Ce 12 décembre 2022, je ressorts de l’église d’Hautot-sur-Seine avec une pomme et un billet jaune tiré au sort : « Les Farceaux sont une œuvre au long cours, un territoire de l’âme sans cesse retravaillé et c’est devenu merveille ». C’est la conclusion de l’hommage musical en l’honneur d’Alain Gaudefroy-Demombynes, ancien Maire d’Hautot-sur-Seine, décédé accidentellement le 6 décembre 2022, aux « Farceaux », demeure de sa naissance.
Ensuite au cimetière, ses trois filles Géraldine, Daphné et Elsa lui rendent successivement un hommage. Son aînée a particulièrement insisté sur les facéties de leur père chéri.
« Farceaux » et « Facéties » deux mots de huit lettres qui correspondent à mes souvenirs.
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Alain Gaudefroy-Demombynes est né à Hautot-sur-Seine aux Farceaux le 31 mai 1941 dans la chambre du 1er étage, le jour de l'inauguration de la maison restaurée après qu'elle ait brulé en novembre 1939.
Naissance d’Alain Maurice Emile Gaudefroy-Demombynes à Hautot-sur-Seine le 31/05/1941 : Le trente et un mai mil neuf cent quarante et un, est né, lieu-dit « Les Farceaux » Alain Maurice Emile Gaudefroy-Demombynes du sexe masculin, de Roger Gaudefroy-Demombynes, né à Paris (VII°) le vingt-quatre juin mil neuf cent, juge au Tribunal Civil de Rouen, et de Simonne Maria Guilhermine Emilie Madeleine Falguières née à Carrières-sur-Seine le onze juin mil neuf cent treize, sans profession, son épouse, domiciliés à Rouen, 31 place de l’Hôtel de Ville. Dressé le deux juin mil neuf cent quarante et un, onze heures, sur la déclaration du père qui, lecture faite, a signé avec nous Georges Poullard, maire de Hautot-sur-Seine, chevalier de la Légion d’Honneur.
Conseil Municipal d’Hautot-sur-Seine du 2 avril 1960 : Demande de sursis d’incorporation
Le Conseil après en avoir délibéré à l’unanimité décide d’accorder un avis favorable à la demande de sursis d’incorporation présentée par M. Gaudefroy-Demombynes Alain en raison de la nécessité qu’il y a de poursuivre des études supérieures pour les candidats qui ont satisfait aux examens préparatoires.
Son père Roger Gaudefroy-Demombynes a été décoré de la Légion d’honneur en 1964. Il est décédé le 18/02/1992 à Paris (XVI°) et est inhumé à Paris Montparnasse. Sa mère Simonne Falguières est décédée le 04/01/2007 à Rouen.
Extrait de l’entretien publié dans les Infos d’Hautot sur Seine n°16 de l’hiver 2008 :
J’ai appris à lire et à écrire à l’école communale d’Hautot-sur-Seine. Mon père étant juge et muté à Paris, j’ai effectué mes études à Paris où j’ai obtenu le diplôme d’ingénieur radioélectricien qui m’a permis de travailler au CNRS et au Commissariat à l’Energie Atomique. Marié à une nantaise en 1969, j’ai dû m’installer à Nantes pour suivre mon épouse qui ne voulait pas vivre à Paris. J’ai gardé mon emploi à Paris comme fonctionnaire de l’Etat au ministère de l’Equipement, chargé de mettre en place un centre d’études d’équipement.
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De 1977 à 1983, j’étais adjoint au maire de Nantes (*). J’étais chargé de la circulation et du stationnement. J’ai participé à ma mise en place du réseau de pistes cyclables à Nantes et du tramway moderne. Sensible à la qualité de la vie, à l’environnement, à la sécurité des personnes, notamment aux déplacements des personnes âgées, j’ai contribué, avec la municipalité nantaise, à améliorer le cadre de vie des nantais (promotion du tramway, installation de barrières de protection devant les écoles, etc.) (**). En 1983, j’étais chargé de mission auprès du délégué interministériel auprès du Premier Ministre. Compte tenu de cette nouvelle charge à Paris, et pour ma vie familiale, j’ai cessé toute activité municipale. En 1986, je suis devenu directeur d’une association loi 1901, pilote pour l’information en transport, en collaboration avec l’INSEE. En 2004, j’ai pris ma retraite et ayant « nostalgie de mon village natal », je me suis installé à Hautot-sur-Seine dans la maison familiale des Farceaux qui tombait en ruines.
(*) plus exactement conseiller municipal subdélégué dépendant du Maire adjoint Jean-Claude Bonduelle. Il est en charge des études générales de circulation et de stationnement.
(**) à ce titre, il est l’auteur d’une tribune parue dans le Monde du 16 mai 1981 sous le titre de « La mort évitable » signée Alain Gaudefroy
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Journée du patrimoine des 15 et 16 septembre 2007
Infos d’Hautot sur Seine n°13 été 2007 : la maison des Farceaux
INFORMATION de Monsieur Alain GAUDEFROY-DEMOMBYNES
Je restaure la maison des Farceaux, qui était quasi à l’abandon depuis des années. Il était d’ailleurs urgent d’intervenir, autrement la façade Sud se serait écroulée. L’objectif que je me suis assigné est de transformer l’ensemble (secteur Est que j’ai racheté à mon frère et à mes sœurs), précédemment résidence secondaire, en un lieu collectif et ouvert (projet de centre culturel ou d’arts vivants). Dans cet esprit, (…), les Farceaux seront ouverts au public à l’occasion des « Journées du Patrimoine » avec accès à la partie remise partiellement à l’état initial, présentation historique compte tenu des recherches passées et en cours, démonstration de savoir-faire en taille de pierre, collation. (…) Je serais particulièrement heureux, d’accueillir les habitants d’Hautot pour leur présenter cette demeure fermée depuis bien des années.
L’association LES CORNELIENS, déclarée en préfecture le 9 février 2008, est destinée à faire vivre la maison de Farceaux en tant que centre d’arts vivants.
J’ai fait la connaissance d’Alain Gaudefroy-Demombynes en décembre 2007 lors de réunions préparatoires des élections municipales de mars 2008 au manoir des Farceaux. Mon épouse, adjointe sortante aux finances, ne sentant pas les choses avait laissé sa place.
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Photographie jointe à l’entretien publié dans les Infos d’Hautot sur Seine n°16 avec son cadrage maladroit.
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Photographie du Maire d’Hautot-sur-Seine faisant la promotion du ville l’écharpe à l’envers
Les trois adjoints : Alain Langlois, Christiane Soudé et Jean-Bernard Seille
« Mon père était juge, je connais le droit » dixit Alain-Gaudefroy-Demombynes
A partir de février 2009, la commune se trouve impliquée dans une « affaire des effaroucheurs à oiseaux » sur les terres de Mr Wolkonsky qui débouche en janvier 2010 sur des requêtes transmises au Tribunal Administratif pour annuler les permis déposés par Habitat 76 concernant le lotissement communal des Traversins. C’est donc sans l’assistance d’un avocat, en négligeant sa santé, qu’Alain Gaudefroy-Demombynes rédige les courriers, les mises en demeures et de longs mémoires argumentés, rencontre les différente parties, le tout sans mandat du conseil pour ester en justice.
« Le Chemin des écoliers »
Dans sa lettre de démission du 26 mai 2010 envoyée au Préfet, Alain Gaudefroy-Demombynes s'honore d'avoir réalisé, malgré des conditions difficiles, des actions ayant un intérêt certain pour la commune comme le « Chemin des écoliers » qui permet d'accéder à l'école en toute sécurité ou des aménagements permettant de réduire les dépenses de d'énergie et d'améliorer la sécurité routière.
« L’étude paysagère et environnementale »
Dans la lettre de démission du 26 mai 2010 il se félicite aussi d'avoir engagé une dynamique permettant d'améliorer l'environnement avec notamment l'accord signé avec M. Philippe Deiss, directeur du Grand Port de Rouen qui a financé une étude paysagère et environnementale destinée à soutenir les efforts de la commune dans le domaine de l'environnement et la qualité de vie.
« Si tu as un problème appelle Ludovic » dixit Alain Gaudefroy-Demombynes
En passant le relais de Maire, l’évocation d’un des directeurs de cabinet de Laurent Fabius, illustre ce que l’on appelle en 2010 « la Fabiusie ». Chaque année un repas avec Ludovic, permet de faire le point sur les dossiers communaux et la vie politique de la boucle de Roumare.
« Aux membres de l’équipe municipale »
Hautot-sur-Seine le 27 mai 2010 : « Lorsque mon prédécesseur m’a proposé de prendre sa succession, je ne m’attendais pas à rencontrer tant de problèmes à résoudre … Je ne m’attendais surtout pas à ce que les décisions du Conseil puissent être gravement mises en cause par un membre même de l’équipe (1), ni que le Conseil et son Maire puissent être injuriés publiquement (2). »
(1) la réalisation du chemin des écoliers a été critiqué au sein du conseil municipal.
(2) lors de la réunion de remise des médailles du travail et d’accueil des nouveaux habitants du 6 mars 2010, les élus présents se sont disputés entre eux.
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Manoir Domaine Les Farceaux 76113 Hautot-sur-Seine, FR
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Alain Gaudefroy-Demombynes défend la thèse millénariste de la maison des Farceaux comme remontant à un relais de chasse des derniers ducs de Normandie sans source écrite, mais à partir d’indices visuels. Le voisinage de la commanderie des templiers concédée par le duc-roi Henri II Plantagenêt est à l’origine de cette hypothèse.
« Nous avons toujours cru que le domaine était un lieu de retraite appartenant à la commanderie des Templiers. Plusieurs indices, comme les lions et léopards sculptés sur la maison, témoignent pourtant d’une appartenance au roi d’Angleterre Henri 1er, duc de Normandie et fils de Guillaume le Conquérant, qui chassait d’ailleurs dans la forêt de Roumare ». dixit Alain Gaudefroy-Demombynes
Le plus ancien écrit trouvé datant de 1762 parle d’une ferme, les services culturels de l’Etat analyse la maison en 1986 comme un bâtiment édifié au XVIème siècle : http://patrimoine-de-france.com/seine-maritime/hautot-sur-seine/maison-5.php
La rando conte du 21 juin 2013, organisée avec le parc régional, est l’occasion de visiter le domaine avec sa roseraie, en passant par une servitude de passage à travers le coteau en partant du Diguet.
J’autorise Alain Gaudefroy-Demombynes, simple conseiller municipal de 2010 à 2014, à d’officier la cérémonie de baptême civil de sa petite fille Maëllie le 23 juin 2012 et le mariage de sa fille Elsa le 8 mars 2014. Les photographies du mariage sont de Valérie Quinio la secrétaire de mairie.
Les interventions des services métropolitains sur la partie de la rue des Farceaux longeant sa propriété font l’objet en 2017 et 2021 de vives réclamations pour éviter un ruissellement dommageable aux fondations du manoir. Un aménagement devant la barrière a été effectué en 2017 et la réfection de la voirie faite en 2021 est en bicouche devant le manoir.
Petit Journal d’Hautot n°4 de juillet 2021 : Le pressoir des Farceaux
M. Demombynes nous a fait visiter l’extérieur de la maison des Farceaux et de l’ancienne ferme. Il nous a présenté un pressoir : on y presse des fruits, notamment les pommes pour fabriquer du cidre ou du jus de pommes. Ici une petite chapelle, qui maintenant n’est plus utilisée comme une chapelle.
Notre dernière discussion a eu lieu lors du repas des aînés d’octobre 2021. Nous étions à la même table. Pour gagner dans nos joutes verbales d’anciens maires, j’avais amené une copie de l’annonce de la dernière mise en vente de la maison des Farceaux datant de 1867 en format A4.
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En remerciements, j’ai reçu copie de quelques documents des archives familiales.
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Partie de la généalogie des DeMombynes
Le patronyme Demombynes se rattacherait à une ferme du Vexin sur l’emplacement d’une ancienne seigneurie. Fernande OBSELIN (1909-1986) est allée faire un reportage photographique de 12 vues à la ferme de Montbines à Boury-en-Vexin (Oise) le 5 septembre 1981.
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Extrait du courriel du 30/11/2017 : J’ai bien connu Fernande OBSELIN que j’ai appréciée particulièrement, notamment pour ses travaux historiques sur la région (elle m’a même transmis une lettre très intéressante du Comte d’Auffay qui a résidé au manoir des Farceaux et qui y est décédé). Son père, Moïse OBSELIN, que j’ai aussi bien connu, tenait la buvette d’Hautot sur la place de la Mairie (détestant l’eau, on l’avait nommé par dérision capitaine des pompiers bénévoles !).
Alain Gaudefroy-Demombynes est décédé accidentellement en cueillant du gui pour Noël.
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Vision d’Elsa « A mon père » datant de 2010
A la vue de sa tombe fleurie, sa concession au cimetière ayant été vendue deux fois, Il écrivait le 9 janvier 2018 :
L'année 2017 a été pour moi assez difficile. Notamment je croyais être mort et enterré : j'avais réservé sur plan une place dans le cimetière d'Hautot à droite de la tombe de mon Grand-père ("Immortel" puisque membre de l'Institut de France), espérant peut-être rester en contact avec lui pour l'éternité. Que vois je un jour : ma tombe était fraîchement occupée avec plein de fleurs, celles que j'aimais. J'ai cru, avec tous mes travaux dangereux, que j'étais mort et passé dans l'autre monde. En me tâtant, j'ai pensé que je n'étais pas mort et j'ai appris alors que l'Adjoint au cimetière d'Hautot s'était trompé et avait enterré une autre personne que moi !! Ouf !!
Paris Normandie du 10 décembre 2022 : Mort d’Alain Gaudefroy-Demombynes, ancien maire d’Hautot-sur-Seine
Il avait été maire d’Hautot-sur-Seine de mars 2008 à juin 2010. Né en 1941 dans la maison familiale, Alain Gaudefroy Demombynes est décédé mardi 6 décembre 2022. Après un passage par Paris pour ses études (diplôme d’ingénieur en radioélectricité) et le début de sa carrière au ministère de l’équipement, il était parti s’installer à Nantes, dont il était devenu adjoint en charge de la circulation et du stationnement de 1977 à 1983. Retraité depuis 2004 : À sa retraite en 2004, il est revenu s’installer à Hautot. S’il avait accepté de se présenter à la demande de l’ancien maire pour lui succéder, Alain Gaudefroy Demombynes n’avait pas terminé son mandat de maire, restant « simple » conseiller, expliquant à l’époque à Paris-Normandie : « Durant deux ans, je crois avoir fait le maximum pour la commune en lui préparant un avenir meilleur, ceci au détriment de ma santé et de ma famille ». L’inhumation aura lieu lundi 12 décembre, à 15 h, au cimetière communal d’Hautot-sur-Seine.
Avis de décès paru dans Paris-Normandie le 10/12/2022
HAUTOT-SUR-SEINE (76)
Le conseil municipal d'Hautot-sur-Seine a le regret de vous faire part du décès de
Monsieur Alain GAUDEFROY-DEMOMBYNES
Ancien maire
survenu à l'âge de 81 ans.
Ses obsèques seront célébrées le lundi 12 décembre 2022, à 15 heures, au cimetière d'Hautot-sur-Seine.
« A notre Maire courageux et fidèle à ses principes. Merci d’avoir apporté de la poésie dans la politique » (Gilles et famille BOURDEAU)
Six membres de la famille d’Alain Gaudefroy-Demombynes ont été successivement conseillers municipaux d’Hautot-sur-Seine :
Charles Ambroise Edmond Barré (25/07/1809 - 11/12/1893) de 1881 à 1893. Il est né à Rouen le 25/07/1809. En 1830 il prend part à la journée de Rambouillet. En 1832 il est interne à Saint-Yon lors de la terrible invasion du choléra, il est reçu docteur en 1833. Il épouse Céleste Laurence Arnoult le 25/01/1837 aux Andelys. Après avoir exercé sa profession aux Andelys, il vient se fixer à Rouen. Il est à l’Hôtel-Dieu, l’adjoint du docteur Achille Flaubert. En 1867 il achète le domaine des Farceaux à Hautot-sur-Seine avec l’aide de la famille de sa femme. C’est un franc-maçon faisant partie des Frères de la Persévérance Couronnée (Grand Orient) de 1839 à 1876. Après avoir cessé d’exercer la médecine, il devient Conseiller municipal d’Hautot-sur-Seine en 1881. Il est au premier rang parmi les républicains. En 1889, pour le centenaire de la Révolution il offre le buste de Marianne qui se trouve dans la salle de séances de la Mairie. Doyen du corps médical rouennais il décède à Rouen le 11/12/1893 à l’âge de 84 ans.
Gabriel Demombynes (28/01/1840 - 27/02/1923) de 1908 à 1923. Il est né en 1840 à Amiens. Il est avocat à la Cour d'Appel de Paris. Il est membre de la Société historique du VIe arrondissement dont il est administrateur jusqu'en 1905. Il est célibataire et habite Paris. Il hérite des Farceaux en 1905 à la mort de Léopold Barré. Le Conseil municipal du 3 décembre 1916 fait état d’une rente annuelle en faveur du bureau de bienfaisance de la part de Gabriel Demombynes. Il décède à Paris le 27 février 1923, le Conseil municipal du 01/03/1923 évoque un bienfaiteur de la commune.
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Le cousinage Barré - Demombynes
Maurice Gaudefroy-Demombynes (15/12/1862 - 12/08/1957) de 1945 à 1953
Jacques Gaudefroy-Demombynes (30/04/1922 - 09/03/2006) de 1971 à 1977
Nicole Gaudefroy-Demombynes épouse Martin (20/02/1921 - 07/05/2023) de 1983 à 1989
Alain Gaudefroy-Demombynes (31/05/1941 - 06/12/2022) de 2008 à 2014
Tombes d’Alain Gaudefroy-Demombynes et de Maurice Gaudefroy-Demombynes