La gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) est une compétence confiée aux intercommunalités depuis le 1er janvier 2018.
Le Syndicat Mixte de Gestion de la Seine Normande est composé de 10 membres :
- les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime,
- 8 Établissements Publics de Coopération Intercommunale, dont la Métropole Rouen Normandie
Il s’étend de Vernon jusqu’au Havre et Honfleur. Son siège est à Rouen.
Le syndicat mixte de gestion de la Seine Normande a été créé le 1er janvier 2020. Il est chargé d’organiser la gouvernance à l’échelle du fleuve en Normandie afin d’unifier les stratégies des différents acteurs et mettre en cohérence leurs actions.
Le Syndicat dispose de deux compétences obligatoires (planification stratégique, animation, coordination de la GEMA et mise en œuvre opérationnelle de la GEMA sur le lit mineur de la Seine) et trois compétences optionnelles (animation et programmation en matière de prévention des inondations, mise en œuvre opérationnelle de la prévention des inondations et la mise en œuvre opérationnelle de la GEMA sur le lit majeur vallée de la Seine).
Nouveau panneau installé le long de la Seine par le SMGSN en 2023
Concernant les systèmes d’endiguement le long de la Seine, il est prévu d’analyser l’état structurel des ouvrages gérés par le Grand Port Maritime de Rouen et le département de la Seine-Maritime, de définir le niveau de protection des ouvrages, de définir les travaux d’entretien et de réhabilitation nécessaires et d’organiser la surveillance des ouvrages.
Le linéaire des digues initialement gérées par Haropa Port a été mis à la disposition du SMGSN le 28 janvier 2024.
Le syndicat mixte de gestion Seine normande est autorisé, par arrêté préfectoral, à pénétrer dans les propriétés privées ou publiques sur le territoire des communes de la vallée de Seine à des fins d'études.
Forte marée du 9 avril 2024 à Hautot-sur-Seine
Réparation de septembre 2024 du perré sur les bords de seine par le Syndicat Mixte de Gestion de la Seine Normande au niveau de Soquence sur la commune de Sahurs.
De la fin 1932 à mai 1933 l'île Sainte-Barbe est rasée par dragage.
Tableau d’Albert Lebourg
Ile Sainte-Barbe (Ile Deschamps)
L'île est située en face du couvent Sainte Barbe. Propriété de Charles Frédéric Deschamps (1809-1875) puis d’Arnold Deschamps (1835-1909), elle est vendue aux Ponts et Chaussées de Seine Maritime. Le passage d'eau de Dieppedalle se situe en aval de l'île Sainte Barbe.
Ile Groult (Ile Mendotte)
L'omnibus allant de Rouen à la Bouille s'arrête en aval de Dieppedalle à la station de la forêt en face de l'île Groult. Cette station est la plus proche de l'ancien couvent de Sainte-Barbe.
Annonce parue dans le la Cloche d’Argent du 10 mai 1884 concernant l’actuel manoir des Farceaux.
En cette fin du XIXème siècle, il était plus facile pour les rouennais d’accéder à Hautot-sur-Seine en prenant le bateau de la Bouille que de passer par le chemin de grande circulation n°51 allant de Montville à Sahurs par le bord de Seine depuis Croisset. Pour le chemin de fer, il suffit de descendre à la gare de Grand-Couronne et de se rendre au passage d’eau d’Hautot-sur-Seine, la voie ferrée desservant les communes de la rive gauche, de Moulineaux à Rouen vient en effet d’ouvrir en 1883.
L’embarcadère des bateaux à vapeur à Rouen
Le départ du bateau de la Bouille quai de la Bourse à Rouen
Extrait du Journal de Rouen du 15 septembre 1932 : Le service à vapeur de Rouen à la Bouille a commencé le 1er février 1831. (…), après le second Empire, les services de Rouen à la Bouille furent repris par la Compagnie des Bateaux Omnibus de Rouen, puis en 1902 par le Compagnie Française de Navigation et de Constructions Navales, et en 1906 par la Compagnie Rouennaise de Navigation.
Les peintres de l'école de Rouen André Segers, Narcisse Guilbert, Robert-Antoine Pinchon, se sont succédé pour immortaliser le lieu.
L’embarcadère des bateaux omnibus de Croisset
La station du bateau à Dieppedalle
Arrivée du Bateau Omnibus n°2 à Dieppedalle-Forêt
La station de Dieppedalle-Forêt
L’appontement du Val-de-la-Haye
Souvenir de Fernande Obselin (1909 - 1986) :
Le vendredi 12 mars 1971 je n’ai pas été au bureau tellement il y avait de brouillard (dangereux), suis passée chez Léonie Cousin en allant chercher du pain. Au cours de ma visite elle me montra ce qu’elle avait retrouvé en rangeant des papiers … un papier écrit en 1911 (2 janvier) donc depuis 60 ans 2 mois et 10 jours. Il s’agit d’une naissance qui eut lieu sur le bateau de la Bouille à son passage au Val-de-la-Haye, et se dirigeant sur Rouen. Une jeune fille qui était « bonne » à Sahurs allait faire ses couches à Rouen … mais elle n’eut pas le temps de gagner cette destination. Le bateau stoppa plus longtemps que son arrêt normal, bien entendu, la malade fut mise sur une paillasse (il y en avait une à bord) ; on appela Mme Cousin (la blanchisseuse) spécialiste des accouchements et l’année suivante un colis postal de bonbons arrivait chez Mme Cousin, méfiante ne connaissant pas l’expéditeur (non désigné sur le colis) dit à son entourage : « on ne va pas manger ces bonbons-là, on ne sait pas d’où ça vient » … puis elle découvrit un papier, puis une pièce de 5 frs en argent (5 frs il y a 60 ans !!). Une très belle écriture un peu dessinée avait tracé ces mots :
Bon souvenir
Je suis né au Val-de-la-Haye
En date du vingt et un juillet,
Grâce aux secours d’une brave dame,
Ma mère et moi étions indemnes,
Reconnaissant de soins si bons,
Je vous envoie de mes bonbons ;
Et puisque vous m’avez fait beau,
Recevez ce petit cadeau !
Donc en ce jour Bébé, marin,
Félicite madame Cousin
Le petit Victor né à bord de l’abeille IV
Journal de Rouen du 22 juillet 1910 : Une Naissance en Bateau
Hier matin, l’Abeille IV, de la Compagnie des bateaux-omnibus, allant de la Bouille à Rouen, faisait écale à l’appontement de Sahurs. Plusieurs habitantes de cette localité prenaient passage à bord et, et parmi elles une dame, dont la situation apparaissait visiblement comme on ne peut plus « intéressante ». Quelques instants après le départ, la dame sent le besoin de s’isoler ; dix minutes, un quart d’heure se passent sans qu’on la voie reparaître. Inquiètes, les personnes qui l’accompagnent font part de leurs appréhensions au personnel. On prend finalement le parti de forcer la porte de la petite cabine.
C’est alors que s’éclaircit le mystère. Il y avait maintenant deux personnes dans la cabine : la dame et … un gros garçon qui, pour n‘avoir que quelques minutes d’existence, n’en paraissait pas moins robuste à souhait, et qui manifesta tout de suite sa vitalité en poussant des cris perçants. A m’arrivée de l’Abeille IV à Rouen, la mère et l’enfant, qui, selon l’expression consacrée, se portent bien, ont été transportés à la maternité de l’Hospice-Général.
Avis aux généalogistes : l’identité du petit Victor reste à trouver
L’arrivée du bateau de Rouen au Val-de-la-Haye
Photographies de la passerelle du ponton d’Hautot-sur-Seine
Les premiers pas de Fernande Obselin (1909 - 1986)
Hautot-sur-Seine le 17/02/1976 : Je vous donne cette précision me touchant personnellement : « c’est sur ce bateau de la Bouille à Rouen QUE J’AI FAIT MES PREMIERS PAS : l’homme qui percevait le prix des places sur le bateau même était assez curieux et bredouillait tout en marchant : « billet billet billet… pour que les voyageurs sortent leur argent » ; il me faisait peur ! Et il m’avait pris dans ses bras en m’éloignant de ma mère ce qui augmenta ma frayeur et me fit aller la rejoindre en vitesse ! J’ai su marcher à ce moment même !!
L’Elan et le Boieldieu au débarcadère de Sahurs
Journal de Rouen 1er octobre 1932 : le bateau de La Bouille a fait, hier, son dernier voyage
Tout contre le ponton de ponton de la Bourse le petit bateau blanc et noir se balance dansant sur ses amarres. Il a l’air bien sérieux le B. O. (lise bateau omnibus) deuxième du nom de la Compagnie Rouennaise de Navigation. C’est qu’il va faire le dernier voyage de Rouen à la Bouille, mettant ainsi un point final à un service plus que centenaire. Le temps, même, est maussade. Dans le ciel sombre, les nuages défilent à vive allure. Il y a là une douzaine de voyageurs, pas plus : deux Anglaises, un boulanger, une blanchisseuse, des représentants et une mère aves ses enfants. Les Rouennais auront boudé le bateau jusqu’au bout. Des colis s’amoncellent sur le toit de la cabine. Il y a de tout. Des fleurs sortent d’un grand panier et cette coïncidence a la valeur d’un hommage. L’équipage est au complet. Le voici : le capitaine Saint-Pierre, receveur Armand, deux mécaniciens et un moussaillon. A 14 h.15, le sifflet jette ses appels stridents. La cheminée se met à cracher furieusement et dans un bruissement d’eau chassée, le B. O. s’éloigne du ponton. La machine bat de son pouls régulier. En se dandinant légèrement, le petit bateau ouvre son chemin vers l’aval. C’est maintenant le port dans sa richesse et sa diversité. L’histoire du monde se lit, en traits rapides, aux flancs des navires : Nausicaa, Ronsard, Rabelais, Dupleix, Joffre, que sais-je encore ? Les innombrables grues, aux airs penchés, font songer à des échassiers en veine de confidences. Et c’est le charbon, le fer, le pétrole, le bois, les produits chimiques, toutes les manifestations de la vie moderne.
A Croisset, le paysage se précise. La rive gauche affirme, sous les formes les plus diverses les conquêtes du progrès. La rive droite garde encore sa nouvelle physionomie tant cherchée des touristes. Elle présente à l’œil toujours émerveillé la succession de ses falaises coiffées d’arbres et de ses vallons verts au creux desquels s’abritent les maisons. Des puissants remorqueurs qui montent le fleuve, partent des cris d’adieux à l’adresse du B. O. Ce sont les seuls qui se souviennent. Le voyage se poursuit tranquillement. Après Dieppedalle, quelqu’un déclare que le mascaret s’est fait sentir le matin, à 11 heures, dans le bras du Val-de-la-Haye. Hautot, Sahurs, nichés dans la verdure, ne s’émeuvent pas à notre passage. Puis les voyageurs de lèvent soudain. Le vénérable clocher de la Bouille apparait devant nous. Après un virage magnifique, le B. O. vient s’amarrer sur le ponton. Les gens descendent rapidement, mais l’horaire ne leur laisse pas le temps d’excursionner dans les environs. Au lieu des splendeurs de la forêt et de la côte, ils ont le charme discret des maisons de la Bouille enfouies sous les roses. A 16 h. 45, le B. O. appareille sous les yeux de quelques Bouillais qui le saluent familièrement.
C’est le retour que le soleil, enfin, illumine de ses derniers rayons. Le courant est dur. La machine s’essouffle, mais tient bon. A 18 h. 25, le B. O. arrive au ponton de la Bourse, après un voyage sans histoire. Le soir, il retournera à la Bouille où il passera la nuit. Aujourd’hui, il ira rejoindre dans les bassins Saint-Gervais, les trois unités de la C. R. N., le Boieldieu, l’Elan et l’Abeille. Ces bateaux iront prochainement au Havre pour être réparés. Quant à leur personnel, inscrit sur le rôle des gens de mer, il naviguera pour le compte d’autres compagnies. En terminant, nous est il permit d’émettre une suggestion ? La suppression du service de la Bouille a été amenée par la diminution du nombre des voyageurs, concurremment avec l’augmentation des frais généraux. Ne serait-il pas possible de reprendre le service avec es bateaux à moteur à l’huile lourde, d’une consommation et d’un entretien bien plus économiques que les bateaux à vapeur ? M.L.
Arrivée du Bateau Omnibus n°2 à La Bouille
L’arrivée de l’Elan à La Bouille
Pierre LE TRIVIDIC "Arrivée des vapeurs à La Bouille"
Le 29 mai 1959 la liaison par vedette fluviale entre La Bouille et Rouen est ré-ouverte par la société des Transports Joffet, après avoir été interrompue par la guerre. La vedette " DRECKY " de 110 places assure le week-end une Promenade entre Rouen et La Bouille.
Cette liaison à vocation touristique ne résiste pas au premier choc pétrolier et elle est fermée en 1974.
Le Drecky à La Bouille
Le Drecky passant devant la barque d'Hautot-sur-Seine
Le Drecky en escale au Val-de-la-Haye en face de l'ancienne cale de Grand-Couronne
La drague à godets DR1est en escale à Hautot-sur- Seine au passage d’eau. La barque du passage d’eau d’Hautot-sur-Seine est contre la drague, le passeur employé du Port rend visite à ses collègues du port.
Vue aérienne du début des années 60 avec la drague amarrée à Grand-Couronne sur la rive gauche.
LA DRAGUE LE RONCERAY
La Drague est construite en 1982 aux chantiers Lieosch d'Utrecht (Pays Bas), elle est longue de 79,45 mètres. Au service du Port Maritime de Rouen, elle a remplacé la drague René Siegfried. Elle est remplacée par la drague Jean Ango en 2013 pour devenir le Glanford (pavillon de la Sierra Leone) à destination de la Russie. Source : Thomas Cribelier
Extrait de la galerie d'images de jeunemarine.fr - A bord du Ronceray en 2007, photo du GPMR
LA DRAGUE JEAN ANGO AU VAL DE LA HAYE
La nouvelle drague Jean Ango a été baptisée, samedi 6 avril 2013 à Rouen, par Valérie Fourneyron, ministre des Sports et vice-présidente du Conseil de Surveillance du Grand Port Maritime de Rouen. Longue de 82,1 mètres et large de 15,4 mètres, la nouvelle drague dispose d’un puits (cuve pour les sédiments dragués) de 1.500 m3 d’une capacité équivalente à celle de la Ronceray, mais d’une vitesse de refoulement des sédiments à terre largement supérieure. La Jean Ango a rejoint la Daniel Laval au sein de la flotte rouennaise de dragage. Le nouveau navire de 3.700 tpl (tonnes de port en lourd) est équipé par les chantiers néerlandais Damen, notamment spécialistes des outils de dragage. Il résulte d’un investissement de 34 millions d’euros, réalisé par le GIE Dragages-Ports au bénéfice du développement des trafics des ports de l’axe Seine, alliés dans HAROPA
Depuis le 1er juin 2021 les ports du Havre, de Rouen et de Paris sont réunis au sein d’un même établissement : HAROPA PORT, le Grand port fluviomaritime de l’axe Seine.
Photographies d’Antoine Oricelli
Emission de FR3 Rouen, consacrée à HAROPA, tournée le 13 octobre 2021 sur le belvédère d’Hautot-sur-Seine.
Il se raconte que l’employé communal disposait d’un croc pour tirer le noyé flottant entre deux eaux sur le territoire de la commune voisine pour éviter les frais d’enterrement des morts non identifiés.
Conseil municipal d’Hautot-sur-Seine du 4 avril 1970 : Achat d’un cercueil en bois blanc
A la suite d’une demande des services de la gendarmerie de Grand-Couronne, le Conseil Municipal décide d’acheter un cercueil en bois blanc d’un grand modèle pour le transport des noyés à la morgue du cimetière.
Mort loin de chez lui, le noyé est difficile à retrouver en généalogie. L’acte de décès comprend des mentions rares que l’on ne retrouve pas habituellement : physique, habillement et circonstances. A cela s’ajoute un éventuel article de presse ou un jugement du tribunal civil pour compléter l’acte.
Acte de décès d’un inconnu à Hautot-sur-Seine le 10 juin 1957
Le 10 juin mil neuf cent cinquante sept, dix heures, Nous avons constaté le décès d’un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et qui parait avoir séjourné en Seine de dix à quinze jours. Le cadavre a été découvert par M. LEFEBVRE Roland passeur des Ponts et Chaussées à Hautot-sur-Seine sur le territoire de la commune en bordure de la Seine à trois cents mètres en aval du passage d’Hautot. Le signalement est le suivant : âge de vingt-cinq à trente ans, taille 1m75 environ, cheveux châtains, forte corpulence, présente légère calvitie frontale, pantalon genre marin en toile bleu marine, avec deux poches révolvers à fermeture éclair à l’arrière, chemise bleu marine marque « empire made pointure 15 », maillot et slip de coton kaki, ceinture de cuir à boucle en métal jaune, sandalette à lanières en crête transparent, jaune clair, chaussettes coton kaki marque « meridian made loy england large size ».
Dressé le onze juin mil neuf cent cinquante sept à onze heures sur la déclaration de Mr MASSANO Gabriel, maréchal des logis, chef de gendarmerie à Grand-Couronne, officier de Police Judiciaire qui lecture faite a signé avec Nous Georges POULLARD Maire de Hautot-sur-Seine, officier de l’Etat Civil.
Paris Normandie du 23 janvier 1947: On découvre deux cadavres en Seine
Le 20 janvier, à 11 H., il a été découvert en Seine, sur le territoire de la commune d’Hautot, deux corps. Il s’agit de MM. Marcel Grener et Marcel Fourneau, le premier demeurant à Sahurs et le second à Notre-Dame-de-Bondeville, qui étaient disparus depuis le 16 janvier au soir, et pour lesquels la gendarmerie effectuait des recherches.
Emmanuel GILLET (1899-1944)
Journal de Rouen du 26 juillet 1944: Hautot-sur-Seine Repêchage d’un noyé
Le 21 juillet, vers 7 h, le passeur d’Hautot-sur-Seine venant prendre don service, apercevait le corps d’un homme flottant en face de la cale. Après avoir repêché le noyé, le passeur fit prévenir la gendarmerie de Grand-Couronne. D’après l’enquête, le cadavre, qui n’était porteur d’aucun papier d’identité, serait celui d’un ouvrier des Ponts et chaussées, M. Emmanuel Gillet, 50 ans, tombé accidentellement en Seine au cours de son travail, le 17 juillet dernier.
Il s’agit probablement d’Emmanuel Joseph Marie GILLET né le 7 août 1894 à Toulindac (Morbihan), marié successivement à Marie Joseph Perrine BAUDET le 19 janvier 1919 à Baden (Morbihan) et à Anne Marie BESCAM le 6 juin 1934 à Rouen.
Meinhard ONNO (1899-1939)
Journal de Rouen du 3 juin 1939: Le matelot disparu en Seine à Grand-Couronne est repêché à Hautot-sur Seine
Hier vendredi, à 4 h. 30, MM. Jouan et Libouban, lamaneurs au port de Rouen, revenaient en barque de leur travail à la Grande Carue, pour débarquer au Val-de-la-Haye. Tout à coup, ils aperçurent, à 80 mètres de la rive droite, et au fil de l’eau, à marée descendante, le corps d’un homme. Ils l’amarrèrent aussitôt et le conduisirent à quai à Hautot-sur-Seine. M. Jouan prévint la gendarmerie de Grand-Couronne et le gendarme Saveuse arriva bientôt pour les constations d’usage. Le noyé fut reconnu pour être le matelot Meinhard Onno disparu tragiquement en Seine dans la nuit de dimanche à lundi. Mandé aussitôt, le docteur Lobel, du Val-de-la-Haye, vient constater le décès. Le corps a été déposé dans un local de la commune et le consul d’Esthonie a été prévenu aux fins de transport du défunt à son pays d’origine.
Photographie de Meinhard Onno
Acte de décès de Meinhard Onno à Hautot-sur-Seine du 2 juin 1939 :
Le deux juin mil neuf cent trente neuf, huit heures, nous avons constaté le décès remontant au vingt neuf mai vers une heure du matin, de Meinhard Onno né à Emmaste Vald (Estonie) le premier décembre mil huit cent quatre vingt dix neuf, officier de marine à bord du vapeur « Julia » sans autres renseignements. Le corps a été trouvé en Seine sur le territoire de notre commune. Dressé le jour susdit, dix heures, sur la déclaration de Moïse Obselin, débitant, cinquante cinq ans, domicilié en cette commune, qui, lecture faite, a signé avec nous, Georges Poullard, maire d’Hautot sur Seine, chevalier de la légion d’honneur.
Paroisse d'Emmaste le 28 août 1914 :
« La beauté naturelle d'Emmaste est représentée par le littoral rocheux de Séoul, les sentiers sinueux le long de la plage et la verdure élevée dans l'arrière-cour des fermes de la plage. Dans les champs de l'ancien manoir d'Emmaste, il y a des prairies creusées de tranchées, avec un parc de manoirs au milieu qui apparaît comme une oasis de verdure. Le centre de la municipalité d'Emmaste est situé dans une pinède magnifique et complète. Il y a un ancien chêne sacrificiel sur la route Tärkma face à la mer. Bouleaux, érables, châtaigniers, lilas et haies taillées ornent les jardins du village. Au printemps, les jardins se noient dans les fleurs et seuls les parfums captivants de la nature des îles se répandent partout. La grande route mène à travers la pinède de Tilga aux villages de Harju et Jausa, où les bâtiments de ferme et les Väinameri sont couverts de forêts charnues. La route de la côte ouest passe par des broussailles et des mauvaises herbes. Il y a des bâtiments de ferme scintillant ici et là, principalement cachés dans l'ancienne route. En roulant sur une nouvelle route redressée, la vie à la campagne semble s'être éteinte, mais ce n'est pas le cas. Ici, Leisu et Nurste sont au bord de la mer avec leurs bâtiments paysagers et leurs belles prairies, qui se transforment en une forêt de pins sur la crête des dunes en direction de Mänspe. La nature luxuriante se distingue également dans la partie la plus septentrionale de la paroisse, le village de gungu, qui possède un réservoir, une vallée fluviale sinueuse et des maisons soigneusement peintes à l'ombre de grands arbres à feuilles caduques. Les roseaux ouvrent la voie à la plage de sable ». C'est ainsi que l'historien de la marine Bruno Pao a décrit son lieu de naissance.
Jean-Baptiste Paul LEMATTE (1894-1936)
Journal de Rouen du 7 janvier 1936 : découverte d’un noyé inconnu en Seine :
Hier, 6 janvier, vers 13H30, M. Delamare, retraité des Douanes, à Hautot-sur-Seine, traversait la Seine avec sa barque, lorsqu’il aperçut flottant au fil de l’eau, lorsqu’il aperçut flottant au fil de l’eau, un noyé se dirigeant en aval. Il s’approcha du corps qu’il réussit à amarrer à l’aide d’une corde à sa barque et le déposa provisoirement en bordure du fleuve. Il prévint aussitôt M. Obselin, conseiller municipal de Hautot, en l’absence du maire, ainsi que M. Corbran lieutenant de pompiers, M. Allais, garde champêtre et M. Duvrac, passeur, qui lui prêtèrent leur concours pour amener le cadavre et l’amarrer définitivement à l’ancien ponton de Sahurs, en attendant l’arrivée de M. le docteur Bézières, de la Bouille et de la gendarmerie de Grand-Couronne, avisés téléphoniquement. M. le docteur Bézières conclut à une mort survenue par asphyxie par immersion. Le décès parait remonter à trois semaines. La gendarmerie de Grand-Couronne fit à son tour les constations d’usage. Le signalement du noyé, qui n’a pu être identifié jusqu’à présent, est le suivant : Taille 1m.80 ; vêtu d’un pantalon de treillis blanc, d’une veste de drap noir, coiffé d’une casquette bleu marine, porte un caleçon blanc et deux chemises blanches dont une immatriculée 193-51 (HL), chaussé de sandalettes grises avec semelles en caoutchouc, tatouage représentant une tête de femme sur l’avant-bras gauche, moustache à la Charlot, cheveux châtains. A la mâchoire supérieure, côté gauche, deux incisives manquent. Dans une poche du pantalon, il a été trouvé, un porte-monnaie de couleur marron foncé, contenant une somme de 43 Fr. 90 ; un briquet en cuivre, de forme plate, non estampillé et une chevalière, couleur or, avec perle rouge. Il pourrait s’agir vraisemblablement d’un matelot tombé accidentellement en Seine.
Acte de décès de Jean-Baptiste Paul Lematte à Hautot-sur-Seine du 6 janvier 1936 :
Le 6 janvier mil neuf cent trente six, quatre heures, nous avons constaté le décès paraissant remonter à trois semaines de Jean-Baptiste Paul Lematte, né à Paris (15°) le vingt un avril mil huit cent quatre vingt quatorze, peintre en bâtiments, demeurant à l’Hôtel Dieu à Rouen, fils de François Charles Lamatte et de Enise Héloine Wallerand sans autres renseignements, présumé célibataire. Le corps a été trouvé en Seine sur le territoire de notre commune. Dressé le sept janvier mil neuf cent trente six, dix heures sur la déclaration de Georges Delamare, cinquante quatre ans, retraité, domicilié en cette commune qui, lecture faite a signé avec nous, Georges Poullard maire d’Hautot sur Seine.
Journal de Rouen du 25 novembre 1925 : Singulière trouvaille
Un parapluie et un paquet formé d’une chemise, deux caleçons, deux faux-cols, trois mouchoirs, une paire de chaussettes – ces objets marqués V.B. – ont été trouvés le 21 novembre, sur le chemin de halage, à cinquante mètres environ du ponton d’Hautot-sur-Seine. Un inconnu d’une trentaine d’années, vêtu d’un pardessus et coiffé d’un chapeau melon a été vu les 15 et 15 novembre sur ce chemin. Son allure était celle d’une personne ne jouissant pas de toutes ses facultés. On se demande si les objets ne lui appartiennent pas, et si pris d’une funeste résolution, il ne les a pas abandonnés sur la berge.
Michel LEMAIRE (1903-1918)
Acte de décès de Michel Georges Auguste LEMAIRE du 15 août 1918 : Le quinze août mil neuf cent dix-huit, à cinq heures du soir, nous avons constaté le décès de Michel Georges Auguste LEMAIRE dont la mort parait remonter au onze courant, né à Douai (Nord), le treize mai mil neuf cent trois, mousse à bord du vapeur « Utique », fils de – et de –, et dont le corps a été recueilli en Seine à la Bouée J. Dressé le seize août mil neuf cent dix-huit à dix heures du matin, sur la déclaration des sieurs LE GAC Louis, capitaine de l’Utique, quarante-trois ans, domicilié à Saint Servan (Ille-et-Vilaine), et ROGUE Joseph, matelot à bord de l’Utique, vingt-neuf ans, domicilié à Bihorel (Seine-Inférieure), 9 rue Pigeon, qui lecture faite, ont signé avec nous, Georges POULLARD, maire d’Hautot-sur-Seine.
Michel LEMAIRE est le fils d’Auguste LEMAIRE (né le 23/02/1876 à Beaurains) employé au « chemin de fer du nord » et d’Eugénie GEORGES (née le 28/01/1885 à Arras). Ceux-ci se sont mariés à Bellone (Pas-de-Calais) le 18/10/1902. Au recensement de 1903, ils habitent à Douai. Le capitaine Louis Aimable Lucien LE GAC est né le 27/02/1875 à Auray (Morbihan). Il décède le 20/05/1936 à Saint-Servan-sur-Mer (Saint-Malo) à l'âge de 61 ans.
André DONNETTE (1900-1917)
Acte de décès d’André Armand Adalbert DONNETTE à Hautot-sur-Seine du 24/01/1918 : Le vingt-quatre janvier mil neuf cent dix-huit, à une heure du soir, nous avons constaté le décès de André Armand Adalbert DONNETTE, dont la mort parait remonter au premier décembre dernier, né à Petit-Quevilly, Seine-Inférieure, le vingt et un octobre mil neuf cent, ouvrier tôlier, fils de Gaston Auguste DONNETTE, comptable et de Augustine Berthe DONNETTE, son épouse, ménagère, domicilié à Petit-Quevilly, rue Jacquard, n°104, et dont le corps a été recueilli en Seine, cale du passage. Dressé le vingt-quatre janvier, mil neuf cent dix-huit, sur la déclaration de Augustine Berthe DONNETTE, femme DONNETTE, quarante-trois ans, domiciliée à Petit-Quevilly, rue Jacquard n°104, mère du défunt, et de Madame NEVEU Alphonsine, cinquante-six ans, matelanière, domiciliée à Petit-Quevilly, rue de la Prison, n°24, qui lecture faite, ont signé avec nous Georges POULLARD, maire d’Hautot-sur-Seine.
Les parents d’André DONNETTE, Gaston Auguste DONNETTE comptable né le 16/02/1864 à Rouen et Berthe DONNETTE née le 04/03/1875 à Sotteville-lès-Rouen se sont mariés à Rouen le 16 juin 1896. Au recensement de 1906 de Petit-Quevilly Berthe DONNETTE vit seule avec ses deux fils Georges (né le 03/06/1897) et André (né le 21/10/1900). Son frère André Georges Pierre DONNETTE, incorporé le 03/09/1917 est mort pour la France le 6 octobre 1918 à la Ferme de l'Espérance, route d’Apremont à Epinonville (Meuse), à l'âge de 21 ans. Georges DONNETTE « excellent canonnier, dévoué et courageux » figure sur le monument aux morts du Petit-Quevilly. Au recensement de 1921 de Petit-Quevilly Berthe Augustine DONNETTE vit avec Edouard Cyprien LABITTE (16/09/1872 à Eplessier - 21/03/1946 au Petit-Quevilly) malletier, qu’elle épouse par la suite le 12 octobre 1925.
Journal de Rouen du 22 août 1906 : Un noyé
M. Daniel Billard pêcheur à Petit-Couronne a retiré de la Seine, en face du ponton d’Hautot, hier, à onze heures du matin, le corps nu d’un individu dont l’identité n’a pu être établie et qui paraît s’être mis à l’eau entre dix et onze heures, pendant l’absence du passeur, les habits trouvés sur la berge ayant été dans cet intervalle. Voici le signalement du noyé : Age, 30 ans environ ; taille, 1 m. 70 ; cheveux et sourcils noirs, moustache châtain ; rasé de frais ; cicatrice sur le nez, petite grosseur au côté gauche du cou ; corpulence moyenne. Effets trouvés, veston gris quadrillé, gilet gris clair à petits carreaux, pantalon gris et noir en drap, chemise en satinette grise, plastron quadrillé rouge, faux-col en papier, manchettes en toile avec boutons, cravate noire, brodequins de fabrication anglaise, chapeau blanc avec ruban noir, couteau avec manche noir, montre acier bruni, indiquant les jours, mois, phases de la lune ; indicateur des chemins de fer de la banlieue Est de Paris, divers objets dans un numéro du journal le Matin du 13 août, parmi lesquels des mouchoirs blancs marqués R. ou R. G.
L’acte de décès de cet inconnu figure au registre d’Etat-civil d’Hautot-sur-Seine à la date du 21 août 1906 avec le signalement repris dans le Journal de Rouen.
Journal de Rouen du 3 février 1906 : Un homme noyé
Le 29 janvier, M. Leavert, mécanicien, était parti avec deux déchargeurs, Antoine et Cailleux, de la maison Lemoine, négociant en charbons à Rouen pour alléger le Lutèce, chargé de charbons et échoué en Seine en face de Caumont. Le lendemain le travail était terminé, Antoine et Cailleux montèrent sur le ponton de M. Leavert pour revenir à Rouen. Ils se placèrent à l’arrière du bateau, tandis que M. Leavert se tenait derrière la machine pour surveiller le gouvernail. Arrivés à la hauteur d’Hautot, Cailleux vint avertir M. Leavert que son compagnon était tombé à l’eau ; au même moment on entendit le malheureux appeler au secours. Ne pouvant arrêter le remorqueur Rouen-3, qui se trouvait à 150 mètres de là, M. Leavert se mit à crier pour attirer l’attention du mécanicien, mais ses cris ne furent pas entendus, et il fut impossible de faire aucune rechercher pour essayer de sauver le malheureux.
Journal de Rouen du 22 mars 1903 : Une partie qui finit mal - un noyé - découverte du cadavre
Dimanche dernier, trois jeunes gens de Grand-Couronne, Lemire âgé de vingt-deux ans, bûcheron ; Simon et Delabarre, journaliers, à peu près du même âge, avaient décidé d’aller faire une partie en barque. Après s’être suffisamment amusés, ils se rendaient au Val-de-la-Haye et à Hautot, où ils passaient quelques heures de café en café. A neuf heures, ils se décidaient à rentrer à Grand-Couronne, tous trois étaient en état d’ébriété. Au moment de s’embarquer, Delabarre jugea prudent de rester à Hautot pour y passer la nuit. Lemire et Simon montèrent dans la barque du passeur d’Hautot ; mais un seul Simon, rentra à Grand Couronne, Lemire avait disparu. Pendant toute la semaine, des recherches furet faites pour le retrouver. Interrogé, Simon se contenta de répondre qu’il était ivre au moment où il s’était embarqué, et qu’il ne se rappelait qu’une chose, c’est qu’au moment où ils allaient quitter la rive, Lemire s’était endormi dans la barque. Or hier matin, à marée basse, on a découvert le corps du malheureux Lemire dans le fleuve, au passage d’Hautot et tout à côté de la barque du passeur, qui se trouvait à ce moment comme d’habitude à sa chaîne. En raison des bruits qui courent sur la disparition de Lemire et la cause de sa mort, le parquet de Rouen a été avisé, et il a chargé la gendarmerie de procéder à une enquête.
Alexandrine (CUIROT) DUCAROUGE (1846-1899)
Journal de Rouen du 4 juillet 1899 : RAFFETOT
Mme Ducarouge, épicière à Raffetot, a disparu vendredi de son domicile sans qu’on ait pu savoir depuis ce qu’elle est devenue. A maintes reprises, cette pauvre femme dont l’esprit s’était affaibli ces derniers temps, avait manifesté l’intention de se suicider ; elle avait même engagé sa fille, âgée de vingt-quatre ans, à se donner la mort avec elle. On Craint qu’elle ait mis à exécution ses fatals projets.
Journal de Rouen du 4 juillet 1899 : GRAND COURONNE
Le corps d’une femme, paraissant avoir séjourné deux jours dans l’eau, a été retiré hier, à deux heures du soir, de la Seine, sur le territoire de la commune de Hautot.
Signalement : quarante-cinq ans environ, 1 m. 60, cheveux gris, vêtue d’une jaquette en laine noire, d’une chemise en toile marquée M. C., et d’un bonnet avec ruban en velours noir, souliers Richelieu ; tous ces effets en bon état. Dans une poche se trouvaient un porte-monnaie contenant 18 fr. 70, un billet de chemin de fer, retour Rouen à Bolbec-Nointot, un numéro du Petit Journal du 30 juin.
Les constatations d’usage ont été faites par M. le docteur Perrée et par la gendarmerie de Grand-Couronne.
L’acte de décès d’Alexandrine Marie Clotilde Cuirot, veuve Ducarouge, épicière domiciliée à Raffetot, dont le corps a été retrouvé en Seine, est rédigé à Hautot-sur-Seine le 3 juillet 1899 à cinq heures du soir. Selon l’acte le corps a été récupéré le jour même à deux heures après midi par Albert Clépoint. Le décès a été déclaré par son fils René Miserey épicier à Raffetot âgé de 24 ans.
Fille de François Prosper Cuirot et de Marie Noyer, elle est née à Pacy-sur-Eure le 18 mars 1846. Elle épouse le 20 février 1865 à Pacy-sur-Eure Louis Achille Miserey (12/02/1835 - 11/05/1881). Ils sont les parents de René Louis Miserey (19/03/1875 - 11/04/1926). Veuve elle s’est remarié le 7 juillet 1884 à Pacy-sur-Eure avec Auguste Prosper Ducarouge (07/04/1851 - 26/01/1885).
Epicerie de René Miserey à Raffetot.
L’acte de décès a été retranscrit dans le registre d’Etat civil de la commune de Raffetot. Son fils René Miserey se marie le 27 septembre 1899 à Rouville avec Blanche Lacorne. Il est reformé pour asthme en 1902.
Louis Auguste BEUQUE (1871-1897)
Acte de décès d’un inconnu à Hautot-sur-Seine du 26 mars 1897 :
L’An mil huit cent quatre vingt dix sept le vingt six mars, à cinq heures du soir, Acte de décès d’un inconnu, recueilli en Seine, territoire d’Hautot-sur-Seine ledit jour, à onze heures du marin, paraissant avoir séjourné un mois dans l’eau et être âgé de vingt six ans environ ; portant en tatouage bleu les signes particuliers suivants : sur le bras gauche : Afrique 1891 ; au bras droit un dessin représentant une grappe de raisin, au ventre un dessin figurant un bateau, portant au côté gauche du front vers la tempe une cicatrice de cinq centimètres de longueur, revêtu d’une chemise en coton à carreaux rouges et noirs non marquée, d’un pantalon en velours, d’un gilet en drap. Sur la déclaration à nous faite par TOURANT Emile, âgé de quarante huit ans pêcheur ; domicilié à Moulineaux, Seine-Inférieure, lequel a amené le cadavre à terre et par ALLAIS Henri, garde-champêtre, âgé de trente deux ans, domicilié en cette commune. Lesquels ont signé après lecture faite le présent acte qui a été fait double suivant la loi par nous Maire de la commune d’Hautot-sur-Seine, remplissant les fonctions d’officier public de l’état civil.
Mention : d’un jugement rendu par le tribunal de première instance de Rouen le 2 juin 1897 et transcrit sur le présent registre, sous le n°8, il résulte que l’acte ci-contre s’applique à un nommé BEUQUE Louis Auguste, né à Rouen le quatorze décembre mil huit cent soixante et onze, fils naturel reconnu de Marie Anaïs BEUQUE, célibataire, demeurant à Rouen, 9 rue Lamauve.
Le jugement est retranscrit dans le registre d’état civil, il y est indiqué que le cadavre a été formellement reconnu par sa mère et le mari de celle-ci, que le nommé BEUQUE étant en état d’ivresse s’était volontairement jeté dans la Seine à Rouen, le vingt huit février à une heure du matin.
Louis Prosper DUCHESNE (1822-1897)
Acte de décès de Louis Prosper Duchesne à Hautot-sur-Seine du 6 janvier 1897 :
L’An mil huit cent quatre vingt dix sept, le dix sept février, à cinq heures du soir, Acte de décès de DUCHESNE Louis-Prosper, décédé en Seine, le quatorze janvier dernier, propriétaire, âgé de soixante-quinze ans, né à Heurtevent, arrondissement de Lisieux (Calvados) le onze janvier mil huit cent vingt deux, demeurant à Rouen, rue des Croisilles, numéro trente six, fils de DUCHESNE Pierre-Louis et de DUPONT Marie Anne Véronique, décédés, veuf de JOUBIN Rosalie, avec qui il avait contracté mariage en la mairie de Rouen le dix neuf août mil huit cent cinquante. Sur la déclaration à nous faite par le sieur CLEPOINT Albert, journalier, âgé de trente et un ans domicilié à La Bouille, qui a recueilli le corps en Seine, et par le sieur DUCHESNE Edmond, intéressé de commerce, âgé de quarante cinq ans, domicilié à Rouen rue de Sotteville, n° 14 et 16, fils du défunt. Lesquels ont signé après lecture faite le présent acte qui a été fait double en leur présence et constaté suivant la loi par nous, Maire de la commune d’Hautot-sur-Seine, remplissant les fonctions d’officier public de l’état civil.
Edmond Léon LEFRANCOIS (1863-1891)
Acte de décès d’un inconnu à Hautot-sur-Seine du 30 mai 1891 :
L’an mil huit cent quatre vingt onze le trente mai, à cinq heures du soir, acte de décès d’un inconnu trouvé en Seine, sur le territoire de cette commune ce jour, à onze heures du matin, paraissant avoir séjourné peu de temps dans l’eau et être âgé d’environ trente ans, du sexe masculin. Sur la déclaration faite à nous par CAPRON Charles, rentier, âgé de soixante six ans et par CALLOUET Emmanuel, garde champêtre, âgé de soixante six ans, tous deux domiciliés en cette commune, présents au moment où le cadavre a été ramené sur la berge. Lesquels ont signé après lecture faite le présent acte qui a été fait double en leur présence et constaté suivant la loi ainsi que le décès par nous, maire de la commune susdite remplissant les fonctions d’officier public de l’Etat civil.
Journal de Rouen du 2 juin 1891 : Le cadavre d’un individu a été retiré samedi de la Seine, sur le territoire d’Hautot-sur-Seine. Voici son signalement : Agé de vingt cinq ans environ, vêtu d’une blouse coton à raies bleues, gilet en drap noir, caleçon coton cachou, flanelle blanche, ceinture en flanelle rouge, chaussettes cachou, bottines élastiques presque neuves. Dans les poches, un mouchoir en fil marqué aux initiales A. L., et un autre mouchoir en coton bleu et blanc marqué L. L.
Mention : d’un jugement rendu par le tribunal de première instance de Rouen le 24 juin 1891 et transcrit sur le présent registre sous le n°10 il résulte que l’acte ci contre s’applique à un nommé LEFRANCOIS Edmond Léon né à Montivilliers le dix-sept février mil huit cent soixante trois fils de LEFRANCOIS Philippe Léon et de POULINGUE François Céléna marié à MAILLARD Pascaline Adèle et domicilié à Rouen.
Le jugement est retranscrit dans le registre d’état civil, il est mentionné comme épicier rue du Rampart Martainville à Rouen. Sa veuve Pascaline Adèle MAILLARD, née à Infreville le 12 janvier 1860, mère d’un enfant né MAILLARD à Rouen en août1898, se remarie le 30 mai 1899 avec Anatole Delphin MARIDORT.
Acte de décès d’un inconnu à Hautot-sur-Seine du 21 mars 1889 :
L’an mil huit cent quatre vingt neuf le vingt-un mars, à deux heures de l’après-midi. Acte de décès d’un inconnu trouvé noyé ce jour à onze heures du matin en Seine, sur le territoire de cette commune âgé d’environ vingt ans, sur la déclaration à nous faite par CALLOUET Emmanuel, garde champêtre à Hautot-sur-Seine, âgé de soixante ans et par LIESSE Léon, journalier en cette commune âgé de cinquante deux ans, témoins. Lesquels ont signé après lecture faite le présent acte qui a été fait double en leur présence et constaté suivant la loi ainsi que le décès par nous, maire de la commune susdite remplissant les fonctions d’officier public de l’Etat civil. Le deuxième témoin a dit ne savoir signer.
Aginus WAGEMAKER (1856 - 1883)
Acte de décès d’un inconnu à Hautot-sur-Seine du 28 août 1883 :
L’an mil huit cent quatre vingt trois le vingt-huit août, six heures du soir. Acte de décès d’un inconnu trouvé décédé en Seine, sur le territoire de cette commune aujourd’hui vers midi paraissant avoir séjourné peu de temps dans l’eau, du sexe masculin, âgé d’environ trente ans, d’assez forte corpulence, d’une taille d’un mètre soixante-huit centimètres, cheveux châtain, barbe rousse, tête et lèvres très grosses et vêtu de : camisoles de santé en flanelles fines, chemise de toile blanche, caleçon de coton, pantalon, gilet et jaquette de sape brun, bottines à élastiques : le tout en bon état.
Il a été trouvé sur lui une montre avec chaînes et portant le numéro 10.761 et la mention ; Souvenir, un porte monnaie contenant deux centimes et un petit volume intitulé : Paris Diamant sur lequel est écrit au crayon : Appartenant à A. WAGEMAKER de Rotterdam (la Hollande) et sur une autre page : En cas d’accident mon père demeure B. WAGEMAKER à Hilversum (la Hollande). Le linge est marqué : A. W. Constaté, suivant la loi, par nous maire de la commune de Hautot-sur-Seine, remplissant les fonctions d’officier public de l’état civil sur la déclaration de Léon LIESSE, journalier âgé de quarante sept ans et d’Alexandre LEFIEUX, garde champêtre, âgé de soixante dix neuf ans, demeurant l’un et l’autre en cette commune, lesquels ont rapporté le défunt ; auquel acte fait double en leur présence, après constatation du décès, le second déclarant a signé avec nous, le premier ayant dit le ne savoir, lecture faite.
Journal de Rouen du 1er septembre 1883 : On nous écrit de Hautot-sur-Seine
Mardi dernier, vers midi, on a retiré de la Seine, sur le territoire de notre commune, le cadavre d'un individu d'assez forte corpulence, paraissant âgé de trente ans, et dont voici le signalement : " Taille, 1 mètre 68 ; tête grosse, cheveux châtains, barbe rousse, lèvres charnues." Les papiers et les lettres trouvés dans ses vêtements ont appris que le défunt était le sieur A. Wagemaker, natif de Rotterdam. Après les constations d'usage, le cadavre a été inhumé à Hautot-sur-Seine.
Mention : par jugement du tribunal civil de Rouen en date du quatorze novembre mil huit cent quatre vingt trois transcrit dans le présent registre numéro sept acte ci contre a été complété et rectifié, il s’applique à Aginus WAGEMAKER âgé de vingt sept ans, né à Giessendam le dix sept février mil huit cent cinquante six, fils de Pierre et de Cornelia Jacoba VAN DER PLAS
Le jugement est retranscrit dans le registre d’état civil, il est mentionné que le signalement de la gendarmerie correspond à la photographie envoyée par sa famille. La reconnaissance formelle des effets trouvés sur lui par un cousin ne laisse aucun doute.
Extrait de l’Acte n° 295 de l’Etat civil de Rotterdam (Pays Bas) :
Uittreksel uit de Registers van de Burgerlijke Stand jaargang 1883. Overlijdensextract van de volgende inhoud. Vrij van zegel ingevolge art. 50 van het Burgerlijk Wetboek, Vertaling gemeente Hautot sur Seine, arr. Rouaan, Dep. au Seine Inferieure.
Alphonsine Rosalie TRAGIN (1860 - 1882)
Acte de décès d’Alphonsine Rosalie TRAGIN à Hautot-sur-Seine du 23 septembre 1882 :
L’an mil huit cent quatre vingt deux le vingt trois septembre à midi. Acte de décès d’Alphonsine Rosalie TRAGIN, blanchisseuse âgée de vingt et un ans neuf mois, demeurant avec ses père et mère à Sahurs, trouvée décédée en Seine sur le territoire de cette commune, aujourd’hui à huit heures du matin et reconnue par son père, née à Sahurs le dix décembre mil huit cent soixante, fille de Louis Victor Théophile TRAGIN journalier et de Rose Eulalie LEGRAS blanchisseuse. Constaté suivant la loi par nous Maire de la commune de Hautot sur Seine, remplissant les fonctions d’officier public de l’état civil, sur la déclaration du susdit Louis Victor Théophile TRAGIN, âgé de quarante cinq ans et de Noël Joseph CAPRON rentier âgé de soixante cinq ans, ce dernier demeurant en cette commune, père et ami de la défunte, auquel acte fait double en leur présence, après constatation du décès, le second déclarant a signé seul avec nous, le premier ayant dit ne le savoir, lecture faite.
(Acte relevé par Jean-Pierre Derouard)
Ses parents se sont mariés à Sahurs le 6 octobre 1860, elle est née deux mois après le 10 décembre 1860. Elle est la sœur de Marie Arthémise et de Moïse Théophile.
Jean Adolphe CHALTON (1823 - 1881)
Acte de décès d’un inconnu à Hautot-sur-Seine du 8 octobre 1881 :
L’an mil huit cent quatre vingt neuf le neuf octobre, à midi. Acte de décès d’un inconnu trouvé décédé en Seine, territoire de cette commune hier à vingt heures du soir, paraissant avoir séjourné fort peu de tems dans le fleuve, du sexe masculin, âgé d’environ soixante ans, assez gros, taille un mètre soixante cinq centimètres, cheveux sourcils moustache et barbiche très grisonnants, front découvert et vêtu de : un bourgeron de toile blanc, pantalon de (…) noir et blanc, gilet en drap marron, chemise rayée violette, gilet de santé en flanelle marquée R D, caleçon de laine blanc, cravate de soie noire, chaussettes en laine, bottines à patin, mouchoir de poche en coton bleu, ceinturon élastique à crochet et un chapeau de paille trouvé sur la berge et présumé lui appartenir. Il a été trouvé seulement sur lui une montre en argent, une pipe en bois et un porte monnaie contenant dix centimes. Constaté suivant la loi par nous Maire de la commune d’Hautot-sur-Seine remplissant les fonctions d’officier public de l’état civil, sur la déclaration de Charles Florentin LABBE, journalier, âgé de cinquante cinq ans et de Léon LIESSE, journalier, âgé de quarante cinq ans demeurant l’un et l’autre en cette commune, lesquels ont rapporté le défunt. Auquel acte fait double en leur présence, après constatation du décès, le premier déclarant a signé avec nous, le second ayant dit ne le savoir, lecture faite.
Mention : Par jugement du sept décembre mil huit cent quatre vingt un, Acte de décès d’un inconnu a été rectifié et concerne le nomme CHALTON Jean Adolphe, jardinier, domicilié au Petit-Quevilly, rue Henri deux numéro trente trois, né à Louviers le trente et un octobre mil huit cent vingt trois, fils naturel et reconnu de Jean François CHALTON ouvrier serrurier et de Marie Charlotte PREVOST, époux de Marie Louise BISIOU, est décédé à Hautot-sur-Seine le huit octobre mil huit cent quatre vingt un.
Les noyés du 13 septembre 1877
Acte de décès n°10 d’un inconnu à Hautot-sur-Seine du 13 septembre 1877 :
L’an mil huit cent soixante dix sept, le quatorze septembre, dix heures du matin. Acte de décès d’un inconnu, du sexe masculin, paraissant âgé de trente à trente cinq ans, trouvé décédé sur le territoire de cette commune, hier à trois heures après midi, près du débarcadère des bateaux à vapeur. Constaté suivant la loi, par nous Maire, officier public de l’état civil de la commune de Hautot-sur-Seine, sur la déclaration de Pierre BOIMARE, rentier, âgé de soixante treize ans et de François Paul CHAUFFRAY, pontonnier, âgé de soixante neuf ans, demeurant l’un et l’autre en cette commune, lesquels ont trouvé le cadavre au lieu sus indiqué, auquel acte, fait double en en leur présence, après constatation légale, les deux témoins ont signé avec nous lecture faite.
Acte de décès n°11 d’un inconnu à Hautot-sur-Seine du 13 septembre 1877 :
L’an mil huit cent soixante dix sept, le quatorze septembre, dix heures du matin. Acte de décès d’un inconnu, du sexe masculin, paraissant âgé de soixante à soixante cinq ans, trouvé décédé sur le territoire de cette commune, près du débarcadère des bateaux à vapeur, hier à trois heures après midi. Constaté suivant la loi, par nous Maire, officier public de l’état civil de la commune de Hautot-sur-Seine, sur la déclaration de Pierre BOIMARE, rentier, âgé de soixante treize ans et de François Paul CHAUFFRAY, pontonnier, âgé de soixante neuf ans, demeurant l’un et l’autre en cette commune, lesquels ont trouvé le cadavre au lieu sus indiqué, auquel acte, fait double en en leur présence, après constatation légale, les deux témoins ont signé avec nous lecture faite.
Journal de Rouen du 15 septembre 1877 : Deux cadavres de noyés, du sexe masculin, ont été trouvés avant-hier, 13 septembre dans la Seine, sur la commune de Hautot. Ils ont été recueillis par M. le maire de cette commune, qui leur a fait donner la sépulture.
L’un paraissait âgé d’environ soixante ans, et avoir séjourné une vingtaine de jours dans l’eau. Il a 1 mètre 73, est de forte corpulence, a les cheveux et les favoris gris ; il était vêtu d’un pantelon noir, gilet de flanelle, chemise de coton blanc et noir. Dans la poche étaient un mouchoir à carreaux rouges et blancs, une montre en argent portant le n°9755, des lunettes avec un étui en cuivre, un couteau anglais et la somme de 3 fr. 90 c.
Le second noyé, paraissait âgé d’environ trente cinq ans, taille 1 mètre 72, cheveux, sourcils et moustaches rouges ; vêtu d’une chemise à raies bleues avec carreaux blancs, gilet de flanelle, paletot drap noir, pantalon (…) et la somme de 7 fr. 45 c. Cet homme paraît avoir séjourné un ou deux jours dans l’eau, et l’on pense que c‘est un marin étranger.
Le noyé du 10 juin 1866
Acte de décès concernant un inconnu à Hautot-sur-Seine du 10/06/1866 :
Du dix juin mil huit cent soixante six à huit heures du matin acte de décès d’un inconnu décédé en cette commune hier à sept heures du soir, âgé d’environ soixante ans taille d’un mètre soixante centimètres, trouvé noyé sur le bord de la Seine. Constaté par nous Maire officier public de l’Etat civil de la commune de Hautot-sur-Seine, sur la déclaration des sieurs Alexandre LEFIEUX, rentier âgé de soixante deux ans et Léon LIESSE, journalier, âgé de trente ans, qui l’ont retiré de l’eau, demeurant en cette commune, auquel acte fait double en leur présence, le premier déclarant a signé avec nous et le second a déclaré ne savoir signer, après lecture faite.
Louis Gustave SAINT JEAN (1854 - 1865)
Acte de décès de Louis Gustave SAINT JEAN à Hautot-sur-Seine du 11 avril 1865 :
Du onze avril mil huit cent soixante cinq à midi. Acte de décès de SAINT JEAN Louis Gustave, trouvé noyé au bord de la Seine, aujourd’hui à onze heures du matin, âgé d’environ onze ans, sans autres renseignements, fils de Pauline AUBRY, sans autres renseignements. Constaté suivant la loi par nous Maire officier public de l’Etat civil de la commune de Hautot sur Seine, sur la déclaration des sieurs Jean Baptiste LEFIEUX, garde champêtre âgé de soixante et un ans et Jean LEQUESNE, journalier âgé de soixante huit ans, demeurant tous deux en cette commune, qui l’ont retiré de l’eau ; auquel acte fait double en leur présence, ils ont signé avec nous après lecture faite.
(Acte relevé par Jean-Pierre Derouard)
L’aménagement de la section maritime de la Seine est amorcé au milieu des années 1840 et est initiée par la Chambre de commerce de Rouen. Il vise à favoriser le développement de Rouen. Pour obtenir du Parlement des crédits indispensables pour un aménagement du lit du fleuve, l’intervention de Lamartine devant la Chambre des Députés permit de faire voter les 2 millions de francs nécessaires à la construction des premiers endiguements (loi du 8 mai 1846). Les travaux commencent à la fin de 1847. Le chenal naturel est endigué et dragué sur de larges portions, les berges sont stabilisées, les îles arasées, les chenaux secondaires remblayés. En 1851, la profondeur du chenal est de 6, 5 m contre 3,5 auparavant. Des chemins de halage étant préexistants, son endiguement a consisté en un rehaussement des berges de manière importante et un renforcement des chemins de halage. Du point de vue de la navigation, ces aménagements permettaient aux grands navires de circuler plus régulièrement sur le fleuve et non plus uniquement lors des grandes marées.
Le noyé du 14 mai 1840
Acte n°9 du 14 mai 1840 : procès verbal
L’an mil huit cent quarante le quatorze mai, sept heures du matin, nous soussigné membre du conseil municipal délégué, sur l’avis que nous avons reçu du nommé CHEVALIER pêcheur, qu’un cadavre était flottant au bord de la Seine au quai, dit Paquet, commune de Hautot, nous avons requis le Sieur LEVASSEUR médecin demeurant au Grand Couronne, à effet de constater l’état d’un cadavre, déférant a cette réquisition, nous nous sommes transportés au dit lieu, où nous avons trouvé un cadavre d’un jeune homme âgé d’environ quinze à 18 ans, revêtu d’une veste de drap bleu, démontée de ses boutons 2 exceptés, qui sont de cornes bouillies, un gilet de (…), broché pierre dessin oblong, (…), cravate de soie noire unie, un pantalon (…) bretelle, bottine tannée à haut talon très bien garnie de basane et des fiches au talon, chemisette d’indienne violette et chemise de fil marquées de P112. Sous la poche de veste on a trouvé un couteau à manche de corne noire et blanche avec un mouchoir de coton à carreaux blancs bleu et rouge marqués des lettres P112, dans le poche gauche du gilet 4 centimes, dans celle du pantalon on a rien trouvé, mais nous avons remarque que la bretelle du côté droit n’était pas fixée au bouton, et que le pont du pantalon était ouvert, la petite poche un gousset de montre était (…) et portait une teinte de rouille. Nous avons interpelé le sieur LEVASSEUR sur l’état du cadavre, après (son) examen, le dit Sieur LEVASSEUR nous a déclaré qu’il ne reconnaissait aucune trace de violence, que la mort est due à l’asphyxie par submersion. Le tout quoi, nous avons rédigé le présent procès verbal qu’il a signé avec nous, après lecture faite les jours, mois et an susdits, signé au procès verbal, le passeur DUMENIL, LE CHEVALIER a déclaré ne savoir signer. POULLARD adjoint.
Louis Hipolythe LIESSE (1816 - 1836)
Acte de décès de Louis Hipolythe LIESSE à Hautot-sur-Seine du 29 avril 1836 :
Du vingt-neuvième jour du mois d’avril mil huit cent trente six, à onze heures du matin, acte de décès de Louis Hipolythe LIESSE, né en la commune de Saint Pierre de Manneville le cinq mars mil huit cent seize, trouvé hier noyé au bord de la rivière la Seine. Lequel a été reconnu par Damas LIESSE son père journalier demeurant en la commune de Saint Pierre de Manneville, département de la Seine Inférieure. Comme il appert par le procès verbal ci annexé, sur la déclaration à nous faite par les sieurs Nicolas PICARD jardinier âgé de trente sept ans et François Jacques BOULANGER âgé de quarante sept ans tous deux domiciliés en cette commune. Lesquels ont signé après lecture faite le présent acte qui a été fait double en leur présence et constaté suivant la loi par nous adjoint en l’absence de Monsieur le Maire de la susdite commune, remplissant les fonctions d’officier public de l‘Etat civil.
Retranscription de l’acte de décès à St-Pierre de Manneville du 29 avril 1836 :
Le présent acte de décès transcrit par nous maire de la commune de Saint Pierre de Manneville et officier public de la dite commune, conforme à l’extrait à nous envoyé par l’adjoint au maire de la commune de Hautot sur Seine qui l’a certifié conforme à l’original et signé POULLARD, Saint Pierre de Manneville le sept mai mil huit cent trente six. Pierre CARON Maire
(Noyé relevé par Jean-Pierre Derouard)
Sa sœur Clarisse Zoé LIESSE, née le 16/08/1819 à Saint-Pierre de Manneville et décédée le 26/01/1898 à Tancarville, est une ancêtre de mon épouse.
Bord de Seine à Hautot au cadastre de 1812
Jean Louis VÉRAQUIN (1797 - 1811)
Acte de décès de Jean Louis VERAQUIN à Hautot-sur-Seine du 30 avril 1811 :
L’an mil huit cent onze le trente avril à huit heures de matin, par devant nous Adrien DUMENIL adjoint de la commune d’Hautot sur Seine, arrondissement communal de Rouen, département de la Seine Inférieure faisant les fonctions d’officier publique de l’Etat Civil, sur l’avertissement au (soir) du sieur BERENGER batelier de Sahurs qu’il existait un cadavre long du rivage en cette commune, je le suis transporté sur le lieu du rivage où je me suis assuré de la vérité auquel le dit cadavre a été reconnu par le sieur Jean Baptiste Pierre VÉRAQUIN de la commune de Canteleu même arrondissement que le dit cadavre était Jean Louis VÉRAQUIN son fils et de Marie Madeleine DEMAREST son épouse et qu’il avait été noyé le vingt deux du présent mois dans la rivière de Seine sur la commune de Canteleu. La dite déclaration et reconnaissance faite en présence de Thomas ROUAS âgé de trente un an et Jacques DEMARAIS âgé de trente cinq ans tous deux beau frère du déclarant domiciliés en la commune de Montigny même arrondissement et j’ai rédigé de suite le présent acte que le père et les deux témoins ont signé avec nous après visité faite par le suppléant de Monsieur le juge de paix accompagné de Monsieur DULY chirurgien de santé, après qu’il leur en a été fait lecture, fils âgé de quatorze ans, approuvé quatre mots en renvoi (…), excepté Jacques DEMAREST qui a déclaré ne savoir écrire
Jean-Louis VESRAQUIN est né le 17 septembre 1797 à Montigny (le premier jour complémentaire de l’An V). Son père Jean Baptiste VÉRAQUIN, originaire de la paroisse de Cerisy-Belle-Etoile, fils de Pierre VERRAQUIN et d’Anne MORIN, s’est marié à Montigny le 10 mai 1791 avec Madeleine DESMAREST fille d’Adrian DEMARAIS et de Marie Magdeleine VIART. Domicilié à Dieppedalle, son père Jean Baptiste VÉRAQUIN, est décédé à Canteleu le 30 janvier 1816 à l’âge de 49 ans.
Jean Baptiste Fidèle CHANDELIER (1733 - An XIII)
Acte de décès d’un cadavre de sexe masculin à Hautot-sur-Seine du 18 ventôse An XIII :
L’an treizième an premier de l’empire français, le dix huit ventôse, en conséquence du mandat a nous adressé et resté annexé au présent acte signé CHARRON par lequel il résulte du procès verbal dresse ce jour d’hui par monsieur le Juge de paix du canton de Grand Couronne, que le cadavre trouvé ce jour d’hui à l’eau et repêché sur la prairie de cette commune (que l’on soupçonne être le nommé BRIERE ou BUREAU). Je soussigné maire de la dite commune, officier public de l’état civil de Hautot sur Seine ai fait donner au dit cadavre la sépulture chrétienne en présence et par les mains de Jacques LECOFFRE tisserand et Jean Pierre CHEVALLIER ouvrier cordier, tous deux domiciliés en cette commune, hameau du Mont Mirey, soussignés. D. DEHAYE maire
En vertu du jugement rendu le douze germinal au dit an par le tribunal de première instance de l’arrondissement de Rouen, département de la Seine Inférieure, le cadavre soupçonné nommé BRIERE a été reconnu et déclaré être celui de Jean Baptiste Fidèle CHANDELIER, fils de Jean François Nicolas CHANDELIER et de Marie Cécile BENARD né à Rouen paroisse Saint Vivien, le huit août mil sept cent trente trois. Le dit jugement signé au (…) BOULANGER avec paraphe, le tout copie collationnée et annexée au présent.
Le noyé de l’an VIII
Acte de décès d’un cadavre masculin à Hautot-sur-Seine du 1er vendémiaire an VIII :
L’an huitième de la République française une et indivisible le sixième jour de floréal, vertu d’un ordre du Juge de Paix du Canton de Canteleu, a été inhumé le cadavre inconnu d’un sexe masculin dont le procès verbal à nous adressé et ci près rédigé et annexé est ainsi conçu.
D’un procès verbal dressé le six floréal présent mois, an huit de la république par le Juge de Paix du Canton de Canteleu, présence du citoyen LAGRANGE chirurgien, des citoyens DEHAYE et LECLERC agent et adjoint de la Commune de Hautot et de celle du citoyen BUHOT capitaine de navire domicilié à Sahurs.
Il appert que visite a été faite d’un cadavre de sexe masculin inconnu poussé sur le rivage d’Hautot, que le cadavre était en état de putréfaction, nu, sauf une paire de botte qui était a ses jambes, qu’il avait les deux bras rouges, la peau de la tête enlevée de manière que le crane soit à découvert, que les parties sexuelles étaient presque emportées, que lui ayant fait tirer les dites bottes, il s’est trouvé sur les jambes deux paires de bas de laine grise à moitié pourries, lesquels bas étaient attachés sur les genoux avec un fil de carrelet et qu’à le juger par les pieds, le dit cadavre pouvait avoir 35 ans ou environ, taille de cinq pieds deux pouces.
Qu’examen fait dudit cadavre par le dit citoyen LAGRANGE, il aurait déclaré n’avoir remarqué aucune plaie ni contusion et que la submersion était cause de la mort, pour quoi vu qu’il ne s’est trouvé personne qui put reconnaître le dit cadavre, que la cause de sa mort soit connue, a été donné par le dit Juge de paix les ordres nécessaires pour l’inhumer, et vu la modicité des dits effets trouvés sur le cadavre, elles ont été abandonnées à celui qui l’a dépouillé, à laquelle fin ordonné qu’un extrait du présent procès verbal sera remis au dit citoyen agent.
Pour extrait conforme à la minute, par moi secrétaire greffier.
D.DEHAYE agent.
Jean-Michel BINTOT (1763 - An VII)
Acte de décès d’un cadavre masculin noyé à Hautot-sur-Seine du 19 floréal an VII :
D’un procès verbal de visite d’un cadavre de sexe masculin trouvé noyé et poussé sur le rivage de Hautot faite par le Juge de paix du Canton de Canteleu, a été extrait ce qui suit.
Du dix neuf floréal an sept de la République française une et indivisible, nous Jean Nicolas HEBERT Juge de paix du Canton de Canteleu, accompagné des citoyens DELAPIERRE agent civil des douanes, du citoyen DEHAYE agent municipal et du citoyen DELAGRANGE officier de santé de ce canton, nous sommes transporter assisté de notre greffier de la commune de Hautot, où nous avons trouvé un cadavre de sexe masculin de taille de cinq pieds trois à quatre pouces ou environ, de l’âge de quarante à quarante cinq ans, autant que nous avons pu le remarquer vu son état de putréfaction, ayant une perruque à queue faite avec un ruban noir, cheveux noirs, barbe rousse, vêtu d’une houppelande de vert bouteille bordé de peluche vert foncé, veste d’étoffe bleue, culotte de drap gris garnie au fourche d’une pièce de cuir dentelé, bas de coton blancs, bouclés et jarretière de fer, souliers en escarpins attachés avec courroie de cuir, chemise noire et rapiécée vers le bas, ventre ayant eu ses mains une paire de gants de peau appelée vulgairement moufles et au col un mouchoir de toile garni en dedans de deux morceaux aussi de toile, et d’après la déclaration dudit citoyen DALAGRANGE que la submersion est cause de sa mort, nos avons ordonné que le dit cadavre fut inhumé selon les formes ordinaires, même avec ses vêtements, attendu qu’ils sont dans un tel état de délabrement, qu’ils ne valent pas la peine d’être conservés ni déposés. En conséquence et cette fin un extrait de notre procès verbal sera de suite délivré au dit agent municipal d’Hautot signé à la minute LAPIERRE, DEHAYE, LAGRANDE, HEBERT et VERNISSE pour extrait conforme.
En conséquence duquel extrait je soussigné agent municipal de Hautot ait fait sur le champ enlevé et inhumé le dit cadavre par les citoyens Jean JACQUES, Louis Martin et Jacques Charles LABBÉ, tous trois domiciliés en la dite commune qui ont signé conjointement avec nous, excepté les deux LABBÉ qui ont fait leur marque ayant déclaré ne savoir l’écrire de ce interpellés.
Addition au procès verbal : Ce jour d’hui premier prairial l’an sept de la République française une et indivisible après midi, devant nous Jean Nicolas HEBERT Juge de paix du canton de Canteleu département de la Seine inférieure, en notre demeure, en la commune de Canteleu chef lieu du dit canton, s’est présenté le citoyen Nicolas Antoine Dominique DEHAYE agent municipal de la commune de Hautot comprise au dit canton, lequel nous a déclaré que lors du transport au tombeau du cadavre jeté sur le rivage de la Seine en la dite commune de Hautot, et dont nous, dit juge de paix avons dressé le procès verbal le dix neuf floréal dernier, contenant description de ses vêtements, de sa taille et est tombé d’un lambeau de sa culotte une pièce à mesurer de cuivre, un mauvais étui de bois d’odeur dans lequel s’est trouvé une carte de sureté dont suit la teneur :
Carte de Sureté n°26, Police, Fol., Commune de Rouen, le citoyen Jean Michel BINTOT natif de Rouen, canton, département de la Seine inférieure âgé de trente six ans, taille de 5 p. 3p. demeurant rue de l’Aumône n°12, à Rouen depuis … autour de la dite carte, est écrit République française, Liberté, Egalité et dans le champ de la dite carte, quelques mots effacés et par conséquent illisibles, au dos de la dite carte est écrit : Signalement : front chauve, nez gros, yeux gris, bouche moyenne, menton rond, visage ovale plein ; suivent les signatures BINTOT, délivré par nous membres de l’administration municipale de la Commune de Rouen, le huit ventôse de l’an Six de la République française une et indivisible, et au dessous signés LEGRIEL et LELIEVRE ; les dits objets nous représentés sont restés, Savoir la dite carte de sureté annexé au présent, le pied de cuivre et l’étui, en nos mains, pour être remis à qui il appartiendra ;
Et vu que la dite carte portant domicile, nom et signalement, ne laisse presque aucun doute, que ce soit le corps de celui sur lequel elle a été trouvée, nous avons délivré copie en entier de la présente déclaration mise à la suite de notre procès verbal ci-dessus date, au citoyen DEHAYE agent chargé de l’Etat Civil pour être joint à l’extrait du procès verbal à lui délivré par notre greffier le dix neuf de floréal dernier, à l’effet de faire inhumer le cadavre dont il s’agit, pour valoir et servir de renseignements aux parents du dit citoyen BINTOT, auxquels d’ailleurs il sera donné avis de tout lequel pour lecture faite et a signé le dit citoyen agent municipal avec nous à Canteleu les jours et an que dessus. Signé DEHAYE HEBERT. Pour copie conforme délivrée au Citoyen agent municipal de la commune de Hautot.
L’an septième de la République française le huit prairial avant midi, devant moi soussigné officier public de la Commune de Rouen, est comparue Rose Marguerite DIGARD, lingère, rue de l’Aumône n°12 (*), veuve de Jean Michel BINTOT, laquelle (a) remis deux procès verbaux, le premier du dix neuf floréal dernier dressé par Jean Nicolas HEBERT juge de paix du Canton de Canteleu, accompagné et (…) du citoyen DELAPIERRE agent civil des douanes, DEHAYE agent municipal de la commune d’Hautot et LA GRANGE officier de santé de ce canton etc. etc.
De larges extraits des deux procès verbaux sont retranscrits dans les registres de la Ville de Rouen.
(*) La rue de l’Aumône est devenue en 1817 la rue des Fossés Louis VIII
Jean Michel BINTOT est baptisé le 18 mai 1763 à la paroisse Saint-Michel de Rouen. Colleur en bâtiment, veuf de Marie Victoire DALONGEVILLE le 10 mars 1793, il épouse à Rouenle 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV) Rose Marguerite DIGARD, lingère, née à Houppeville le 14 mai 1773. Ils sont les parents de Céleste BINTOT née à Rouen en 1797, décédée en 1799 (18 messidor an VII) et de Guillaume Arsène BINTOT en 1799 (naissance posthume), décédé le 20 janvier 1800 à Hauville (Eure).
Le noyé de 1793
Acte de décès d’un noyé à Hautot-sur-Seine du 16 février 1793 :
L’an mil sept cent quatre vingt treize le samedi seize février, l’an deuxième de la république française, sur l’avis à nous donné par le citoyen Jean PAQUET père un de nos assesseurs, que le citoyen LINANT charpentier à Dieppedalle aurait trouvé un cadavre noyé dans la rivière en descendant avec son bateau et l’aurait échoué au bout de la prairie du citoyen PAQUET, avons donné avis au citoyen DORNAY, juge de paix du canton de Canteleu district de Rouen, de nous donner un ordre pour la visite et le faire inhumer. Présence du citoyen MANGARD chirurgien du Grand Couronne et des sieurs PAQUET, Noël PICARD, Antoine DEHORS, François RICHARD, tous quatre accesseur de notre dite commune, présence de moi officier public soussigné ayant fait la visite du dit cadavre. Sur la déposition du chirurgien qu’il nous a déclaré être perdu depuis environ 3 mois, être âgé de viron cinquante ans, n’avons trouvé aucun papier qui constate sa naissance, sa demeure ni son département, comme il est mentionné plus au long au procès verbal. Nous avons rédigé le présent acte de décès que nous avons signé, fait en la chambre commune de Hautot, canton de Canteleu, district de Rouen, département de Rouen l’an et jours susdit.
Tjart MONNEN (1740 - 1792)
Les informations concernant Tjart MONNEN, le noyé de février 1792, se trouvent dans l’article consacré à L'Ile des Oiseaux d'Hautot-sur-Seine.
Marie CHOUARD (1728 - 1778)
Inhumation de Marie CHOUARD à Hautot-sur-Seine le 2 janvier 1778 :
Ce jour d’hui deuxième jour de janvier mil sept cent soixante dix huit, vertu d’un mandement de monsieur le vicomte de l’eau en date de ce jour signé CAUVIN DE LA CAUVINIERE (*), MARETTE et DELAHAYE avec paraphe et resté en nos mains, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse par moi prêtre curé soussigné le corps de Marie CHOUARD, âgée d’environ cinquante ans, fille majeure, fileuse de coton, trouvée noyée dans le fossé dessus de Soquence, proche les marais, et la présence de ses parents soussignés de cette paroisse. Adrien CAVELIER, Eustache PICARD, Charles PICARD. C.D.DEHAYE curé de Hautot.
Baptisée le 26 mars 1728 au Val-de-la-Haye, fille de Claude CHOUARD et d’Anne BERNEVAL. Sa sœur Geneviève Marguerite Cécile CHOUARD a épousé le 17 juin 1765 Eustache PICARD au Val-de-la-Haye.
(*) Marc-Antoine Nicolas Cauvin de la Cauvinière est vicomte de l’eau de 1759 à 1779
Le noyé de 1768
Inhumation d’un inconnu noyé à Hotot sur Seine le 10 octobre 1768 :
Ce lundi dixième jour d’octobre mil sept cent soixante huit, j’ai, vu l’ordre de Mr Marc Antoine Nicolas CAUVIN DE LA CAUVINIERE assisté de son greffier ordinaire, inhumé un cadavre de sexe masculin inconnu, arrêté dans l’eau de la Seine sur la paroisse de Hotot sur Seine après la visite et procès verbal qui en a été dressé ce dit jour an que dessus en présence de Guillaume LEQUESNE bedeau de ka paroisse et plusieurs autres. G.C. HÜE DE LA MÊLIESE curé de Hotot sur Seine
Le noyé de 1756
Inhumation d’un noyé à Hautot sur Seine le 11 juin 1756 :
Ce 11 de juin 1756 a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse un cadavre masculin inconnu trouvé noyé dans la Seine sur l’étendue de cette paroisse après visite faite par Mr le vicomte de l’eau et permission d’inhumer par y celui en date du même jour, présence des soussignés. Adrien CAUCLIER, LE COINTE prêtre.
Estuaire de la Seine en 1750 tiré de la carte de Magin et al.
Le noyé de 1749
Inhumation d’un noyé à Hautot sur Seine le 18 avril 1749 :
Ce 18 d’avril 1749, après la permission de Mr le vicomte de l’eau de Rouen en date du 17 du présent, a été par moi prêtre curé de cette paroisse soussigné, inhumé dans le cimetière de cette paroisse le cadavre d’un inconnu trouvé jeté sur le bord de la rivière en présence des frères de charité de Sahurs. Guillaume COTÉ, Jacques POULARD, LE COINTE prêtre.
Le noyé de 1736
Inhumation d’un noyé à Hotot sur Seine le 20 juin 1736 :
Le mercredi 20 de juin 1736 a été inhumé dans le cimetière un cadavre noyé après la visite et ordonnance de monsieur le Vicomte de l’eau. Présence des frères de la charité de Sahurs. DE CONTY
Pierre GONOT (1699 - 1729)
Inhumation de Pierre GONOT à Hotot sur Seine le 3 juillet 1729 :
Le dimanche 3 de juillet 1729 Pierre GONOT âgé de 28 ans ayant été noyé le 29 du mois précédent a été inhumé par permission de Mr le vicomte de l’eau après la visite du cadavre, fait par un chirurgien juré dans le cimetière aux présences de ses parents et amis qui n’ont pu signer leur nom. DE CONTY
Pierre GONOT est baptisé le 17 février 1699 à Hautot-sur-Seine. Il est le fils de Noël GONOT et de Marie CHOUARD. Il épouse à Hautot-sur-Seine le 19 août 1723 Françoise PICARD fille d’Antoine PICARD et d’Anne POULLARD baptisée le 9 octobre 1695 à Hautot-sur-Seine. Ils sont les parents de Pierre baptisé le 17/06/1724, Marie Anne baptisée le 29/07/1726 et Jean baptisé le 04/09/1728.
Alphonse COUSIN (vers 1650 - 1721)
Inhumation d’Alphonse COUSIN à Hotot sur Seine le 3 juillet 1721 :
Le mardi 18 septembre 1721 Alphonse COUSIN âgé de 70 ans ou viron a été trouvé noyé dans le fossé de dessous l‘église de Hotot, a été inhumé dans le cimetière par permission de Mr le Vicomte de l’eau. Présence de ses parents et amis qui n’ont pu signer. DE CONTY
Epoux de Barbe PETITVALLET le 10 juillet 1683, sa fille Marie Catherine COUSIN épouse à Hautot-sur-Seine Jacques FILLATRE le 6 février 1703.
Le 17 février 1699 il est le parrain de Pierre GONOT, le noyé de 1729.
Vincent MOGAR (??? - 1711)
Enterrement de Vincent MOGAR à Hottot sur Seine le 29 juillet 1711 :
Le 29 juillet 1711 Vincent MOGAR noyé dans la Seine et tiré de l’eau, posé sur cette paroisse, a été inhumé dans le cimetière par l’ordonnance de monsieur le Vicomte de l’eau de Rouen.
Nous prête curé de la paroisse St Antonin de Hottot sur Seine certifions le présent et véritable. J. DE CONTY
Henry LE VENDANGEUR (vers 1660 - 1695)
Inhumation de Henry LE VENDANGEUR à Hautot-sur-Seine le 20 juillet 1695 :
Le 20 juillet 1695 Henry LE VENDANGEUR fils de Marin LE VENDANGEUR et d’Anne DU CHESNE de la paroisse de Notre Dame de la Couture de Bernay âgé de trente cinq ans ou viron, ayant été submergé dans la rivière de Seine allant de la Bouille à Rouen la nuit précédente et pêcher ce jour d’hui à la diligence de monsieur le Vicomte de l’eau de Rouen a été inhumé dans le cimetière suivant le mandement du sieur Vicomte de l’eau de Rouen en présence de Nicolas POULARD et Alphonse COUSIN
Son frère Antoine LE VENDANGEUR épouse le 17 septembre 1695 Catherine BOUSSAYE à Menneval en présence de Robert VENDANGEUR. Leur fils Nicolas est né à Menneval le 30 septembre 1697.
Écrit par Bertrand POLLET : Ce weekend du 15 août 2017, j'avais envie (et peut être un peu besoin aussi) de me changer les idées. J'ai regardé un peu partout ce que je pouvais programmer comme sortie vélo et finalement c'est la Seine Maritime qui a été élue. Je longe donc la seine jusqu'aux docks que je contourne et prends la direction du sud sur une bonne piste cyclable jusqu'à Hautot-Sur-Seine. Cette première partie de 10kms est, je dois l'avouer, fort décevante car l'environnement entre les silos à grains et les docks n'est pas des plus joli. C'est à Hautot-Sur-Seine que la piste cyclable se transforme en chemin de halage et que le décor devient plus intéressant.
Une descente de la Seine à vélo en 2020 : Au niveau d’Hautot-sur-Seine, un grand point d’observation a été aménagé pour admirer le paysage au-dessus de la Seine. C’est le moment de faire une petite pause, prendre le temps de regarder les péniches passer.
Sur les réseaux sociaux, la photographie de son vélo au belvédère d’Hautot-sur-Seine prend le pas sur la traversée du parc du château d’Hautot-sur-Seine.
Suite aux intempéries entre le 10 et 13 mars 2020, plusieurs communes de la Seine-Maritime ont été classées en état de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boue par arrêté du 28 avril 2020 au Journal Officiel paru le 12 juin 2020, dont Hautot-sur-Seine.
Photographie de JB Darasco
Photographies de Jean-Bernard Seille et de Guillaume Lapointe
Une « noue » de saules et de frênes têtards à Hautot-sur-Seine
L’aménagement paysager de la nouvelle zone d’évitage de Hautot-sur-Seine (à 15 km au sud de Rouen) s’achèvera cet automne avec la plantation de 177 arbres de 60 espèces différente, notamment des saules et des frênes têtards. Ils rejoindront les 2 288 plants d’herbacées plantés ce printemps le long de cette berge de 550 m de longueur et de 20 m de hauteur. Une « noue » (un fossé végétal drainant) sera ainsi recréée dans cet espace dédié aux manœuvres d’évitage (demi-tour) des navires. Cet aménagement paysager s’inscrit dans la continuité du paysage normand des boucles de la Seine. Il a été entièrement réalisé par les agents du port de Rouen qui en assureront l’entretien.
Participation des enfants d'Hautot-sur-Seine aux plantations de la zone d'évitage le 22 janvier 2016
Paris Normandie du 31 mai 2018 : Près de Rouen, opération Berges saines à Hautot-sur-Seine dimanche 3 juin 2018
Haropa - Port de Rouen organise un nettoyage des berges du fleuve, le dimanche 3 juin, de 10 h à 12 h, sur la zone d’évitage de Hautot-sur-Seine, aménagée en 2016 au sud de Rouen et dédiée aux manœuvres de retournement des navires. Les volontaires ont rendez-vous sur le site à 9 h 30 où gants et sacs seront distribués. Le ramassage sera encadré par des agents du Port de Rouen qui accueilleront le public sur place. Deux bennes seront installées pour recevoir les déchets organiques et les détritus en plastique. Côté pratique, les participants doivent se munir de bottes. Le parking situé devant l’église du village sera à leur disposition. Le point de rassemblement est prévu sur les Prés d’Hautot, devant le belvédère aménagé pour assister aux manœuvres d’évitage. Cette action éco-citoyenne est proposée dans le cadre de la Semaine européenne du développement durable et de l’opération « Berges saines », organisée par l’association « La Seine en Partage ». L’association a pour objectif de défendre, protéger et mettre en valeur la Seine et ses rives de la source jusqu’à l’estuaire. Depuis six ans, cette initiative a permis de ramasser plus de 600 tonnes de déchets, grâce à l’aide de 450 communes et associations, ainsi que 15 000 volontaires.