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15 août 2019 4 15 /08 /août /2019 04:42

Charles LE COMTE (17/09/1745 - 31/01/1827)

1er Maire de Hautot sur Seine du 7 février 1790 au 27 janvier 1793.

Syndic de la paroisse d’Hautot sur Seine. Il est à ce titre le rédacteur des cahiers de doléances.

Lors de la fête de la fédération le 14 juillet 1790 une prestation du serment décidé le quatre de ce mois par l’Assemblée Nationale est signée par l’ensemble des citoyens et de leurs conjointes. A cette occasion les hautotais organisent une cérémonie :

Il est réélu Maire lors du renouvellement de la Municipalité le 13 novembre 1791. Le 29 février 1792 comparution de Pierre Godfroy, boulanger de la paroisse, accusé d’avoir vendu le pain plus cher, il est condamné à verser trois livres aux pauvres. Par le décret de l'Assemblée Nationale du 20 septembre 1792, la tenue officielle des registres est retirée aux curés et remise aux maires dans le cadre de l'état civil.

21 frimaire an VI (11/12/1797) il est témoin au mariage de sa fille à l’àge de 52 ans. Il décède à l’âge de 82 ans au Val de la Haye, son lieu de naissance.

Jean-Antoine PAQUET (19/06/1752 - 11/04/1820)

2ème Maire de Hautot sur Seine du 27 janvier 1793 au 12 novembre 1795. C’est un cultivateur né et décédé à Hautot sur Seine. Son élection est organisée par le juge de paix du canton de Canteleu Gabriel Dornay (1729-1834), pour mettre fin aux troubles, l’élection d’Adrien Duménil du 2 décembre 1792 ayant été contestée.

Le 24 novembre 1793 la Convention publie le calendrier républicain, qui remplace le calendrier grégorien. Avec la Terreur, une société populaire assure de concert avec les municipalités et les comités de surveillance la bonne application des lois et dénonce les contre-révolutionnaires. Le 28 ventôse an II (18/03/1794) formation du Comité de Surveillance de la Commune de Hautot. Le 24 floréal an II (13/05/1794) formation de la Société Populaire de la Commune de Hautot. Le 26 messidor an II (14/07/1794) prestation de serment de l’ensemble des citoyens tous signataires. Le  27 juillet 1794 (9 thermidor an II) fin de la terreur avec la chute et l'arrestation de Maximilien de Robespierre. Le 23 germinal an III (12/04/1795) plantation d’un nouvel arbre de la liberté, le précédent ayant été coupé la nuit du 14 au 15 germinal sans savoir qui a commis le délit.

Il est réélu Maire le 28 prairial an III (16/06/1795) lors de la désignation de la nouvelle municipalité. La Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) crée une municipalité de canton avec des représentants des communes (l’agent communal). Hautot sur Seine fait partie du Canton de Canteleu. Le 3ème canton de Canteleu regroupe les communes d’Ambourville, Anneville, Berville, Canteleu, Hautot, Hénouville, Mauny, Montigny, Quevillon, Sahurs, Saint-Martin-de-Boscherville, Saint-Pierre-de-Manneville, Le Val-de-la-Haye et Yville. Il devient l’Adjoint du Maire du 1er octobre 1815 au 1er décembre1817.

Nicolas Dominique DEHAYE (14/10/1733 - 13/10/1815)

3ème Maire de Hautot sur Seine du 17 février 1800 au 6 août 1806

Nicolas Antoine Dominique Deshayes est né en 1733 à Rouen (Paroisse de Saint Sever).

Il est curé de la paroisse Saint Antonin d’Hautot sur Seine du 7 mai 1775 au 11 ventôse an II (01/03/1794) date où il met fin à sa fonction curiale et remet les clés de l’église à la municipalité. Le 11 messidor an III (29/06/1795) le citoyen Nicolas Antoine Dominique Déhaye ministre du culte catholique déclare qu’il désire exercer le culte, ce qui lui est accordé.

La Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) crée une municipalité de canton, avec pour représentants des communes, des agents municipaux. Hautot sur Seine fait partie du Canton de Canteleu.

Le 21 brumaire an IV (12/11/1795) Nicolas Antoine Dominique Déhaye est élu agent municipal d’Hautot, sa fonction principale est la tenue de l’Etat civil. Sous le Consulat, la loi municipale du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), rétablit les communes, le Canton de Canteleu est supprimé, chaque agent municipal en poste devient Maire de sa commune.

 

Nicolas Dominique Déhaye devient maire avec pour adjoint Adrien Duménil (1768-1822). Pendant les séances du mois de Pluviôse de l’an IX (février 1801) le conseil municipal récupère la propriété des communes bruyères de Sahurs et de Hautot qui n’ont pas été vendues dans les biens nationaux et délibère pour réclamer la construction d’une chaussée de la commune à la rivière Seine. Suite au décret impérial du 23 prairial de l’an XII (12 juin 1804) sur les sépultures, la commune donne lors de la séance du 29 Messidor an XIII An I de l’Empire (18/07/1805) son accord pour échanger le cimetière attenant à l’ancienne église achetée par Mr Delapierre contre le terrain de la sapinette pour cause de plénitude et pour une plus grande salubrité de l’air.

 

 

Le 6 août 1806 l’Adjoint Adrien Duménil se rend au domicile du Maire Nicolas Déhaye pour inventorier et récupérer les archives communales suite au courrier reçu de la Préfecture.

Le 18 avril 1809 le Cardinal Etienne Hubert Cambacérès, Archevêque de Rouen donne permission à Mr Delapierre d’avoir une chapelle et d’y faire dire la messe. Son Eminence autorise Mr Déhaye prêtre de dire la messe dans la chapelle.

 

Le 13 octobre 1815 Nicolas Dominique Deshayes décède à Hautot-sur Seine à l’âge de 82 ans.

 

Adrien DUMENIL (10/03/1768 - 11/06/1822)

4ème Maire de Hautot sur Seine du 29 novembre 1806 au 19 juin 1808

Fils de Pierre Duménil et de Genevièvre Chouard, il est né le 10 mars 1768 au Val de la Haye

Il est l’Adjoint de Nicolas Dominique Dehaye de 1800 à 1806

Il a pour Adjoint Jean-Antoine Paquet qui avait été Maire de 1793 à 1795

L’acte notarié du 21/22 avril 1808 chez Monsieur Lefebvre confirme l’échange du cimetière contre le terrain de la Sapinette et le chemin y aboutissant entre la Commune et Monsieur Delapierre.

Il est l’Adjoint de Jean Véry Delapierre du 19 juin 1808 au 1er octobre 1815

Il est mort foudroyé dans son champs le 11 juin 1822 à l’âge de 55 ans.

Journal de Rouen n° 165 du 14 juin 1822 :

Ce n’est point à Sahurs, mais à Hautot que le tonnerre a tombé dans l’affreuse soirée du 1er ; il a frappé un respectable père de famille à l'instant où il rentrait avec son fils des travaux des champs ; il a été enveloppé par la flamme électrique, et il est tombé mort à la vue de sa famille, composée de dix enfants. II est impossible de décrire un spectacle aussi déchirant,

leurs cris et leurs gémissements au milieu du bruit du tonnerre et de celui de la pluie qui tombait par torrents. Le sieur Dumesnil avait rempli, dans les temps les plus difficiles, les fonctions municipales avec une sagesse et une mesure qui lui avaient mérité l'estime générale. Chargé de la perception des impôts, il y avait apporté le même esprit d'ordre et de modération ; il tempérait ce que les lois fiscales ont quelquefois de sévère, et avançait souvent de ses propres deniers les impositions dues par l'indigent. Sa mort a été considérée dans le pays comme une calamité publique, et une population nombreuse est venue jeter l'eau sacrée sur sa tombe. Les administrations supérieures, qui savent toujours apprécier le vrai mérite, ont rendu un hommage honorable à sa mémoire, en confiant provisoirement à son fils la perception dont il avait été chargé. Le Baron Lézurier de la Martel, maire de Hautot.

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