Paris Normandie du 18 septembre 1995 : Hautot-sur-Seine tourne les clés de son paradis
A Hautot-sur-Seine, les richesses de l’église, ouverte un dimanche par mois, valent le détour.
« Où est Hautot-sur-Seine ? » Cette question, beaucoup de Rouennais se la posent. Avec les Journées du patrimoine, de ce week-end, ce village de 370 âmes à une quinzaine de kilomètres de Rouen sur les bords du fleuve, rive droite, entre Val-de-la-Haye et Sahurs, est sorti de son anonymat. A la sortie de l’église, construite au XVIème siècle (*), deux amies, qui ont décidé de consacrer leur première journée à la vallée de la Seine, racontent avec enthousiasme leur visite : « Nous connaissions vaguement de nom ce village. Cette église vaut le détour et permet de découvrir un morceau d’histoire des boucles de la Seine. » A l’intérieur de l’édifice, ouvert un dimanche par mois, des adjoints et employés de la mairie tiennent l’accueil à tour de rôle. Un petit livret explicatif est remis aux visiteurs qui souhaitent sortir de l’église la tête bien faite. Il a été rédigé par le « sacristain » des lieux, comme le dit lui-même en riant, Louis du Boullay, conseiller municipal « en charge des affaires religieuses ». Intarissable, précis et passionné, il connaît toutes les richesses de l’église Saint-Antonin, léguée à la commune au siècle dernier (qui y consacre depuis plusieurs années un budget important). « Ces portes ouvertes » permettent de découvrir au milieu du chœur entre les fenêtres deux superbes fresques (St Mathieu et St Marc) assez naïves ou encore dans le chœur à droite une étonnante « copie d’époque » du tableau de Raphaël représentant le Vierge et l’Enfant. Cette habitante de Saint-Pierre-de-Manneville est passée des centaines de fois à Hautot-sur-Seine. Et jamais encore, elle n’avait pu approcher son église. « C’est important de connaître un peu mieux le milieu dans lequel on évolue. » Hautot, son église et son château du XVIIIème siècle acheté en 1987 par la commune. Bâtiment élégant à deux pas de l’église, ceinturé de vert, restauré grâce à des fonds publics, il est le théâtre de cérémonies et de réunions familiales. Il fait bon se marier à Hautot et aussi pratiquer l’équitation dans un centre prévu à cet effet, confient les habitants qui gardent jalousement leur petit coin résidentiel. Indiqué par les éditions du Comité départemental du tourisme, le village d’Hautot-sur-Seine a su rester vigilant en refusant les terres de dragage. Ces deux journées du patrimoine coïncident avec jeux inter-villages (Sahurs, Saint-Pierre-de-Manneville, Hautot …). Décidément, ce petit coin de campagne, duquel on peut apercevoir les portiques de déchargement du port autonome, a réussi en peu de temps à faire parler de lui.
(*) Chœur reconstruit au début du XVIIème suite à l’incendie de 1592/1593 adossé à une nef préromane remaniée plusieurs fois et principalement dans la première moitié du XIXème siècle.
La représentation du Moulin de Soquence que l'on trouve à la bibliothèque nationale est la plus ancienne représentation connue d'Hautot-sur-Seine.
NARCISSE BERCHERE 1872
MEME ANGLE QUE LA GRAVURE DU XVII EME
CONSTRUCTION DU NOUVEAU MOULIN EN 1972
PHOTOGRAPHIE PRISE LE 16 AOUT 1958
Paris Normandie du 7 septembre 1944: Concours de modèles réduits d’avions
Reprenant son activité, l’Aéro-Club de Normandie organise dimanche prochain 10 septembre, à 14 heures, un concours de modèles réduits d’avions à Hautot-sur-Seine, dans les plaines de M. Jonquais, face au château de Soquences.
La maison est construite en 1790 et agrandie vers 1850 par l’adjonction de deux ailes. Germain PIERRE-SEREVILLE (1796 - 1880), juge au tribunal civil de première instance de Rouen, Maire de Hautot sur Seine de 1866 à 1880, en est le propriétaire. En 1879 il vend le manoir à la famille FAUQUET. Fernand FAUQUET (1853 - 1928), manufacturier, conseiller municipal de 1888 à 1928, est le père du Lieutenant FAUQUET qui figure sur le monument aux morts d’Hautot-sur-Seine.
Recueil des arrêts du Conseil d'État 20 juin 1930 :Requête du sieur Robert FAUQUET, contre un arrêté, du 3 juin 1929, du conseil de préfecture interdépartemental de Rouen; élections du 12 mai 1929; commune de Hautot-sur-Seine; conseil municipal
Vu la loi du 5 avril 1884; CONSIDÉRANT qu'aux termes de l'art. 31, § 1", de la loi du 5 avril 1884, sont éligibles au conseil municipal tous les électeurs de la commune et tous les citoyens inscrits au rôle des contributions directes ou justifiant qu'ils devaient y être inscrits au 1" janvier de l'année de l'élection, âgés de vingt-cinq ans accomplis; Considérant que, pour déclarer le sieur FAUQUET inéligible au conseil municipal de Hautot, le conseil de préfecture s'est fondé sur ce que ce candidat, proclamé élu à la suite des opérations électorales du 12 mai 1929, n'était pas électeur dans cette commune et qu'il ne justifiait pas de son droit à être inscrit au 1er janv. 1929 au rôle des contributions directes à raison d'un immeuble dont il a acquis la propriété le 10 mai 1929 seulement,
CONSIDÉRANT qu'à l'appui des conclusions de son recours tendant à la validation de son élection, le sieur FAUQUET apporte la preuve que de la succession de son père, décédé avant la fin de l'année 1928, dépendait un immeuble situé sur le territoire de la commune de Hautot dont le requérant était copropriétaire à la date du 1" janv. 1929; que si l'immeuble dont s'agit a été mis dans le lot de sa mère le 10 mai 1929, à la fin de l'indivision, avant d'être racheté par le requérant, cette circonstance, postérieure au 1" janvier de l'année de l'élection, n'a pas été de nature à modifier les obligations fiscales du sieur FAUQUET qui était passible de la contribution foncière pour l'année 1929, et suite, éligible par au conseil municipal de Hautot par application de l'art. 31, § 1", de la loi du 5 avril 1884; (Arrêté annulé sélection du sieur FAUQUET "déclarée valable).
En 1936 le manoir est mis en vente, la famille THILLAYE DU BOULLAY en fait l’acquisition en avril 1938. On trouve dans le registre d’Etat civil d’Hautot-sur Seine, une naissance le 29 novembre 1939.
En 1936 le manoir est mis en vente, la famille THILLAYE DY BOULLAY en fait l’acquisition en avril 1938. On trouve dans le registre d’Etat civil d’Hautot-sur Seine, une naissance le 29 novembre 1939.
Noces de diamant célébrées à Hautot-sur-Seine le 08 septembre 1979
L’an mil neuf cent soixante dix neuf, le huit septembre à midi et quinze minutes, ont comparu publiquement, devant Nous, en la Maison Commune :
Maurice THILLAYE DU BOULLAY né à Rouen (Seine-Maritime) le 23 juillet 1897, croix de guerre 1914-1918, chevalier de la Légion d’Honneur, d’une part et Agnès LE VERDIER, née à Rouen (Seine-Maritime) le 26 janvier 1898 d’autre part.
Les comparants, unis par les lois du mariage depuis soixante ans, déclarent publiquement célébrer leurs Noces de Diamant. Lecture faite, le présent acte a été signé par tous, avec Nous, Maurice BRUNEL, chevalier des Palmes Académiques, Maire de Hautot-sur-Seine, et le Conseil Municipal réuni pour l’occasion.