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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 09:50

Ce 12 décembre 2022, je ressorts de l’église d’Hautot-sur-Seine avec une pomme et un billet jaune tiré au sort : « Les Farceaux sont une œuvre au long cours, un territoire de l’âme sans cesse retravaillé et c’est devenu merveille ». C’est la conclusion de l’hommage musical en l’honneur d’Alain Gaudefroy-Demombynes, ancien Maire d’Hautot-sur-Seine, décédé accidentellement le 6 décembre 2022, aux « Farceaux », demeure de sa naissance.

Ensuite au cimetière, ses trois filles Géraldine, Daphné et Elsa lui rendent successivement un hommage. Son aînée a particulièrement insisté sur les facéties de leur père chéri.

« Farceaux » et « Facéties » deux mots de huit lettres qui correspondent à mes souvenirs.

Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)

Alain Gaudefroy-Demombynes est né à Hautot-sur-Seine aux Farceaux le 31 mai 1941 dans la chambre du 1er étage, le jour de l'inauguration de la maison restaurée après qu'elle ait brulé en novembre 1939.

Naissance d’Alain Maurice Emile Gaudefroy-Demombynes à Hautot-sur-Seine le 31/05/1941 : Le trente et un mai mil neuf cent quarante et un, est né, lieu-dit « Les Farceaux » Alain Maurice Emile Gaudefroy-Demombynes du sexe masculin, de Roger Gaudefroy-Demombynes, né à Paris (VII°) le vingt-quatre juin mil neuf cent, juge au Tribunal Civil de Rouen, et de Simonne Maria Guilhermine Emilie Madeleine Falguières née à Carrières-sur-Seine le onze juin mil neuf cent treize, sans profession, son épouse, domiciliés à Rouen, 31 place de l’Hôtel de Ville. Dressé le deux juin mil neuf cent quarante et un, onze heures, sur la déclaration du père qui, lecture faite, a signé avec nous Georges Poullard, maire de Hautot-sur-Seine, chevalier de la Légion d’Honneur.

Son père Roger Gaudefroy-Demombynes a été décoré de la Légion d’honneur en 1964. Il est décédé le 18/02/1992 à Paris (XVI°) et est inhumé à Paris Montparnasse. Sa mère Simonne Falguières est décédée le 04/01/2007 à Rouen.

Extrait de l’entretien publié dans les Infos d’Hautot sur Seine n°16 de l’hiver 2008 :

J’ai appris à lire et à écrire à l’école communale d’Hautot-sur-Seine. Mon père étant juge et muté à Paris, j’ai effectué mes études à Paris où j’ai obtenu le diplôme d’ingénieur radioélectricien qui m’a permis de travailler au CNRS et au Commissariat à l’Energie Atomique. Marié à une nantaise en 1969, j’ai dû m’installer à Nantes pour suivre mon épouse qui ne voulait pas vivre à Paris. J’ai gardé mon emploi à Paris comme fonctionnaire de l’Etat au ministère de l’Equipement, chargé de mettre en place un centre d’études d’équipement.

 

De 1977 à 1983, j’étais adjoint au maire de Nantes (*). J’étais chargé de la circulation et du stationnement. J’ai participé à ma mise en place du réseau de pistes cyclables à Nantes et du tramway moderne. Sensible à la qualité de la vie, à l’environnement, à la sécurité des personnes, notamment aux déplacements des personnes âgées, j’ai contribué, avec la municipalité nantaise, à améliorer le cadre de vie des nantais (promotion du tramway, installation de barrières de protection devant les écoles, etc.). En 1983, j’étais chargé de mission auprès du délégué interministériel auprès du Premier Ministre. Compte tenu de cette nouvelle charge à Paris, et pour ma vie familiale, j’ai cessé toute activité municipale. En 1986, je suis devenu directeur d’une association loi 1901, pilote pour l’information en transport, en collaboration avec l’INSEE. En 2004, j’ai pris ma retraite et ayant « nostalgie de mon village natal », je me suis installé à Hautot-sur-Seine dans la maison familiale des Farceaux qui tombait en ruines.

(*) plus exactement conseiller municipal subdélégué dépendant du Maire adjoint Jean-Claude Bonduelle. Il est en charge des études générales de circulation et de stationnement.

Journée du patrimoine des 15 et 16 septembre 2007

 

Infos d’Hautot sur Seine n°13 été 2007 : la maison des Farceaux

INFORMATION de Monsieur Alain GAUDEFROY-DEMOMBYNES

Je restaure la maison des Farceaux, qui était quasi à l’abandon depuis des années. Il était d’ailleurs urgent d’intervenir, autrement la façade Sud se serait écroulée. L’objectif que je me suis assigné est de transformer l’ensemble (secteur Est que j’ai racheté à mon frère et à mes sœurs), précédemment résidence secondaire, en un lieu collectif et ouvert (projet de centre culturel ou d’arts vivants). Dans cet esprit, (…), les Farceaux seront ouverts au public à l’occasion des « Journées du Patrimoine » avec accès à la partie remise partiellement à l’état initial, présentation historique compte tenu des recherches passées et en cours, démonstration de savoir-faire en taille de pierre, collation. (…) Je serais particulièrement heureux, d’accueillir les habitants d’Hautot pour leur présenter cette demeure fermée depuis bien des années.

 

L’association LES CORNELIENS, déclarée en préfecture le 9 février 2008, est destinée à faire vivre la maison de Farceaux en tant que centre d’arts vivants.

J’ai fait la connaissance d’Alain Gaudefroy-Demombynes en décembre 2007 lors de réunions préparatoires des élections municipales de mars 2008 au manoir des Farceaux. Mon épouse, adjointe sortante aux finances, ne sentant pas les choses avait laissé sa place.

 

Photographie jointe à l’entretien publié dans les Infos d’Hautot sur Seine n°16 avec son cadrage maladroit.

 

Photographie du Maire d’Hautot-sur-Seine faisant la promotion du ville l’écharpe à l’envers

 

Les trois adjoints : Alain Langlois, Christiane Soudé et Jean-Bernard Seille

« Mon père était juge, je connais le droit » dixit Alain-Gaudefroy-Demombynes

A partir de février 2009, la commune se trouve impliquée dans une « affaire des effaroucheurs à oiseaux » sur les terres de Mr Wolkonsky qui débouche en janvier 2010 sur des requêtes transmises au Tribunal Administratif pour annuler les permis déposés par Habitat 76 concernant le lotissement communal des Traversins. C’est donc sans l’assistance d’un avocat, en négligeant sa santé, qu’Alain Gaudefroy-Demombynes rédige les courriers, les mises en demeures et de longs mémoires argumentés, rencontre les différente parties, le tout sans mandat du conseil pour ester en justice.

« Le Chemin des écoliers »

Dans sa lettre de démission du 26 mai 2010 envoyée au Préfet, Alain Gaudefroy-Demombynes s'honore d'avoir réalisé, malgré des conditions difficiles, des actions ayant un intérêt certain pour la commune comme le « Chemin des écoliers » qui permet d'accéder à l'école en toute sécurité ou des aménagements permettant de réduire les dépenses de d'énergie et d'améliorer la sécurité routière.

« L’étude paysagère et environnementale »

Dans la lettre de démission du 26 mai 2010 il se félicite aussi d'avoir engagé une dynamique permettant d'améliorer l'environnement avec notamment l'accord signé avec M. Philippe Deiss, directeur du Grand Port de Rouen qui a financé une étude paysagère et environnementale destinée à soutenir les efforts de la commune dans le domaine de l'environnement et la qualité de vie.

« Si tu as un problème appelle Ludovic » dixit Alain Gaudefroy-Demombynes

En passant le relais de Maire, l’évocation d’un des directeurs de cabinet de Laurent Fabius, illustre ce que l’on appelle en 2010 « la Fabiusie ». Chaque année un repas avec Ludovic, permet de faire le point sur les dossiers communaux et la vie politique de la boucle de Roumare.

« Aux membres de l’équipe municipale »

Hautot-sur-Seine le 27 mai 2010 : « Lorsque mon prédécesseur m’a proposé de prendre sa succession, je ne m’attendais pas à rencontrer tant de problèmes à résoudre … Je ne m’attendais surtout pas à ce que les décisions du Conseil puissent être gravement mises en cause par un membre même de l’équipe (1), ni que le Conseil et son Maire puissent être injuriés publiquement (2). »

(1) la réalisation du chemin des écoliers a été critiqué au sein du conseil municipal.

(2) lors de la réunion de remise des médailles du travail et d’accueil des nouveaux habitants du 6 mars 2010, les élus présents se sont disputés entre eux.

Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)

Alain Gaudefroy-Demombynes défend la thèse millénariste de la maison des Farceaux comme remontant à un relais de chasse des derniers ducs de Normandie sans source écrite, mais à partir d’indices visuels. Le voisinage de la commanderie des templiers concédée par le duc-roi Henri II Plantagenêt est à l’origine de cette hypothèse.

« Nous avons toujours cru que le domaine était un lieu de retraite appartenant à la commanderie des Templiers. Plusieurs indices, comme les lions et léopards sculptés sur la maison, témoignent pourtant d’une appartenance au roi d’Angleterre Henri 1er, duc de Normandie et fils de Guillaume le Conquérant, qui chassait d’ailleurs dans la forêt de Roumare ».  dixit Alain Gaudefroy-Demombynes

Le plus ancien écrit trouvé datant de 1762 parle d’une ferme, les services culturels de l’Etat analyse la maison en 1986 comme un bâtiment édifié au XVIème siècle : http://patrimoine-de-france.com/seine-maritime/hautot-sur-seine/maison-5.php

La rando conte du 21 juin 2013, organisée avec le parc régional, est l’occasion de visiter le domaine avec sa roseraie, en passant par une servitude de passage à travers le coteau en partant du Diguet.

Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)

J’autorise Alain Gaudefroy-Demombynes, simple conseiller municipal de 2010 à 2014, à d’officier la cérémonie de baptême civil de sa petite fille Maëllie le 23 juin 2012 et le mariage de sa fille Elsa le 8 mars 2014. Les photographies du mariage sont de Valérie Quinio la secrétaire de mairie.

Les interventions des services métropolitains sur la partie de la rue des Farceaux longeant sa propriété font l’objet en 2017 et 2021 de vives réclamations pour éviter un ruissellement dommageable aux fondations du manoir. Un aménagement devant la barrière a été effectué en 2017 et la réfection de la voirie faite en 2021 est en bicouche devant le manoir.

Petit Journal d’Hautot n°4 de juillet 2021 :  Le pressoir des Farceaux

M. Demombynes nous a fait visiter l’extérieur de la maison des Farceaux et de l’ancienne ferme. Il nous a présenté un pressoir : on y presse des fruits, notamment les pommes pour fabriquer du cidre ou du jus de pommes. Ici une petite chapelle, qui maintenant n’est plus utilisée comme une chapelle.

Notre dernière discussion a eu lieu lors du repas des aînés d’octobre 2021. Nous étions à la même table. Pour gagner dans nos joutes verbales d’anciens maires, j’avais amené une copie de l’annonce de la dernière mise en vente de la maison des Farceaux datant de 1867 en format A4.

En remerciements, j’ai reçu copie de quelques documents des archives familiales.

Partie de la généalogie des DeMombynes

Le patronyme Demombynes se rattacherait à une ferme du Vexin sur l’emplacement d’une ancienne seigneurie. Fernande OBSELIN (1909-1986) est allée faire un reportage photographique de 12 vues à la ferme de Montbines à Boury-en-Vexin (Oise) le 5 septembre 1981.

 

Extrait du courriel du 30/11/2017 : J’ai bien connu Fernande OBSELIN que j’ai appréciée particulièrement, notamment pour ses travaux historiques sur la région (elle m’a même transmis une lettre très intéressante du Comte d’Auffay qui a résidé au manoir des Farceaux et qui y est décédé). Son père, Moïse OBSELIN, que j’ai aussi bien connu, tenait la buvette d’Hautot sur la place de la Mairie (détestant l’eau, on l’avait nommé par dérision capitaine des pompiers bénévoles !).

Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)
Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)

Alain Gaudefroy-Demombynes est décédé accidentellement en cueillant du gui pour Noël.

Vision d’Elsa « A mon père » datant de 2010

A la vue de sa tombe fleurie, sa concession au cimetière ayant été vendue deux fois, Il écrivait le 9 janvier 2018 :

L'année 2017 a été pour moi assez difficile. Notamment je croyais être mort et enterré : j'avais réservé sur plan une place dans le cimetière d'Hautot à droite de la tombe de mon Grand-père ("Immortel" puisque membre de l'Institut de France), espérant peut-être rester en contact avec lui pour l'éternité. Que vois je un jour : ma tombe était fraîchement occupée avec plein de fleurs, celles que j'aimais. J'ai cru, avec tous mes travaux dangereux, que j'étais mort et passé dans l'autre monde. En me tâtant, j'ai pensé que je n'étais pas mort et j'ai appris alors que l'Adjoint au cimetière d'Hautot s'était trompé et avait enterré une autre personne que moi !! Ouf !!

Paris Normandie du 10 décembre 2022 : Mort d’Alain Gaudefroy-Demombynes, ancien maire d’Hautot-sur-Seine

Il avait été maire d’Hautot-sur-Seine de mars 2008 à juin 2010. Né en 1941 dans la maison familiale, Alain Gaudefroy Demombynes est décédé mardi 6 décembre 2022. Après un passage par Paris pour ses études (diplôme d’ingénieur en radioélectricité) et le début de sa carrière au ministère de l’équipement, il était parti s’installer à Nantes, dont il était devenu adjoint en charge de la circulation et du stationnement de 1977 à 1983. Retraité depuis 2004 : À sa retraite en 2004, il est revenu s’installer à Hautot. S’il avait accepté de se présenter à la demande de l’ancien maire pour lui succéder, Alain Gaudefroy Demombynes n’avait pas terminé son mandat de maire, restant « simple » conseiller, expliquant à l’époque à Paris-Normandie : « Durant deux ans, je crois avoir fait le maximum pour la commune en lui préparant un avenir meilleur, ceci au détriment de ma santé et de ma famille ». L’inhumation aura lieu lundi 12 décembre, à 15 h, au cimetière communal d’Hautot-sur-Seine.

 

Avis de décès paru dans Paris-Normandie le 10/12/2022

HAUTOT-SUR-SEINE (76)

Le conseil municipal d'Hautot-sur-Seine a le regret de vous faire part du décès de

Monsieur Alain GAUDEFROY-DEMOMBYNES

Ancien maire

survenu à l'âge de 81 ans.

Ses obsèques seront célébrées le lundi 12 décembre 2022, à 15 heures, au cimetière d'Hautot-sur-Seine.

 

« A notre Maire courageux et fidèle à ses principes. Merci d’avoir apporté de la poésie dans la politique » (Gilles et famille BOURDEAU)

Six membres de la famille d’Alain Gaudefroy-Demombynes ont été successivement conseillers municipaux d’Hautot-sur-Seine :

Charles Ambroise Edmond Barré (25/07/1809 - 11/12/1893) de 1881 à 1893. Il est né à Rouen le 25/07/1809. En 1830 il prend part à la journée de Rambouillet. En 1832 il est interne à Saint-Yon lors de la terrible invasion du choléra, il est reçu docteur en 1833. Il épouse Céleste Laurence Arnoult le 25/01/1837 aux Andelys. Après avoir exercé sa profession aux Andelys, il vient se fixer à Rouen. Il est à l’Hôtel-Dieu, l’adjoint du docteur Achille Flaubert. En 1867 il achète le domaine des Farceaux à Hautot-sur-Seine avec l’aide de la famille de sa femme. C’est un franc-maçon faisant partie des Frères de la Persévérance Couronnée (Grand Orient) de 1839 à 1876. Après avoir cessé d’exercer la médecine, il devient Conseiller municipal d’Hautot-sur-Seine en 1881. Il est au premier rang parmi les républicains. En 1889, pour le centenaire de la Révolution il offre le buste de Marianne qui se trouve dans la salle de séances de la Mairie. Doyen du corps médical rouennais il décède à Rouen le 11/12/1893 à l’âge de 84 ans.

Gabriel Demombynes (28/01/1840 - 27/02/1923) de 1908 à 1923. Il est né en 1840 à Amiens. Il est avocat à la Cour d'Appel de Paris. Il est membre de la Société historique du VIe arrondissement dont il est administrateur jusqu'en 1905. Il est célibataire et habite Paris. Il hérite des Farceaux en 1905 à la mort de Léopold Barré. Le Conseil municipal du 3 décembre 1916 fait état d’une rente annuelle en faveur du bureau de bienfaisance de la part de Gabriel Demombynes. Il décède à Paris le 27 février 1923, le Conseil municipal du 01/03/1923 évoque un bienfaiteur de la commune.

Le cousinage Barré - Demombynes

Maurice Gaudefroy-Demombynes (15/12/1862 - 12/08/1957) de 1945 à 1953

Jacques Gaudefroy-Demombynes (30/04/1922 - 09/03/2006) de 1971 à 1977

Nicole Gaudefroy-Demombynes épouse Martin (20/02/1921 - 07/05/2023) de 1983 à 1989

Alain Gaudefroy-Demombynes (31/05/1941 - 06/12/2022) de 2008 à 2014

Mes souvenirs d’Alain Gaudefroy-Demombynes (1941-2022)

Tombes d’Alain Gaudefroy-Demombynes et de Maurice Gaudefroy-Demombynes

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29 avril 2022 5 29 /04 /avril /2022 05:18

Martial Murray est un compositeur et cithariste français. Il a réalisé une vingtaine d'albums, des musiques pour le cinéma et la télévision, il plaide pour le renouveau de la cithare dans la musique de notre temps. Il a obtenu le grand prix international du disque de l'Académie Charles-Cros en 1981.

Journaliste à la Dépêche d'Evreux, puis Conseiller technique et pédagogique auprès du Ministère de la Jeunesse et des sports, il devient en 2003, lors de sa création, Président de l’association des usagers des bacs de Seine.

Déclaration à la préfecture de la Seine-Maritime le 2 juillet 2003 de l’association DES USAGERS DES BACS DE SEINE. Objet : défendre de façon indépendante les intérêts des usagers du service public des passages d'eau sur la Seine.

En octobre 2006, lors de l’assemblée générale de l’association des usagers des bacs de seine de Berville-sur-Seine, je deviens secrétaire de l’association. Je prends la suite de Mme Capo-Canellas. Cet engagement est motivé par une expérience de secrétaire d’association dans les années 90. Je suis d’autre part, collègue de travail du conseiller Dominique Randon chargé des bacs au Conseil Général de la Seine Maritime. Cela doit faciliter les échanges entre les usagers et la collectivité territoriale gérant les bacs.

Les assemblées générales de l’association des usagers des bacs de seine se succèdent à Duclair le 10 septembre 2007, à Sahurs le 29 novembre 2008, à Heurteauville le 19 novembre 2009 et à Berville-sur-Seine le 27 mai 2011.

Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs

Inauguration du Bac 23 à l’embarcadère de Port-Jérôme le 12 février 2011 en présence de Didier MARIE et Jean Louis DESTANS présidents des départements de l'Eure et de la Seine-Maritime et des représentants de l'Association des Usagers des Bacs de Seine fondée en 2003 et du Comité de Défense du Bac de Quillebeuf fondé en 1987.

Pour le Comité de Défense du Bac de Quillebeuf cette inauguration est l'aboutissement d'un quart de siècle d'actions militantes puisqu'en 1987 un projet de remplacement du Bac par un passage pièton assuré par une vedette était envisagé.

Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs
Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs

Le bac 23 a été construit par les ateliers du chantier naval Socarenam à Boulogne-sur-mer (62) et baptisé le 11 mai 2010 par Marie-Françoise GAOUYER (Maire d’Eu et Conseillère générale).

Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs

Photographie du cocktail pris à Petiville le 12 février 2011 : de gauche à droite : Marie-Françoise GAOUYER Maire d’Eu, vice-présidente du conseil général de la Seine-Maritime, chargée des bacs de 2010 à 2013, Moïse MOREIRA Maire de Petiville depuis 2008, Martial MURRAY, Didier MARIE Président du Conseil général de la Seine-Maritime de 2004 à 2014, Jean-Louis DESTANS Président du Conseil général de l'Eure de 2001 à 2015

Paris Normandie du 5 avril 2011 : « Les bacs et leur utilité »

Duclair. Le Crédit mutuel avait programmé en 2ème partie de son assemblée générale la semaine dernière « l’histoire du bac à Duclair ». Le président Jacques Chevrier s’est assuré pour cette soirée les compétences de Gilbert Fromager, historien local, Martial Murray, président de l’association des usagers et Jérôme Brevart, directeur des ports départementaux des bacs et des voies vertes. Martial Murray avec son aisance habituelle, a fait un tour d’horizon sur l’usage nécessaire pour répondre à la demande des usagers en se tenant loin de la polémique du moment, à savoir les pannes à répétition du bac 21. Gilbert Fromager a présenté un diaporama sur toutes les évolutions qui ont changé le mode de traversée de ce grand fleuve. Pour terminer, Jérôme Brevart a exposé la gestion de tous ces services qui demandent souvent un travail à flux continu, nullement évident à réaliser. Toutefois il a voulu terminer son exposé par une note optimiste avec le développement des voies vertes qui feront découvrir et vivre le fleuve ainsi que les bacs puisque les passages d’eau figurent parmi les randonnées proposées aujourd’hui et encore plus dans quelques années.

Le 8 juillet 2011, je suis invité au château d’Hautot-sur-Seine à la célébration des Noces d’Or de Hugues et Monique MURRAY qui se sont rencontrées adolescents en 1958 à la colonie de vacances du château d’Hautot-sur-Seine. Hugues est le frère de Martial.

Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs

Courrier Cauchois du 2 mai 2014 : « Les bacs sont des vitrines »

Plus de dix millions de passagers franchissent chaque année les huit passages d’eau entre Rouen et Tancarville. Dire que les bacs ont une influence sur leur quotidien tient de l’euphémisme, et quelques-uns de ces passagers sont depuis quelques années décidé de se réunir au sein d’une association. Elle est actuellement présidée par Martial Murray. « L’association des usagers des bacs de Seine existe depuis maintenant huit ans, précise le Varengevillais. A l’époque, elle avait été créée devant les difficultés qu’avaient les usagers à faire entendre leurs doléances au Conseil général. La structure était dans une logique de contestation ». Une situation qui a évolué au fil des années : « Le Département a pris en compte les demandes des usagers et fait des efforts vis-à-vis des bacs. Tout a été remis en état et une politique de sécurité a été mise en place » poursuit Martial Murray.

Aujourd’hui, l’association continue de travailler en lien avec le Département, en charge de la gestion des bacs. « Nous continuons d’alimenter notre blog, et nous faisons part des doléances qui nous semblent sérieuses au Conseil général. Mais ce que nous avions revendiqué ces dernières années, nous l’avons eu », ajoute le président de l’association. L’action de cette dernière est donc moindre qu’il y a quelques années, mais les usagers entendent maintenir la structure en l’état … Qui sait de quoi demain l’avenir sera fait. « Aujourd’hui, les incidents que peuvent rencontrer les bacs sont surtout un pourcentage minime d’incivilités, que l’on trouve partout. Le climat peut être explosif entre l’équipage qui doit faire face aux pannes, incidents … Et les usagers qui en pâtissent. C’est quelque chose de spécifique à Duclair. Mais les usagers doivent aussi comprendre qu’on est sur l’eau et qu’il y a parfois des règles de sécurité à mettre en place ». Il y a également dans la cité du Canard le problème de l’accès au bac, difficile en cas de fort trafic : « Sur l’autre côté de la rive, à Berville-sur-Seine, l’accès au bac est également compliqué à certaines heures, mais les moyens ne permettent pas de créer un serpentin comme il était prévu à un moment », poursuit Martial Murray. Reste également le problème de la nuisance sonore, qui n’a pas trouvé réponse à ce jour : « La pose du tablier du bac de Duclair peut être bruyante pour les riverains … Des études ont été menées mais rien n’y a fait ».

D’ailleurs, le président de l’Association des usagers des bacs de Seine imagine une perspective à long terme pour ces fameux bacs : « Un jour ou l’autre, la solution devra passer par le remplacement du bac, notamment à Duclair, évoque t’il. Or, aujourd’hui, le Conseil général n’en a pas les moyens. Qui sait si un rassemblement des deux Régions ne permettrait pas d’avoir une structure aux moyens suffisants pour y parvenir … Ce serait aussi un moyen de poursuivre une politique de développement touristique. Les bacs sont des vitrines et font partie intégrante de l’image des bords se Seine. Il faut les mettre en valeur ». Et Martial Murray ne manque pas d’idées pour cela : « Pourquoi ne pas réutiliser le bas de Caudebec-en-Caux pour les périodes estivales ou repeindre les bacs aux couleurs de Normandie Impressioniste ? ». Des idées pour le moins originales qui braqueraient à n’n pas douter les projecteurs sur ces passeurs de rive de la Seine. David Leduc

Mes souvenirs de Martial Murray président des usagers des bacs

Interview du Président des Usagers à propos du bac de Duclair

PARIS NORMANDIE 16 JANVIER 2015

Président des Usagers des bacs de Seine, Martial Murray a vu de l’eau couler sous les ponts depuis la fondation de cette association en 2004, époque où tout allait à vau-l’eau - horaires et sécurité sur les bacs de Seine. Aujourd’hui, malgré les aléas du bac de Duclair, il affiche un optimisme quasi béat sur le fonctionnement du service, au sortir d’une réunion de travail, jeudi matin, avec Nicolas Rouly, président du Département.

L’ordre du jour de cette rencontre était-il centré sur le bac 21, à Duclair, et ses pannes à répétition ?

Martial Murray : « Il s’agissait surtout de faire un point sur les onze années passées depuis la création de notre association en 2004. À l’époque, rien n’allait, ni les horaires ni les consignes de sécurité qui n’étaient pas respectées. À l’arrivée de Didier Marie, nous avions déposé trois pages de doléances et, même s’il reste toujours des choses à améliorer, il faut bien dire que toutes ont été satisfaites. »

Il demeure pourtant que cette question du bac 21 n’est toujours pas réglée ?

« Il faut attendre les résultats de l’audit en cours qui doit être rendu rapidement. Je suis confiant parce que je sens que les gens qui y travaillent sont compétents et que nous sommes tous sur la même longueur d’onde : améliorer le service. Deux options ressortent aujourd’hui comme me l’a rappelé le président du Département. Soit le bac 21 aura une nouvelle motorisation, ce qui représente 2 millions d’euros d’investissement, soit comme il me l’a annoncé, il y aura la construction d’un nouveau bac pour un montant de 8 millions d’euros. Cette seconde solution peut visiblement être envisagée dans le cadre de la fusion des deux Normandie maintenant confirmée ».

Selon vous, quelle serait la meilleure solution ?

« La meilleure solution est que le bac refonctionne rapidement. Pour le reste, je vous le répète, il faut attendre les résultats de l’audit ».

En dehors de ce bac, l’association n’a donc pas d’autres doléances en termes de fréquence par exemple ?

« Évidemment, nous aimerions bien qu’un bac fonctionne à Yainville le dimanche matin. Et un autre en été entre Caudebec-en-Caux et la Mailleraye. Cela dit, le Département qui souhaitait un temps supprimer celui de Val-de-la-Haye, au final l’a maintenu, considérant qu’il était utile à tous ceux qui travaillaient dans la zone industrielle de la rive gauche. Il a bien fallu dégager des priorités : cela s’est fait en concertation, et en fonction des contraintes financières. »

PROPOS RECUEILLIS PAR P. BERTRAND

 

Lors de l’assemblée générale des usagers des bacs de Seine du 15 décembre 2017 à Duclair, le secrétariat de l’association est repris par Nathalie Haubert.

Seinomarin à l’affiche photographie parue dans le magazine de la Seine-Maritime

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12 juin 2021 6 12 /06 /juin /2021 05:03

J’ai fait connaissance avec Ida Beauvallet, comme beaucoup d’habitants venus d’horizons divers s’installer à Hautot-sur-Seine, comme vendeuse de calendriers au profit de l’Association des Aides à Domicile en Milieu Rural (A.D.M.R.) de la boucle de Sahurs. D’ailleurs, à l’occasion d’une de ses tournées avec Réjane Dupressoir, elle se blesse chez moi dans les escaliers extérieurs non éclairés l’hiver.

Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes

Sortie annuelle des Chênes de la Boucle du 22 novembre 2012

Etant secrétaire de l’association des usagers des bacs à partir de 2007, j’ai bénéficié de son soutien local pour une cause qui la touchait dès la création de l’association en 2003.

Infos d’Hautot n°6 de l’automne 2003 : cri de révolte d’une habitante d’Hautot-sur-Seine

Le 30 juin 2003 à 20 h 30, je suis allée à la réunion qui avait lieu à Sahurs, concernant les bacs de notre région. Hélas, je n’y ai retrouvé que peu de monde de notre village, ce qui est dommage. Il faut bouger ! Plus de bac et voilà la rive droite coupée de la rive gauche. Ne laissons par faire cette chose ! Pensez à nos travailleurs. Pour eux le bac est un raccourci important. Un autre point : le bac, pour notre région, est une curiosité. Pour nos petits-enfants, c’est aussi un plaisir quand ils nous disent « Chouette, on va prendre le bac ! » Quand je pense à ma jeunesse, où nous n’étions pas encore envahis par les voitures, il y avait les trois bacs et les quatre passages d’eau en barque, à Croisset, Hautot-sur-Seine, Sahurs et Saint-Pierre-de-Manneville. Nous passions à pied, à vélo et à mobylette. Il n’y avait pas d’horaire de passage. Nous agitions une simple cloche là où le passeur venait nous chercher. Ce que je raconte, je pense que les anciens se le rappellent. Nous ne pouvons pas revenir en arrière mais nous pouvons tous marcher la main dans la main pour conserver nos bacs dans notre région. Quand on voit tout ce que fait le Conseil Général comme dépenses ! Ida Beauvallet.

Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes

Réunion de sensibilisation des chênes de la boucle du 15 septembre 2011

Ida Beauvallet est présidente de l’association des Chênes de la Boucle de 1999 à 2014. Née en 1929, elle fait partie des anciens du village comme on peut le lire dans ses souvenirs d’enfance :

Infos d’Hautot n°3 de l’hiver 2001 2002 : histoire vécue

Je me présente : je suis une dame d’Hautot-sur-Seine. Je suis née à la maison familiale de Mont-Saint-Aignan qui est maintenant la clinique du Belvédère, il y a 72 ans. Je suis arrivée à Hautot-sur-Seine à l’âge de 10 jours, dans les bras de ma maman. Nous étions 6 enfants. Avec mes parents cela faisait 8 personnes. Nous étions en location dans une maison de deux pièces, cuisine et chambre.

Voilà comment j’ai vécu avec ma famille :

- Pour aller au W.C. : cela se trouvait au fond dans le jardin, dans une petite cabane en bois que Papa avait construit pour cet usage.

- Pour chauffer la maison : Nous utilisions une cuisinière à bois

- Pour notre toilette : Ca se passait dans la cuisine, sur la table, dans une cuvette. Maman faisait chauffer de l’eau dans une casserole. C’était l’eau du ciel que nous récoltions dans une citerne et que Mama, tirait avec un seau. Une fois par semaine, le samedi, nous prenions notre bain dans une chaudière qui se trouvait à l’extérieur et qui lui servait aussi à chauffer l’eau pour laver le linge.

- Pour nous éclairer : Nous n’avions pas d’électricité. La lumière nous était apportée par une lampe à pétrole accrochée au plafond.

- Pour dormir : La chambre comportait deux grands lits, un pour les parents et l’autre que nous partagions à quatre (deux filles à la tête et deux garçons au pied). Ma petite sœur dormait dans un lit-cage (maintenant on dit un lit pliant). Entre les lits nous avions tout juste la place pour passer.

A Hautot, l’école n’existait pas. Nous allions donc à l’école de Sahurs. Nous partions tous les matins vers sept heures et demi qu’il pleuve, qu’il vente où qu’il neige, à pied, car à l’époque il n’y avait pas de voitures. Nous étions obligés d’emmener notre repas de midi (la cantine n’existait pas). Maman nous faisait notre « gamelle ». Nous la transportions dans un panier que nous déposions le matin en passant chez les gens. Le midi, ils nous chauffaient notre « gamelle » et ils nous accueillaient chez eux, ce qui permettait d’être aussi au chaud pour manger. D’autres familles mangeaient à l’école. On chauffait une grande marmite d’eau sur le poêle de l’école et on plongeait les « gamelle » dedans. C’était le principe d’un grand bain-marie. Le soir nous revenions aussi de l’école à pied. Il est vrai que nous nous amusions bien et qu’il nous arrivait de faire des bêtises …

Voilà, très rapidement, les dix premières années de ma vie. J’espère que les jeunes du village vont lire cette petite histoire et qu’ils vont se rendre compte du changement de vie depuis soixante deux ans.

Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes
Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes

Photographies du Repas des Aînés du  24 octobre 2010

Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes
Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes
Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes

Photographies du Repas des Aînés du 25 octobre 2011

Mes souvenirs d’Ida Beauvallet présidente du Club des Chênes

Intervention d’Ida Beauvallet lors du repas des Aînés du 20 octobre 2013

Partie en 2014 à Lyon auprès de sa famille, Ida Beauvallet nommée présidente d'honneur du club des Chênes de la boucle, est considérée comme la personne le mieux informée de ce qui se passe à Hautot-sur-Seine.

En 2018 je l’ai contacté pour qu’elle témoigne du bombardement du 27 août 1944 à Hautot-sur Seine qui coutât la vie à son père Albert Aubert.

Ida Aubert est née à Mont-Saint-Aignan le 19 septembre 1929. Ses parents Albert Aubert, né en 1898, et Emilienne Hérubel née en 1902 se sont mariés le 21 avril 1925 à Hautot-sur-Seine. Au recensement de 1926, ils habitent à Sahurs, son père est ouvrier lamineur aux Scieries de Grand Couronne. Ils emménagent rue du Rouage à Hautot-sur-Seine en 1930. Ida a cinq frères et sœurs. Au recensement de 1936, son père est manœuvre à la Raffinerie Jupiter de Petit-Couronne. Son père est tué chez lui à Hautot-sur-Seine par une bombe lâchée d’un avion le 27 août 1944. Elle est en 1948 la maman de Didier. Elle épouse à Hautot-sur-Seine le 8 novembre 1952 Claude Beauvallet né à la Bouille en 1930. Sa mère Emilienne Hérubel se remarie le 21 octobre 1961 à Hautot-sur-Seine avec Marius Hibert (1907-1968). Elle perd son époux, couvreur mort accidentellement en 1973 et sa mère décède en 1974. Elle s’investit dans le Comité des Fêtes et l’ADMR. Elle refait sa vie avec Alphonse Gernigon (1922-2015). Elle devient la Présidente du Club des Chênes, lors de la création de l’association en 1999. En 2014 elle se retire près de son fils dans la région Lyonnaise. Elle est décédée à Lyon le 21 août 2023 dans sa 94ème année.

Elle repose au cimetière d’Hautot-sur-Seine auprès de Claude Beauvallet.

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7 mai 2021 5 07 /05 /mai /2021 19:01

Sira Sylla, née le 14 mars 1980 à Rouen, est une avocate, élue députée de la Seine-Maritime le 18 juin 2017. En fonction depuis le 21 juin 2017, Sira Sylla a grandi à Saint-Étienne-du-Rouvray au sein d’une famille de onze enfants, issue d'un père d’origine sénégalaise chauffeur d’autobus. Après des études de droit à Rouen puis une école d’avocats à Lille, elle devient avocate en droit du travail.

Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime

Cérémonies des vœux de janvier 2018 à Hautot-sur-Seine, la Bouille et Saint-Pierre-de-Manneville.

Inauguration de la permanence de Grand-Quevilly le 27 janvier 2018.

Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime

Inauguration de la Colonne Napoléon rénovée au Val-de-la Haye le 9 juin 2018.

Exposition du Club de l’Age d’or au château de Soquence le 24 juin 2018.

Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime

Repas des aînés au château d’Hautot-sur-Seine le 28 octobre 2018.

Cérémonie des vœux du 12 janvier 2019 à Hautot-sur-Seine.

Le grand débat national à Hautot-sur-Seine le 4 février 2019.

Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime
Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime

Inauguration de l’école rénovée Maurice Genevoix d’Hautot sur Seine le 17 mai 2019.

Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime

Cérémonies des vœux du 11 janvier 2020 à Hautot-sur-Seine et Saint-Pierre-de-Manneville.

Mes souvenirs de Sira Sylla députée de la Seine-Maritime

A Hautot-sur-Seine pour la dernière cérémonie des vœux du maire, Jean-Bernard SEILLE, je tiens à remercier le maire pour ces presque trois années de collaboration et le féliciter pour tout son travail et son dévouement au service de ses administrés ! Sira Sylla 13 janvier 2020

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 16:44

Les élections départementales françaises de 2015 ont lieu les 22 et 29 mars 2015, j’ai soutenu comme tous les autres maires du canton David LAMIRAY & Brigitte (GODEFROY) MANZANARES.

Lorsque j’étais secrétaire de l’association des usagers des bacs, David LAMIRAY avait participé à l’assemblée générale du 27 mai 2011à Berville sur Seine en tant qu’élu représentant le département. S’en était suivi en 2012 une réunion avec Martial Murray, à Rouen à l’hôtel du département qui avait permis d’obtenir un aménagement d’horaire pour le bac de Duclair au 1er janvier 2013. Cela avait clos le travail de l’association, ce qui pouvait être obtenu, l’avait été.

Peu avant les élections David LAMIRAY m’a invité à l’Aristide à Petit-Couronne, je suis resté sur une mauvaise impression. Je connaissais Brigitte (GODEFROY) MANZANARES en tant qu’adjointe de Nelly TOCQUEVILLE maire de Saint-Pierre-de-Manneville.

Repas des aînés du 16 octobre 2016

Malgré leurs personnalités sympathiques et le sérieux de leur engagement, les relations avec les conseillers départementaux se sont cantonnées aux relations protocolaires faute d’atomes crochus, si bien que je n’ai jamais eu de réunion de travail en Mairie avec eux. C’était d’autant plus décevant que j’ai pu aborder en Mairie mes dossiers et mon engagement politique avec le Président du Département Pascal MARTIN, la députée Sira SYLLA, la sénatrice Catherine MORIN-DESAILLY, le Président du Parc Jean-Pierre GIROD et à Jumièges avec le Président de la Région Hervé MORIN qui m’a apporté son aide.

Mes souvenirs de David Lamiray & Brigitte (Godefroy) Manzanares
Mes souvenirs de David Lamiray & Brigitte (Godefroy) Manzanares
Mes souvenirs de David Lamiray & Brigitte (Godefroy) Manzanares
Mes souvenirs de David Lamiray & Brigitte (Godefroy) Manzanares

Inauguration de l’école rénovée d’Hautot sur Seine du 17 mai 2019

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10 janvier 2021 7 10 /01 /janvier /2021 07:10

Nelly Tocqueville exerce la fonction de maire de Saint-Pierre-de-Manneville de mars 2001 à juin 2017. Elle porte le projet de la crèche intercommunale d’Hautot-sur-Seine inaugurée en 2008 qu’elle gère jusqu’en 2017. Elle est la marraine du festival Voix sur Seine qui anime la boule de Roumare depuis 2009. En 2008, elle devient vice-présidente de la CREA (devenue Métropole Rouen Normandie en 2015), chargée des petites communes et occupe le poste de présidente de Logéal Immobilière. Elle est sénatrice de la Seine-Maritime de 2014 à 2020. Elle est distinguée maire honoraire de Saint-Pierre-de-Manneville en 2019.

Pose de la première pierre de la crèche intercommunale le 22 mai 2007

CREA le mag n°12 de février 2011 : Entretien avec Nelly Tocqueville, vice-présidente en charge des petites communes

CREA le mag : Dans quelle mesure les petites communes sont importantes pour la CREA ?

N.T. : 45 des 7 communes de la CREA comptent moins de 4 500 habitants. Il s’agit d’une spécificité de la CREA par rapport aux autres grandes communautés françaises, qui lui confère une identité particulière : la CREA est autant urbaine que rurbaine et rurale. Cette diversité de situations, cette richesse patrimoniale, naturelle, nous conduisent à une diversité d’approche dans la gestion du territoire, notamment dans notre grande réflexion sur la préservation et la valorisation de nos espaces naturels.

CREA le mag : Peut-on déjà mesurer les conséquences de la constitution de la CREA pour les petites communes ?

N.T. : La CREA soutient bien sûr les projets de ses communes, et notamment des petites grâce notamment au fonds d’aide à l’aménagement, à l’assistance technique, juridique … Dans ce cadre, le rôle d’accompagnement et de conseil des services de la CREA s’avère prépondérant. Mais, de manière plus générale, je constate qu’en un an d’existence de la CREA, les petites communes comme les grandes ont pris conscience de la richesse et de la diversité de notre territoire, de l’intérêt de coopérer les unes avec les autres. Cet esprit de mutualisation, auquel le Président Laurent Fabius est très attaché, va déboucher concrètement sur des formes de coopération, nouvelles pour nous et rares en France. Il s’agit, par exemple, de faire intervenir les services d’une grande commune pour conseiller ou former les agents d’une petite commune. Je pense à du conseil juridique, du conseil financier, mais aussi dans le domaine des espaces verts. Il ne s’agit surtout pas de déposséder la commune de son pouvoir de décider, mais de luis apporter des compétences pour régler un dossier complexe. La CREA est ici l’outil de cette mutualisation, l’interface indispensables entre les communes.

CREA le mag : La mutualisation ne s’effectue donc pas systématiquement à l’échelle de la CREA, ou au niveau des 45 petites communes ?

N.T. : Les grands enjeux de développement doivent bien sûr être menés à l’échelle du territoire. Mais mes collègues ne doivent pas non plus se priver de réflexions intercommunales de proximité, auxquelles la CREA peut apporter un soutien technique précieux. Ce n’est pas incompatible avec la grande intercommunalité. L’exemple type, c’est la crèche intercommunale pour Sahurs, Hautot-sur-Seine et Saint-Pierre-de-Manneville. Nous avons ainsi pu réaliser un équipement performant pour prendre en charge nos besoins actuels et anticiper l’arrivée de nouveaux habitants. Le site d’Hautot, la plus petite commune des trois, a été choisi en fonction des déplacements des habitants.

Intervillages de septembre 2011, Saint-Pierre-de-Manneville remporte le trophée

Paris Normandie de janvier 2022 : cérémonie des vœux à Saint-Pierre-de-Manneville

4ème Edition du festival Voix sur Seine, le 1er juillet 2012 à Hautot-sur-Seine

Cérémonie des vœux le 12 janvier 2013 à Hautot-sur-Seine

 Cérémonie des vœux le 11 janvier 2014 à Hautot-sur-Seine

 Cérémonie des vœux le 10 janvier 2015 à Hautot-sur-Seine

Paris Normandie du 14 juillet 2015 : Les communes de la Métropole Rouen Normandie mutualisent leurs dépenses (extrait)

Maire de Saint-Pierre-de-Manneville et élue de la Métropole, Nelly Tocqueville est à la pointe de cette réflexion entamée par les maires des petites communes.

Comment expliquez-vous le vif intérêt pour la mutualisation ?

Nelly Tocqueville : « Les finances communales sont contraintes et du coup, les élus réalisent qu’il est peut-être un peu stupide que chacun achète un camion balayeuse dans des communes éloignées de 5 km. D’où la réflexion que nous entamons, accompagnés par la Métropole. »

Cela va-t-il se faire sur l’ensemble du territoire ?

« La première réunion a eu lieu en juin dans la boucle de Roumare. D’autres auront lieu fin août. Pour le moment, il s’agit de réfléchir à ce qu’il serait possible de mutualiser. Du matériel donc, mais peut-être aussi des agents dans des secteurs qui ne relèvent pas des compétences de l’agglomération. Nous l’avons fait pour la gestion d’une crèche avec Sahurs et Hautot-sur-Seine. Le modèle a d’ailleurs été repris sur le plateau Est. Cela doit pouvoir se faire pour d’autres choses. »

C’était un leurre de penser que la Métropole allait régler tous les problèmes ?

 « En tant qu’élue, je n’ai pas forcément envie que la Métropole règle tout. Et avant de penser aux compétences qu’elle pourrait prendre, je préfère qu’elle fasse bien ce qui a été mis en place. Le 6 juillet dernier, à la Métropole, l’évaluation des transferts de charges a été validée à l’unanimité moins une voix. C’est bien que l’organisation doit satisfaire les autres. »

6ème Edition du festival Voix sur Seine, le 28 juin 2015 à Hautot-sur-Seine

Prêt de salle à la section locale du parti socialiste le 4 juillet 2016 à Hautot-sur-Seine

De gauche à droite : Nelly TOCQUEVILLE, Valérie QUINIO, Nicolas ROULY, Brigitte MANZANARES et Jean-Bernard SEILLE

Repas des ainés du 16 octobre 2016 à Hautot-sur-Seine

Présentation du projet de conciergerie à Saint-Pierre-de-Manneville le 19 novembre 2016

Le projet de conciergerie intègre trois aspects : épicerie locale, services de proximité, et lieu de convivialité. Le projet prévoit une épicerie avec les produits des fermes dans un rayon de 50 km et une offre des produits de première nécessité. La conciergerie de village mobilise un réseau de prestataires de services. Le porteur de projet est recherché par le Réseau de Conciergeries de Village. L’entreprise sociale LOGEAL collecte les financements pour la construction du bâtiment, comme projet innovant.

Assemblée Générale de l’ADM 76 du 3 décembre 2016

Paris Normandie du 19 mai 2017 : Nelly Tocqueville

sénatrice-maire de Saint-Pierre-de-Manneville et représentante des petites communes, au sein de la Métropole de Rouen, met fin à ses fonctions de maire. Des élections partielles auront lieu aux mêmes dates que les législatives.

Cérémonie des vœux du 13 janvier 2018 à Sahurs 

Nelly TOCQUEVILLE sénatrice, Patrice HALLEY (1955-2023) adjoint à Sahurs, Etienne HEBERT maire, David LAMIRAY conseiller départemental, Jean-Pierre GIROD président du parc régional, Brigitte MANZANARES conseillère départementale & Jean-Bernard SEILLE maire.

31 mars 2019 : Très honorée d’avoir été nommée par arrêté de Mme La Préfète, Maire honoraire de Saint Pierre de Manneville. Élue en 1995, adjointe de 1998 à 2001 et maire de 2001 à 2017, j’ai eu la grande chance de travailler avec des équipes dynamiques, aux côtés d’associations engagées et au service des habitants qui m’ont tant donné en retour. N.T.

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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 04:31

Lorsque ma carrière d’élu démarre en mars 2008, comme adjoint aux Finances à Hautot-sur-Seine, Laurent Fabius est élu et réélu député de la circonscription depuis 30 ans. Ancien Premier Ministre, ancien Président de l’Assemblée Nationale, ancien Maire de Grand-Quevilly, il devient également Président de la Communauté de l'Agglomération Rouennaise (CAR) le 3 avril 2008.

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

Cérémonies des vœux du 10 janvier 2009 à Hautot-sur-Seine.

Laurent Fabius s’implique dans mon élection de Maire en organisant une réunion avec des élus locaux et en m’apportant l’aide de son cabinet pour me conseiller. Il me félicite ensuite pour mon élection par un appel téléphonique.

Laurent Fabius consulte régulièrement les élus locaux. Chaque année au mois de janvier il réunit la plupart des maires du canton de Grand Couronne. Un tour de table permet à chacun d’exposer ses projets et ses préoccupations. C’est une aubaine, de pouvoir côtoyer une telle personnalité.

En vrai Laurent Fabius n’a rien à voir avec son image médiatique, le décalage entre la réalité et l’image est d’ailleurs instructive sur l’état de notre vie démocratique. Laurent Fabius est très impressionnant par sa maîtrise du sujet politique et aux vœux de janvier 2011 pour mon premier discours, c’est pour moi tremblements dans la voie et flageolement des jambes.

La première fois que j’ai vu Laurent Fabius c’était en 1970 à la télévision à l’émission la tête et les jambes, il était déjà impressionnant. Par la suite je l’ai croisé lors de l’inauguration du groupe scolaire Louise Michel en 1989 à Petit-Couronne à qui j’ai donné un souvenir philatélique, lors d’une audience à Grand Quevilly dans le cadre d’une campagne d’Amnesty International, à la cérémonie des vœux d’Hautot-sur-Seine en janvier 1996 il avait caressé la tête de mon premier né.

Laurent Fabius devient Ministre des Affaires étrangères et du Développement international du 16 mai 2012 au 11 février 2016. Le 21 septembre 2012, mon meilleur souvenir est l’invitation des Maires de la circonscription et de leurs conjoints à visiter le Quai d’Orsay.

 

Dîner au Quai d’Orsay du vendredi 21 septembre 2012

Coffret de brioche à l’œuf mollet

Ballotine de volaille au foie gras

Gratin de pennes aux jeunes poireaux

Cœurs de laitue mimosa

Ananas givré en surprises

Giboulée de fruits rouges

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Château Ferrière 2004

 

Voisin de table de Frédéric Sanchez diplomate de formation, avec ma cuiller à soupe et l’œuf mollet dans sa coquille plantée au milieu de la brioche, je m’imagine la scène du repas du film « Indiana Jones et le Temple Maudit ».

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

Au Quai d’Orsay, bâtiment conçu sous Napoléon III comme un lieu d’apparat, plusieurs tableaux impressionnistes sont exposés. Laurent Fabius nous explique que cela n’a pas facile à obtenir. Cela lui vaut d’ailleurs d’être épinglé dans le Canard Enchainé n° n°4795 du 19 septembre dans l’article "Fabius se prend pour le garde des pinceaux".

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

"Portrait de Madame Joseph Le Cœur" de Renoir  

Son cabinet de Grand Quevilly, toujours en activité, continue à gérer la Réserve parlementaire. Laurent Fabius est alors le Taishang Huangdi (Empereur retiré) de l’agglomération rouennaise.

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

Vœux de la Métropole Rouen Normandie du 10 janvier 2014 au 106

Il devient Président du Conseil constitutionnel français le 8 mars 2016, astreint à un devoir de réserve, son cabinet local est alors dissous. C’est la fin d’une époque.

Cérémonie des vœux à Sahurs le 9 janvier 2016

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14 novembre 2020 6 14 /11 /novembre /2020 07:24

Etienne Hébert est maire du Val-de-la-Haye de mars 2008 à juillet 2020. Les deux communes ont historiquement peu d’activités communes. Val de la Haye a rejoint l’intercommunalité bien avant Hautot, la vision de la gouvernance de la Métropole en est bien différente. Val-de-la-Haye n’a pas intégré la crèche intercommunale, ne fait pas partie du parc naturel régional et n’a pas de document d’urbanisme. La méfiance est de règle concernant la carte scolaire.

Inauguration de la nouvelle mairie du Val-de-la-Haye en octobre 2014

J’en ai conclu que la mentalité des vaudésiens est bien différente de celle des hautotais et des salhuciens, en raison du contexte géographique et de l’histoire. Cela pèse sur nos choix politiques indépendamment de notre bonne volonté.

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

3ème Festival Voix sur Seine le 22 mai 2011 à Saint Pierre de Manneville

Intervillages des 11 et 12 septembre 2010 au Val de la Haye

Intervillages de septembre 2011 à Sahurs

Dernière édition des Intervillages du 14 juin 2015

Après la dernière édition de l’intervillage de 2015 et la victoire de l’équipe commune, il ne reste finalement que les visites de courtoisies aux vœux en janvier et la remise des coupes avec mon honorable collègue Etienne Hébert au Tennis Club Vaudésien en juin. Le club vaudésien de tennis bénéficie à nombre d’hautotais, malgré l’absence de participation de la commune d’Hautot à l’entretien des infrastructures.

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

Cérémonies des vœux du 13 janvier 2018 au Val-de-la-Haye, à Hautot-sur-Seine, à Sahurs et à Saint Pierre de Manneville

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

Festivités napoléoniennes des 9 et 10 juin 2018

Mon meilleur souvenir est la participation aux festivités des 9 et 10 juin 2018 à l’occasion de l’inauguration de la colonne Napoléon rénovée. Cela m’a permis de me rapprocher des nombreux amateurs d’histoire locale du Val-de-la-Haye.

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

Inauguration de l’école rénovée d’Hautot sur Seine du 17 mai 2019

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 07:04

En 1982, les communes du Grand-Quevilly et du Petit-Quevilly ont été retirées du canton de Grand-Couronne pour former respectivement le canton de Grand-Quevilly et le canton de Petit-Quevilly. Les conseillers généraux successifs de ce canton de Grand-Couronne sont Catherine DUCHEMIN (1982 - 1985), Marc MASSION (1985 - 2000), Laurent FABIUS (2000 - 2002) et Dominique RANDON (2002 - 2015).

En 2004 je suis recruté par le Mairie de Petit-Couronne à un poste nouvellement créé de contrôleur de gestion. Dominique Randon est alors depuis 1994 le directeur de cabinet. Il a été élu conseiller général du canton de Grand-Couronne, succédant à Laurent Fabius. Il est réélu en 2004, le département passe pour la première fois à gauche depuis sa création. Dominique Randon est chargé des bacs, sujet qui a occasionné une levée de boucliers en 2013. En octobre 2006, lors de l’assemblée générale de l’association des usagers des bacs de seine de Berville-sur-Seine, je deviens secrétaire de l’association.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Article de Paris Normandie du 9 octobre 2006

En mars 2008, Dominique Randon est élu maire de Petit Couronne, tandis que je deviens adjoint au maire d’Hautot sur Seine chargé des finances. En juillet 2008 je deviens directeur financier de la ville de Petit Couronne. En juin 2010 je deviens Maire de Hautot sur Seine et conseiller communautaire. Dominique Randon est à la fois mon supérieur hiérarchique et mon collègue.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)
Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Repas des cheveux d’argents d’Hautot-sur-Seine du 24 octobre 2010

Lors de la campagne des élections départementales de 2011, je fais un boitage avec Dominique Randon dans Hautot-sur-Seine. C’est un exercice difficile dans une petite commune géré par une liste d’intérêt communal apolitique. Je suis également trésorier de la section locale du Parti Socialiste, et je suis présent à la fête de la rose de Petit Couronne.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)
Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Fête de la rose à Petit Couronne du 9 septembre 2012

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Repas des cheveux d’argents d’Hautot-sur-Seine du 20 octobre 2013

En mars 2014, nous sommes réélus maire de nos communes respectives. A cette époque mon bureau à la maire de Petit-Couronne est en face de celui de Dominique Randon. Quand il rentre dans mon bureau je ne sais pas qui rentre, mon patron le maire de Petit Couronne, mon collègue vice-président de la Métropole Rouen Normandie, le conseiller général du canton de Grand-Couronne, mon camarade socialiste où un pote venu raconter une bonne blague. Cette source de confusion me tétanisait.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Cérémonie des vœux à Hautot-sur-Seine du 10 janvier 2015

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Derniers vœux de Conseiller Général du canton de Grand Couronne de janvier 2015

En 2015 les conseillers départementaux sont élus pour la première fois au scrutin binominal majoritaire. À compter de ce scrutin, les « élections départementales » et les « conseils départementaux » remplacent les « élections cantonales » et les « conseils généraux ». Hautot-sur-Seine fait partie depuis 2015 du nouveau canton de Canteleu.

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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 04:37

En 2010, le lieutenant Patrick Gavériaux prend la tête des 20 militaires de la communauté de brigades de Déville.

Paris Normandie du 12 août 2010 : 15 000 habitants à protéger

A 47 ans, Patrick Gavériaux prend à la communauté de brigades de Déville-lès-Rouen, son premier poste d'officier en tant que commandant de la communauté de brigades.

Sa mission : protéger les quelque 15 000 habitants de son secteur. « La particularité de notre secteur, explique l'officier, c'est qu'avec la brigade de Canteleu nous sommes installés dans la zone de la police nationale. Nous avons sur notre ressort vingt communes, dont treize sont en zone de gendarmerie ». Soit 15 000 habitants de la zone périurbaine de Rouen répartis dans les communes de Pissy-Pôville, Roumare, Houppeville, Saint-Jean-du-Cardonnay, La Vaupalière, Hénouville, Montigny, Saint-Martin-de-Boscherville, Val-de-la-Haye, Quevillon, Sahurs, Hautot-sur-Seine, et Saint-Pierre-de-Manneville. Du pays des Ch'tis « J'entends que les gens honnêtes dorment tranquille tandis que les délinquants ne dorment pas », explique Patrick Gavériaux en précisant que parmi ses priorités, il portera l'accent sur la délinquance de voie publique (cambriolages et délits liés à l'automobile), la lutte contre l'insécurité routière et les atteintes aux personnes. « Dimanche, nous avons intercepté un conducteur roulant à 145 km/h au lieu de 90. C'est irresponsable », tempête le lieutenant qui se fixe aussi pour objectif de « lutter contre les maris violents et ceux qui portent atteinte aux enfants ». Patrick Gavériaux est originaire de Lens, marié et heureux père d'un enfant, il est entré dans la gendarmerie en 1981. Pendant 7 ans il a été en gendarmerie mobile avant d'aller en Picardie, dans diverses affectations, pendant une vingtaine d'années. Il a notamment été en poste à Formerie et Beauvais. C'est avec succès qu'il a passé le concours des officiers issus du rang en 2009 et, après une formation initiale à l'école des officiers de Melun, il vient de prendre son commandement.

Conseil Municipal du 8 juin 2012 : le dispositif TRANQUILITE SENIORS sera présenté aux personnes de plus de 60 ans par le lieutenant Patrick Gavériaux, commandant de la communauté de brigades de Déville-les-Rouen (film suivi d'un exposé – durée 1 heure 30) le 26 juin, de 14h30 à 16h30, à Sahurs, Salle des fêtes.

Le lieutenant Gavériaux, participait entre autres au repas des anciens combattants à Sahurs, c’était un bon compagnon de table. Début 2014, j’ai dû fait appel à lui pour une affaire douloureuse, il a été d’une grande humanité.

L’Aisne Nouvelle du 26 août 2014 : Ham - un nouveau capitaine de gendarmerie

Patrick Gavériaux vient de poser ses valises à la brigade de gendarmerie de Ham. Il en est même le capitaine depuis le 1er août 2014 et s’est rapidement mis au travail. Le capitaine Gavériaux nous a précisé : « Je suis entré en gendarmerie en 1981 après mon service militaire.

J’ai fait l’école de Montluçon, puis je suis resté pendant sept ans dans la gendarmerie mobile. J’ai été affecté au fort d’Aubervillers en 1990 puis dans l’Oise jusqu’en 2010. Après une carrière de sous-officier jusqu’en 2009, j’ai passé le concours des officiers issus du rang en 2009 et j’ai fait 3 mois à l’école des officiers de gendarmerie de Melun. J’ai été affecté en Haute Normandie jusqu’en 2014 avant de venir à Ham. » Nous lui avons demandé ensuite quelles étaient ses priorités en tant que commandant de compagnie : « ma priorité n°1 sera la lutte contre l’alcoolisme et les comportements liés à l’alcoolisme, qui sont un véritable fléau et à l’origine de bien des problèmes, tels que les violences intra familiales, les délits routiers, les comportements agressifs…. Et mon autre priorité est la lutte contre les cambriolages.»

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