La loi du 2 juillet 1915 a créé la mention "Mort pour la France"
André Alexandre ALLAIS (1892 - 1918)
Né le 7 février 1892 à Hautot sur Seine. Il est le fils d’Henri Joseph ALLAIS et d Eugénie Félicie LAVOISE. Il est domicilié à Hautot sur Seine et célibataire.Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 17 juillet 1918. Cavalier au 6°Régiment de dragons, quatrième escadron, deuxième peloton. Mort pour

Il est enterré dans le cimetière d’Hautot sur Seine.
Le corps d’André Alexandre ALLAIS, exhumé de Saint-Martin-d’Ablois (Marne) le 1er juillet 1921, a été réinhumé à Hautot-sur-Seine le 25 juillet 1921. Il faisait partie du sixième convoi du 23 juillet 1921 en provenance de Brienne-le-Château (Aube). Source : alain-trogoff1.e-monsite.com
Louis Anatole TURGIS (1876 - 1916)
Né le 5 mars 1876 à Sahurs, il est le fils de Joseph Eugène et d’Eulalie Désirée MARTIN. Il épouse Eugénie Louise TURGIS à Sahurs le 22 octobre 1904, domicilié à Hautot sur Seine le 19 mars 1909
Campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 31 décembre 1916 comme soldat de 2ème classe au 22ème Régiment d’Infanterie.
Citation du 22 décembre 1916 : Excellent soldat plein d’entrain et de bonne humeur, a assuré le ravitaillement des troupes de premières lignes sous les plus violents bombardements après l’attaque du 24 octobre. Blessé par éclat d’obus au cours d’une corvée.
Il est mort pour

La transcription de l’acte de décès de Louis Anatole TURGIS « mort pour la France » à Douaumont (Meuse) le 30 décembre 1916, a été opérée sur les registres de l’Etat civil le 23 avril 1917 à Hautot sur Seine.

Son frère Jules TURGIS, qui habita à Hautot sur Seine du 2 mai 1903 au 16 février 1910, a envoyé une carte à Moïse OBSELIN en juin 1915. Le Sergent TURGIS est mort tué à l’ennemi le 16 octobre 1915 à Neuville Saint Vaast et son nom figure sur le monument aux morts de Sahurs. Moïse OBSELIN qui était réformé pour lésion organique du cœur, sera mobilisé à partir du 24 mai 1917.
Cher camarade
Quelques mots pour te donner un peu de mes nouvelles, ça va toujours à peu près pour le moment. J’espère que ma lettre va te trouver le même ainsi que tout le monde de la maison. Je t’assure que l’on n’a pas froid, il doit être de même à Hautot, enfin il faut bien aller jusqu’au bout, pas d’autres choses pour le moment pour moi. Passe juste bien le bonjour chez Georges POULLARD et la famille si tu les vois. Tu vois, je suis monté d’un grade, je suis passé sergent, je m’en porte pas plus mal.

Je te serre une cordiale poignée de main. Embrasse bien fort ta petite Fernande (*).Ton ami Jules.
(*) Fernande OBSELIN (1909-1986)
Norbert Louis MARTIN (1897 - 1917)
Né le 30 janvier 1897 à Hautot sur Seine, il est le fils d’Eugène Alphonse MARTIN et de feue Honorine Amélie EFFOSSE, employé de commerce domicilié à Hautot sur Seine.
Campagne contre l’Allemagne du 16 juillet 1915 au 29 janvier 1917. Soldat au 260ème Régiment d’Infanterie, mort pour
Transcription de l’acte de décès de Norbert Louis MARTIN « mort pour le France » à Monastir (Serbie) le vingt neuf janvier mil neuf cent dix sept, a été opérée sur les registres de l’Etat civil d’Hautot sur Seine le 6 septembre 1917.

François Alexandre Joseph OZANNE (1888 - 1917)
Né le 14 juin 1888 à Flancourt-Catelon (canton de Bourgtheroulde, Eure), fils de Pierre Tranquille OZANNE et de Julie Ernestine LEONARD. Ouvrier agricole résidant à Hautot sur Seine avant le 2 décembre 1912, puis à Saint Etienne du Vauvray et enfin à partir du 17 mai 1914 à Grand Quevilly.
Campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 24 octobre 1917, passé au 38ème régiment d’artillerie le 12 juillet 1917 puis au 14ème régiment d’artillerie le 6 septembre 1917.
Il est décédé le 24 octobre 1917 à l’hopital temporaire de Florina (Grèce) de maladie contractée au service.

Il repose dans le cimetière français de Bitola (ex Monastir) en Macédoine, tombe n°92.

Transcription de l’acte de décès à Flancourt-Catelon (Eure) le 20 novembre 1920.
Lucien Georges FAUQUET (1888 - 1914)
Il est né le 23 février 1888 chez ses parents au 4, rue Duguay-Trouin à Rouen, il est fils de Daniel Jacques Fernand FAUQUET, manufacturier (1853-1928) et de Marie Aline DIEUSY (1857-1937) mariés à Rouen le 2 mars 1880, domiciliés à Rouen rue Cauchoise. Etudiant en lettres au lycée Louis le Grand à Paris. Admis à l’école polytechnique le 10 octobre 1909, promu au grade de sous lieutenant le 19 septembre 1912. Matricule 1201 de la classe 1908 du bureau de recrutement de Rouen, il est lieutenant au 33e Régiment d'Artillerie de Campagne (33e RAC).

Campagne d’Allemagne du 2 août 1914 au 26 octobre 1914.
Citation du 3 septembre 1914 : A exécuté avec vigueur intelligence et dévouement plusieurs reconnaissances périlleuses qui ont permis des batteries et des tranchées occupées par l’ennemi. « Etoile de Bronze ».
Citation du 16 septembre 1914 : A fait preuve constamment de réelles qualités militaires et s’est constamment employé avec zèle et courage aussi bien sur la ligne de feu que dans l’exécution de reconnaissances périlleuses. « Etoile de bronze »
Citation du 29 octobre 1914 : A été tué en allant sous un feu violent de l’ennemi au point le plus dangereux de la ligne prendre le commandement d’une batterie d’accompagnement qui venait de perdre successivement son capitaine et un lieutenant. « «Croix de guerre » Palme.
Tué à l’ennemi le 26 octobre 1914 à Zonnebeck (Belgique).

Il figure également sur le monument aux morts de la Ville de Rouen édifié en 1925 par Raoul VERLET. Ce monument est situé dans le cimetière Saint-Sever, boulevard Stanislas Girardin à Petit Quevilly derrière le stade Diochon. 4787 noms sont inscrits sur 2 ensembles de 21 panneaux situés derrière le monument et arrangés en 2 demi-cercles.
Il apparaît, avec ses cousins Fauquet, sur la plaque commémorative du lycée Corneille de Rouen, ainsi que sur le monument aux morts de l'Ecole Polytechnique à Palaiseau.
Conseil Municipal d’Hautot sur Seine du 22 novembre 1914 :

Acte de décès retranscrit à Rouen le 20 mai 1915.
MONUMENTS AUX MORTS DE L'ECOLE POLYTECHNIQUE
MONUMENT AUX MORTS DU LYCEE CORNEILLE A ROUEN
Georges Henri Marie GAUQUELIN (1883 - 1914)
Né le 16 novembre 1883 à Auberville
Soldat au 74ème Régiment d’Infanterie, mort pour

Sa mort au champ d’honneur est annoncée par le Maire lors de la séance du conseil municipal du 22 novembre 1914.
Transcription du jugement rendu le 6 mai 1918 par le tribunal de Rouen tenant lieu d’acte de décès de Georges Henri Marie GAUQUELIN « mort pour la France » en septembre 1914, le 14 mai 1918 à Hautot sur Seine.

Sa veuve Ernestine Marie MONNIER, est née DAMOIS à Saint Martin aux Buneaux le 10 février 1889, elle a été légitimée le 4 janvier 1890, lorsque ses parents se sont mariés. Elle épouse en secondes noces à Hautot sur Seine le 3 février 1921 Henri Eugène ALLAIS. Elle est décédée à Rouen le 17 mars 1964.
Sa fille Yvonne GAUQUELIN née le 23 septembre 1911 à Hautot sut Seine, femme de chambre, épouse à Hautot sur Seine le 17 septembre 1932 Julien LEGRAS, chauffeur d’automobiles.
Georges GAUQUELIN et Ernestine MONNIER sont également les parents de Louis GAUQUELIN. Il est né le 2 avril 1913 à Hautot, il a épousé à Hautot Renée LEVASSEUR le 15 décembre 1947. Il a été conseiller municipal de 1947 à 1953 et de 1959 à 1971. Il exploitait la ferme des Farceaux. Il est décédé à Hautot le 20 décembre 1976. Le conseil municipal du 20 janvier 1977 a fait une minute de silence à sa mémoire.
Lucien Joseph Delphin LEMONNIER (1895 - 1916)
Né le 11 novembre 1895 à Gueutteville (Canton de Pavilly), il est le fils de Joseph Ouésine LEMONNIER et de Delphine Céline MARECHT. Célibataire, il réside à Hautot sur Seine où il est jardinier.
Campagne contre l’Allemagne du 9 septembre 1915 au 2 juin 1916, affecté au 28° régiment d’infanterie. Le 1e° Juin 1916 Lucien LEMONNIER est tué à l’ennemi à Douaumont sur la commune de Fleury (Meuse) pendant la bataille de Verdun à l’âge de 20 ans.
Transcription du jugement tenant lieu d’acte de décès de Lucien Joseph Delphin LEMONNIER « mort pour la France » le 1° juin 1916, à Hautot sur Seine le 1° juillet 1921.

Il est enterré dans le cimetière d’Hautot sur Seine.
Le corps de Lucien Joseph Delphin LEMONNIER, exhumé de Fleury-devant-Douaumont le 24 juin 1922, a été réinhumé à Hautot-sur-Seine le 8 août 1922. Il faisait partie du vingt-huitième convoi du 7 août 1922 en provenance de Brienne-le-Château (Aube). Source : alain-trogoff1.e-monsite.com
Ferdinand Isidore LONGUEMARE (1886 - 1914)
Né à Mauny le 18 juin 1886. Il est le fils de Théophile Auguste et d’Ernestine Louise DORLEANS.
Célibataire, domestique domicilié à Hautot sur Seine.
Soldat au 319ème Régiment d’Infanterie, mort pour
Transcription du jugement rendu le 31 décembre 1920 par le tribunal de Rouen tenant lieu d’acte de décès de Ferdinand Isidore LONGUEMARE « mort pour la France » le 15 septembre 1914, le 17 janvier 1921 à Hautot sur Seine.

INAUGURATION DU MONUMENT AUX MORTS EN 1921
LE LIVRE D’OR
La loi du 25 octobre 1919, « relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande guerre », lance le projet d'un Livre d'or comprenant les noms de tous ces héros jusqu'alors anonymes, qui serait déposé au Panthéon.

Le ministère des Pensions, nouvellement créé, est chargé d'établir, à partir du fichier existant, la liste des Morts pour la France de chaque commune ; il l'adresse en 1929 aux maires qui la contrôlent et l'amendent.

Les décalages entre les noms figurant sur les monuments aux morts et ceux des Livres d'or proviennent du fait que la liste du ministère est établie en 1929 alors que les monuments aux morts ont presque tous été érigés entre 1920 et 1925.

En 1935, la présentation matérielle du futur Livre d'or est fixée : 120 volumes devaient être imprimés en plusieurs exemplaires, dont un serait déposé au Panthéon.

Les contraintes budgétaires, puis le début de la Seconde Guerre mondiale, mirent fin au projet, en laissant subsister la documentation préparatoire.