Georges POULLARD (24/12/1874 - 06/01/1964)
12ème Maire de Hautot sur Seine du 6 juillet 1902 au 21 mai 1945. Il a pour Adjoints successifs Charles Capron (1824-1902) en 1902, Adolphe Corbran (1853-1928) de 1903 à 1919 et de 1925 à 1928, Moïse Obselin (1883-1966) de 1919 à 1925 et de 1928 à 1929 et Auguste Naudin (1884-1956) de 1929 à 1945. Il est né le 17 décembre 1874 à Hautot sur Seine. Sous ses mandats la population de Hautot sur Seine passe de 169 habitants en 1901 à 136 habitants en 1936.
Georges Poullard devient Maire de Hautot sur Seine à l’âge de 27 ans :
Après la mort de son père Hippolyte Poullard Maire en exercice le 26 mai 1902, des élections municipales complémentaires ont lieu et le 6 juillet 1902 le Conseil municipal au complet élit Georges Poullard Maire à l’âge de 27 ans. Le 14 décembre 1902, l’Adjoint Charles Capron décède, de nouvelles élections municipales complémentaires ont lieu et le 24 janvier 1903 Adolphe Corbran est élu Adjoint. Georges Poullard, Maire de Hautot-sur Seine se marie à Sahurs le 24 mars 1903 avec Delphine Lesourd (1878-1963), ils sont le 4 mai 1903 les parents de Georges Poullard (fils).
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Signature du Maire et cachet de la Mairie lors du recensement de 1906
Par un arrêté du 30 mars 1907, le Maire réglemente les sonneries de la cloche. Le 27 octobre 1907 le Conseil municipal d’Hautot sur Seine délibère au sujet de l’établissement d’un bureau de poste à Sahurs.
Le Travailleur normand havrais du 25 octobre 1908 : Nouveau Bureau de poste
Un établissement de facteur-receveur des Postes sera mis en activité le 1er novembre prochain à Sahurs. La circonscription postale de ce bureau comprendra les communes de Sahurs, Saint-Pierre-de-Manneville et Hautot-sur-Seine. Les correspondances adressées à des destinataires habitant ces trois communes ne devront plus faire mention des bureaux de postes par lesquels elles étaient précédemment desservies (La Bouille pour Sahurs et Saint-Pierre-de-Manneville, Dieppedalle-Croisset pour Hautot-sur-Seine). Elles devront porter l’indication : par Sahurs.
Le 2 mars 1910 le Conseil municipal d’Hautot sur Seine délibère pour l’installation du service téléphonique à Hautot sur Seine.


Conseil Municipal du 29 mai 1910 : Passage d’eau de Hautot à Grand Couronne.
Le Conseil considérant qu’à la date de ce jour le passeur d’Hautot à Grand-Couronne, lequel est tenu aux termes de son cahier des charges de faire le service régulièrement, a refusé de passer une personne aux heures réglementaires, et que ce fait se répète souvent, émet le vœu que l’Administration prenne les mesures pour assurer ce passage et pour obliger le fermier à faire son service.
Journal de Rouen du 11 février 1913 : Hautot-sur Seine - La médaille de 1870
Deux habitants de cette commune viennent de recevoir la médaille commémorative de la campagne de 1870-1871. Ce sont MM Gustave DUVAL et Emmanuel CALLOUET.
Le Conseil municipal du 20 avril 1913 décide de l’achat d’une pompe à incendie fabriquée par Mandelert, rue de la Fayette à Rouen.

On peut de nos jours voir cette pompe à bras au Musée des sapeurs pompiers de Montville.
Le tribut d’Hautot sur Seine pendant la grande guerre de 1914-1918 :

Lors de la séance du Conseil municipal du 22 novembre 1914, le Maire annonce les deux premiers mort au champ d’honneur : Georges Gauquelin, marié et père de famille, tué le 6 septembre 1914 et le Lieutenant Lucien Fauquet tué le 27 octobre 1914, fils de Fernand Fauquet conseiller municipal depuis 1888, manufacturier à Déville et propriétaire à Hautot du manoir du Verdier. Lucien Lemonnier meurt à 20 ans le 1er juin 1916 pendant la bataille de Verdun. Louis Turgis meurt à Douaumont le 30 décembre 1916, un an après la mort de son frère le Sergent Turgis de Sahurs. Deux hautotais meurent dans la campagne d’Orient en 1917. Le fils du garde champêtre André Allais est tué le 17 juillet 1918.
Le Journal de Rouen du 29 mai 1915 fait état d’une quête faite par Mmes Capron et Poullain qui a produit 80 Fr. Le Journal de Rouen du 5 octobre 1915 fait état d’une quête faite par Mme Corbran Alexandre et Melle Duclis qui a produit 66 Fr. 55 à l’occasion de la Journée des éprouvés de la guerre. Le Journal de Rouen du 28 juin 1916 fait état d’une quête faite par Melle Renée Lefebvre et Mme Fernande Houisse qui a produit 53 Fr. 65 à l’occasion de la Journée Serbe.
Édification en 1921 du monument aux morts pour la patrie :
Après avoir accordé le 9 janvier 1921 deux concessions à perpétuité au deux soldats enterrés dans le cimetière de la chapelle, le 24 février 1921 le Conseil municipal approuve les plans et le devis du monument aux morts pour la patrie de MM Lesueur avec un délai d’achèvement fixé au 30 avril. Le coût du monument est de 2357,66 Francs.

Journal de Rouen du 9 juin 1921 : Le Monument
L’inauguration du monument élevé à la mémoire des huit enfants de la commune morts pour la France aura lieu le dimanche 19 juin, à 15 heures, avec le concours de la musique de Canteleu.
Les conseillers municipaux de l’entre deux guerres élus en 1919, 1923, 1925, 1929 et 1935 :

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Annonce du décès de Charles Capron parue dans le Journal de Rouen du 24 novembre 1922
La population diminue jusqu’à 132 habitants au recensement de 1926. La commune a des difficultés pour entretenir la Mairie et l’Eglise. Les conseillers municipaux les plus fortunés payent de leur poche les réparations, les prix de fin d’année scolaire et financent le bureau de bienfaisance avec des dons.

Le Conseil municipal modifie les tarifs du cimetière adoptés le 28 septembre 1862 lors de sa séance du 9 juillet 1924.
Journal de Rouen du 22 mai 1925 : Election du maire et de l’adjoint
Le conseil municipal composé de MM. Poullard Georges, Naudin Auguste, Fauquet Fernand, Simon Joseph, Gueroult Emile, Corbran Adolphe, de Bonneval Jacques, Richer Georges, Duval Gustave, Obselin Moïse, s’est réuni le 17 mai à 11 heures. M. Georges Poullard, maire, a été réélu par 9 voix sur 10 votants au premier tour de scrutin. M. Adolphe Corbran a été élu adjoint au deuxième tour de scrutin par 6 voix.
Le 5 février 1928, le Conseil décide de reprendre à son compte la messe anniversaire du legs Fizeaux de la Martel via l’association diocésaine.
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Annonce du décès d’Adolphe Corbran parue dans le Journal de Rouen du 15 mars 1928
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Annonce du décès de Fernand Fauquet parue dans le Journal de Rouen du 19 octobre 1928
Journal de Rouen du 7 novembre 1928 : Anniversaire de l’armistice
Le 11 novembre, réunion des membres de la section de l’U.N.C. A 8h.15, à la mairie, pour se rendre en cortège à l'église, où sera célébrée la messe. A l’issue de l’office, manifestation au monument. A 14 h. à la mairie, vin d’honneur. Le soir, bal dans la salle de M. Obselin.
Le 14 avril 1930 la Conseil décide de l’adhésion définitive au syndicat électrique intercommunal de la région de Grand Couronne.
Journal de Rouen du 27 avril 1930 : Concert des Anciens combattants
C’est le dimanche 4 mai, dans la salle de fêtes Obselin, que l’association amicale des Anciens combattants d’Hautot offrira son concert annuel au profit de la caisse de secours. Comme les années précédentes, elle a fait appel aux « Présentations artistiques » (direction Cornu-Lesage), dont les programmes variés et choisis savent toujours conquérir la faveur du public. Après le concert aura lieu le tirage de la loterie, précédemment fixé au 27 avril. Le soir, bal.
Journal de Rouen du 14 mai 1930 : U.N.C.
Dimanche dernier la section d’A.C. a donné son concert annuel sous la présidence d’honneur de M. Poullard, maire. Ce concert a obtenu un vif succès. Il a été suivi du tirage de la tombola organisée au profit de la caisse de secours. Les lots peuvent être réclamés chez M. Obselin, débitant. Tout lot non réclamé dans les trois mois, reste acquis à la société.
Journal de Rouen du 5 juillet 1931 : Fête des combattants
Dimanche prochain, les anciens combattants donneront dans la salle Obselin, leur fête annuelle organisée au profit de leur caisse de secours. L’après midi, matinée artistique avec le concours du Groupe Estudiantina qui interprètera « Les Cloches de Corneville » et, le soir, bal. Ce sera pour les promeneurs l’occasion d’une excursion sur les rives fleuries de la Seine.
Conseil municipal du 3 juillet 1932 : Vœux
Le Conseil municipal d’Hautot sur Seine a l’honneur de signaler à M. le Préfet que M. Poullard Georges, maire d’Hautot-sur-Seine a été élu le 6 juillet 1902, que depuis trente années il a exercé cette fonction, sans interruption et à la satisfaction de tous les habitants, que M. Poullard Georges a succédé à son père, M. Poullard Louis Hippolyte, élu maire le 23 juillet 1881, que depuis 51 ans cette charge municipale a été remplie par MM. Poullard, père et fils. Il prie respectueusement M. le Préfet de bien vouloir proposer M. Poullard Georges pour la distinction de la Légion d’honneur.
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Pauline Caron, une animatrice de la vie culturelle couronnaise Issue d'une famille d'officiers de marine, Pauline ANDRÉ-FOUET est née le 30 juin 1872, à Marseille bien que d'origine bretonne. Tr...
Pour en savoir plus sur le groupe de théâtre Estudiantina de Grand-Couronne, on peut consulter l’ouvrage « 1914-1939, quand le village devient ville » de la Société d’Histoire de Grand Couronne.

Journal de Rouen du 6 juillet 1932 : Fête des Anciens combattants
Dimanche 10 juillet, salle Obselin, les anciens combattants donneront leur fête annuelle, au profit de leur caisse de secours. Matinée artistique par le Groupe Estudiantina.
Au programme : partie concertante par les principaux artistes. L’Asile de Nuit, la fine comédie de Max Maurey et la délicieuse opérette Les Noces de Jeannette.

La chapelle du cimetière d’Hautot-sur-Seine est classée parmi les monuments historiques le 4 mars 1935.
Journal de Rouen du 22 mars 1935 : Chapelle du cimetière Un arrêté préfectoral relatif aux monuments historiques interdit l’affichage, même en temps d’élections, sur la chapelle du cimetière d’Hautot-sur-Seine.
Journal de Rouen du 23 mai 1935 :
Elections municipales. - Ont été élu au scrutin du 5 mai : MM. Georges Poullard père ; Auguste Naudin, Georges Richer, Joseph Simon, Georges Poullard fils, Marie Duval, Moïse Obselin, Fernand Morel. Au scrutin du 12 mai : MM. Joseph Le Floch et Adolphe Corbran
Election du maire et de l’adjoint. - Le 19 mai, le conseil municipal d’Hautot-sur-Seine s’est réuni pour l’élection du maire et de l’adjoint. M. Poullard, maire sortant, a été réélu par neuf voix sur dix votants. M. Naudin, adjoint sortant, a été réélu par 8 voix sur 10 votants.
Le Conseil Municipal d’Hautot sur Seine du 19 mai 1935 :

De gauche à droite : Marie Paul DUVAL (1875), Auguste NAUDIN (Adjoint) (1884), Georges POULLARD (Maire) (1874), Adolphe CORBRAN (1876), Fernand MOREL, Joseph SIMON DU PERRON (1873), Georges POULLARD (fils) (1903), Georges RICHER (1893), Moïse OBSELIN (1883), pompier et Joseph LE FLOCH (1902).

De gauche à droite : Adolphe CORBRAN, Auguste NAUDIN, Georges RICHER, pompier, Georges POULLARD (père, Maire de 1902 à 1945), Moïse OBSELIN, Joseph SIMON DU PERRON et Georges POULLARD (fils, Maire de 1947 à 1971).
Photographies issues des archives familiales de Pierre LEMARCHAND
Lors de sa séance du 26 juillet 1936, le Conseil municipal adresse ses remerciements à Mr & Mme Simon du Perron qui ont fait repeindre la Mairie à leur frais.
Journal de Rouen du 20 mai 1937 : Bris de clôture
Le 14 mai, M. RIDOUX, demeurant à Hautot-sur-Seine, a porté plainte à la gendarmerie de Grand-Couronne pour bris de clôture de son poulailler. Une enquête est ouverte.

Journal de Rouen du 26 novembre 1937 : Légion d’honneur :
M. Georges Poullard, maire d’Hautot-sur-Seine, est promu chevalier de la Légion d’honneur au titre de maire ayant plus de trente ans de fonctions. M. Georges Poullard, fut élu conseiller municipal le 20 mai 1900. Au décès de son père, M. Hippolyte Poullard qui était maire d’Hautot-sur-seine depuis le 23 janvier 1881, il fut élu pour lui succéder le 6 juillet 1902. Depuis cette date, il n’a cessé d’assumer la gestion municipale de cette coquette petite commune, qui est ainsi dirigée depuis cinquante-six ans par la même famille.
Conseil Municipal du 28 novembre 1937 : le Maire est félicité pour sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’Honneur au titre de Maire ayant plus de trente ans de service.
Ouverture d’une école publique à Hautot sur Seine le 1er octobre 1940 :
Le Conseil municipal lors de sa réunion du 1er août 1937 examine la demande de création d’une école à Hautot suite à la demande de la commune de Sahurs qui ne peut ouvrir une troisième classe. Le Conseil Municipal délibère le 15 juillet 1938 pour la construction d’une école neuve sur un terrain de

Yves Pierre Boulongne est arrêté en 1941 sur dénonciation pour avoir fait chanter la Marseillaise aux enfants, révoqué et condamné à cinq ans de prison. Il est déporté au camp de Buchenwald en 1943 et rapatrié le 12 mai 1945.
Hautot sur Seine pendant la seconde guerre mondiale de mai 1940 à août 1944 :
L'Allemagne envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940. Le 13 mai 1940 le front français est enfoncé à Sedan par les troupes blindées allemandes du général Guderian. Le hautotais Robert Flamary est décédé « Mort pour la France » à Sainte-Menehould (Marne) le 17 mai 1940, sa mémoire est honorée dans sa commune de naissance le 30 mars 1918 à Blainville-Crevon (Seine-Inférieure).

Le 9 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Rouen. Le 17 juin 1940 le maréchal Pétain déclare qu’il faut cesser le combat: « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat ».
En novembre 1940, Alphonse Cantel (1886- 1961) est nommé par le Préfet conseiller municipal pour compléter le Conseil. Le Conseil municipal du 19 avril 1942 rend hommage à Joseph Simon du Perron, décédé, propriétaire du château d’Hautot, conseiller municipal depuis 1925, Président de la Société Général de 1932 à 1940, ayant financé la restauration de la Mairie et de la Chapelle, l’achat de la motopompe et les prix des écoliers.

Pendant les années 1943-1944, l’Organisation Todt occupe le château. L’O.T. est un groupe de génie civil et militaire du Troisième Reich, portant le nom son fondateur, rattaché au ministère de l'Armement et des Munitions. Les allemands commencent les travaux dans les grottes de Caumont. Les travaux dans les grottes de Caumont avaient pour objectifs le montage des missiles V1. La ligne de chemin de fer du port de Rouen est prolongée de Grand Couronne à Caumont. A Hautot, auprès du passage d’eau un appontement est construit qui permet le transport des ouvriers de l’Organisation Todt pour les allers et retours par voie maritime entre Hautot et Caumont.
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Journal de Rouen du 15 juin 1944 : Hautot-sur-Seine modeste commune de 137 habitants a vu sa population doubler mais ici comme d’ailleurs à Sahurs, à Saint-Pierre-de-Manneville, à Quevillon, à Saint-Martin-de-Boscherville, les évacués ont, en général, réussi à se loger « par relations ». Les fermes sont importantes et nombreuses au point de vue ravitaillement pour trouver « sa croûte »
La ville de Rouen est libérée de l’occupation allemande le 30 août 1944 par les troupes anglo- canadiennes suite à la bataille de la forêt de la Londe du 26 au 28 août 1944. A Hautot sur Seine, Albert Aubert est tué le 27 août 1944 suite à un largage de bombe de l’aviation alliée.

Conseil municipal du 17 novembre 1944 : Adresse au Général de Gaulle
Le C. M. d’Hautot-sur-Seine a l’honneur d’adresser à Monsieur le Général de Gaulle le respectueux témoignage de son admiration et de sa reconnaissance. Il l’assure de son fidèle attachement au Gouvernement de la République et invite tous les habitants de la Commune à se serrer fraternellement et à travailler de toutes leurs forces pour le relèvement de la France et la grandeur du Pays.
Conseil Municipal du 23 mars 1945 : trois nouveaux conseillers nommés par le Préfet sont installés. Il s’agit de Maurice Gaudefroy-Demombynes (membre de l’institut), Julien Legras (mécanicien) et Henri Allais (agriculteur).
Les élections municipales se déroulent les 29 avril et 13 mai 1945. Ce sont les premières élections depuis la libération de la France et les premières où les femmes peuvent voter.
Georges Hippolyte POULLARD est décédé à Hautot sur Seine au lieu dit « Le Village » le 6 janvier 1964. Son épouse Delphine LESOURD au lieu dit « Le Village » le 20 octobre 1963. Ils reposent au cimetière de Sahurs face au porche de l’Eglise Saint Sauveur.