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21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 05:25
Les remontées de nappe de la place Poullard
Les remontées de nappe de la place Poullard
Les remontées de nappe de la place Poullard
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Les remontées de nappe de la place Poullard
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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 07:12
Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye

La colonne Napoléon vers 1960

Nos voisins du Val-de-la-Haye
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La colonne Napoléon en 2008

Nos voisins du Val-de-la-Haye

Le bac de Grand-Couronne

Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye

La maison du passeur

Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye

Les grues du port de Rouen

Nos voisins du Val-de-la-Haye
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Gaston Émile Duchamp (1875-1963) dit Jacques VILLON a peint une série de dix tableaux "Le Port de Rouen ou La Seine au Val-de-la-Haye" en 1959 (huile sur toile) - Musée des Beaux-Arts de Rouen.

Nos voisins du Val-de-la-Haye

José Raillot le 17 janvier 2020 : cette grange que j'ai bien connu aussi, se trouvait en bas à droite lorsque l’on monte sur la rue Michon. De mémoire il y a eu pendant très longtemps les abreuvoirs. Mon oncle Guy Gendron avait investi les murs. Mr Rose rentrait chaque soir de cette grange avec l’habit de circonstance, les bottes caoutchouc, le couvre chef et surtout le collier en bois qui épousait ses épaules où il mettait ses brocs à lait. Chaque soir il s'arrêtait chez ma grand mère vers 8 h 45 - 9 h 15, il fallait l’attendre le client ... et c’était les trios de boites de pâté William Saurin avec la petite clef minuscule pour ouvrir, le gruyère râpé par la grand mère et encore un «tiot» truc. Chez ce genre d’hommes on soupe mais ne mange pas. Moi « petiot » je pensais que tout le mois il ne se changeait pas et surtout qu’il gardait jour et nuit ses bottes. C’était un homme que nous respections et qui faisait l’admiration de chacun. La vie la nature c'était lieu.

Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
LA GRANGE DIMIERE

LA GRANGE DIMIERE

Nos voisins du Val-de-la-Haye

La commanderie Sainte Vaubourg

Rapport de la visite prieurale de 1495 : « En ladite commanderie, a une chapelle fondée de Sainte-Vaubourg le-Temple, chargée de troys messes la semaine. Auprès de ladite chapelle, est la maison du Commandeur, laquelle d'ancienneté est grands édifices et une partie va en ruine, ce que Monseigneur de France a ordonné être abattu ; du surplus de la maison est l'habitation du Commandeur. Auprès d'icelle, est le village du Vaulx de La Haye, auquel a de Là LX habitants, hommes de la commanderie, à basse justice où a une église paroissiale, à la collation de Monseigneur le Grand Prieur ».

Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye

Monument offert par Louis Lézurier de la Martel

Nos voisins du Val-de-la-Haye
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Nos voisins du Val-de-la-Haye
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La mairie du Val-de-la Haye

Nos voisins du Val-de-la-Haye
Nos voisins du Val-de-la-Haye
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L’Hôtel du Méridien

Nos voisins du Val-de-la-Haye
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Nos voisins du Val-de-la-Haye
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La maison de l’île du Val de la Haye - Photographie de l’inondation de 1937

Nos voisins du Val-de-la-Haye

Le parking FORD a été fermé après les inondations de 1970.

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5 novembre 2019 2 05 /11 /novembre /2019 07:25

LA FORET DE ROUMARE EN 1424 :

Bulletin de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure de 1903.

En 1424, les Anglais, affermis dans la possession de Rouen et des environs, voulurent mettre de l'ordre dans l'administration de la forêt de Roumare. Elle fut déclarée close par cri général et solennel.

Les habitants des paroisses de Saint-Georges-de-Boscherville, Canteleu, Sahurs, Saint-Martin-de-Quevillon, Saint-Pierre-de-Manneville, Hotot, Saint-Jean du Val-de-la-Haye, Déville, Maromme, Montigny, Hénouville, Varengeville, la Vaupalière, Saint-Thomas-la-Chaussée, Roumare, Villers en

portion et Saint-Jean-du-Cardonnay en portion, empêchés par ce cri de jouir des droits d'usage qu'ils prétendaient avoir en la forêt, présentèrent à Jean de Robessart « en une cédulle » les droitures auxquelles ils prétendaient et les rentes et devoirs auxquels ils étaient tenus pour cela.

Jean de Robessart interrogea, au sujet de ces droits, Jean Larchiér, verdier de la forêt, Jean Bruffault, sergent à cheval, Naudis, sergent à garde, Pierre Fossé dit Clergeon, Raoul Mahieu, également sergents à garde, Gautier Pied de Huche, sergent à cheval, Richard Nustes, Pierre Achier, Pierre Duret, Jean le jeune, marchands de bois, et plusieurs autres, et sur leurs dépositions, on arrêta les droits des 17 paroisses coutumières de la forêt ainsi que les charges des habitants.

Cedulle : Billet ou écrit portant citation

Verdier : Désigne en ancien français le garde-forestier

Voici quels étaient les droits et les charges des habitants de ces 17 paroisses, d'après l'enquête qui fut faite en 1424.

Ils ont le droit d'avoir dans la forêt le hêtre par entrée, c'est-à-dire qui commence à se sécher, en payant 5 sous par charretée, et quand ils le prennent tout vert ils en paient 12 sous. Ils ont le chêne par entrée en payant 10 sous la charretée, et quand il est tout vert, ils en paient 20 sous et n'ont pas l'arbre qui est vendu au profit du roi. De même ils ont les fourches et ongles de hêtre en payant 5 sous par charretée. Ils prennent les fourches et ongles de chêne en payant 10 sous de la charretée, 2 sous pour la charge d'un cheval et 12 deniers pour celle d'un homme. Ils ont également les branches de chêne et de hêtre au-dessous de 17 pieds sans payer amende, et s'ils dépassent les 17 pieds ils paient 10 sous pour une charretée de chêne et 6 sous pour le hêtre. Ils ont le mort-bois en payant 5 sous de la charretée, 2 sous de la charge d'un cheval et 6 deniers de celle d'un homme. Ils peuvent prendre le bois de caable s'il y en a moins d'une charretée ; s'il y en a plus ils le peuvent jusqu'à ce qu'il ait été marqué par le sergent. Ils ont le tremble, saule, le marsaule et le charme si l'on n'en voit sept d'une vue, le genêt, l'épine noire, la fougère et la feuille, hors deffens.

Pour leurs bêtes, vaches et chevaux, ils paient 12 deniers tournois quand elles sont trouvées en deffends 1 par le sergent et 4 deniers par porc. Lorsque leurs bêtes ont été trouvées trois fois entre deux plaids elles sont forfaites et acquises au roi. Quand il y a panage, ils paient 6 deniers pour chaque porc, et quand le panage n'est pas vendu, les « exfruits » ou l'arrière-panage sont aux coutumiers sans rien payer.

Ils ont l'argile et le sablon, la marne et le caillou par le congé du verdier. Quand une vente de vif-bois a atteint l'âge de douze ans elle doit être rendue aux coutumiers pour le pâturage ; les ventes de mort-bois doivent leur être rendues à sept ans. Ils peuvent tendre leurs filets et pipper en la forêt; quand un homme fait sa maison coutumière, il peut prendre un arbre pour le faîtage par livrée du verdier. Ils ont pâturage pour toutes leurs bêtes, excepté chèvres, et porcs qui n'y vont point aux mois de mai, d'août et de septembre, jusqu'à la Saint-Michel.

Il y en a qui prennent le bois livré par le verdier sur le commandement et ordonnance du maître des Eaux et Forêts « et est icelle livrée appelée ou nommée guerbages, parquages, telage et caruage et pour cause de ce paient au roi plusieurs devoirs, c'est assavoir : guerbes, deniers, tourteaux et qui a charue une journée de charue par an, et se font et paient les dits droits et devoirs au fermier qu'il tient la ferme de la maîtrise de Roumare pour le roy ».

Les coutumiers peuvent se vendre les uns aux autres leurs maisons et tout bois et tuile avec l'autorisation du verdier, pourvu que ce soit dans les limites de la coutume, mais sans pouvoir rien en transporter au dehors. Ils sont tenus de payer au roi le XIIIe denier de ces marchés, qui se cueille par le fermier de la maîtrise de Roumare.

Les redevances que les coutumiers devaient payer étaient dues soit en argent, soit en nature, gerbes, tourteaux, soit des corvées : une journée de charrue. Les redevances dues pour le panage devaient être payées aux fermiers du panage, les autres devaient l'être au fermier de la maîtrise de Roumare.

Panage : Lorsqu'il y avait du gland en abondance, il y avait panage, et les porcs devaient alors payer, pour entrer dans la forêt, une redevance spéciale dite aussi panage. La concession du droit de panage est très fréquente

Notre voisine la forêt de Roumare
Notre voisine la forêt de Roumare

Photographies de Fernande Obselin

Notre voisine la forêt de Roumare

LA FORET DE ROUMARE EN 1669 :

Sous Louis XIV, la forêt royale de Roumare, déjà réduite dans sa contenance depuis quatre cents ans, mesure encore au moins huit mille trois cents arpents (quatre mille deux cent trente-trois hectares). Elle est assise sur le territoire de onze paroisses, qui sont : Canteleu, Maromme, Montigny, la Vaupalière, Hénouville, Saint-Martin, Quevillon, Saint-Pierre, Sahurs, Hautot et le Val-de-la-Haye, qui font partie du doyenné de Saint-Georges, un des huit du grand archidiaconé de Rouen.

Il est permis aux habitants de Montigny, Saint-Thomas-la-Chaussée et Sahurs « de tendre leurs rais aux videcos et piper en la forêt hors deffens, pour payer chacun rais 4 deniers »

Les églises de Canteleu, Montigny, Saint-Pierre, Sahurs, Hautot, ont été reconstruites il y a moins de cent ans (en se plaçant au milieu du XVIIe siècle) ; celle de Quevillon vient d'être entièrement remaniée.

Tel est, au XVII° siècle, l'entourage de la forêt de Roumare, qui bientôt, après 1669, sera circonscrite d'une manière continue par des fossés pris sur le sol des riverains, en exécution des prescriptions de la célèbre ordonnance. Si maintenant nous pénétrons dans l’intérieur, nous n'y trouvons aucune route empierrée; rien que des mauvais chemins de traverse. Elle est divisée en cinq garderies : Canteleu, Maromme, Hénouville, Saint-Georges et Saint-Pierre, qui comprennent ensemble vingt triages dont les noms se sont perdus pour la plupart.

Notre voisine la forêt de Roumare

Bornage entre la Forêt du Roy et le Bois de la Commanderie

Notre voisine la forêt de Roumare
Notre voisine la forêt de Roumare
La forêt de Roumare en 1764

La forêt de Roumare en 1764

Selon l'abbé Cochet, jusque dans les années 1860, les nourrices du hameau du Genetay, à Saint-Martin-de-Boscherville, attachaient une couronne tressée, pour préserver les enfants confiés à leurs soins de la fièvre, aux genêts de la forêt de Roumare. Cette superstition était partagée par les femmes de Hautot, Sahurs et la Bouille. Cela n'empêchait pas les cadavres des petits rouennais de peupler les cimetières de ces communes. Aussi, lorsque des parents confiaient leur enfant à des nourrices mercenaires, avait-on coutume de dire : « ils l'ont mis sur le bateau de la Bouille ». Cette locution désignait un nouveau-né dont la mort est prochaine.

Notre voisine la forêt de Roumare

Les inondations de 1910 (Journal de Rouen du 27 janvier 1910)

La traversée entre Rouen et La Bouille mérite d’être faite en ce moment. C’est un spectacle rare et fantastique que celui de ces étendues illimitées de près inondés. Jusqu’à La Bouille, dont la place est submergée, le voyageur est tenu en haleine par le paysage grandiose et désolé.

A ceux qui disposeraient d’un véhicule, nous conseillons de monter à Canteleu, de tourner à gauche devant l’église et de s’enfoncer dans la forêt, sur le chemin qui par le hêtre des gardes, pique tout droit sur Sahurs. Cette forêt est actuellement recouverte de neige. Les chemins sont d’une blancheur immaculée, et le givre en s’attachant aux milles branches des chênes et des sapins, a créé, par là des paysages féériques et impressionnants qui feront la joie des photographes. Mais que ceux-ci ne s’attardent pas trop. Qu’ils continuent plutôt leur chemin jusqu’au rond de la Martel ; arrivés là, ils tourneront à gauche et au bout d’un kilomètre, toujours au milieu du même et beau décor, ils s’arrêteront tout à coup immobilisés par la grandeur sauvage du panorama qui se déroulera sous leurs yeux. A leurs pieds ils verront le Val-de-la-Haye, inondé ; puis un fleuve, large au moins de douze à treize cent mètres, dont la rive opposée baigne les maisons de Petit-Couronne et de Grand-Couronne ; un fleuve immense, d’où émergent des bouquets d’arbres qui sont des îles ; des petites taches multicolores qui sont des guérites de douaniers, des masures, noyées dans cette nappe liquide.

Par décret du 30 août 2007, le massif de la Forêt de Roumare a été classé "Forêt de protection" sur une superficie de 4 924 hectares, sur le territoire des communes de Canteleu, Hautot-sur-Seine, Hénouville, La Vaupalière, Maromme, Montigny, Quevillon, Roumare, Sahurs, Saint-Martin-de-Boscherville, Saint-Pierre-de-Manneville, Saint-Pierre-de-Varengeville et Val-de-la-Haye. Le massif comprend la forêt domaniale, des bois communaux et des bois privés.

En juin 2015, la Forêt domaniale de Roumare, d’une superficie d’environ 4 000 hectares, a reçu le label "Forêt d'exception" décerné par l'ONF, ce label vise à récompenser les démarches d'excellence mises en œuvre dans des forêts domaniales emblématiques.

La seconde édition de la « Forêt Monumentale » se tient sur la commune de Canteleu de juin 2024 à septembre 2026.

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16 septembre 2019 1 16 /09 /septembre /2019 17:26
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne

Vers 1965 au plus fort de l'activité de la raffinerie, Hautot sur Seine pouvait se retrouver dans le brouillard bleu généré par l'activité de la raffinerie comme le montre la photographie suivante :

Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne

Le bassin aux hydrocarbures de Petit-Couronne a été construit en 1932 pour la raffinerie Jupiter, il est d’une longueur de 400 mètres. Jusqu'en 1952 date de la mise en place d'un pipe-line relié au Havre, le pétrole brut était acheminé par tanker jusqu'au bassin.

Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
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Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
Héritages et récits de la raffinerie de Petit-Couronne
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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 16:17
Randonneurs à Hautot-sur-Seine
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Randonneurs à Hautot-sur-Seine
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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 16:03

L'ancien château de Soquence a été édifié par Charles Gruchet, conseiller au parlement de Rouen, Soquence abrite une « maison de campagne » typique de la période de la Renaissance en Normandie. Le château de Soquence, une demeure néo-Renaissance, a été élevée pour la famille de Bonneval vers 1840. Une double allée d'arbres reliait la grille du château à la forêt de Roumare, à la limite des communes d'Hautot sur Seine et de Sahurs.

Notre voisin de Soquence

Journal de Rouen du 29 janvier 1839 :

Il y a quelques mois, Un vol fut commis l'aide d'effraction an château de Soquence, appartenant à A M. le comte de Bonneval : Trois billets de la banque de Rouen de 250 Fr. et 300 Fr. en espèce furent pris dans un secrétaire qu'on avait défoncé. Les soupçons de M. de Bonneval se portèrent aussitôt sur un nommé Miolle, son chef de cuisine, lequel savait que ce secrétaire renfermait des valeurs. Miolle, interrogé par le maire de Sahurs, avoua qu'il était l'auteur du vol ; mais il revenait hier sur ses déclarations premières et soutenait qu'il était innocent. Malgré toutes ses protestations, le jury l'a déclaré coupable, tout en reconnaissant en sa faveur des circonstances atténuantes. La peine (celle des travaux forcés) a été, des-lors, être abaissée d'un degré, et la cour a condamné Miolle à six années de réclusion et au carcan.

Notre voisin de Soquence
Notre voisin de Soquence
Notre voisin de Soquence

Le 11 mai 1878, M. Prosper-Raoul Fizeaux de la Martel, propriétaire demeurant en son château de Sainte-Vaubourg, commune du Val-de-la-Haye, a vendu à M. Guy-François-Paul-Robert Duval, marquis de Bonneval, propriétaire, demeurant à Paris, rue Abattucci n°46, moyennant un prix de cent mille francs, vingt-neuf parcelles de terrains situées en la commune de Hautot-sur-Seine.

Notre voisin de Soquence
Notre voisin de Soquence
Notre voisin de Soquence

Carte postale postée à Sahurs le 31 août 1911 à l’attention de Philippe Courras (*) :

Cher Monsieur. Nous vous remercions pour votre carte. Nous espérons que vous passez de bonnes vacances. Nous déchiffrons une demie heure tous les matins avec maman et ai déchiffré le septuor de Beethoven. Nous vous envoyons nos meilleurs souvenirs ainsi qu’à Mme Courras. Paule de Bonneval (1896-1981), Hélène de Bonneval (1899-1943).

(*) Philippe Courras est un compositeur français né à Montevideo en 1863. Pianiste, lauréat du Conservatoire. Professeur de piano. Ses compositions sont publiées à Paris et à Nice dans les années 1900. Il est décédé en 1920.

 

Journal de Rouen des 5 et 6  avril 1915 : Les obsèques de M. le marquis de BONNEVAL auront lieu en l’église de Sahurs le mercredi 7 avril, à onze heures et demie. Il ne sera pas envoyé de lettre d’invitation, le présent avis en tenant lieu.

 

Journal de Rouen du 9 avril 1915 : Obsèques du marquis de Bonneval

Les obsèques du marquis de Bonneval dont la mort aussi brusque que prématurée a été pour tout le monde une surprise douloureuse, avaient été célébrées mardi à Paris, en l’église Saint-Pierre-de-Chaillot. Un second service a été célébré mercredi en l’église paroissiale de Sahurs, précédent l’inhumation dans la sépulture de famille. Fils du marquis de Bonneval décédé, et de la marquise de Bonneval douairière, née d’Albuféra, le marquis de Bonneval avait épousé la plus jeune fille du comte d’Haussonville, de l’Académie Française, et de la comtesse d’Haussonville, présidente de la Société de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge Française). Depuis me commencement de la guerre, il s’était employé avec la plus grande sollicitude à l’organisation et au fonctionnement des secours aux blessés, d’abord à Rethel qu’il fallut évacuer, puis à la gare de Rouen rive gauche, et enfin, à Aubervilliers. C’est dans ce dernier poste, dans l’accomplissement de sa tâche qu’il a été frappé.

Le marquis de Bonneval était très attaché à la commue de Sahurs où il habitait une grande partie de l’année le château de Soquence qu’il avait fait construire sur l’emplacement de l’ancien château de sa famille, dont il reste une partie transformée en ferme. La famille de Bonneval figure souvent dans notre histoire, particulièrement depuis la fin du XVème siècle. Un marquis de Bonneval fut fait prisonnier à Pavie en 1525. La mort du marquis de Bonneval a vivement attristé toute la région où on se louait de son aménité et de son obligeance (*). La population de Sahurs lui témoignait sa reconnaissance en l’élisant toujours conseiller municipal. Aussi les habitants de Sahurs et d’Hautot étaient-ils venus en si grand nombre pour honorer sa mémoire, que l’église était trop petite pour les contenir.

(*) en fait il s’agit de deux familles différentes, à Sahurs il s’agit de la famille du Val de Bonneval, d’émigrés qui ont récupéré en 1814 le domaine de Soquence.

 

Journal de Rouen du 8 avril 1915 : Remerciements

Mme la Marquise de BONNEVAL (1878-1968) ;

M. Guy de BONNEVAL (1898-1987) ;

Mlles Paule (1896-1981) et Hélène de BONNEVAL (1899-1943) ;

Mme la Marquise de BONNEVAL douairière (1847-1933) ;

M le Comte d’HAUSSONVILLE (1843-1924), de l’Académie Française, et Mme la Comtesse d’HAUSSONVILLE (1846-1922) ;

M. le Comte Jacques de BONNEVAL (1880-1942), brigadier de génie territorial ;

M. le Comte (1871-1946) et Mme la Comtesse Xavier de LA ROCHEFOUCAULD (1867-1942) ;

M. le Duc (1862-1926) et Mme la Duchesse de PLAISANCE (1867-1946) ;

M. le Comte (1863-1920) et Mme la Comtesse LA MAROIS (1869-1967) ;

Melle d’HAUSSONVILLE (1874-1970) ;

remercient toutes les personnes qui leur ont fait honneur d’assister à l’inhumation de

Monsieur le Marquis de BONNEVAL (1869-1915)

leur époux, père, fils, gendre, frère et beau-frère.

Notre voisin de Soquence
Notre voisin de Soquence

Bulletin religieux de l’Archidiocèse de Rouen du 14 avril 1917 : Citation

Le brigadier Guy-Bernard-Jaques-Michel de BONNEVAL du 2° régiment de cuirassiers :

« Chargé à plusieurs reprises de porter des renseignements recueillis par la reconnaissance dont il faisait partie les 21 et 22 mars 1917, a accompli sa mission sous un bombardement des plus violents dans d’excellentes conditions de rapidité, malgré les difficultés du parcours, faisant preuve de la plus grande bravoure et du plus grand sang-froid. »

Il est le fils du marquis de Bonneval, mort il y a deux ans et de la marquise née d’Haussonville, qui habité le château de Soquence à Sahurs. Mme la marquise de Bonneval s’est dévouée de tout cœur à la propagation de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.

Notre voisin de Soquence

Journal de Rouen du 1er octobre 1931 : Manifestation de sympathie

Une cérémonie émouvante a eu lieu dimanche au château de Soquence, à l’occasion de la remise à M. Alphonse Voisin, de la médaille de vermeil du Travail, qui lui a été accordée pour ses cinquante années de service dans la famille Bonneval. M. Melenfant, maire de Sahurs, M. Poullard, maire de Hautot-sur-Seine, ainsi que différentes personnalités du pays, les enfants et petits-enfants de M. Voisin, le personnel du château de Soquence, avaient tenu à apporter au jubilaire leur cordiales félicitations. Cette cérémonie se déroule devant les représentants de quatre générations de la famille que cet homme dévoué a toujours fidèlement servie.

Journal de Rouen du 27 mai 1933 : DEUIL

Les obsèques de la marquise de Bonneval, née Suchet d’Albufera, auront lieu lundi 29 mai, à 10 h. 30, en l’église Saint-Philippe du Roule (*). La marquise de Bonneval était la mère du marquis de Bonneval, décédé ; du comte Jacques de Bonneval ; de la comtesse Xavier de la Rochefoucauld ; la belle-mère de la marquise de Bonneval ; de M. et Mme Gabriel Brun ; de LL. AA. SS. Le prince et la princesse Pierre Wolkonsky ; de LL. AA. Le prince et la princesse Paul Murat ; l’arrière grand-mère de M. Armand Brun, du prince Alexandre Wolkonsky et du prince Louis Murat. Il ne sera pas envoyé de faire-part, le présent avis en tenant lieu. Ni fleurs ni couronnes.

(*) à Paris.

LA GRANGE EN BORD DE SEINE

LA GRANGE EN BORD DE SEINE

Notre voisin de Soquence

Le blockship de Soquence d'août 1944 :

Extrait du Journal n°87 de Sahurs de l'été 2014 : Le blockship de Sahurs

Les 21 et 23 août 1944, plusieurs navires sont coulés entre Moulineaux et Sahurs pour bloquer la remontée du fleuve. Les 25 et 26 août, le barrage est pris pour cible par les Typhoons et Lightnings alliés qui n'hésitent pas à bombarder les navires à la roquette. Les chasseurs vont attaquer plus d'une dizaine de fois croyant avoir affaire à la construction d'un pont. A la fin de ces deux jours, les habitants de la commune de Sahurs n'en pouvaient plus du bruit des explosions et des attaques en piqué. Après-guerre, certains bâtiments seront dépecés sur place, d'autres renfloués afin de reprendre du service.

Selon les recherches de Mathieu Guérin

Notre voisin de Soquence
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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 07:02

Conseil Municipal du 2 juin 2017 : Réfection de la mare aux loups du bois communal

Aurélie M..., chargée de mission « mares et amphibiens » du Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande, a été contactée pour mettre en œuvre la réfection de la mare du bois communal. Cette mare est située en bordure de la parcelle AD10 de la commune de Sahurs, le bois communal étant à cheval sur les deux communes. Un rendez-vous technique avec les services de la Métropole Rouen Normandie est programmé sur place mi juin. La participation communale serait de l’ordre de 500 Euros via une convention.

La mare du bois communal d’Hautot-sur-Seine n’en est plus une

Courrier de la Métropole Rouen Normandie du 31 octobre 2017 :

Objet : programme MARES

Monsieur le Maire,

Vous avez contacté le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande (PnrBSN) par courrier daté du 1er mars 2017 pour réhabiliter une mare (…).

Suite à ce courrier, (la) chargée de mission mares et amphibiens au PnrBSN, et (le) conducteur d’opérations biodiversité à la Métropole vous ont rencontré en mairie le 16 juin 2017 pour évoquer les travaux à réaliser sur la mare. Suite à une visite de terrain, le même jour, il a été décidé de réaliser des analyses complémentaires avant de planifier d’éventuels travaux. Le 7 juillet 2017, (…) s’est rendu sur la mare afin de procéder à une analyse de sol à la tarière qui révèle une absence d’étanchéité et des traces de vase.

 

Aucune végétation typique de mare n’a été observée. Le stade de comblement de la mare étant très avancé, il serait nécessaire de recreuser et étanchéifier le point d’eau. Or, l’apport d’eau sera limité du fait de la situation géographique et de l’absence de bâtiments pouvant y déverser leurs eaux pluviales. Compte tenu de la sécheresse de cette année et des années à venir du fait du changement climatique, il est difficile de garantir la pérennité de la mare. Ceci pris en compte, et considérant l’accès difficile à la mare et le coût élevé des travaux, en concertation avec le PnrBSN, il vous est proposé de ne pas réaliser les travaux. (Le) Conseiller « mare » de la Métropole Rouen Normandie, se tient à votre disposition pour tout complément d’information (…).

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de ma considération distinguée.

La mare du bois communal d’Hautot-sur-Seine n’en est plus une
La mare du bois communal d’Hautot-sur-Seine n’en est plus une
La mare du bois communal d’Hautot-sur-Seine n’en est plus une
La mare du bois communal d’Hautot-sur-Seine n’en est plus une
La mare du bois communal d’Hautot-sur-Seine n’en est plus une
La mare du bois communal d’Hautot-sur-Seine n’en est plus une

PHOTOGRAPHIES D'AVRIL 2018

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27 octobre 2018 6 27 /10 /octobre /2018 20:25

Le carrefour de la Martel en forêt de Roumare, porte de nom du Baron de la Martel Maire de Rouen de 1813 à 1815 et de Hautot sur Seine de 1821 à 1840.

Le carrefour s’appelait auparavant carrefour de la Commanderie.

Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
Le carrefour de la Martel de la forêt de Roumare
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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 06:06

Le Décret portant renouvellement du classement du parc naturel régional des boucles de la Seine normande (région Haute-Normandie) est publié le 19 décembre 2013.

La signalétique du Parc Naturel Régional des boucles de la Seine Normande

Panneau d’entrée dans le Parc d’Hautot-sur-Seine

La signalétique du Parc Naturel Régional des boucles de la Seine Normande

Paris Normandie du 8 mai 2017 : Nouvelle signalétique au parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande

Parc naturel régional : Le Parc naturel et les EPCI adhérentes procèdent depuis le mois de février à l’implantation d’une nouvelle signalétique. Les travaux doivent vraisemblablement s’achever au mois d’août. Le parc naturel régional (PNR) des Boucles de la Seine Normande a renouvelé sa charte de territoire en 2013. Et par là même, sa charte graphique. Jeudi, son président, Jean-Pierre Girod, entouré des représentants des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), présentait la nouvelle signalétique routière du PNR qui est aujourd’hui en cours d’installation dans les entrées des communes partenaires du parc. L’opération vise à mieux identifier le PNR et permet de « renforcer le sentiment d’appartenance envers un territoire exceptionnel ».

(Jean-Pierre Girod, ici photographié à la Maison du parc de Notre-Dame-de-Bliquetuit, posant fièrement avec l’un des 250 panneaux qui seront implantés sur le territoire du parc d’ici le mois d’août)

Implantation de 250 panneaux normés : « Nous avons bien identifié que les panneaux existants n’étaient pas conformes et n’étaient pas bien lisibles. De plus, est incorporé dans notre charte un règlement sur les publicités extérieures. À l’exemple de Duclair, qui a dernièrement fait retirer les panneaux illégaux présents dans la commune. C’était la moindre des choses en tant que PNR d’être dans les clous en termes d’affichage et de réglementation », indiquait Jean-Pierre Girod lors de la présentation du nouveau balisage. 250 panneaux seront ainsi implantés d’ici l’été. Un budget de 18 000 euros a été dédié à l’opération. Cette nouvelle signalétique, affichant fièrement « Commune du Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande », a été fabriquée conformément aux normes réglementaires (format et lieux d’implantation) et répond parfaitement aux exigences de la fédération des parcs naturels qui centralise les actions de 51 PNR que compte le territoire national, notamment sur les codes couleurs et typographiques. Aménagements et montage sur site des pancartes sont à la charge des EPCI partenaires. En local, 43 panneaux seront implantés sur le territoire de la Communauté d’agglomération Caux vallée de Seine ainsi que 16 panneaux sur la Communauté de communes de la région d’Yvetot. Vice-président du PNR en charge du tourisme et du golf de Jumièges Normandie, et représentant de la métropole Rouen-Normandie, Joël Temperton se félicite de ces acquisitions : « Dans le cadre de nos actions, cette nouvelle identification permet de mieux situer les activités touristiques du PNR dans sa communication générale par une mise en avant claire et précise des territoires concernés. »

Le Parc naturel en chiffres : Le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande, anciennement Parc naturel régional de Brotonne, a été créé le 17 mai 1974. Il s’étend aujourd’hui sur 89 700 hectares et comprend trois villes « portes » : Yvetot, Pont-Audemer et Canteleu. Suite à la fusion de certaines communes décidée par la loi NOTRe, le Parc compte aujourd’hui 77 communes depuis le 1er janvier 2017. 103 000 se répartissent sur son territoire. Il compte une grande diversité de milieux naturels (forêts, marais) et un riche patrimoine bâti comme des châteaux, abbayes, chaumières, moulins et autres fours à pain. 52 salariés exercent au Parc. Le golf de Jumièges compte également 10 employés. Le nombre de visiteurs du parc est difficilement chiffrable. Notons néanmoins la venue, l’an passé, de 90 000 visiteurs à l’abbaye de Jumièges, 70 000 croisiéristes sur les rives de Caudebec-en-Caux et 4 000 personnes qui ont fait étape à la Maison du Parc. Son budget a été fixé à 3,8 millions d’euros pour l’exercice 2017.

La signalétique du Parc Naturel Régional des boucles de la Seine Normande

Suite aux échecs répétés de montage d’opérations depuis 2016, ces panneaux sont retirés en 2018 et le paiement de la cotisation annuelle est suspendue : plantation d’un arbre par naissance faute d’une logistique communale adéquate, rénovation des balustrades du parc du château et création d’un arboretum, faute de moyens humains pour définir et écrire le projet positionné sur un financement européen (programme LEADER) et non réalisation de la réfection de la mare aux loups du bois communal faute de pérennité de l’environnement.

La signalétique du Parc Naturel Régional des boucles de la Seine Normande
La signalétique du Parc Naturel Régional des boucles de la Seine Normande

Depuis 2023 le parc naturel verse à la commune d’Hautot-sur-Seine une prime annuelle de 3 000 Euros au titre des aménités rurales (biodiversité, environnement, actions scolaires). Les panneaux d’entrée de village sont remis en place en novembre 2024.

La signalétique du Parc Naturel Régional des boucles de la Seine Normande
La signalétique du Parc Naturel Régional des boucles de la Seine Normande
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 07:05

Le Grand Port Maritime de Rouen a aménagé en face de la cale d'Hautot-sur-Seine au niveau de la zone d'évitage un belvédère accessible au public.

Le belvédère de Grand-Couronne
Le belvédère de Grand-Couronne
Le belvédère de Grand-Couronne
Le belvédère de Grand-Couronne
Le belvédère de Grand-Couronne
Le belvédère de Grand-Couronne
Le belvédère de Grand-Couronne
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