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8 janvier 2022 6 08 /01 /janvier /2022 05:59

L’origine du nom du lieu-dit Mont-Miré est soumise à interprétation. L’hypothèse retenue est une transcription de « mons mirus », soit mont admirable ou mont mirifique. On trouve un Mont Miré à Saint–Saens. Le village de Miraumont en Picardie a été transcrit « mons mirus » au moyen-âge.

Sur le cadastre napoléonien de 1812, le chemin « du Rouage à Val de la Haye » correspond à l’actuelle rue du Mont Miré. Dans la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, il devient le chemin n°4 de la route du Mont Miré d’une longueur de 910 mètres.

Le Conseil Municipal du 16 novembre 1934 adopte un changement de statut, le chemin rural devient le chemin vicinal n°4 sur une longueur de 590 mètres, ce qui permet laide de l’Etat et du département pour  son entretien. Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues, la voie communale n°4 devient la rue du Mont Miré.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

Journal de Rouen du 11 juin 1824 : Bien patrimonial

A vendre, par adjudication publique et volontaire, à l’extinction des feux, en l’étude de Maître

Lefevre, notaire royal à Rouen rue Saint-Lo, n°11, le mercredi 16 juin 1824, à midi, une très jolie PROPRIETE, nommée le Mont-Sabine, située en la commune de Hautot-sur-Seine, à laquelle on accède par la grande route de Rouen à Sahurs, et par le bateau de la Bouille ; consistant en une maison construite en pierres et briques, composée au rez-de-chaussée de cave, caveaux, cuisine, office, laverie, salle à manger, salon, cabinet de travail et salle de bain.

Au premier étage, auquel on accède par un très bel escalier à rampe de fer, trois belles chambres à feu et quatre autres. Au second étage, quatre chambre dont une à feu et une salle de billard ; le tout en partie fraichement décoré, lambrissé et orné de glaces. On accède à cette maison par un jardin fleuriste, clos en partie de murs et fermé par grilles en fer.

Derrière ladite maison sont deux jardins potagers, dans lesquels est une citerne contenant 80 muids, et lieux d’aisances, clos de murs, en partie garnis d’espaliers ; au bout, un bosquet aussi clos de murs, en partie garnis d’espaliers en plein rapport, fermé par une grille en fer, et dans lequel existe une très belle tonnelle en charmille et une chaumière. Sur le côté de la maison, une masure close de haies vives et plantée d’arbre de haute futaie et à fruit, sur laquelle sont édifiés un bâtiment à usage de pressoir, étables à vaches et greniers pardessus, écurie, remise, buanderie et cellier, surmontés de beaux greniers. Lesdits jardins et bosquets contiennent une acre et demie, et la masure deux acres. Plus, mais séparément, une Rente foncière de 30 francs, affectée sur un immeuble situé à Hautot.

S’adresser, pour la Propriété, sur les lieux ; et, pour prendre communication des titres de propriété et du cahier des charges, à Maître Lefevre, notaire à Rouen, rue Saint-Lo, n°11.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

Le café-épicerie du Mont-Miré, situé en face de la propriété Michon, est avant guerre une maison d’habitation et de commerce élevée sur cave d’un rez-de-chaussée divisé en salle de café, cuisine et magasin d’épicerie, d’un premier étage divisé en deux chambres avec grenier au dessus. Il comprend également des bâtiments divers à usage de buanderie et cellier, un jardin potager en face de la maison, ainsi que l’allée permettant d’accéder à l’herbage et à la maison.

Journal de Rouen du 13 juillet 1940 : pillage

Mme Joly, née Dugué, débitante à Hautot, a porté plainte pour pillage de sa cave.

Journal de Rouen du 14 septembre 1940 : pillage

Plainte a été déposée par Mme Joly, née Dugué (*), débitante à Hautot-sur-Seine, pour pillage de sa maison de commerce et d’habitation ; préjudice 2 600 frs. Procès-verbal a été dressé contre Jules Jore, ouvrier agricole à Hautot.

(*) Marie Joséphine Anne Dugué (1903 - 1991) & Hoche Fernand JOLY (1906 - 1959)

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

Le Conseil Municipal du 9 juin 1989 approuve les travaux de mise en place de l’éclairage public de la rue du Mont Miré, réalisés par le syndical intercommunal dédié. Le Conseil Municipal du 15 mai 1997 décide de l’entretien par gravillon émulsionné de la rue du Mont Miré.

Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors des Conseils Municipaux des l0 février 2003 et 2 décembre 2005, la voie communale n°4 est d’une longueur de 590 mètres.

Le Conseil Municipal du 2 avril 2010 valide le projet d’effacement des réseaux d’une première partie de la rue du Mont Miré. L’enfouissement de l’éclairage public est opérationnel en 2011. L’enfouissement du réseau de France Télécom reste en attente près de deux ans, France Telecom remettant en cause ses engagements à l’échelon du Département de la Seine Maritime. De même un ancien poteau d’électricité non enlevé après les enterrements de réseaux reste en place jusqu’à fin 2014 à coté du nouveau poteau. La suppression du syndicat local d’électrification et le transfert de la compétence voirie à la Métropole, en modifiant le mode de financement dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat, entrainent au final la non-réalisation de la deuxième tranche d’enfouissement des réseaux de la rue du Mont Miré. C’est la fin des enterrements de réseaux à Hautot-sur-Seine entamés dans les années 80.

Voirie métropolitaine depuis le 01/01/2015, le rue du Mont Miré est rénovée en 2019. La partie non revêtue est le reste du chemin rural qui est dans le domaine privé de la commune.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

La partie non revêtue est le reste du chemin rural qui est dans le domaine privé de la commune. Le transfert de la voirie à la Métropole Rouen Normandie ne concerne pas la partie non revêtue d’une longueur de 320 m, qui devient de fait un chemin du domaine privé de la commune. Le transfert domanial reste en 2021 toujours en attente malgré les mises en demeure du Préfet.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

 

Le chemin entre la rue des Farceaux et la rue du Mont Miré d’une longueur de 147 m est un chemin privé. Lors du Conseil Municipal du 28 août 1965, Mr Michon autorise le passage des piétons et véhicules sur ledit chemin (entre la parcelle 218 et les parcelles 216, 223, 221 et 232) mais il en reste propriétaire et se réserve la reprise du terrain qui ne doit pas être considéré comme une servitude obligatoire.

 

L’emplacement réservé n°7, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation la création d’une desserte routière et piétonne sur une surface de 683 m². Cet emplacement réservé est motivé par l’absence de servitude de passage dans les actes de propriété des habitations riveraines.

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