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10 février 2024 6 10 /02 /février /2024 07:41

Les dispositifs pour ralentir la vitesse à Hautot-sur-Seine résultent de doctrines évoluant au fil des années en fonction des gestionnaires successifs de la voirie : les Ponts et Chaussées (l’Etat), le département, la Métropole (l’intercommunalité) et la commune. Il en résulte des dispositifs disparates et des dizaines de panneaux.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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Le STOP de la rue du Moulin du Temple a été installé pour pallier le manque de visibilité des véhicules empruntant la rue du Rouage.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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Le STOP du bas de la rue du Buisson a été installé pour pallier le manque de visibilité des véhicules empruntant la rue du Rouage. En haut de la rue du Buisson, malgré le manque de visibilité, la priorité à droite est la règle.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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Le STOP du bas de la rue des Farceaux, laisse également la priorité aux véhicules empruntant la rue du Rouage malgré le manque de visibilité. Il a été supprimé en 2015.

Ralentir à Hautot-sur-Seine

Le Conseil Municipal du 15 mars 1996 donne son accord pour la réalisation de bandes de ralentissement côté Sahurs. Le positionnement est bien en avant de l’entrée du village pour éviter les nuisances sonores.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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Le dos d’âne de la rue des Farceaux résulte de la création vers 2005 d’un avaloir. C’est un aménagement du réseau pluvial dans le bas de la rue des Farceaux, avec une reprise de la voirie. Ce type d’équipement n’est désormais plus de mise, à cause de la difficulté de les entretenir lorsqu’ils sont obstrués.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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La vitesse est limitée rue Saint-Antonin à 30 km/h depuis 2008. Il s’agit de la partie du CD51 qui traverse le village.

Extrait d’Infos d’Hautot-sur-Seine n°7 du printemps 2004 relatif aux vœux du Maire : A la suite de plusieurs remarques des riverains sur la vitesse excessive, les services compétents ont procédé à des relevés de vitesse sur la route départementale 51. Ceux-ci ont relevé une vitesse moyenne de 66 km/h pour les véhicules légers et de 60 km/h pour les poids lourds. Une étude en cours pour un aménagement de carrefour du chemin de la croix blanche avec la RD51 permettrait de résoudre ce problème et d’améliorer la sécurité de la sortie de l’école.

Extrait d’Infos d’Hautot-sur-Seine n°13 de l’été 2007 : Malgré le rondpoint franchissable, des conducteurs irascibles ne respectent pas la signalisation et roulent trop vite. Pour finir de les convaincre, la commune avec l’aide du département mettra en place des coussins berlinois à l’entrée du village avant le rondpoint ainsi qu’un sas (circulation alternée sur 50 m avec un sens prioritaire) rue Saint Antonin.

Extrait d’Infos d’Hautot-sur-Seine n°16 de l’hiver 2008 : Toute la traversée d’Hautot, sur le CD 51 est mise en zone 30 km/h avec quelques équipements sécuritaires en plus.

Sous les mandats de Mr Martel-Baussant, le Conseil Municipal du 12 février 1993 accepte d’essayer la pose momentanée de feux tricolores entre la grille du château et la mairie, celui du 18 novembre 1994 décide de ne pas installer de feux tricolores à la suite de l’expérimentation réalisée.

Sous le mandat de Mr Thillaye dy Boullay (1997-2001), le Conseil Municipal du 23 décembre 1998 crée une commission afin de réfléchir aux problèmes de sécurité liés à la circulation routière. Le Conseil Municipal du 8 novembre 2000 vote la demande de subventions pour les aménagements du CD 51 sur la base du projet du CAUE (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement). Ce projet n’aboutit pas faute de financement.

Sous le mandat de Mr Arriaga (2001-2008), le Conseil Municipal du 31 mars 2006 approuve le projet d’aménagement du carrefour RD51/CE10. Le giratoire ou rondpoint traversant est inauguré le 6 janvier 2007.

Le Conseil Municipal du 14 décembre 2007 examine le projet d’aménagement de l’entrée du village réalisée par l’architecte Philippe Lemonnier. Ce projet n’aboutit pas faute de financement.

Depuis le 1er janvier 2016, l’entretien de la rue Saint-Antonin est transféré du département de la Seine-Maritime à la Métropole Rouen Normandie. La traversée du village par une piste cyclable en direction de Sahurs fait l’objet d’études et d’emplacement réservés dans le Plan Local d’Urbanisme des deux communes.

Au cours de l’été 2021, le rond-point traversant situé à la sortie d’Hautot a été supprimé. Une chicane a été installée dans le sens Sahurs/Hautot.

La présence des enclos en pierre de taille donne un cachet pittoresque au village. Il n’existe pas de projet de requalification de la rue Saint Antonin, malgré son étroitesse et l’absence de trottoirs piétons, permettant une traversée sécurisée comme on peut le voir au Val de la Haye ou à Saint-Pierre-de-Manneville.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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Ralentir à Hautot-sur-Seine
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La réfection de la voirie du bas de la rue du Rouage réalisée en 2012, la construction des maisons du lotissement « les Prairies d’Hautot sur Seine » ainsi que divers incidents motivent en fin d’année 2014 une pétition des riverains de la rue du Rouage, se plaignant de la vitesse et du manque de visibilité et demandant une réunion publique. Le Conseil Municipal du 19 décembre 2014 en est informé. Le transfert de la compétence voirie à Métropole Rouen Normandie étant effective depuis le 1er janvier 2015, la pétition est transmise au Directeur de proximité du secteur. Une réunion publique se tient le 5 juin 2015 salle Maurice Brunel afin de connaître l’avis des administrés avant de donner un accord aux propositions faites. Les services de la Métropole proposent la création d’une zone 30 avec des aménagements permettant de réduire la vitesse : stops successifs et chicanes. Le Conseil Municipal du 19 juin 2015 entérine le projet de sécurisation du bas de la Rue du Rouage résultant du débat public et des visites de terrain. La zone de vitesse limitée à 30 est prolongée sur le haut de la Rue du Rouage. Les différents aménagements prévus avec les services de la Métropole sont réalisés en septembre/octobre 2015.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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La vitesse est limitée à 20 km/h rue Lézurier de la Martel, voirie de lotissement aménagé en 2021, en sens unique avec un stop à l’embranchement de la rue des Fendanges.

Il s’agit d’une zone de rencontre qui concilie la circulation des piétons, des cyclistes et des automobilistes.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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En 2022, la limitation de vitesse à 30 km/h est étendue à l’ensemble de la commune avec l’instauration d’une « zone » 30. Selon l’article R110-2 du Code de la route, les entrées et sorties de cette zone sont annoncées par une signalisation et l’ensemble de la zone est aménagé de façon cohérente avec la limitation de vitesse applicable.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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Petit Journal d’Hautot n°9 d’avril 2023 : Ralentisseurs

Depuis des mois, nous avons essayé d’inciter les usagers de la rue du Rouage à rouler moins vite. La mise en place de la zone 30 n’est hélas pas respectée par tous. C’est donc avec regret que nous sommes contraints, pour garantir la sécurité des piétons, des cyclistes et des autres automobilistes, d’implanter des ralentisseurs. Le type d’équipement et l’emplacement ont été choisis en concertation avec les riverains.

Ralentir à Hautot-sur-Seine
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Les coussins berlinois de la rue du Rouage ont été installés le 19 octobre 2023.

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15 décembre 2023 5 15 /12 /décembre /2023 08:23
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine

Photographie de la famille JOLY

Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine
Le virage de la rue Saint-Antonin à Hautot-sur-Seine

Aquarelle du vaudésien Hervé L'HOSTIS réalisée en mars 2023 : « Hautot ou tard »

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10 novembre 2023 5 10 /11 /novembre /2023 09:25

L’arrêté préfectoral du 3 septembre 1856 décide du classement du CD51 le 3 septembre 1856 :

 

CHEMIN DE GRANDE COMMUNICATION N°51, DE SAHURS A ROUEN

Classement et direction

LE PREFET DU DEPARTEMENT DE LA SEINE-INFERIEURE, Commandeur de l’Ordre Impérial de la Légion d’Honneur, etc.

      Vu :

 La délibération du Conseil Général de la Seine Inférieure en date du 2 septembre courant, portant classement au rang des chemins de grande communication, sous le n°51, du chemin de Sahurs à Rouen ; Les arrêtés préfectoraux qui ont arrêtés les bases d’après lesquelles seront classés entre elles les communes intéressées aux grandes lignes vicinales, notamment l’arrêté du 25 octobre 1849 ; La loi du 21 mai 1836 ; L’arrêté préfectoral réglementaire du12 mars 1849 ;

     Arrête :

Article premier. : La largeur du chemin de grande communication n°51, de Sahurs à Rouen, classé par la délibération sus visés, sera de huit mètres, banquettes et parapets compris.

Art. 2. : Nonobstant les dispositions qui précèdent les parties de ce chemin qui auraient été ouvertes sur une largeur excédent huit mètres devront conserver la largeur qui leur aura été primitivement attribuée.

Art. 3. : La direction de ce chemin est ainsi fixée, conformément à la décision du conseil général, il aura son point de départ à la limite de Saint-Pierre-de-Manneville et de Sahurs et s’arrêtera à la route départementale n°4, sur le territoire de Canteleu.

Art. 4. : L’approbation des plans de traverse aura lieu après l’accomplissement des formalités par l’instruction ministérielle du 10 décembre 1839.

Art. 5. : Sont déclarées intéressées à ce chemin, les communes ci-après désignées, dont la classe sera ultérieurement déterminée : Rouen, Canteleu, Val-de-la-Haye, Hautot et Sahurs

Art. 6. : Mr l’agent-voyer en chef du département est chargé d’assurer l’exécution du présent arrêté.

Rouen, le 3 septembre 1856

Le Préfet de la Seine-Inférieure,

E. Le Roy.

La route départementale n°51 traverse Hautot sur une longueur de 2 479 mètres. Elle s’analyse en quatre sections successives : la route de Soquence, la rue Saint Antonin, la place Georges Poullard et la portion restante de la route de Sahurs à Montville.

La voirie le long de la Seine a été réalisée dans les années 1870, avant le chemin passait le long du bois de la commanderie par les anciens chemins de Sahurs à Hautot et de Hautot au Val de la Haye, jusqu'à la colonne Napoléon. Dans la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, le Chemin n°1 de grande communication entre Val de la Haye et Sahurs passant par la côte du Puits est d’une longueur de 1 692 mètres.

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51

La route de Soquence est d’une longueur de 428 mètres. La pose de bandes rugueuses de ralentissement, côté Sahurs, a été réalisée en 1996. La réfection de la voirie entre Hautot et Sahurs a été faite sur deux kilomètres en 1998.

Le carrefour RD51/CR10 a été aménagé en rond-point traversant. Les travaux ont été réalisé au cours de l’été 2006. Le giratoire a été inauguré le 6 janvier 2007.

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51

Au cours de l’été 2021 le rond-point traversant a été supprimé et remplacé par un damier. Un ralentisseur a été installé au moyen d'une chicane sur la RD51 dans le sens Sahurs/Hautot-sur-Seine.

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51

L’emplacement réservé n°1, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation la réalisation d'un cheminement piéton pour une surface de 1350 m² (bande de 1,5m).

L’emplacement réservé n°8, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation la réalisation d'un cheminement piéton et cyclable en direction du bourg de Sahurs pour une surface de 1170 m² (bande de 3m).

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51

La rue Saint Antonin est d’une longueur de 524 mètres.

Journal de Rouen du 5 août 1933 : un jeune cycliste se jette contre une automobile, il est grièvement blessé.

Ces jours derniers, à 20 h. 30, M. C… revenait en auto de Saint-Pierre-de-Manneville et se dirigeait sur Rouen. En arrivant près de la propriété de M. Richer, à Hautot-sur-Seine, le jeune Saint-Arnoult, enfant de l’assistance publique, au service de M. Poulard, maire, qui venait à bicyclette d’un chemin vicinal, est venu se jeter contre l’avant gauche de l’automobile. Il a été projeté, ensuite contre le pare-brise et jeté à terre, où il s’est fait des blessures graves, qui ont nécessité son transport d’urgence à l’Hôtel-Dieu de Rouen. M.C… a été sérieusement blessé au front par les éclats du pare-brise. L’automobile a été fort endommagée et la bicyclette mise hors d’usage. La gendarmerie de Grand-Couronne a ouvert une enquête.

Journal de Rouen du 20 décembre 1933 : collision

Le 16 décembre, à 13 h. 30, l’automobile conduite par M. Alais, propriétaire à Sahurs, a heurté un camion automobile de la maison Standard, à Rouen, sur la route d’Hautot. L’accident s’est borné à des dégâts matériels importants. La gendarmerie de Grand-Couronne enquête.

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51

La place Georges Poullard est d’une longueur de 199 mètres.

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51

La portion restante de la route de Sahurs à Montville est d’une longueur de 1 328 mètres.

Les chemins de halage se font sur les propriétés des riverains, ils ne figurent sur les cadastres. Les chemins de hallage prennent appui sur les servitudes de halage grevant les propriétés situées bord à voie d'eau navigable.

VOIRIE (GRANDE). — CHEMIN DE HALLAGE. — ALLUVION.

L'obligation imposée aux riverains, par la loi, de fournir le chemin de hallage, constitue-t-elle une servitude et non pas une expropriation ?

Doivent-ils ledit chemin dans les dimensions fixées par l'ordonnance de 1669, et dans l'état actuel du fleuve ou de la rivière navigable, soit qu'ils aient profité d'une alluvion, soit que l'action des eaux ait enlevé une portion de la rive ?

(7643. — 4 juillet 1827. — De Bonneval.)

Il existe, depuis longtemps, un chemin de hallage, sur la rive droite de la Seine, au-devant de la propriété du marquis de Bonneval, commune de Sahurs (Seine-Inférieure). Au bord de ce chemin, du côté de la rivière, est un mur de soutènement dont la réparation a donné lieu au litige. L'administration des ponts-et-chaussées a voulu faire payer un tiers de la dépense au sieur de Bonneval ; celui-ci a refusé par le motif que celui qui est grevé d'une servitude ne doit supporter aucune charge y relative.

L'administration se fondait sur ce que le mur de soutènement garantissait la propriété du sieur de Bonneval des ravages de la rivière.

Le chemin en question n'a qu'une largeur de 12 à 15 pieds, au lieu de 24 ou 30, conformément à l'ordonnance de 1669. L'administration des ponts-et-chaussées a donc ordonné que le chemin aurait la largeur prescrite par cette ordonnance; et le Ministre de l'intérieur a approuvé cette mesure, par décision du 22 juillet 1826.

Le sieur de Bonneval a déféré cette décision au Conseil d'Etat et en a demandé l'annulation, par les motifs que ses auteurs avaient abandonné 30 pieds pour la largeur du chemin; que cette largeur était suffisante, et que l'administration n'aurait pas dû, dans le principe, faire un chemin de 12 pieds et rendre l'autre terrain inutile; qu'elle aurait dû prendre toute la largeur des 30 pieds en partant du talus de la rivière ; qu'elle pouvait encore le faire, et que par suite elle était mal fondée à empiéter, sur sa propriété ; une largeur de 18 pieds de plus, à son détriment.

Cette requête a été rejetée.

"CHARLES, etc. — Sur le rapport du comité du contentieux,

Vu l'article 650 du Code civil, qui classe parmi les servitudes établies par la loi, le marchepied le long des rivières navigables ou flottables, et ajoute que tout ce qui concerne cette espèce de servitude est déterminé par des lois ou règlements particuliers ; — Vu l'article 556 dudit Code civil, eu vertu duquel l'alluvion d'un fleuve ou d'une rivière navigable ou flottable profite au propriétaire riverain, à la charge de laisser le marchepied ou chemin de hallage, conformément aux règlements ; — Vu l'édit du mois d'août 1669, et spécialement l'art. 7 du titre 28, ainsi conçu : —

 « Les propriétaires des héritages aboutissant aux rivières navigables, laisseront, le long des bords, vingt-quatre pieds au moins de place, en largeur, pour le chemin royal et trait des chevaux, sans qu'il puisse planter arbres ni tenir clôture ou haie plus près que 50 pieds du côté que les bateaux se tirent, et 10 pieds de l'autre bord, à peine de 500 1ivres d'amende, confiscation des arbres et d'être, les contrevenants, contraints à réparer et remettre les chemins en état, à leurs frais. »

Considérant que l'obligation imposée aux riverains, par la loi, de fournir le chemin de hallage, ne constitue pas une expropriation, mais une servitude ; — Qu'ils doivent ledit chemin dans les dimensions fixées par l'édit de 1669, et dans l'état actuel du fleuve ou de la rivière navigable, soit qu'ils aient profité d'une alluvion, soit que l'action des eaux ait enlevé une portion de la rive ; — Considérant que la décision attaquée n'a point excédé, dans la fixation du chemin de hallage, la largeur déterminée par l'édit de 1669 ;

Art. 1er  — La requête du marquis de Bonneval est rejetée.

M. Feutrier, maître des requêtes, rapporteur, — Me  Garnier, avocat.

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51

En 1859 le Conseil Municipal délibère sur le tracé du chemin de grande circulation n°51, allant de Sahurs à Monville, de la colonne commémorative de la translation des cendres de l’Empereur Napoléon à Val de la Haye, via le chemin de halage jusqu’au mur du Clos de la Vigne et les bâtiments de Mme Fizeaux de la Martel.

Le Conseil Municipal du 14 avril 1868 valide le projet d’établissement du chemin de grande communication n°51, allant de la Mairie d’Hautot-sur-Seine au chemin de Hallage allant au Val de la Haye.

Les Conseils Municipaux des 20 janvier 1901, 3 septembre 1903 et 19 novembre 1905 votent des  dispenses de purge pour les actes de cession à l’amiable en date des 5 janvier 1901, 24 juillet 1903  et 2 octobre 1905 par le Marquis de Bonneval de terrains nécessaires à l’établissement du chemin de Grande Communication n°51 de Sahurs à Montville.

 

Journal de Rouen du 15 décembre 1907 : Mort de congestion

Mercredi dernier, Mme Capron, demeurant à Hautot, apercevait, vers quatre heures du soir, un individu pris de boisson et se dirigeant vers Sahurs. Quelques mètres plus loin, l’ivrogne tomba et fut trouvé inanimé par M. Daniel Billard, de Petit-Couronne, et son domestique, qui le transportèrent dans une guérite de douanier, et l’y déposèrent en le couvrant de paille pour que le froid ne le saisisse pas. Mais cette précaution, devait être inutile, car l’individu quitta son abri et jeudi vers huit heures du matin, il était trouvé mort par M. Oscar Roussel, sur la route n°51 de Hautot à Sahurs. M. Roussel s’empressa de prévenir les autorités. Le docteur Perrée de Grand-Couronne, appelé, a attribué cette mort à une congestion occasionnée par le froid et l’alcool. Dans les poches du défunt on a trouvé un acte de naissance au nom de Louis-Hildevert Faël, né au Landin (Eure), le 23 mai 1841. Il avait quitté récemment l’hôpital et était, parait-il, connu dans le monde de la boulangerie sous le nom de « Pigeon voyageur ».

 

Journal de Rouen du 18 décembre 1934 : mystérieuse découverte

Hier, vers 14 H, Mme Richer, née Suzanne Alix, 32 ans, cultivatrice, à Hautot-sur-Seine (*), se rendait aux champs, lorsque, passant chemin de grande communication 51, elle aperçut, à mi-chemin entre le ponton de Hautot et le passage de Grand-Couronne, territoire de Hautot-sur-Seine, un sac de provisions déposé sur le talus qui longe la Seine ; un parapluie de femme se trouvait attaché au sac avec une corde. Intriguée de cette découverte, elle inspecta alors le sac et y trouva un papier sur lequel l’inconnue avait spécifié qu’elle ne voulait pas être enterrée à Petit-Quevilly. Se rendant compte que la propriétaire du sac s’était, à n’en pas douter, jetée à la Seine, la cultivatrice en informa aussitôt la gendarmerie de Grand-Couronne, qui se livra immédiatement à une enquête. Jusqu’à présent le corps n’a pas été retrouvé. Des premiers renseignements recueillis, il résulte que la désespérée, Mme veuve Dumarquet, née Estelle Marie, âgée de 65 ans, habitait Petit Quevilly, 36, rue Thiers.

(*) Suzanne (ALIX) RICHER (23/11/1902 à Meulan - 13/04/1983 à Sotteville-lès-Rouen) 

 

La construction d’une nouvelle chaussée surélevée entre Hautot-sur-Seine et Val-de-la-Haye est réalisée par les Ponts et Chaussées vers 1963-1965, le long de l’ancienne route.

Lors du Conseil Municipal du 5 mars 1982, trois projets d’élargissement du CD n°51 sont présentés.

En 2001 le Conseil Général de la Seine Maritime réalisé l’opération « arbres 2000 » créant un alignement le long de la Seine entre l’ancienne et la nouvelle voie.

Le 1er janvier 2016, le Département de Seine-Maritime transfert à la Métropole Rouen Normandie la gestion des routes classées dans le domaine public routier départemental ainsi que de leurs dépendances et accessoires.

La portion Hautotaise de la Route Départementale n°51
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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 06:06
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine

L’actuelle rue de l’Ancien Vignoble correspond au chemin n°6 d’une longueur de 516 m, lors de la classification des chemins communaux, validé par le Conseil Municipal du 9 février 1833.

 

Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux

N°6 : Chemin dit rural. Ce chemin est un chemin de charroi nécessaire à l’exploitation des terres de la commune, il part du chemine neuf ou route quemin et aboutit au chemin du temple près le rouage, ce chemin ne vient point à la charge de la commune. La longueur est de 516 mètres, sa largeur doit être de 4 mètres.

 

Le Conseil Municipal du 5 novembre 1848 valide le changement d’une partie du chemin n°6 à l’angle du cimetière et mise en place d’un triangle avec le chemin n°2 (le chemin neuf). Le Conseil Municipal du 4 mai 1851 valide l’échange de terrain suite au changement de direction du chemin n°6 avec MM Lézurier de la Martel et Richard. Lors de la classification des voiries communales, validé par le Conseil Municipal du 5 juillet 1883, il est intégré à voirie communale n°3. Au cadastre de 1970 la voirie communale n°3, longue de 1476 mètres, commence à la RD 51 devant la grille du château, longe le cimetière et se termine au chemin rural n°5.

La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine

Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 décide de l’apposition des plaques de rues, la plus grande partie de la voie communale n°3 devient la rue de l’Ancien Vignoble. Le Conseil Municipal du 28 mars 1986 vote des travaux de réfections de la rue de l’Ancien Vignoble. Le Conseil Municipal du 9 juin 1989 approuve les travaux de mise en place de l’éclairage public de la rue de l’ancien vignoble, réalisés par le syndicat intercommunal dédié. Le Conseil Municipal du 13 mai 1998 valide les travaux d’enfouissement des réseaux BT (basse tension) et France Telecom de la rue de l’ancien vignoble. Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors des Conseils Municipaux des l0 février 2003 et 2 décembre 2005, la longueur de la voie communale n°3 (rue de l’Ancien Vignoble) est de 550 mètres. Le Conseil Municipal du 8 mars 2013 valide le projet de rénovation de la rue de l’Ancien Vignoble par un revêtement d’un coulis bicouche jusqu’à la rue du Buisson et la partie restante remontant jusqu’à la Rue du Moulin du Temple, en monocouche gravillonné. Mi 2013 l’arrêt FILOR situé dans le haut du village change de nom pour cause de doublon sur le territoire de la CREA, la nouvelle dénomination sera ANCIEN VIGNOBLE au lieu de LE ROUAGE. La mise en place d’un éclairage public par « leds » est effectuée fin 2018 en remplacement des ballons fluos. Pour améliorer la visibilité dans la rue de l’ancien vignoble à la hauteur de la rue du Buisson, un lampadaire supplémentaire a été installé en 2023.

La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine

Paris Normandie du 5 novembre 1951, repris dans l’Echo d’Hautot n°1 de juin 1989 : HAUTOT-SUR-SEINE a vendangé ses cinq hectos de picolo normand - Un reportage de Jean VERDIER

 

Dans la cour le teuf-teuf du deux-temps annonçait le pressoir ; et, joyeusement rassemblée sous la bruine, la famille au grand complet (père, mère, enfants, gendres, brus et petits-enfants) donnait à croire que l’on allait sacrifier le veau gras. Pourtant, il était encore tôt pour brasser ; et le sacrifice familial du veau gras est un passé de mode. M. Georges Delamare et les siens renouaient avec la séculaire tradition des vendanges normandes. (…)

Les yeux sur le pressoir, mais le regard errant sur ce majestueux rideau d’arbres dont la Seine, tente de voiler les profanations de sa rive gauche en aval de Rouen, M. Delamare, faisait son vin. Or, M. Delamare n’est ni un curieux, ni un original : douanier en retraite, il a ses deux pieds dans ses sabots et ses sabots biens posés sur la terre. Pour arrondir sa pension, il tient une petite ferme au hameau du Moulin, au dessus de Hautot-sur-Seine, et à ses heures creuses, tresse des paniers de l’osier que lui fournit le fleuve.

Lorsqu’il était en activité, M. Delamare avait pour ami un autre douanier, Vendéen de pure souche, celui-là, et à qui tous les cidres de Normandie n’avaient pu faire oublier le « gros plant » du pays. A tel point qu’au mépris des conseils de bon sens, il avait rapporté quelques pieds qu’il avait entrepris d’acclimater près de sa maison, au « chène-à-leu » à Grand-Quevilly. Finalement, les ceps avaient tenu le coup et chaque année, il en tirait un breuvage qu’il fallait, pour boire, se cramponner solidement à la table. « Mais chez toi qui habite de l’autre côté de l’eau, bien exposé au plein midi et à l’abri de ces mauvais vents d’ouest, ça devrait bien venir. Tu devrais essayer. » Tu devrais essayer ? Il y a tant de choses qu’on devrait essayer dans la vie …

Là-dessus arriva le printemps 1940, puis juin qui poussa M. Delamare sur les routes. Pas au hasard bien sûr. Déjà Bacchus l’avait pris par la main et le menait, par rudes étapes, vers la Vendée du collègue. La suite va de soi. Lorsqu’à la fin de l’été il regagna Hautot-sur-Seine, M. Delamare ramenait avec lui quelques pieds de « gros plant » et d’Othello (celui-ci noir, celui-là blanc) dont le mélange lui avait été conseillé. A quelques pas de sa ferme, il défricha un petit hectare, où, sur six rangées, disposés en quinconce tous les 1m 70, il planta, avec l’aide de son âne, les 500 pieds de l’expérience. Douce et innocente manie, pensaient (sans le dire) les voisins. Jusqu’à ce que, les pieds acclimatés ayant poussé leurs pampres jusqu’aux fils de fer, naquissent entre les larges feuilles bleues les grappes gorgées de sèvre normande, lourdes dures et pointues comme une mamelle de chèvre. Lorsqu’au bout de trois semaines on fit sauter la bonde du cuvier où les grains s’étaient écrasés sous leur propre poids, tous les voisins furent de la fête pour goûter le jus nouveau. Et un peu plus tard, tout le monde se retrouva pour déguster un authentique marc cauchois bouilli dans un alambic de fortune.

Depuis, c’est devenu une habitude : toute occasion est bonne de passer chez le « père Delamare » dont la porte est si accueillante. « Si vous nous faisiez goûter un peu de votre vin … ? ». Et, l’œil clair de joie et pétillant de fierté, le vigneron normand remonte de sa cave une bouteille poussiéreuse : son vin, notre vin. Vif, nerveux, frais, friand, léger, un peu bourru mais d’une robe charmante, un cachet très particulier mais une sève évidente ; quelque chose d’un aligoté rustique et dépaysé, mais tout chantant de souvenirs. Honnête piccolo normand …

Vers un timide rayon de soleil qui perce entre deux nuages noirs, M. Delamare tend le verre qu’il vient de remplir aux premières giclées de la presse hydraulique martyrisant la chair verte des grains sous 350 kilos de pression. Il en goûte une gorgée, plisse les yeux et passe à son voisin le verre qui, en silence, fait le tour de l’assistance … Dans la cour, le teuf-teuf des deux-temps n’annonce pas le gros bère, mais rythme l’hymne des vendanges cauchoises, des 500 litres de piccolo sans prétention comme sans tares qui, seuls peut être cette année dans toute notre province, lui rappelleront les vieilles pages de son histoire …

Georges DELAMARE (1881-1958) et son épouse Charlotte NELSON (1887-1965) reposent au cimetière d’Hautot-sur-Seine.

La rue de l'Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine

 

 

 

L’emplacement réservé n°2, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la commune, a pour vocation la création de places de stationnement et extension du cimetière pour une surface de 2050 m².

 

 

L’emplacement réservé n°5, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation l’élargissement de la voirie pour une surface de 186 m² (bande de 3m).

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30 novembre 2022 3 30 /11 /novembre /2022 04:55

L’actuelle rue Saint-Antonin est la partie ouest de la route du Val de la Haye à Sahurs, classée chemin n°1 dans la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833, la partie est correspond à l’actuelle rue des Farceaux. La route se poursuivant le long du bois de la Commanderie.

L’arrêté préfectoral du 3 septembre 1856 décide du classement du chemin de grande communication n°51 dont le tracé passant par le chemin d’hallage est validé par le Conseil municipal en 1859.

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
PHOTOGRAPHIE DE CHRISTELLE MICHEL

PHOTOGRAPHIE DE CHRISTELLE MICHEL

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine

Extraits du film l’Ours et la Poupée tourné en 1969

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
photographie Fernande Obselin

photographie Fernande Obselin

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine

Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 choisit le nom de Rue des Templiers pour le Chemin Départemental n°51. Le Conseil Municipal du 25 janvier 1980 modifie son choix avec le nom de Rue Saint-Antonin, le sa int patron d’Hautot-sur-Seine. La rue Saint Antonin est la partie du CD 51 située entre l’intersection avec le chemin de la croix blanche vers Sahurs et l’intersection avec le chemin des fossés vers Val de la Haye.

Le Conseil Municipal du  25 mai 2000 examine le projet de traversée de la commune présenté par le CAUE. Le Conseil Municipal du 8 novembre 2000 vote une demande de subventions pour les aménagements du CD 51 sur la base du projet du CAUE, ce projet restera sans suite, faute de financement.

Le Conseil Municipal du 31 mars 2006 approuve le projet d’aménagement du carrefour RD51/CR10 et l’effacement des réseaux et de l’éclairage public rue Saint Antonin. L’aménagement du rondpoint traversant à l’entrée du village est inauguré le 6 janvier 2007.

Pendant le mandat de Bruno Arriaga (2001-2008) ont été réalisés rue Saint Antonin, l’enfouissement de réseaux, des aménagements du réseau pluvial, la création d’un parterre de fleurs près de l’arrêt de bus face au château et d’un parterre de fleurs face à la Mairie. 

Le 01 janvier 2016, l’entretien de la voirie départementale, dont le CD 51, est transféré à la Métropole Rouen Normandie.

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine

Autre extrait du film l’Ours et la Poupée tourné en 1969

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine

 

 

 

 

 

L’emplacement réservé n°9, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation de permettre la réalisation d’un projet de requalification de la rue Saint-Antonin par l’élargissement de la voirie et l’aménagement d’un cheminement piéton sur une surface de 395 m² grâce à l’acquisition d’une bande de 1,5m le long de la voirie existante.

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
la même bâtisse côté rue

la même bâtisse côté rue

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine

Au cours de l’été 2021, le rondpoint traversant situé à la sortie d’Hautot, au niveau du chemin de la Croix Blanche, a été supprimé et remplacé par un damier. Une chicane a été installée dans le sens Sahurs/Hautot.

La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
La rue Saint Antonin à Hautot-sur-Seine
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21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 16:39
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

La camionnette de Dinant Allais du Val de la Haye

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

Rouage est un mot dérivé de roue. Au moyen-âge le rouage est en termes de coutumes, un droit seigneurial perçu sur chaque pièce de vin vendu en gros et transporté par charrois. Ce droit est appelé ainsi, parce qu'il doit être payé avant que la roue tourne, pour avoir le droit de le faire rouler. Il est destiné à l'entretien des chemins. L’hypothèse retenue pour l’origine du nom est que la Commanderie de Sainte-Vaubourg devait percevoir ce droit sur le vin transporté vers Rouen au travers du chemin qui longe la Seine, sur les hauteurs.

A Hautot-sur-Seine, le lieu-dit des Fendanges correspond à la zone où était produit le vin au moyen-âge jusqu’au milieu du XVIIème siècle. La prédisposition d’Hautot-sur-Seine à la culture du vin a été reprise vers 1730-1750 par Etienne Le Couteulx, propriétaire du château d’Hautot-sur-Seine, sur le lieu-dit du Clos de la Vigne avec un vin champagnisé, bien que sous le nom de vin de Hautot il en faisait boire un autre et plus récemment par Georges Delamare rue de l’Ancien vignoble.

Le chemin de la rue du Rouage est cité dans la copie de l’adjudication des bruyères et places vagues joignant la forêt du Roi, faite au commun des paroissiens de Sahurs et Hautot, les 15 et 16 octobre 1576, comme chemin tendant à la forêt et au canal de Seine, le long de la commanderie de Sainte-Vaubourg.

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

Photographies de Christelle Michel, Lydie Mottet Podevin et Marc Taillandier

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

Lors de la classification des chemins communaux, validé par le Conseil Municipal du 9 février 1833, le chemin de la rue du Rouage qui figure sur le cadastre napoléonien de 1812, d’une longueur de 1172 m, devient le chemin n°3 de la commune.

 

Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux

N°3 : Chemin dit du Rouage tendant aux bruyères côté ascendant, escarpé communicant vers et avec le chemin n°1, la longueur est de 1 172 mètres et sa largeur doit être de 8 mètres.

 

En 1850, la rue du Rouage est classée comme chemin vicinal. En 1885 et 1886, la commune fait des acquisitions auprès de six propriétaires, dont Florentin Labbé et Pierre Augustin Hitté, pour élargir la voirie. Le Conseil Municipal du 9 juin 1895 valide un échange de terrain pour le projet d’élargissement de la partie du chemin n°2 comprise entre le chemin n°1 des Farceaux et l’entrée charretière d’un verger (alignement Renard).

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

 

L'Eclipse, maison romantique avec spa, le cocoon de vos rêves à deux est situé au 38B rue du Rouage : L'Eclipse, location d'un meublé pour couple (l-eclipse.fr)

L’éclipse est un lieu où le temps s’arrête. Parfait pour un moment en amoureux. Très bien aménagé et équipé d’un Jacuzzi. Décoré avec beaucoup de goût - tout est bien pensé pour que vous n’ayez plus qu’à vous éclipser.

L’épicerie de la Rue du Rouage

C’est en 1966 que Jeannine Denise (PLICHON) CAHOT est enregistrée au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales : Restaurant, épicerie, mercerie, quincaillerie, vaisselle ; avec gérance de débit de tabac et de débit de catégorie 3, à Hautot-sur-Seine, rue du Rouage. Son père Louis PLICHON travaille pour la commune comme garde champêtre, cantonnier, tambour, afficheur et gardien du cimetière. Les époux CAHOT cesse leur activité en 1974 et la licence est perdue.

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

Tableau de Jean Quéméré

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

L'ascension de la rue du Rouage

 

 

 

L’emplacement réservé n°3, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation la création de places de stationnement sur une surface de 265 m².

 

 

L’emplacement réservé n°4, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation la création de places de stationnement sur une surface de 200 m². Le Conseil Municipal du 24 mai 2019 approuve le PLUI avec une remarque concernant l’emplacement réservé n°4 situé en haut de la rue du Rouage.

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine

Au cadastre de 1970 la voirie communale n°2 dite du Rouage, longue de 1535 mètres, commence à la RD 51 et se termine à l’entrée du Bois de la Commanderie. Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues, la V.C. n°2 devient la rue du Rouage. Le 16 juin 1978 la commune devient propriétaire d’une bande de terrain de la propriété du Boullay pour l’élargissement de la V.C n°2 dite du Rouage.

Le Conseil Municipal du 13 mai 1998 décide de l’enfouissement des réseaux basse tension et rance Telecom rue du Rouage. Le Conseil Municipal du 17 février 1999 décide de travaux de rénovation de la chaussée et du trottoir rue du Rouage.

L’Echo d’Hautot n°6 de mars 1999 : les travaux rue du Rouage

Afin de diminuer les risques de panne sur les lignes aériennes, l’EDF a décidé de supprimer une dizaine de poteaux Haute tension longeant la rue de l’ancien vignoble et traversant le lotissement du Buisson, et de les remplacer par un câble souterrain montant la rue de l’Ancien Vignoble puis redescendant par la rue du Rouage. Nous avons profité de ces travaux pour enfouir les réseaux desservant les riverains en électricité et téléphone et par la même occasion refaire l’éclairage public. Quatre réseaux : haute tension, basse tension, éclairage public et téléphonie, occupent chacun leur place sous le trottoir, entre l’égout souterrain des eaux de pluie et la limite de propriété des riverains.

Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors du Conseil Municipal du 2 décembre 2005, la longueur de la Rue du Rouage est ramenée de 1 535 mètres à 955 mètres, la partie non revêtue de 580 mètres qui va jusqu’au bois communal, passe en chemin rural (domaine privé de la commune). Lors de la mise en place de la Métropole le 1er janvier 2015, la voirie communale devient une compétence métropolitaine, les chemins ruraux restent de la compétence communale.

les sentes privées de la rue du Rouage
les sentes privées de la rue du Rouage
les sentes privées de la rue du Rouage
les sentes privées de la rue du Rouage

les sentes privées de la rue du Rouage

L’impasse du Rouage d’une longueur de 69 m, la venelle du Rouage d’une longueur de 44 m, la ruelle du Rouage d’une longueur de 46 m et l’allée du Rouage d’une longueur de 46 m sont des voies privées qui appartiennent aux riverains qui les entretiennent.

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
le haut de la rue du Rouage
le haut de la rue du Rouage
le haut de la rue du Rouage

le haut de la rue du Rouage

La rue du Rouage à Hautot-sur-Seine
PHOTOGRAPHIE DE FERNANDE OBSELIN

PHOTOGRAPHIE DE FERNANDE OBSELIN

Le Conseil Municipal du 30 mars 2012 valide le projet de réfection du bas de la rue du Rouage. L’entreprise choisie pour la réfection de la chaussée du bas de la rue du Rouage est la Société DEVAUX pour un montant de 46 672,70 Euros TTC. La commune bénéficie d’une subvention du Fonds d’Aide à l’Aménagement de la CREA. Les travaux sont réalisés pendant l’été 2012.

Le Conseil Municipal du 19 décembre 2014 est informé qu’une pétition des riverains de la Rue du Rouage, qui se plaignent de la vitesse et du manque de visibilité a été envoyée en Mairie demandant une réunion publique. Le Maire a transmis cette pétition au Directeur de proximité du secteur Cailly-Austreberthe en charge des voiries métropolitaines. La Métropole ayant sa propre ingénierie, il sera désormais possible d’avoir une signalisation adéquate et d’élaborer des aménagements adaptés.

Le Conseil Municipal du 19 juin 2015 entérine le projet de sécurisation du bas de la Rue du Rouage résultant du débat public organisé le vendredi 5 juin et des visites de terrain. Il est proposé de prolonger la zone de vitesse limitée à 30 sur le haut de la Rue du Rouage. Les différents aménagements prévus avec les services de la Métropole seront réalisés en septembre/octobre 2015.

Le transfert de la voirie à la Métropole Rouen Normandie du 1er janvier 2015 ne concerne pas la partie non revêtue d'une longueur d'environ 590 m, qui devient de fait un chemin du domaine privé de la commune. Le transfert domanial reste en 2022 toujours en attente malgré les mises en demeure du Préfet.

 Au cours de l’été 2023, le haut de la rue du Rouage est rénové, en bicouche, de l’intersection avec la rue du Moulin du Temple à la résidence des Terres-Quemines. A la suite de plusieurs plaintes de riverains liées à la vitesse excessive des usagers, deux ralentisseurs de type « coussin berlinois » sont installés le 19 octobre 2023 le long de la rue.

vue aérienne de la rue du  Rouage

vue aérienne de la rue du Rouage

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11 mai 2022 3 11 /05 /mai /2022 04:57
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine

L’origine du lieu-dit des Farceaux n’est pas établie. Farceaux est un village près de Gisors. Le 13 octobre 1768 la famille Le Couteulx, propriétaire du château d’Hautot-sur-Seine achète pour 410 600 les seigneuries de Farceaux et autres à la famille du marquis de Romé. C’est une piste pour l’origine du nom du lieu-dit de la ferme des Farceaux.

Le chemin de Hautot à Val de la Haye existe depuis le moyen âge, il figure sur le cadastre napoléonien de 1812. La route longeant la Seine a été crée sous Napoléon III.

Lors de la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, le chemin de Sahurs à Hautot et le chemin de Hautot à Val de la Haye forment le chemin n°1 de grande communication entre Val de la Haye et Sahurs, passant par la côte du Puits, d’une longueur de 1 692 mètres.

 

Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux

N°1 : Chemin désigné St Pierre de Manneville, St Georges et la grande route neuve de Rouen au Havre. Ce chemin connu sous le nom de route du Val de la Haye à Sahurs, et sert de communication entre ces deux communes. Sa longueur totale est de 1 692 mètres et est fixée pour la largeur à 6 mètres.

 

Après 1854, le chemin de Sahurs à Hautot est intégré dans le chemin départemental de grande circulation n°51 allant de Sahurs à Montville, le chemin de Hautot à Val de la Haye devient un chemin vicinal.

La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine

Au cadastre de 1970, la voie communale n°1 de Sahurs à Val de la Haye commence à la RD 51, traverse la VC 2 (le Rouage) et se termine à la VC 4 (Mont Miré).

Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973  décide de remplacer les lieux dits par des noms de rue, la voie communale n°1 devient la rue des Farceaux.

Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors des Conseils Municipaux des l0 février 2003 et 2 décembre 2005, la longueur de la Rue des Farceaux est de 788 mètres, dont 315 non revêtue.

L’aménagement du réseau pluvial dans le bas de la rue des Farceaux, avec une reprise de la voirie a été faite sous le mandat de Bruno Arriaga.

Fin 2017, des travaux de confortement sont réalisés pour améliorer l’état de la voirie de la rue des Farceaux. En janvier 2019 la Direction de l’Eau de la Métropole réalise un maillage avec la création d’un hydrant. Il devient possible de créer de nouveaux branchements « eau » pour les résidents situés en contrebas de la rue des Farceaux.

La rénovation de la rue des Farceaux a été faite ai mois d'août 2021 sur environ 400 mètres en enrobé à partir du Diguet et en bicouche devant le manoir. 

La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine

Tableau de Marie-Claude LAFOREST 

La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine

L’oratoire du domaine des Farceaux

La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
LA BIBLIOTHÈQUE DES FARCEAUX
LA BIBLIOTHÈQUE DES FARCEAUX

LA BIBLIOTHÈQUE DES FARCEAUX

La bibliothèque des Farceaux

La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine

Le transfert de la voirie  à la Métropole Rouen Normandie en 2015 ne concerne pas la partie non revêtue. Le prolongement de la rue des Farceaux d'une longueur d'environ 300 m est de fait un chemin du domaine privé de la commune. Le transfert domanial reste en 2022 toujours en attente malgré les mises en demeure du Préfet.

La rue des Farceaux à Hautot-sur-Seine
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9 mars 2022 3 09 /03 /mars /2022 05:34

Etat du domaine royal, fin du XIIIe siècle : « celz de Hotot doivent la vingne vendanger. » 

La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine

La rue des Fendanges est la partie sud du CHEMIN NEUF ouvert au début du XVIII ème siècle pour donner une perspective à la maison de plaisance d'Etienne Le Couteulx en direction du moulin de Soquence. Il remplace le chemin du Perron qui allait du perron de l’église à la forêt. Au cadastre napoléonien de 1812, le chemin neuf va de l’entrée du château à l’entrée de l’actuel bois communal.

 

Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux

N°2 : Désignée route commine, il porte aussi le nom de chemin neuf, partant du château de Hautot, forme embranchement avec le chemin de grande communication du Val de la Haye à Sahurs et traverse une partie du territoire de Hautot, aboutit aux pâtures communales et à la forêt de Roumare et communique avec Rouen par la commune de Canteleu. Sa longueur est de 1 258 mètres, sa largeur est de 5 mètres.

 

Lors de la classification des chemins communaux, adopté par le Conseil Municipal du 9 février 1833 il devient le chemin n°2 de la route Quemine ou chemin neuf, d’une longueur de 1258 mètres qui va du château aux pâtures communales.

La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
PHOTOGRAPHIE CHRISTELLE MICHEL

PHOTOGRAPHIE CHRISTELLE MICHEL

La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine

L’emplacement réservé n°6, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation l’élargissement de la voirie et l’aménagement d’un cheminement piéton pour une surface de 805 m².

La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
PHOTOGRAPHIE DE MARC TAILLANDIER

PHOTOGRAPHIE DE MARC TAILLANDIER

Lors de la distinction établie entre chemins ruraux à la charge des communes et chemins vicinaux bénéficiant de subventions du Conseil Général sous le contrôle du préfet, la partie basse du chemin neuf allant de la grille du château au chemin accédant au cimetière est incluse dans le chemin vicinal n°2. Au cadastre de 1970, l’actuelle rue des Fendanges comprend pour sa partie basse une partie du chemin vicinal n°2 et pour sa partie haute une partie du chemin rural n°2 dit chemin neuf.

Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues : le chemin rural n°2 devient la rue du Chemin Neuf. Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 décide de nommer le chemin rural n°2 dit chemin neuf, rue des Fendanges. Le Conseil Municipal du 28 mars 1986 vote des travaux de réfections de la rue des Fendanges.

La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine

Lors du Conseil Municipal des l0 février 2003, la rue des Fendanges devient la voirie communale n°5 d’une longueur de 1360 mètres. Il commence à la RD 51 et se termine à la limite du bois de la Commanderie. Lors du Conseil Municipal du 2 décembre 2005, la partie non revêtue d’une longueur de 395 mètres est enlevé du domaine public, ramenant la rue des Fendanges à une longueur de 965 mètres, la partie non revêtue est le reste du chemin neuf qui est dans le domaine privé de la commune.

A la suite à des réclamations des usagers gênés ou heurtés par les branches lors des croisements, une rencontre avec le propriétaire est fixée sur place le samedi 9 novembre 2013 à 9h30. Il a été convenu de ne pas abattre les arbres et d’attendre des élagages un accès plus dégagé.

Le Conseil Municipal du 13 décembre 2013 valide le projet de réfection du bas de la rue des Fendanges en enrobé jusqu’à la rue de l’ancien vignoble pour un montant HT de 32 608,70 €, financé à 50 % par la CREA. Les travaux sont réalisés au printemps 2014.

En 2017, les champs compris entre l’avenue de Soquence, le haut de la rue des Fendanges et la rue du Moulin du Temple sont devenus des herbages du centre équestre. Cela s’est traduit par la pose de clôtures.

Au cours de l’été 2022, une section de la rue des Fendanges est mise en « enrobé » entre l’embranchement de la rue de l’Ancien Vignoble et l’embranchement de la rue Lézurier de la Martel. Au cours de l’été 2023, les travaux de rénovation de la voirie, en enrobé, concernent le haut de la rue des Fendanges de l’intersection avec la rue Lézurier de la Martel à la rue du Moulin du Temple.

Petit Journal d’Hautot n°9 d’avril 2023 : Rue des Fendanges, le service de la voirie de la Métropole a proposé un marquage au sol pour inciter les piétons, les cyclistes et les cavaliers à utiliser le même côté.

La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
La rue des Fendanges à Hautot-sur-Seine
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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 14:47

Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues (rues des Farceaux, du Rouage, du Mont-Miré, du Moulin du Temple et rue du Chemin Neuf).

Le Conseil Municipal du 6 février 1981 décide de poser des plaques de rue. Sur celles-ci figure le logo de la « Société du Vieux Moulin » de Mr Martel-Baussant, qui les a cofinancées.

La loi du 11 frimaire an VII stipule que les frais d’établissement, d’entretien et de renouvellement des plaques indicatrices sont exclusivement à la charge des communes. Les Maires doivent faire procéder par le Conseil Municipal à la dénomination de toutes les rues de la commune et porter à la connaissance du public les noms des rues par des poteaux plantés aux carrefours et de veiller avec toute la vigilance au bon entretien et à la lisibilité constante de ces plaques ou poteaux.

Les plaques de rue d’Hautot-sur-Seine

Le Conseil Municipal du 6 septembre 1996 décide d’envoyer un courrier à chaque propriétaire de la commune précisant les modalités de pose des numéros des habitations.

L'apposition d'une numérotation est obligatoire dès qu'elle est décidée par le Maire, le propriétaire ne peut s'y opposer. Il est tenu d'entretenir la numérotation, la commune ne prenant en charge que la première installation.

Le Conseil Municipal du 4 octobre 2002 est informé de la mise en place de 34 nouvelles plaques de rue en aluminium bleu.

 

Les changements de plaques ont été réalisés en 2003 : 4 plaques pour la Place Poullard, 4 plaques pour la rue du Moulin du Temple, 4 plaques pour le Buisson, 3 plaques pour la rue Saint-Antonin, 3 plaques pour la rue du Rouage  plus 4 plaques pour les voies privées du Rouage, 3 plaques pour le rue des Fendanges, 2 plaques pour les Terres-Quemines, 2 plaques pour la rue du Mont-Miré, 2 plaques pour la rue de l’Ancien Vignoble, 2 plaques pour la rue des Farceaux et 1 plaque pour le chemin de la Croix Blanche.

 

La plaque hautotaise du chemin mitoyen de la Croix Blanche a été remplacée vers 2006 par une plaque salhucienne en vis-à-vis de la plaque située sur la commune de Sahurs.

Trois nouvelles plaques de rue ont été installées en 2011 rue des Prairies d’Hautot, allée de l’Ancien Vignoble et sente du Mont Miré.

En 2021 les plaques des voiries du « Clos des Buissons » sont installées : 2 pour la rue Louis Lézurier de la Martel et 1 pour le passage Yves-Pierre Boulongne.

Les plaques de rue d’Hautot-sur-Seine

Depuis 2022 l’obligation de procéder à la dénomination des voies et lieux dits, y compris les voies privées ouvertes à la circulation, jusque-là réservée aux seules communes de plus de 2 000 habitants, est étendue à toutes les communes. Cela passe par la création d'une Base adresses locale (BAL) au niveau communal et au niveau national d’une Base adresses nationales (BAN).

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8 janvier 2022 6 08 /01 /janvier /2022 05:59

L’origine du nom du lieu-dit Mont-Miré est soumise à interprétation. L’hypothèse retenue est une transcription de « mons mirus », soit mont admirable ou mont mirifique. On trouve un Mont Miré à Saint–Saens. Le village de Miraumont en Picardie a été transcrit « mons mirus » au moyen-âge.

 

Le lieudit du MONT-MIRÉ est appelé MONT-SABINE sous la 1ère République et le 1er Empire.

 

Sur le cadastre napoléonien de 1812, le chemin « du Rouage à Val de la Haye » correspond à l’actuelle rue du Mont Miré. Dans la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, il devient le chemin n°4 de la route du Mont Miré d’une longueur de 910 mètres.

 

Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux

Après avoir pris connaissance de ce travail et des observations dont il est susceptible et examiné chaque chemin en particulier, il a été pris la délibération suivante :

N°4 : Route nommée Le Mont miré ou côte de la vierge, est une prolongation du chemin du Rouage, et fait embranchement à la croix de pierre au Val de la Haye avec le chemin n°1, cette route à partir du sommet de la côte est bornée par des pavés et des habitations et traverse ensuite des terres labourables de la commune ; la longueur est de 910 mètres, sa largeur doit être de 4 mètres.

N°12 : Chemin d’exploitation partant du bois de St Vaubourg pour le vide des coupes, aboutissant en ligne directe au chemin n°4. Sa longueur est de 160 mètres, sa largeur est de 4 mètres.

 

Le Conseil Municipal du 16 novembre 1934 adopte un changement de statut, le chemin rural devient le chemin vicinal n°4 sur une longueur de 590 mètres, ce qui permet l'aide de l’Etat et du département pour son entretien. Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues, la voie communale n°4 devient la rue du Mont Miré.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

Journal de Rouen du 3 juillet 1803 : effets volés
Il a été volé, le 7 de ce mois, au Mont-Sabine, commune du Val-de-la-Haye, un fort couvert d'argent, à filet, avec un écusson d'azur, à l'aigle d'argent, au vol abaissé, fixant un soleil d'or, à dextre du chef en pointe ; une burette d'argent, un second écusson d'argent, à la plante de Sabine de Sinople, arrachée au chef de gueule, surmontée de trois merlettes d'or. On prie d'en donner connaissance an bureau de recommandation de meubles effets, vaisselle et bijoux d'or ou d'argent perdu ou volés, établi à Rouen, chez le citoyen Becquet, agent d'affaires, rue du Coquet, n°4, par ordonnance du maire de ladite ville de Rouen, Ce bureau est ouvert tous les jours.

 

Journal de Rouen du 11 juin 1824 : Bien patrimonial

A vendre, par adjudication publique et volontaire, à l’extinction des feux, en l’étude de Maître

Lefevre, notaire royal à Rouen rue Saint-Lo, n°11, le mercredi 16 juin 1824, à midi, une très jolie PROPRIETE, nommée le Mont-Sabine, située en la commune de Hautot-sur-Seine, à laquelle on accède par la grande route de Rouen à Sahurs, et par le bateau de la Bouille ; consistant en une maison construite en pierres et briques, composée au rez-de-chaussée de cave, caveaux, cuisine, office, laverie, salle à manger, salon, cabinet de travail et salle de bain.

Au premier étage, auquel on accède par un très bel escalier à rampe de fer, trois belles chambres à feu et quatre autres. Au second étage, quatre chambres dont une à feu et une salle de billard ; le tout en partie fraichement décoré, lambrissé et orné de glaces. On accède à cette maison par un jardin fleuriste, clos en partie de murs et fermé par grilles en fer.

Derrière ladite maison sont deux jardins potagers, dans lesquels est une citerne contenant 80 muids, et lieux d’aisances, clos de murs, en partie garnis d’espaliers ; au bout, un bosquet aussi clos de murs, en partie garnis d’espaliers en plein rapport, fermé par une grille en fer, et dans lequel existe une très belle tonnelle en charmille et une chaumière. Sur le côté de la maison, une masure close de haies vives et plantée d’arbre de haute futaie et à fruit, sur laquelle sont édifiés un bâtiment à usage de pressoir, étables à vaches et greniers pardessus, écurie, remise, buanderie et cellier, surmontés de beaux greniers. Lesdits jardins et bosquets contiennent une acre et demie, et la masure deux acres. Plus, mais séparément, une Rente foncière de 30 francs, affectée sur un immeuble situé à Hautot.

S’adresser, pour la Propriété, sur les lieux ; et, pour prendre communication des titres de propriété et du cahier des charges, à Maître Lefevre, notaire à Rouen, rue Saint-Lo, n°11.

 

Le chemin n°12 est aliéné en 1865 au riverain : L’an mil huit cent soixante-cinq, le 25 mars. Le Conseil municipal de la commune de Hautot sur seine réuni extraordinairement en vertu de la l’autorisation de Mr le Préfet. Mr le Maire expose qu’il existe un chemin rural classé sous le n°12 ayant 130 m de long sur 4 m de large et qui n’est d’aucune utilité pour la Commune puisqu’il n’a aucune issue, il propose en conséquence d’en voter l’aliénation, il dispose sur le bureau le plan et l’expertise faits par l’agent voyer le 17 de ce mois. Le Conseil approuvant cette proposition délibère. 1° M. le Maire est autorisé à aliéner ce chemin au propriétaire des deux côtés du chemin, au prix de deux cent cinquante francs, que ce propriétaire versera à la Caisse municipale ; 2° de payer en sus les frais d’enregistrement et de timbre et en général tous les frais qui seront faits pour parvenir à cette aliénation.

 

 

Le Monde Illustré du 15 avril 1905 : Etude de M° OZANNE, notaire à Rouen. Adjudication sur une enchère en cette étude, le 10 mai 1905 à 2 heures, de - 1er lot : Belle PROPRIÉTÉ à Hautot-sur-Seine près Rouen, MAISON de maître très confortable, bibliothèque, billard, 10 chambres de maîtres, communs, Ferme louée 630 fr. Cont. : 10 hect. Service de bateaux avec Rouen, M. à p. 40,000 fr. Le jardinier fera visit.

 

La comtesse de la Croix-Vaubois a réuni en 1954 au Mont Miré les mères des officiers prisonniers pendant la guerre d'Indochine.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

Photographie de la famille JOLY du chalet vers 1930

Le café-épicerie du Mont-Miré, situé en face de la propriété Michon, est avant guerre une maison d’habitation et de commerce élevée sur cave d’un rez-de-chaussée divisé en salle de café, cuisine et magasin d’épicerie, d’un premier étage divisé en deux chambres avec grenier au dessus. Il comprend également des bâtiments divers à usage de buanderie et cellier, un jardin potager en face de la maison, ainsi que l’allée permettant d’accéder à l’herbage et à la maison.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

Le Conseil Municipal du 9 juin 1989 approuve les travaux de mise en place de l’éclairage public de la rue du Mont Miré, réalisés par le syndicat intercommunal dédié. Le Conseil Municipal du 15 mai 1997 décide de l’entretien par gravillon émulsionné de la rue du Mont Miré.

Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors des Conseils Municipaux des l0 février 2003 et 2 décembre 2005, la voie communale n°4 est d’une longueur de 590 mètres.

Le Conseil Municipal du 2 avril 2010 valide le projet d’effacement des réseaux d’une première partie de la rue du Mont Miré. L’enfouissement de l’éclairage public est opérationnel en 2011. L’enfouissement du réseau de France Télécom reste en attente près de deux ans, France Telecom remettant en cause ses engagements à l’échelon du Département de la Seine Maritime. De même un ancien poteau d’électricité non enlevé après les enterrements de réseaux reste en place jusqu’à fin 2014 à coté du nouveau poteau. La suppression du syndicat local d’électrification et le transfert de la compétence voirie à la Métropole, en modifiant le mode de financement dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat, entrainent au final la non-réalisation de la deuxième tranche d’enfouissement des réseaux de la rue du Mont Miré. C’est la fin des enterrements de réseaux à Hautot-sur-Seine entamés dans les années 80.

Voirie métropolitaine depuis le 01/01/2015, le rue du Mont Miré est rénovée en 2019. La partie non revêtue est le reste du chemin rural qui est dans le domaine privé de la commune.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine
La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

La partie non revêtue est le reste du chemin rural qui est dans le domaine privé de la commune. Le transfert de la voirie à la Métropole Rouen Normandie ne concerne pas la partie non revêtue d’une longueur de 320 m, qui devient de fait un chemin du domaine privé de la commune. Le transfert domanial reste en 2021 toujours en attente malgré les mises en demeure du Préfet.

La rue du Mont Miré à Hautot-sur-Seine

 

Le chemin entre la rue des Farceaux et la rue du Mont Miré d’une longueur de 147 m est un chemin privé. Lors du Conseil Municipal du 28 août 1965, Mr Michon autorise le passage des piétons et véhicules sur ledit chemin (entre la parcelle 218 et les parcelles 216, 223, 221 et 232) mais il en reste propriétaire et se réserve la reprise du terrain qui ne doit pas être considéré comme une servitude obligatoire.

 

L’emplacement réservé n°7, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation la création d’une desserte routière et piétonne sur une surface de 683 m². Cet emplacement réservé est motivé par l’absence de servitude de passage dans les actes de propriété des habitations riveraines.

Les riverains bénéficient d’un adressage particulier « chemin du Mont-Miré » sans panneau.

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