A Hautot-sur Seine le 27 aout 1944 Albert AUBERT décède lors d’un bombardement.
Acte de décès d’Albert Séraphin AUBERT :
Le vingt sept août mil neuf cent quarante quatre, dix huit heures, est décédé en son domicile lieudit « Le Rouage » Albert Séraphin AUBERT, né à La Haye Aubrée (Eure) le vingt neuf avril mil huit cent quatre vingt dix huit ouvrier d’usine, fils d’Augustin Séraphin AUBERT décédé et de Désirée Augustine LIOT, sa veuve, sans profession domiciliée à Hauville (Eure) époux d’Emilienne Henriette HERUBEL, dressé le vingt huit août mil neuf cent quarante quatre dix heures, sur la déclaration d’Adolphe CORBRAN, soixante sept ans, propriétaire domicilié en cette commune qui lecture faite a signé avec Nous Georges POULLARD, Maire d’Hautot sur Seine Chevalier de la Légion d’Honneur.
Bombardement du 27 août 1944 à Hautot-sur Seine (récit d’Ida BEAUVALLET du 25/09/2018) :
A l’époque de ces faits dramatiques, je n’étais pas présente à Hautot. En effet, j’étais placée (comme on disait alors) dans une famille de commerçants à Bihorel. J’avais 15 ans. Ce que je décris donc dans ce témoignage, c’est ce qui m’a été dit par ma mère (voir ci-après) puis par la famille au fil du temps - bien qu’en fait, ça a toujours été difficile d’en parler.
La veille du bombardement, les Allemands, en déroute, occupaient les alentours et notamment la cour de la Villa Fleur (?) ou Flore (?) pour se reposer. Nous habitions juste à côté, dans les communs. Ils ont été repérés par l’aviation alliée qui est revenue le lendemain pour larguer ses bombes. Ma mère (Emilienne), mon père (Albert) et l’un de mes frères (Jean), salarié de l’éleveur de volailles propriétaire de notre domicile, se sont réfugiés dans un abri de fortune, aménagé dans la terre par mon père. Lors d’une accalmie, ma mère a proposé d’aller nourrir les lapins avec mon père et mon frère. Une nouvelle bombe est tombée. Cri de ma mère que toute la commune a entendu - dit on - quand elle a vu le désastre. Bien que blessée au visage (elle avait été projetée contre la paroi d’un bâtiment), elle a tout de suite compris ce qui s’était passé : mon père était mort et mon frère gravement blessé. Il a perdu un œil - ce qui l’a beaucoup handicapé, entre autres, dans sa vie professionnelle.
C’est pratiquement un mois après que ma mère est venue me raconter ce qui s’était passé. Elle avait attendu un certain temps pour que ses cicatrices au visage ne soient plus visibles. Mais elle ne m’a pas dit que Jean avait perdu un œil. C’est ma patronne qui me l’a appris. Aussitôt, je suis descendue à l’hôpital pour le voir et je l’ai trouvé dans une grande salle parmi in nombre de blessés impressionnant.
Mon frère, Michel AUBERT qui a longtemps habité à Hautot, aujourd’hui décédé, n’était sans doute pas dans la cour au moment des faits mais a dû assister à des scènes peu supportables pour un adolescent de 14 ans. Son épouse me racontait, il y a peu, qu’il avait été traumatisé par ce drame mais qu’il en parlait très peu.
Voilà les souvenirs qui me restent. C’était un autre temps.
PS : Nous habitions les communs de la Villa F. depuis le début de la guerre à la demande des propriétaires qui voulaient ainsi éviter la réquisition de leur maison par l’occupant - ce qui n’a pas empêché sa présence en août 1944. Avant, nous vivions dans une maison de deux pièces (pour une famille avec six enfants !) située en face de la villa, de l’autre côté de la route qui mène à la forêt.
Libération de la Bouille :
Le matin du dimanche 27 août, des tirs sont échangés : ils proviennent des bois qui surplombent La Bouille. Le South Saskatchewan Régiment (Forêt de la Londe 27 août 1944) vise les Allemands, en place dans le village, ainsi que le nid de mitrailleuses de Sahurs. Quelques Bouillais aperçoivent alors les uniformes Canadiens sur les hauteurs du village. Ils agitent à leur intention des drapeaux blancs. Dans l'après midi du 27 août, alors que les combats font encore rage en forêt de la Londe, à Moulineaux et à Caumont, une première colonne de Canadiens, en shorts et chemisettes, descend vers La Bouille, par la côte Albert Lambert, puis une seconde par la côte de Bourgtheroulde, poussant devant eux les derniers soldats allemands en déroute. Quelques autochenilles canadiennes, des jeeps, des camions, se postent sur la place du Bateau, puis sur l'actuelle place de la Libération moins exposée aux tirs de la rive droite. Un poste émetteur est installé sur les marches de la maison Rolland, en bas de la côte de Bourgtheroulde (derrière la Mairie). La libération de La Bouille s'est faite quasiment sans combats, et on ne déplore aucune destruction dans les habitations.
Paris Normandie du 14 octobre 1944 :
Monsieur Albert AUBERT décédé tragiquement le 27 août dans sa 47ème année. Un service sera célébré en sa mémoire le lundi 16 octobre, en la chapelle d’Hautot-sur-Seine, à 10 heures. De la part de Mme Albert AUBERT, sa veuve et de ses enfants et de toute la famille. Réunion et remerciements à l’église.
Albert AUBERT a été déclaré mort pour la France le 6 novembre 1948.
La loi du 2 juillet 1915 a créé la mention "Mort pour la France"
André Alexandre ALLAIS (1892 - 1918)
Né le 7 février 1892 à Hautot sur Seine. Il est le fils d’Henri Joseph ALLAIS et d Eugénie Félicie LAVOISE. Il est domicilié à Hautot sur Seine et célibataire.Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 17 juillet 1918. Cavalier au 6°Régiment de dragons, quatrième escadron, deuxième peloton. Mort pour la France le 17 juillet 1918 à Saint Martin d’Ablois (canton d’Epernay, Marne), décédé à l’ambulance 231, secteur postal 7 des suites de blessures de guerre.La transcription de l’acte de décès d’André Alexandre ALLAIS « mort pour la France » à Saint Martin d’Ablois (Meuse) le 17 juillet 1918, a été opérée sur les registres de l’Etat civil le 29 novembre 1918 à Hautot sur Seine.
Il est enterré dans le cimetière d’Hautot sur Seine.
Le corps d’André Alexandre ALLAIS, exhumé de Saint-Martin-d’Ablois (Marne) le 1er juillet 1921, a été réinhumé à Hautot-sur-Seine le 25 juillet 1921. Il faisait partie du sixième convoi du 23 juillet 1921 en provenance de Brienne-le-Château (Aube). Source : alain-trogoff1.e-monsite.com
FICHE MATRICULE ALLAIS
Louis Anatole TURGIS (1876 - 1916)
Né le 5 mars 1876 à Sahurs, il est le fils de Joseph Eugène et d’Eulalie Désirée MARTIN. Il épouse Eugénie Louise TURGIS à Sahurs le 22 octobre 1904, domicilié à Hautot sur Seine le 19 mars 1909
Campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 31 décembre 1916 comme soldat de 2ème classe au 22ème Régiment d’Infanterie.
Citation du 22 décembre 1916 : Excellent soldat plein d’entrain et de bonne humeur, a assuré le ravitaillement des troupes de premières lignes sous les plus violents bombardements après l’attaque du 24 octobre. Blessé par éclat d’obus au cours d’une corvée.
Il est mort pour la France le 30 décembre 1916 à Douaumont (Meuse) pendant la bataille de Verdun.
La transcription de l’acte de décès de Louis Anatole TURGIS « mort pour la France » à Douaumont (Meuse) le 30 décembre 1916, a été opérée sur les registres de l’Etat civil le 23 avril 1917 à Hautot sur Seine.
Son frère Jules TURGIS, qui habita à Hautot sur Seine du 2 mai 1903 au 16 février 1910, a envoyé une carte à Moïse OBSELIN en juin 1915. Le Sergent TURGIS est mort tué à l’ennemi le 16 octobre 1915 à Neuville Saint Vaast et son nom figure sur le monument aux morts de Sahurs. Moïse OBSELIN qui était réformé pour lésion organique du cœur, sera mobilisé à partir du 24 mai 1917.
Cher camarade
Quelques mots pour te donner un peu de mes nouvelles, ça va toujours à peu près pour le moment. J’espère que ma lettre va te trouver le même ainsi que tout le monde de la maison. Je t’assure que l’on n’a pas froid, il doit être de même à Hautot, enfin il faut bien aller jusqu’au bout, pas d’autres choses pour le moment pour moi. Passe juste bien le bonjour chez Georges POULLARD et la famille si tu les vois. Tu vois, je suis monté d’un grade, je suis passé sergent, je m’en porte pas plus mal.
Je te serre une cordiale poignée de main. Embrasse bien fort ta petite Fernande (*).Ton ami Jules.
(*) Fernande OBSELIN (1909-1986)
FICHE MATRICULE TURGIS
Norbert Louis MARTIN (1897 - 1917)
Né le 30 janvier 1897 à Hautot sur Seine, il est le fils d’Eugène Alphonse MARTIN et de feue Honorine Amélie EFFOSSE, employé de commerce domicilié à Hautot sur Seine.
Campagne contre l’Allemagne du 16 juillet 1915 au 29 janvier 1917. Soldat au 260ème Régiment d’Infanterie, mort pour la France le 29 janvier 1917 à Monastir (Serbie), tué à l’ennemi au nord de Monastir. Il repose dans le cimetière français de Bitola (ex Monastir) en Macédoine, tombe n°2396 sous le nom de Robert Louis MARTIN du 260ème Régiment d’Infanterie.
Transcription de l’acte de décès de Norbert Louis MARTIN « mort pour le France » à Monastir (Serbie) le vingt neuf janvier mil neuf cent dix sept, a été opérée sur les registres de l’Etat civil d’Hautot sur Seine le 6 septembre 1917.
FICHE MATRICULE MARTIN
François Alexandre Joseph OZANNE (1888 - 1917)
Né le 14 juin 1888 à Flancourt-Catelon (canton de Bourgtheroulde, Eure), fils de Pierre Tranquille OZANNE et de Julie Ernestine LEONARD. Ouvrier agricole résidant à Hautot sur Seine avant le 2 décembre 1912, puis à Saint Etienne du Vauvray et enfin à partir du 17 mai 1914 à Grand Quevilly.
Campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 24 octobre 1917, passé au 38ème régiment d’artillerie le 12 juillet 1917 puis au 14ème régiment d’artillerie le 6 septembre 1917.
Il est décédé le 24 octobre 1917 à l’hopital temporaire de Florina (Grèce) de maladie contractée au service.
Il repose dans le cimetière français de Bitola (ex Monastir) en Macédoine, tombe n°92.
Transcription de l’acte de décès à Flancourt-Catelon (Eure) le 20 novembre 1920.
FICHE MATRICULE OZANNE
Lucien Georges FAUQUET (1888 - 1914)
Il est né le 23 février 1888 chez ses parents au 4, rue Duguay-Trouin à Rouen, il est fils de Daniel Jacques Fernand FAUQUET, manufacturier (1853-1928) et de Marie Aline DIEUSY (1857-1937) mariés à Rouen le 2 mars 1880, domiciliés à Rouen rue Cauchoise. Etudiant en lettres au lycée Louis le Grand à Paris. Admis à l’école polytechnique le 10 octobre 1909, promu au grade de sous lieutenant le 19 septembre 1912. Matricule 1201 de la classe 1908 du bureau de recrutement de Rouen, il est lieutenant au 33e Régiment d'Artillerie de Campagne (33e RAC).
Campagne d’Allemagne du 2 août 1914 au 26 octobre 1914.
Citation du 3 septembre 1914 : A exécuté avec vigueur intelligence et dévouement plusieurs reconnaissances périlleuses qui ont permis des batteries et des tranchées occupées par l’ennemi. « Etoile de Bronze ».
Citation du 16 septembre 1914 : A fait preuve constamment de réelles qualités militaires et s’est constamment employé avec zèle et courage aussi bien sur la ligne de feu que dans l’exécution de reconnaissances périlleuses. « Etoile de bronze »
Citation du 29 octobre 1914 : A été tué en allant sous un feu violent de l’ennemi au point le plus dangereux de la ligne prendre le commandement d’une batterie d’accompagnement qui venait de perdre successivement son capitaine et un lieutenant. « «Croix de guerre » Palme.
Tué à l’ennemi le 26 octobre 1914 à Zonnebeck (Belgique).
Il figure également sur le monument aux morts de la Ville de Rouen édifié en 1925 par Raoul VERLET. Ce monument est situé dans le cimetière Saint-Sever, boulevard Stanislas Girardin à Petit Quevilly derrière le stade Diochon. 4787 noms sont inscrits sur 2 ensembles de 21 panneaux situés derrière le monument et arrangés en 2 demi-cercles.
Il apparaît, avec ses cousins Fauquet, sur la plaque commémorative du lycée Corneille de Rouen, ainsi que sur le monument aux morts de l'Ecole Polytechnique à Palaiseau.
Conseil Municipal d’Hautot sur Seine du 22 novembre 1914 :
MONUMENT AUX MORTS DE LA VILLE DE ROUEN - CIMETIERE SAINT SEVER
MONUMENTS AUX MORTS DE L'ECOLE POLYTECHNIQUE
MONUMENT AUX MORTS DU LYCEE CORNEILLE A ROUEN
FICHE MATRICULE FAUQUET
Georges Henri Marie GAUQUELIN (1883 - 1914)
Né le 16 novembre 1883 à Auberville la Manuel. Il est le fils de Louis Augustin et de Louise Paschale BARRAY, il épouse le 27 juin 1912 à Hautot sur Seine, Ernestine Marie MONNIER, marin tatoué au bras gauche, il est domicilié à Hautot sur Seine depuis le 22 août 1911 au hameau du Rouage.
Soldat au 74ème Régiment d’Infanterie, mort pour la France entre le 6 et le 9 septembre 1914 à Esternay (Marne), tué à l’ennemi. Ses restes se trouvent dans l’ossuaire de la nécropole nationale de Courgivaux (Marne), son nom figure sur le monument commémoratif.
Sa mort au champ d’honneur est annoncée par le Maire lors de la séance du conseil municipal du 22 novembre 1914.
Transcription du jugement rendu le 6 mai 1918 par le tribunal de Rouen tenant lieu d’acte de décès de Georges Henri Marie GAUQUELIN « mort pour la France » en septembre 1914, le 14 mai 1918 à Hautot sur Seine.
Sa veuve Ernestine Marie MONNIER, est née DAMOIS à Saint Martin aux Buneaux le 10 février 1889, elle a été légitimée le 4 janvier 1890, lorsque ses parents se sont mariés. Elle épouse en secondes noces à Hautot sur Seine le 3 février 1921 Henri Eugène ALLAIS. Elle est décédée à Rouen le 17 mars 1964.
Sa fille Yvonne GAUQUELIN née le 23 septembre 1911 à Hautot sut Seine, femme de chambre, épouse à Hautot sur Seine le 17 septembre 1932 Julien LEGRAS, chauffeur d’automobiles.
FICHE MATRICULE GAUQUELIN
Georges GAUQUELIN et Ernestine MONNIER sont également les parents de Louis GAUQUELIN. Il est né le 2 avril 1913 à Hautot, il a épousé à Hautot Renée LEVASSEUR le 15 décembre 1947. Il a été conseiller municipal de 1947 à 1953 et de 1959 à 1971. Il exploitait la ferme des Farceaux. Il est décédé à Hautot le 20 décembre 1976. Le conseil municipal du 20 janvier 1977 a fait une minute de silence à sa mémoire.
Lucien Joseph Delphin LEMONNIER (1895 - 1916)
Né le 11 novembre 1895 à Gueutteville (Canton de Pavilly), il est le fils de Joseph Ouésine LEMONNIER et de Delphine Céline MARECHT. Célibataire, il réside à Hautot sur Seine où il est jardinier.
Campagne contre l’Allemagne du 9 septembre 1915 au 2 juin 1916, affecté au 28° régiment d’infanterie. Le 1e° Juin 1916 Lucien LEMONNIER est tué à l’ennemi à Douaumont sur la commune de Fleury (Meuse) pendant la bataille de Verdun à l’âge de 20 ans.
Transcription du jugement tenant lieu d’acte de décès de Lucien Joseph Delphin LEMONNIER « mort pour la France » le 1° juin 1916, à Hautot sur Seine le 1° juillet 1921.
Il est enterré dans le cimetière d’Hautot sur Seine.
Le corps de Lucien Joseph Delphin LEMONNIER, exhumé de Fleury-devant-Douaumont le 24 juin 1922, a été réinhumé à Hautot-sur-Seine le 8 août 1922. Il faisait partie du vingt-huitième convoi du 7 août 1922 en provenance de Brienne-le-Château (Aube). Source :alain-trogoff1.e-monsite.com
FICHE MATRICULE LEMONNIER
Ferdinand Isidore LONGUEMARE (1886 - 1914)
Né à Mauny le 18 juin 1886. Il est le fils de Théophile Auguste et d’Ernestine Louise DORLEANS.
Célibataire, domestique domicilié à Hautot sur Seine.
Soldat au 319ème Régiment d’Infanterie, mort pour la France le 15 septembre 1914 à La Neuville (Marne)
Transcription du jugement rendu le 31 décembre 1920 par le tribunal de Rouen tenant lieu d’acte de décès de Ferdinand Isidore LONGUEMARE « mort pour la France » le 15 septembre 1914, le 17 janvier 1921 à Hautot sur Seine.
FICHE MATRICULE LONGUEMARE
INAUGURATION DU MONUMENT AUX MORTS EN 1921
LE LIVRE D’OR
La loi du 25 octobre 1919, « relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande guerre », lance le projet d'un Livre d'or comprenant les noms de tous ces héros jusqu'alors anonymes, qui serait déposé au Panthéon.
Le ministère des Pensions, nouvellement créé, est chargé d'établir, à partir du fichier existant, la liste des Morts pour la France de chaque commune ; il l'adresse en 1929 aux maires qui la contrôlent et l'amendent.
Les décalages entre les noms figurant sur les monuments aux morts et ceux des Livres d'or proviennent du fait que la liste du ministère est établie en 1929 alors que les monuments aux morts ont presque tous été érigés entre 1920 et 1925.
En 1935, la présentation matérielle du futur Livre d'or est fixée : 120 volumes devaient être imprimés en plusieurs exemplaires, dont un serait déposé au Panthéon.
Les contraintes budgétaires, puis le début de la Seconde Guerre mondiale, mirent fin au projet, en laissant subsister la documentation préparatoire.
Sur cette face on peut lire les lettres M et A surmontée d’une révérence. La barre du A est un V.
Le tout signifie AVE MARIA. Il s'agit du monogramme de la Sainte Vierge.
En 1634, la France est officiellement consacrée à la Sainte Vierge par Louis XIII.
Le calvaire de l'ancien cimetière est frappé des lettres I.H.S. correspondant à « Jesus Hominum Salvator » ou Jésus des hommes le Sauveur. La barre horizontale du H est allongée de telle sorte qu’un défaut de la pierre crée une croix se superposant à l’inscription « Jesus Hominum Salvator ».