Georges POULLARD (04/05/1903 - 17/10/1976)
14ème Maire de Hautot sur Seine du 20 avril 1947 au 20 mars 1971. Il a pour Adjoints successifs Auguste NAUDIN (1884-1956) du 20 avril 1947 au 9 mai 1953, Henri BOURDEAU (1900-1964) du 9 mai 1953 au 21 mars 1959 et Maurice BRUNEL (1914-1986) du 21 mars 1959 au 20 mars 1971. La populaion de Hautot sur Seine passe de 185 habitants en 1947 à 207 habitants en 1968.
Georges POULLARD (fils) est élu Maire le 20 avril 1947 suite à la démission d’Adolphe CORBAN après deux conseils infructueux. Il sera réélu après les élections de 1947, 1953, 1959 et 1965.
Lors du Conseil Municipal du 24 mai 1947, Henri ALLAIS fils ramène les affaires de son père Henri Joseph ALLAIS décédé le 1er mai 1947, garde champêtre de la commune depuis 1894.
Le Conseil Municipal du 2 juillet 1947 est informé de la fusion du Comité des fêtes du conseil principal avec le Comité des fêtes de Mr Cantel.
Conseillers municipaux installés les 26/10/1947, 09/05/1953, 21/03/1959 et 20/03/1965 :
Henri ALLAIS (1947, 1953) ; Robert BAUSSANT (1965) ; Marie BOIMARE née PASQUIER (1947, 1953, 1959) ; Henri BOURDEAU (1947, 1953) ; Omer BOURDEAU (1965) ; Maurice BRUNEL (1947, 1953, 1959, 1965) ; Alphonse CANTEL (1953) ; Robert CANTEL (1953) ; Yvon COSQUERIC (1959, 1965) ; André DECORDE (1959, 1965) ; Louis GALLAIS (1953) ; Louis GAUQUELIN (1947, 1959, 1965) ; Maurice GAUDEFROY-DEMOMBYNES (1947) ; Marcel HAVARD (1947) ; Marius HIBERT (1959, 1965) ; Gilbert HUE (1953) ; Jean LAVOCAT (1959) ; Joseph LE BALCH (1959) ; Guy LEGRAS (1965) ; Julien LEGRAS (1947) ; Louis LEMARCHAND (1965) ; Gaston LHOMME (1959) ; Auguste NAUDIN (1947, 1953) ; Georges POULLARD (père) (1947, 1953) ; Georges POULLARD (fils) (1947, 1953, 1959, 1965) & Jacques PRINGAULT (1959, 1965).
Le Conseil Municipal du 13 mars 1949 valide la demande du Préfet de rattachement de la sépulture SIMON à l’ancien cimetière, les travaux de percée du mur d’enceinte et de nouvelle clôture étant à la charge du département.
L’électrification de la chapelle communale a été réalisée en 1951, grâce à l’implication de l’abbé Carrière qui a financé les travaux avec le produit des dons des fidèles.
Les déménagements successifs de l’école d’Hautot :
Le Conseil Municipal du 24 mai 1947 accepte la proposition de location par le Département des communs du château pour l’installation de l’école et du logement de l’instituteur acceptée à la place du local loué à Mr Matissard.
De 1947 à 1952 Jacques TURQUER est l’instituteur d’Hautot et secrétaire de Mairie. Le Conseil Municipal du 25 septembre 1948 vote le principe de la construction d’une école, le projet n’aboutit pas. De 1952 à 1974 Hélène MONNIER est l’institutrice d’Hautot et secrétaire de Mairie.
Le Conseil Municipal du 15 mars 1953 est informé de la demande du transfert de l’école (effectif de 40 élèves) hors du local du château par le Monsieur le Préfet.
Le Conseil Municipal du 22 mai 1954 approuve un avant-projet de construction scolaire établi par Mr Fleury architecte, ce second projet inclut l’acquisition des parcelles n°267 à 272 appartenant au Département, une demande de subvention auprès de l’Etat.
La comtesse de la Croix-Vaubois a réuni en 1954 au Mont Miré les mères des officiers prisonniers pendant la guerre d'Indochine.
Le Conseil Municipal du 30 janvier 1955 décide de faire installer le téléphone au secrétariat de mairie.
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Le Conseil Municipal du 20 juin 1959 vote un emprunt de 30 ans pour l’achat de la propriété départementale afin d’y installer une école (propriété Matissard de
Le Conseil Municipal, lors de sa séance du 4 novembre 1959, accepte la dissolution du corps des sapeurs-pompiers de la commune demandée par la Préfet.
Gaston LHOMME élu en 1959 démissionne du conseil en décembre 1961 et Joseph LE BALCH également élu en 1959, démissionne en août 1962.
Le Conseil Municipal du 4 novembre 1959 approuve le projet de réparation de la chapelle comprenant une participation financière de 25 % de la commune.
Le lieudit du Buisson à Hautot-sur-Seine vers 1960
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Paris Normandie de 1961 : l’église aura bientôt une charpente neuve
La toiture de l’église d’Hautot-sur-Seine est actuellement en voie de réfection. On sait que cette jolie chapelle est classée comme monument historique à cause de ses vitraux datant du XIII° siècle et de son chœur du XVI° siècle. Il s’agit donc de réparer la toiture sans pour autant léser les trésors que contient la chapelle. Pour cela une technique originale est employée : la technique du « parapluie ». Comme on la voit sur le cliché, une toiture provisoire est aménagée au dessus de la toiture endommagée. Ainsi les ouvriers pourront enlever les vieilles tuiles pour mettre à jour la charpente sans que l’intérieur ait à souffrir des intempéries. A l’abri du « parapluie » de planches et de tôle, monté sur tubes métalliques on s’occupe à réparer la charpente et à replacer ensuite les petites tuiles brunes. Les travaux placés sous la direction de M. Grégaré architecte départemental des Monuments historiques, permettront à l’église d’Hautot-sur-Seine de braver longtemps encore les ans et les intempéries.
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Paris Normandie du 5 février 1962 : Hautot-sur-Seine attend une chaussée hors d’eau pour la relier à Rouen
Hautot-sur-Seine est un charmant oasis de verdure et l’un des endroits de la boucle où la forêt vient de plus près se marier au fleuve. Mais si elle est fière d’être oasis, Hautot répugne à devenir îlot. Or, c’est ce qui arrive chaque hiver.
« Les Ponts et Chaussées ont le projet - déclare M. Poullard maire - d’élargir et de surélever la G.C. 51 jusqu’à l’endroit où elle commence à gravir la pente. L’arrêté de déclaration d’utilité publique a été pris en octobre dernier. Cela nous laisse espérer pour un avenir relativement proche la réalisation de ce travail appelé de tous nos vœux. »
Hors cette question d’amélioration des liaisons avec l’extérieur, Hautot a des ressources si modestes que l‘entretien les accapare toutes et qu’il faut à la Municipalité fait preuve de beaucoup de prudence dans les projets.
« Notez, cependant, que sera achevée cette année la restauration de la chapelle entreprise l’été dernier. A ce propose, nous serions reconnaissants à qui retrouverait les vitraux ! Ils ont été démontés afin de les faire échapper aux risques de guerre. Et maintenant impossible de savoir où ils ont été mis à l’abri. »
M. Poullard achève l’entretien sur les questions posées par l’école. L’année passée, la commune a acquis la propriété qui l’abrite. Mais cette installation est loin d’être parfaitement adaptée. Il y a une classe établie dans un ancien garage à canot automobile.
« Une classe démontable Filliod nous avait été promise pour la rentrée 61. Alors nous l’espérons pour la rentrée 62 ? »
La construction d’une nouvelle chaussée surélevée entre Hautot-sur-Seine et Val-de-la-Haye est réalisée par les Ponts et Chaussées vers 1963-1965, le long de l’ancienne route.
Le projet de lotissement d’une propriété appartenant à M. BOIMARE domicilié à Hautot-sur-Seine, lieudit « Le Buisson » propriété située à Hautot-sur-Seine, rue du Rouage, d’une contenance de 1ha 18a 32ca est approuvé par le Préfet de Seine-Maritime le 16 août 1966.
Le Conseil Municipal du 6 décembre 1969 décide d’acheter un radiateur mobile à butane, représentant une dépense d’environ 500 F, afin de permettre les diverses cérémonies et réunions cultuelles à la Chapelle communale, en période hivernale.
Lors du Conseil Municipal du 30 mai 1970, les travaux d’aménagement du parking sont confiés à la société SOMACO.
Hommage du 20 mars 1971 du Conseil Municipal au Maire sortant :
Sur proposition de M. GAUDEFROY-DEMOMBYNES Jacques à l’issue de l’installation du Conseil Municipal, les Conseillers Municipaux, à l’unanimité approuve la motion de gratitude envers M. POULLARD Georges ancien maire.
« Le Conseil Municipal exprime à M. POULLARD ses biens vifs regrets de ne plus pouvoir compter, pour raisons de santé, sur une participation qu’il a honoré trente six années consécutives dont les vingt quatre dernières en qualité de Maire. Préalablement à l’élection de son successeur, le Conseil prie M. POULLARD d’accepter l’expression de profonde gratitude des habitants de la commune pour son dévouement et l’assurance de leur haute estime pour son exemple. » Cette motion sera adressée à M le Préfet de la Seine Maritime.
La médaille d’honneur communale et départementale est remise à Georges POULLARD le 12 septembre 1971.
Georges POULLARD est décédé le 17 octobre 1976. Il repose au cimetière de Sahurs, a proximité de la tombe de son père face au portail de l’église.