Cet article reprend les recherches de Patrick SOREL (1947-2022) aux archives départementales.
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Annonce de la Commission départementale des Antiquités 76 du 09/12/2022 :
C’est avec grand regret que la Commission départementale des Antiquités 76 vous annonce le décès d'un de ses membres, M. Patrick Sorel. Retraité du Département de la Seine-Maritime, il a travaillé au château-musée de Martainville, à la grande époque de son directeur, M. Lavallée et au musée Victor Hugo de Villequier. Originaire de Duclair, il était passionné de l’histoire de son village et de la vallée de Seine. C'était un homme d’une grande culture, capable de deviser de théologie, de mobilier normand ou de molinologie. Quelqu’un d’humain et de bienveillant qui manquera à ceux qui l’ont côtoyé. La prochaine tournée sera bien différente sans les explications à bâton rompu dont il nous faisait profiter. Il ne sera plus là pour nous parler des moulins qu’il connaissait si bien, ni dans la salle des Archives départementales, disponible pour lire et traduire un bout de latin médiéval ou aider ceux qui venaient le solliciter. Bon voyage M. Sorel.
La Commanderie de Sainte-Vaubourg, de l’ordre des Hospitaliers, détient un moulin à vent sur pivot, nommé le Moulin du Temple. Il est situé au « triége des Fiefs du Temple » assis en la paroisse de Sahurs où l’on trouve la Motte du Moulin.
Ce triége (1) du Moulin du Temple, fait partie de la paroisse Saint-Jean du Val de la Haye. Il en est du même du hameau du Rouage. Le moulin du Temple est aussi appelé moulin du Val de la Haye ou moulin de Soquence. Il est enclavé dans la paroisse Saint-Antonin d’Hautot-sur-Seine. En 1812-1813 le triége du Moulin du Temple est intégré à la commune d’Hautot-sur-Seine lors de la publication du cadastre.
(1) Triage ou lieu-dit, dont triége est une forme provinciale.
En 1497 du moulin du Temple, seule subsiste la motte sur laquelle il avait été bâti.
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Estampe du Moulin de Soquence près d’Hautot de la bibliothèque nationale de France
Le moulin sur pivot, est construit sur une motte et proche de la maison du meunier. Il ne semble pas pouvoir être daté du XVIIe siècle, mais plutôt entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, en plus avec le nom de Soquence est tardif. Patrick Sorel 06/04/2022
La commande de la reconstruction du moulin date de 1514
Le 14/06/1514, F°24 v°-25 r°... 24°. Lettres du garde de la prévôté de Paris, portant bail a fieffe d’héritage, fait par frère Robert Daché, chevalier de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, commandeur de la commanderie de Sainte Vaubourg près Rouen, à Pierre Duboc meunier demeurant à Moulineaux, d’une pièce de terre contenant demie acre, assise au terroir et seigneurie de ladite commanderie de Sainte Vaubourg, sur les fiefs et seigneuries dudit lieu, ou il y a eu de toute ancienneté, un moulin à vent dépendant de ladite commanderie et outre moyennant 4 livres tournois de rente par an à Noël, et à la charge par ledit preneur, d’y faire construire un moulin à vent à bled à ses dépens et d’y moudre franchement audit moulin les grains dudit seigneur bailleur et de ses serviteurs de ladite maison de Sainte Vaubourg, les premiers avant tous autres.
Le 27/02/1534, F°25 r°... 25°. Jugement du lieutenant de monsieur le Bailly de Rouen, rendu entre frère Estienne de Vieupont (1), chevalier commandeur de Sainte Vaubourg d’une part, et Guillot Dubosc, meunier du Moulin du Temple, appartenant à ladite commanderie, par lequel il est dit et ordonné, que ledit moulin sera vu et visité le mardi alors prochain, par gens à ce connaissant, pour voir et examiner les réparations, qui étaient à y faire, pour ensuite être ordonné ce que de raison à la huitaine. Le 02/03/1534, F°25 v°... 26°. Rapport de visite faite en conséquence du jugement ci-dessus par plusieurs meuniers, à la requête dudit seigneur commandeur de Sainte Vaubourg, du moulin à vent dudit lieu, nommé le Moulin du Temple, et des réparations, qui y étaient à y faire, y contenues. Le 06/03/1534, F°25 v°... 28°. Acte passé en jugement devant le Bailly de Rouen, par lequel Mathieu Allaire, Pierre Barjolle, meuniers de la paroisse de Sahurs, auraient affirmé devant lui, en présence de Guillot Dubosc, meunier du Moulin du Temple, que le rapport de visite dudit moulin était véritable et signé d’eux. Le 06/03/1534, F°25 v°-26 r°... 29°. Acte passé par lequel Pierre Senat et Guillaume Gosse charpentiers que le rapport de visite dudit moulin était véritable et signé d’eux.
(1) Etienne de Vieuxpont commandeur de Sainte-Vaubourg d’environ 1528 à environ 1558
Le 12/06/1550, F°26 r°... 30°. Extrait des registres du Grand prieuré de France, contenant un décret du chapitre d’iceluy, rendu sur requête présentée par monsieur le commandeur de Sainte Vaubourg, touchant le bail du moulin à vent, dépendant de ladite commanderie, appelé le Moulin du Temple, qui avait été fait à titre de fief par frère Robert Daché chevalier, jadis commandeur de Sainte Vaubourg, par lequel il est ordonné, que ledit bail sera apporté et vu audit chapitre.
Le 20/09/1568, F°26 r°-v°... 31°. Copie non signée du bail à fieffe et à rente d’héritage, fait par demoiselle Barbe de Maronnier, veuve de Christophe Le Cacheur, seigneur de Bellegarde, tutrice des enfants mineurs dudit défunt et d’elle demeurant en la paroisse de Saint Pierre de Manneville, à Jacques Bourel, meunier demeurant en la paroisse de Saint Martin de Cléon, d’un moulin à vent, vulgairement appelé le Moulin du Temple, avec les maison et terres labourables en dépendantes, pour en jouir par ledit preneur et ses ayants cause à toujours, moyennant la somme de 16 livres tournois de rente foncière par an, à 2 termes, savoir Pasques et Saint Michel, et 100 livres tournois, une fois payées à ladite veuve, et à la charge des rentes tant seigneuriales que foncières, savoir de 4 livres tournois par chacun an envers la commanderie de Sainte Vaubourg. Bail passé devant tabellions royaux, vicomté de Pont-Authou.
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Détail du plan de la forêt de Roumare de 1665
Le 31/07/1598, Aveu fourni à frère Charles de Gaillarbois, chevalier de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, commandeur de Sainte Vaubourg sur Seine, par Loüis Fergeol, écuyer verdier de la forêt de Roumare, par lequel il reconnait de tenir de ladite commanderie de Sainte Vaubourg, sous l’ainesse appelée le Moulin du Temple, c’est à savoir, un moulin à vent, appelé, comme dit est, le Moulin du Temple. Ledit moulin acquis par ledit avouant de demoiselle Barbe de Maronnier, veuve de Christophe Le Cacheur, écuyer sieur de Bellegarde. (F°50 r°. Sainte Vaubourg. Sixième liasse).
En 1636, Jehan Leboeuf meunier, fils Jehan, représentant Mr Louis Fergeol, verdier de la forêt de Roumare, tient demi-acre de terre en labour et jardin, appelée la Motte du Moulin du Temple, avec le moulin à vent dudit lieu et maisons à demeurer dessus, étant assis en la paroisse de Saint Jehan du Val de La Haie, au dit triége des Fiefs du Temple… A cause de laquelle motte et droit de moulin, est deux de rente seigneuriale chacun an à ladite commanderie, par ledit Leboeuf, au terme de Saint Michel, 4 livres, avec les droits de dégrainer et moutte franche, tant pour monsieur le commandeur, que pour ses fermiers et receveurs de sa dite commanderie. AD76. 102 HP 4. F°81 v°-82 r°.
Le 07/05/1643, Aveu fourni à frère Loüis Bauldry Piancourt (1) chevalier de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, commandeur de Sainte Vaubourg, par Jean Leboeuf, meunier demeurant en la paroisse de Saint Jean du Val de La Haye, d’une demi-acre de terre, sur laquelle est assis un moulin à vent, qui fut ci devant à ladite commanderie, appelé anciennement le Moulin du Temple, situé au triége des Fiefs du Temple. A cause duquel moulin, il déclare, qu’il doit par chacun an à ladite commanderie, au jour de Saint Michel, 4 livres tournois. Plus qu’il doit la mouture franche des grains dudit seigneur. AD76. 102 HP 1.
(1) Louis de Bauldry de Piancourt commandeur de Sainte Vaubourg de 1643 à 1644
En 1671-1672, le moulin à vent. Louis et Jacques Lebeuf, héritiers de Jean Lebeuf, représentant par fieffe Mr Fergeol écuyer, tiennent demi-acre de terre, où est assis le moulin, une maison dessus étant, le tout sur ladite demi-acre, appelée la Motte du Temple, size en ladite paroisse du Val de La Haye. A cause de laquelle motte et maison et droit de moulin, est dû de rente seigneuriale par an, à ladite commanderie, au terme Saint Michel 4 livres, avec le droit de graine, moutte franche ». AD76. 102 HP 5. P.74-75.
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Armoiries de FERGEOL, écuyer, Garde Marteau des eaux et forêts du bailliage de Rouen
Tiré de l’Armorial d’Hozier, volume XXI concernant la généralité de Rouen, publié en 1711.
Détail du plan des environs de Rouen de 1716
Aveu rendu à la commanderie de Sainte Vaubourg, le 27/07/1728, par messire Jean-Baptiste Fergeol, chevalier seigneur de Villers, de deux pièces de terre, sise au Val de La Haye, sur l’une desquelles était le moulin à vent et maison : Le sieur de Villers, au lieu d’Alphonse Lebeuf, a droit de fieffe du sieur Fergeol de Villers, 3 acres 1 vergée ½, doit par an 18 sols, plus pour le droit du Moulin de la Commanderie, 4 livres 18 sols. Ledit sieur, qui avait fieffé audit Lebeuf, ayant repris la possession, a donné aveu du tout le 29/06/1728.
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La carte de Cassini qui date d’environ 1750 n’indique que deux moulins dans la zone sud de la boucle de Roumare, celui du Temple à Hautot-sur-Seine et celui de Sahurs.
ARRET DU 3 MARS 1761
Le 03 mars 1761, Arrêt, qui autorise l’adjudication par une rente en avoine. Moulin au Val de La Haye. Louis par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre, au premier des huissiers de notre cour de parlement.
Savoir faisons, que ce jourd’hui, sur la requête présentée à votre cour, par religieux seigneur, frère Charles Casimir de Rogrès de Champignelle (1), chevalier profés (2) de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, commandeur de la commanderie de Sainte Vaubourg sur Seine, au Grand Prieuré de France, expositive, que du nombre du domaine fieffé en la commanderie de Sainte Vaubourg, en la paroisse du Val de La Haye, était un moulin à vent et environ trois acres de terre en deux pièces, dont il était dû à ladite commanderie, de rentes seigneuriales, 4 livres 10 sols, avec droits de graines et de franche moutte (3), tant pour le commandeur, que pour les fermiers et receveur de la commanderie ; le sieur Fergeolles de Villers (4), propriétaire dudit moulin et des dites pièces de terre, ayant négligé de réparer le moulin, de manière, qu’il ne tournait plus et que l’exposant ni ses fermiers et receveurs ne pouvaient jouir de leur droit de franche moutte. L’exposant prit le parti, de faire signifier audit sieur Fergeolle de Villers, le 17/10/1758, copie de l’aveu rendu à ladite commanderie, en l’année 1728, avec assignation pour le faire condamner à remettre ledit moulin en bon et dû état, pour profiter du droit de franche moutte, appartenant à ladite commanderie. Sur cette assignation, ledit sieur Fergeolle de Villers fit signifier ses défenses le 27/10/1758, et déclara, qu’il faisait le déguerpissement et délaissement et abandon de tous lesdits fonds mentionnés audit aveu de 1728. En conséquence, sentence fut rendue le 31/10/1758, par le sénéchal de la commanderie, qui accorda acte au sieur de Villers de son déguerpissement et déclara lesdits fonds remis et incorporés au domaine non fieffé de la commanderie. Le sieur commandeur, envoyé en possession, propriété et jouissance d’iceux, cette sentence signifiée audit sieur de Villers, le 09/07/1760, avec prise de possession des fonds pour le sieur commandeur, l’exposant présenta ses requêtes à son sénéchal, pour aux termes de l’édit de 1749, faire procéder à la vente et adjudication dudit moulin et terres déguerpies et réunies, aux charges de faire et continuer à ladite commanderie, les rentes mentionnées audit aveu de 1728 ne s’étant trouvé aucun enchérisseur.
(1) Charles Casimir de Rogrès de Champignelle de Lusignan (1709-1781), Lieutenant général des armées du roi, commandeur de 1757 à 1768.
(2) Profès : qui a prononcé ses vœux dans un ordre religieux.
(3) Moutte : En parler normand, mouture, et aussi la farine qui en provient.
(4) Pierre-Denis FERGEOL, appelé le Marquis de Villers, Brigadier des Armées du Roi, & Capitaine au Régiment des Gardes Françoises. II a d'abord servi dans la Marine, a fait les campagnes du Canada, de Saint-Domingue et de Mississipi, & est entré dans le " Régiment des Gardes en 1736, où il a obtenu l’agrément d'une Compagnie en 1760. II a vendu, en 1753, sa Terre de Villers, qui était depuis deux siècles dans sa famille, et reste seul de son nom. Né à Rouen en 1714, il décède le 19/12/1803 à Chaudon à l'âge de 89 ans.
Sentence d’adjudication le 03/04/1762, au nommé Jean Baptiste LEQUESNE meunier demeurant en la paroisse du Petit Couronne, la quantité de 160 boisseaux d’avoine ou la somme de 159 livres 10 sols, et en outre celle de 20 livres pour les rentes seigneuriales, le tout pour 5 années.
Le 17/09/1771 reçu 9 années 44 livres 2 sols. 1771.
Le 30/06/1775 reçu 4 années 19 livres 12 sols. 1775.
Le 31/05/1777 reçu 2 années 9 livres 16 sols. 1777.
Du 15/07/1789 reçu du sieur QUESNE les arrérages échues du 30 avril dernier.
Le 05/06/1792 reçu 2 années de 11 livres 12 sols. Ci échue au 01/05/1792. 11 livres 12 sols
Les 18/09/1809 et 20/09/1809, l’enquête des moulins à blé enregistre les réponses des communes d’Hautot-sur Seine, qui n’a aucun moulin, précisant l’existence du « Moulin du Temple au Val-de-La-Haye » et de la commune du Val-de-La-Haye, qui répond : « Nous n’en avons qu’un et qui la plupart du temps ne travaille pas, faute de matière et de vent et ne puis vous marquer au juste son exploitation ». En 1809, ce moulin à vent produit 200 kilos de farine par jour. (AD76. 6 M 1320)
L’INCENDIE DU 22 FEVRIER 1813
Ce jourd’hui vingt-deux février mil huit cent treize, Adrien DUMENIL adjoint de Monsieur le Maire de la commune de Hautot sur Seine arrondissement de Rouen département de
Pour absence de Mr le Maire du Val de la Haye j’ai prix des informations pour savoir et découvrir comment le feu avait pris à ce bâtiment. Ledit BAUDRY nous ayant déclaré qu’il n’y avait eu nullement de feu à la cheminée dans la nuit et même qu’il n’y en avait pas été fait. Du jour, ce qui a été affirmé par le Sieur Pierre PERDRIX pasteur chez LEGUILLON voisin du dit moulin qui sans l’instant sortait de chez le dit Sieur BAUDRY et pour Julie DURAME femme DELANOS aussi voisine qui était, lorsque le feu a pris et leur déclaration porte que tout ce qu’ils se sont aperçu est que la flambée a commencée à sortir par le derrière en face d’une croisée au proche de la cheminée auquel y avait autour de cheminée un tas de foin et une charpente du bois très ancien enclavé contre la dite cheminée auquel on pourrait présumer vu feu gardé de pair quelque temps c'est-à-dire quelques heures, quoique cependant la cheminée étant construite dans son bas en maçonnerie et par le haut en brique, après tout les informations prises, je n’ai trouvé aucune preuve de la cause du feu.
Cependant, en outre ledit Sieur Emmanuel BAUDRY et sa femme fermière du dit moulin ont déclaré qu’ils avaient été menacés du feu par le Sieur Charles LEQUÊNE ancien propriétaire du dit moulin, et même par un de ses enfant, en disant que le moulin ne se vendrait pas et qu’ils y mettraient plutôt le feu, mais pourtant en ce moment ils n’avaient aucune connaissance de l’avoir vu dans les environs.
En foi de quoi j’ai rédigé le présent, sur ce qu’il m’a été requis par le Sieur Jacques VILLEROY jardinier de Monsieur LEZURIER DE LA MARTEL pour servir et valoir à ce qu’il appartiendra. A HAUTOT les jours et an tel que dessus. DUMENIL Adjoint
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Sur cette gravure de 1817, on aperçoit le moulin dans l'axe de la grille du château, le chemin neuf créé au début du XVIIIème siècle reliant le château au moulin.
(Source de la gravure : famille Michon)
D’environ 1810 à environ 1850 Les meuniers du moulin du Temple sont issus de la famille BAUDRY, des meuniers qui afferment différents moulins en aval de Rouen sur les deux rives de la Seine.
Emmanuel Romain Désiré BAUDRY (03/05/1786 - 21/07/1855) est né à Petit-Couronne. Lorsqu’il épouse Françoise-Adelaïde GUILLOT, fille de Louis GUILLOT meunier, à Bosgouet le 26/11/1811, en présence de son frère Louis BAUDRY, de ses beaux-frères PERDRIX & CHOVEAUX meuniers de Sahurs, Oissel et Grand-Couronne, il est domicilié au Val de la Haye. Il décède à Grand-Couronne en 1855.
Amand BAUDRY (5 pluviôse an V - 05/04/1864) est le meunier d’Hautot-sur-Seine aux recensements de 1836 et 1841. Il décède à Grand-Couronne en 1864.
Louis-Frédéric AMOURET (05/04/1804 - 10/04/1864) est le meunier au recensement de 1851. Son père est meunier à Buchy. A son décès à Saint-Paër, il est garde moulin.
Médéric-Casimir TURGIS (18/09/1827 - 06/02/1910) est le dernier meunier habitant avec sa famille au lieu-dit du moulin du Temple aux recensements de 1861 et 1866. Par suite il devient fermier. En 1962 sa pierre tombale est toujours visible au cimetière de la plaine.
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Tableau de Narcisse BERCHERE ami de Flaubert et du conseiller BATAILLE de 1872
Les ailes sont complètes et encore équipées des voiles. La cage du moulin semble être en mauvais état.
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Vue de Soquence par Fraipont en 1890 (les environs de Rouen)
Photographie du Moulin du Temple à Hautot-sur-Seine de 1895
Photographie de Fernande Obselin prise dans les années 70 après la construction du nouveau moulin du Temple édifié à proximité de l'emplacement du moulin disparu. La vue est prise dos à la forêt de Roumare en direction des Essarts.
« Espaces atypiques » : le nouveau Moulin du Temple de 2022