L’origine du nom du lieu-dit de la « Ferme des Farceaux » vient des propriétaires de la ferme au XVIIème siècle : Maître Gille AUBER écuyer sieur de Farceaux, Conseiller du Roi et son premier avocat au siège général des Eaux et forêts, en la Table de marbre du Palais à Rouen, résident au Pont-Audemer et sa fille et héritière Demoiselle Catherine AUBER dame de Farceaux. Celle-ci se marie en décembre 1664 au temple de Quevilly, avec Samuel de LA MAZURE.
Le chemin de Hautot à Val de la Haye existe depuis le moyen âge, il figure sur le cadastre napoléonien de 1812. La route longeant la Seine a été créée sous Napoléon III.
Lors de la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, le chemin de Sahurs à Hautot et le chemin de Hautot à Val de la Haye forment le chemin n°1 de grande communication entre Val de la Haye et Sahurs, passant par la côte du Puits, d’une longueur de 1 692 mètres.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
N°1 : Chemin désigné St Pierre de Manneville, St Georges et la grande route neuve de Rouen au Havre. Ce chemin connu sous le nom de route du Val de la Haye à Sahurs, et sert de communication entre ces deux communes. Sa longueur totale est de 1 692 mètres et est fixée pour la largeur à 6 mètres.
Après 1854, le chemin de Sahurs à Hautot est intégré dans le chemin départemental de grande circulation n°51 allant de Sahurs à Montville, le chemin de Hautot à Val de la Haye devient un chemin vicinal.
Au cadastre de 1970, la voie communale n°1 de Sahurs à Val de la Haye commence à la RD 51, traverse la VC 2 (le Rouage) et se termine à la VC 4 (Mont Miré).
Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rue, la voie communale n°1 devient la rue des Farceaux.
Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors des Conseils Municipaux des l0 février 2003 et 2 décembre 2005, la longueur de la Rue des Farceaux est de 788 mètres, dont 315 non revêtue.
L’aménagement du réseau pluvial dans le bas de la rue des Farceaux, avec une reprise de la voirie a été faite sous le mandat de Bruno Arriaga.
Fin 2017, des travaux de confortement sont réalisés pour améliorer l’état de la voirie de la rue des Farceaux. En janvier 2019 la Direction de l’Eau de la Métropole réalise un maillage avec la création d’un hydrant. Il devient possible de créer de nouveaux branchements « eau » pour les résidents situés en contrebas de la rue des Farceaux.
La rénovation de la rue des Farceaux a été faite ai mois d'août 2021 sur environ 400 mètres en enrobé à partir du Diguet et en bicouche devant le manoir.
Tableau de Marie-Claude LAFOREST
L’oratoire du domaine des Farceaux
LA BIBLIOTHÈQUE DES FARCEAUX
La bibliothèque des Farceaux
Le transfert de la voirie à la Métropole Rouen Normandie en 2015 ne concerne pas la partie non revêtue. Le prolongement de la rue des Farceaux d'une longueur d'environ 300 m est de fait un chemin du domaine privé de la commune. Le transfert domanial reste en 2022 toujours en attente malgré les mises en demeure du Préfet.
Le Conseil municipal du 26 juin 2024 autorise la signature de l’acte authentique, intégrant le transfert définitif de la voirie de la rue des Farceaux, au profit de la Métropole Rouen Normandie, pour une longueur de 720 mètres.
Etat du domaine royal, fin du XIIIe siècle : « celz de Hotot doivent la vingne vendanger. »
La rue des Fendanges est la partie sud du CHEMIN NEUF ouvert au début du XVIII ème siècle pour donner une perspective à la maison de plaisance d'Etienne Le Couteulx en direction du moulin de Soquence. Il remplace le chemin du Perron qui allait du perron de l’église à la forêt. Au cadastre napoléonien de 1812, le chemin neuf va de l’entrée du château à l’entrée de l’actuel bois communal.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
N°2 : Désignée route commine, il porte aussi le nom de chemin neuf, partant du château de Hautot, forme embranchement avec le chemin de grande communication du Val de la Haye à Sahurs et traverse une partie du territoire de Hautot, aboutit aux pâtures communales et à la forêt de Roumare et communique avec Rouen par la commune de Canteleu. Sa longueur est de 1 258 mètres, sa largeur est de 5 mètres.
Lors de la classification des chemins communaux, adopté par le Conseil Municipal du 9 février 1833 il devient le chemin n°2 de la route Quemine ou chemin neuf, d’une longueur de 1258 mètres qui va du château aux pâtures communales.
PHOTOGRAPHIE CHRISTELLE MICHEL
L’emplacement réservé n°6, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation l’élargissement de la voirie et l’aménagement d’un cheminement piéton pour une surface de 805 m².
PHOTOGRAPHIE DE MARC TAILLANDIER
Lors de la distinction établie entre chemins ruraux à la charge des communes et chemins vicinaux bénéficiant de subventions du Conseil Général sous le contrôle du préfet, la partie basse du chemin neuf allant de la grille du château au chemin accédant au cimetière est incluse dans le chemin vicinal n°2. Au cadastre de 1970, l’actuelle rue des Fendanges comprend pour sa partie basse une partie du chemin vicinal n°2 et pour sa partie haute une partie du chemin rural n°2 dit chemin neuf.
Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues : le chemin rural n°2 devient la rue du Chemin Neuf. Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 décide de nommer le chemin rural n°2 dit chemin neuf, rue des Fendanges. Le Conseil Municipal du 28 mars 1986 vote des travaux de réfections de la rue des Fendanges.
Lors du Conseil Municipal des l0 février 2003, la rue des Fendanges devient la voirie communale n°5 d’une longueur de 1360 mètres. Il commence à la RD 51 et se termine à la limite du bois de la Commanderie. Lors du Conseil Municipal du 2 décembre 2005, la partie non revêtue d’une longueur de 395 mètres est enlevé du domaine public, ramenant la rue des Fendanges à une longueur de 965 mètres, la partie non revêtue est le reste du chemin neuf qui est dans le domaine privé de la commune.
A la suite à des réclamations des usagers gênés ou heurtés par les branches lors des croisements, une rencontre avec le propriétaire est fixée sur place le samedi 9 novembre 2013 à 9h30. Il a été convenu de ne pas abattre les arbres et d’attendre des élagages un accès plus dégagé.
Le Conseil Municipal du 13 décembre 2013 valide le projet de réfection du bas de la rue des Fendanges en enrobé jusqu’à la rue de l’ancien vignoble pour un montant HT de 32 608,70 €, financé à 50 % par la CREA. Les travaux sont réalisés au printemps 2014.
En 2017, les champs compris entre l’avenue de Soquence, le haut de la rue des Fendanges et la rue du Moulin du Temple sont devenus des herbages du centre équestre. Cela s’est traduit par la pose de clôtures.
Au cours de l’été 2022, une section de la rue des Fendanges est mise en « enrobé » entre l’embranchement de la rue de l’Ancien Vignoble et l’embranchement de la rue Lézurier de la Martel. Au cours de l’été 2023, les travaux de rénovation de la voirie, en enrobé, concernent le haut de la rue des Fendanges de l’intersection avec la rue Lézurier de la Martel à la rue du Moulin du Temple.
Petit Journal d’Hautot n°9 d’avril 2023 : Rue des Fendanges, le service de la voirie de la Métropole a proposé un marquage au sol pour inciter les piétons, les cyclistes et les cavaliers à utiliser le même côté.
Le Conseil municipal du 26 juin 2024 autorise la signature de l’acte authentique, intégrant le transfert définitif de la voirie de la rue des Fendanges, au profit de la Métropole Rouen Normandie, pour une longueur de 813 mètres.
Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues (rues des Farceaux, du Rouage, du Mont-Miré, du Moulin du Temple et rue du Chemin Neuf).
Le Conseil Municipal du 6 février 1981 décide de poser des plaques de rue. Sur celles-ci figure le logo de la « Société du Vieux Moulin » de Mr Martel-Baussant, qui les a cofinancées.
La loi du 11 frimaire an VII stipule que les frais d’établissement, d’entretien et de renouvellement des plaques indicatrices sont exclusivement à la charge des communes. Les Maires doivent faire procéder par le Conseil Municipal à la dénomination de toutes les rues de la commune et porter à la connaissance du public les noms des rues par des poteaux plantés aux carrefours et de veiller avec toute la vigilance au bon entretien et à la lisibilité constante de ces plaques ou poteaux.
Le Conseil Municipal du 6 septembre 1996 décide d’envoyer un courrier à chaque propriétaire de la commune précisant les modalités de pose des numéros des habitations.
L'apposition d'une numérotation est obligatoire dès qu'elle est décidée par le Maire, le propriétaire ne peut s'y opposer. Il est tenu d'entretenir la numérotation, la commune ne prenant en charge que la première installation.
Le Conseil Municipal du 4 octobre 2002 est informé de la mise en place de 34 nouvelles plaques de rue en aluminium bleu.
Les changements de plaques ont été réalisés en 2003 : 4 plaques pour la Place Poullard, 4 plaques pour la rue du Moulin du Temple, 4 plaques pour le Buisson, 3 plaques pour la rue Saint-Antonin, 3 plaques pour la rue du Rouage plus 4 plaques pour les voies privées du Rouage, 3 plaques pour le rue des Fendanges, 2 plaques pour les Terres-Quemines, 2 plaques pour la rue du Mont-Miré, 2 plaques pour la rue de l’Ancien Vignoble, 2 plaques pour la rue des Farceaux et 1 plaque pour le chemin de la Croix Blanche.
La plaque hautotaise du chemin mitoyen de la Croix Blanche a été remplacée vers 2006 par une plaque salhucienne en vis-à-vis de la plaque située sur la commune de Sahurs.
Trois nouvelles plaques de rue ont été installées en 2011 rue des Prairies d’Hautot, allée de l’Ancien Vignoble et sente du Mont Miré.
En 2021 les plaques des voiries du « Clos des Buissons » sont installées : 2 pour la rue Louis Lézurier de la Martel et 1 pour le passage Yves-Pierre Boulongne.
Depuis 2022 l’obligation de procéder à la dénomination des voies et lieux dits, y compris les voies privées ouvertes à la circulation, jusque-là réservée aux seules communes de plus de 2 000 habitants, est étendue à toutes les communes. Cela passe par la création d'une Base adresses locale (BAL) au niveau communal et au niveau national d’une Base adresses nationales (BAN).
L’origine du nom du lieu-dit Mont-Miré est soumise à interprétation. L’hypothèse retenue est une transcription de « mons mirus », soit mont admirable ou mont mirifique. On trouve un Mont Miré à Saint–Saens. Le village de Miraumont en Picardie a été transcrit « mons mirus » au moyen-âge.
Le lieudit du MONT-MIRÉ est appelé MONT-SABINE sous la 1ère République et le 1er Empire.
Sur le cadastre napoléonien de 1812, le chemin « du Rouage à Val de la Haye » correspond à l’actuelle rue du Mont Miré. Dans la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, il devient le chemin n°4 de la route du Mont Miré d’une longueur de 910 mètres.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
Après avoir pris connaissance de ce travail et des observations dont il est susceptible et examiné chaque chemin en particulier, il a été pris la délibération suivante :
N°4 : Route nommée Le Mont miré ou côte de la vierge, est une prolongation du chemin du Rouage, et fait embranchement à la croix de pierre au Val de la Haye avec le chemin n°1, cette route à partir du sommet de la côte est bornée par des pavés et des habitations et traverse ensuite des terres labourables de la commune ; la longueur est de 910 mètres, sa largeur doit être de 4 mètres.
N°12 : Chemin d’exploitation partant du bois de St Vaubourg pour le vide des coupes, aboutissant en ligne directe au chemin n°4. Sa longueur est de 160 mètres, sa largeur est de 4 mètres.
Le Conseil Municipal du 16 novembre 1934 adopte un changement de statut, le chemin rural devient le chemin vicinal n°4 sur une longueur de 590 mètres, ce qui permet l'aide de l’Etat et du département pour son entretien. Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues, la voie communale n°4 devient la rue du Mont Miré.
Journal de Rouen du 3 juillet 1803 : effets volés
Il a été volé, le 7 de ce mois, au Mont-Sabine, commune du Val-de-la-Haye, un fort couvert d'argent, à filet, avec un écusson d'azur, à l'aigle d'argent, au vol abaissé, fixant un soleil d'or, à dextre du chef en pointe ; une burette d'argent, un second écusson d'argent, à la plante de Sabine de Sinople, arrachée au chef de gueule, surmontée de trois merlettes d'or. On prie d'en donner connaissance an bureau de recommandation de meubles effets, vaisselle et bijoux d'or ou d'argent perdu ou volés, établi à Rouen, chez le citoyen Becquet, agent d'affaires, rue du Coquet, n°4, par ordonnance du maire de ladite ville de Rouen, Ce bureau est ouvert tous les jours.
Journal de Rouen du 11 juin 1824 : Bien patrimonial
A vendre, par adjudication publique et volontaire, à l’extinction des feux, en l’étude de Maître
Lefevre, notaire royal à Rouen rue Saint-Lo, n°11, le mercredi 16 juin 1824, à midi, une très jolie PROPRIETE, nommée le Mont-Sabine, située en la commune de Hautot-sur-Seine, à laquelle on accède par la grande route de Rouen à Sahurs, et par le bateau de la Bouille ; consistant en une maison construite en pierres et briques, composée au rez-de-chaussée de cave, caveaux, cuisine, office, laverie, salle à manger, salon, cabinet de travail et salle de bain.
Au premier étage, auquel on accède par un très bel escalier à rampe de fer, trois belles chambres à feu et quatre autres. Au second étage, quatre chambres dont une à feu et une salle de billard ; le tout en partie fraichement décoré, lambrissé et orné de glaces. On accède à cette maison par un jardin fleuriste, clos en partie de murs et fermé par grilles en fer.
Derrière ladite maison sont deux jardins potagers, dans lesquels est une citerne contenant 80 muids, et lieux d’aisances, clos de murs, en partie garnis d’espaliers ; au bout, un bosquet aussi clos de murs, en partie garnis d’espaliers en plein rapport, fermé par une grille en fer, et dans lequel existe une très belle tonnelle en charmille et une chaumière. Sur le côté de la maison, une masure close de haies vives et plantée d’arbre de haute futaie et à fruit, sur laquelle sont édifiés un bâtiment à usage de pressoir, étables à vaches et greniers pardessus, écurie, remise, buanderie et cellier, surmontés de beaux greniers. Lesdits jardins et bosquets contiennent une acre et demie, et la masure deux acres. Plus, mais séparément, une Rente foncière de 30 francs, affectée sur un immeuble situé à Hautot.
S’adresser, pour la Propriété, sur les lieux ; et, pour prendre communication des titres de propriété et du cahier des charges, à Maître Lefevre, notaire à Rouen, rue Saint-Lo, n°11.
Le chemin n°12 est aliéné en 1865 au riverain : L’an mil huit cent soixante-cinq, le 25 mars. Le Conseil municipal de la commune de Hautot sur seine réuni extraordinairement en vertu de la l’autorisation de Mr le Préfet. Mr le Maire expose qu’il existe un chemin rural classé sous le n°12 ayant 130 m de long sur 4 m de large et qui n’est d’aucune utilité pour la Commune puisqu’il n’a aucune issue, il propose en conséquence d’en voter l’aliénation, il dispose sur le bureau le plan et l’expertise faits par l’agent voyer le 17 de ce mois. Le Conseil approuvant cette proposition délibère. 1° M. le Maire est autorisé à aliéner ce chemin au propriétaire des deux côtés du chemin, au prix de deux cent cinquante francs, que ce propriétaire versera à la Caisse municipale ; 2° de payer en sus les frais d’enregistrement et de timbre et en général tous les frais qui seront faits pour parvenir à cette aliénation.
Le Monde Illustré du 15 avril 1905 : Etude de M° OZANNE, notaire à Rouen. Adjudication sur une enchère en cette étude, le 10 mai 1905 à 2 heures, de - 1er lot : Belle PROPRIÉTÉ à Hautot-sur-Seine près Rouen, MAISON de maître très confortable, bibliothèque, billard, 10 chambres de maîtres, communs, Ferme louée 630 fr. Cont. : 10 hect. Service de bateaux avec Rouen, M. à p. 40,000 fr. Le jardinier fera visit.
La comtesse de la Croix-Vaubois a réuni en 1954 au Mont Miré les mères des officiers prisonniers pendant la guerre d'Indochine.
Photographie de la famille JOLY du chalet vers 1930
Le café-épicerie du Mont-Miré, situé en face de la propriété Michon, est avant-guerre une maison d’habitation et de commerce élevée sur cave d’un rez-de-chaussée divisé en salle de café, cuisine et magasin d’épicerie, d’un premier étage divisé en deux chambres avec grenier au-dessus. Il comprend également des bâtiments divers à usage de buanderie et cellier, un jardin potager en face de la maison, ainsi que l’allée permettant d’accéder à l’herbage et à la maison.
Après-guerre, c’est le siège jusqu’en 1985 et le domicile de Mr Jules PRINGAULT, entrepreneur individuel spécialisé dans le secteur d'activité de la maçonnerie et des travaux courants de béton armé.
Le Conseil Municipal du 9 juin 1989 approuve les travaux de mise en place de l’éclairage public de la rue du Mont Miré, réalisés par le syndicat intercommunal dédié. Le Conseil Municipal du 15 mai 1997 décide de l’entretien par gravillon émulsionné de la rue du Mont Miré.
Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors des Conseils Municipaux des l0 février 2003 et 2 décembre 2005, la voie communale n°4 est d’une longueur de 590 mètres.
Le Conseil Municipal du 2 avril 2010 valide le projet d’effacement des réseaux d’une première partie de la rue du Mont Miré. L’enfouissement de l’éclairage public est opérationnel en 2011. L’enfouissement du réseau de France Télécom reste en attente près de deux ans, France Telecom remettant en cause ses engagements à l’échelon du Département de la Seine Maritime. De même un ancien poteau d’électricité non enlevé après les enterrements de réseaux reste en place jusqu’à fin 2014 à coté du nouveau poteau. La suppression du syndicat local d’électrification et le transfert de la compétence voirie à la Métropole, en modifiant le mode de financement dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat, entrainent au final la non-réalisation de la deuxième tranche d’enfouissement des réseaux de la rue du Mont Miré. C’est la fin des enterrements de réseaux à Hautot-sur-Seine entamés dans les années 80.
Voirie métropolitaine depuis le 01/01/2015, le rue du Mont Miré est rénovée en 2019. La partie non revêtue est le reste du chemin rural qui est dans le domaine privé de la commune.
La partie non revêtue est le reste du chemin rural qui est dans le domaine privé de la commune. Le transfert de la voirie à la Métropole Rouen Normandie ne concerne pas la partie non revêtue d’une longueur de 320 m, qui devient de fait un chemin du domaine privé de la commune. Le transfert domanial reste en 2021 toujours en attente malgré les mises en demeure du Préfet.
Le Conseil municipal du 26 juin 2024 autorise la signature de l’acte authentique, intégrant le transfert définitif de la voirie de la rue du Mont Miré, au profit de la Métropole Rouen Normandie, pour une longueur de 517 mètres.
Le chemin entre la rue des Farceaux et la rue du Mont Miré d’une longueur de 147 m est un chemin privé. Lors du Conseil Municipal du 28 août 1965, Mr Michon autorise le passage des piétons et véhicules sur ledit chemin (entre la parcelle 218 et les parcelles 216, 223, 221 et 232) mais il en reste propriétaire et se réserve la reprise du terrain qui ne doit pas être considéré comme une servitude obligatoire.
L’emplacement réservé n°7, figurant au Plan Local d’Urbanisme au bénéfice de la Métropole Rouen Normandie, a pour vocation la création d’une desserte routière et piétonne sur une surface de 683 m². Cet emplacement réservé est motivé par l’absence de servitude de passage dans les actes de propriété des habitations riveraines.
Les riverains bénéficient d’un adressage particulier « chemin du Mont-Miré » sans panneau.
Photographie de la famille JOLY prise dans les années 30
Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 décide de donner à la voirie du lotissement communal du Buisson, le nom de rue du Buisson. La réalisation de l’espace vert du lotissement le Buisson s’est faite pendant le premier mandat de Mr Martel-Baussant (1983-1989). Le Conseil Municipal du 4 octobre 2002 est informé de la mise en place de nouvelles plaques de rue en aluminium bleu comprenant l’Aire du Buisson et la Sente du Buisson. Le Conseil Municipal du 10 février 2003, délibérant sur les voiries communales, intègre la rue du Buisson d’une longueur de 250 mètres dans le domaine public en tant que voie communale n°8. Le Conseil Municipal du 2 décembre 2005, intègre la sente du Buisson d’une longueur de 36 mètres dans le domaine public en tant que voie communale n°9 et l’aire du buisson d’une longueur de 46 mètres en tant que voie communale n°9a. En 2012 un gros avaloir a été installé en bas de la rue du Buisson avec orientation des eaux pluviales vers le réseau du Rouage.
Les photographies du chantier du lotissement sont de Fernande OBSELIN
Le tableau de classement de la voirie du lotissement communal du Buisson est composé de la voirie communale n°8 (VC8 - rue du buisson) d’une longueur de 250 m qui commence à la VC2 et se termine à la VC3, de la voirie communale n°9 (VC9 - sente le buisson) d’une longueur de 36 m qui commence à la VC2 et se termine en impasse aux habitations et de la voirie communale n°9a (VC9a - aire le buisson) d’une longueur de 46 m qui commence à la rue du buisson et se termine en impasse aux habitations.
Le Conseil municipal du 26 juin 2024 autorise la signature de l’acte authentique, intégrant le transfert définitif au profit de la Métropole Rouen Normandie, de la voirie de la rue du Buisson, pour une longueur de 245 mètres, de la voirie de l’Aire du Buisson, pour une longueur de 47 mètres et de la voirie de la Sente du Buisson, y compris son prolongement piétonnier, pour une longueur de 148 mètres.
Le chemin du moulin du temple est cité en 1576, dans l’adjudication du bois communal. Il se prolonge jusqu’au centre de Sahurs.
Sur le cadastre napoléonien de 1812, il est désigné comme le chemin du Moulin. Jusqu’à la publication de ce cadastre, le Moulin du Temple est une enclave de la commune du Val de la Haye assise à Sahurs, comme il l’était du temps de la paroisse Saint-Jean du Val de la Haye.
Dans la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, il devient le chemin n°5 du Temple d’une longueur de 700 mètres.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
N°5 : Chemin du temple, est fréquenté plus particulièrement par les habitants du hameau du Rouage et est très utile à l’exploitation des terres, et fait embranchement au carrefour du moulin avec la route commine classée sous le n°2. La longueur est de 700 mètres, la largeur doit être de 4 mètres.
Après 1850 et jusqu’en 2003, il reste classé comme le chemin rural n°5 du Moulin du temple. Au cadastre de Sahurs le chemin du Moulin du temple ou chemin rural n°7 se prolonge jusqu’à la ruelle Bourgeois.
Depuis 2024, il est possible de détendre à la campagne, dans cette charmante petite maison avec jardin, proche des bords de Seine et de la forêt pour des moments de détente et des balades agréables.
Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rue, on parle désormais de rue du Moulin du Temple. Le Conseil Municipal du 16 mai 1974 adopte un projet d’élargissement du Chemin rural n°5 du Moulin, un prêt de 18 600 Fr est contracté auprès du Crédit Agricole pour financer l’élargissement du Chemin du Moulin. L’installation de l’éclairage public rue du Moulin du Temple a été réalisée pendant le premier mandat de Mr Martel-Baussant (1983-1989).
Dans le tableau de la voirie communale (domaine public de la commune) adopté lors des Conseils Municipaux des l0 février 2003 et 2 décembre 2005, le chemin rural n°5 devient la voirie communale n°6 d’une longueur de 716 mètres. Il commence à la VC 2 (rue du Rouage) et se termine à la limite de Sahurs.
Le Conseil Municipal du 2 avril 2010 valide le projet concernant l’éclairage Public de la rue du Moulin du Temple, enfouissement des réseaux et installation de 12 mats avec lampes Leds, réalisés par le syndicat d’électrification. Le nouvel éclairage public de la rue du Moulin du Temple est opérationnel en 2011.
Le Conseil municipal du 26 juin 2024 autorise la signature de l’acte authentique, intégrant le transfert définitif de la voirie de la rue du Moulin du Temple, au profit de la Métropole Rouen Normandie, pour une longueur de 691 mètres.
Paris Normandie du 20 mai 2010 : Economies lumineuses
Progressivement, des nouveaux lampadaires d'éclairage public sont installés dans le village. Plus économes et faciles à entretenir : La plus petite commune de la Crea (Communauté d'agglomération Rouen, Elbeuf, Austreberthe) met petit à petit en place une nouvelle politique de l'éclairage public avec l'installation de réverbères utilisant des lampes DEL (diodes électroluminescences) dans certaines rues. Ainsi, après avoir expérimenté un de ces équipements sur la place de la Mairie (photo), l'équipe municipale a décidé de remplacer les lampadaires traditionnels à vapeur de sodium par des réverbères à DEL. Les nouveaux lampadaires feront leur apparition dans trois rues pour commencer, celles du Moulin-du-Temple, du Mont-Miré et Croix-Blanche. Etat des lieux : Cette opération va être réalisée par l'intermédiaire du Sierg, (Syndicat intercommunal d'électrification rurale et de gaz). Pour le maire, Alain Demombynes, « cette politique est l'application de nos engagements pris avant les élections municipales. Compte tenu de l'importance des dépenses en matière d'éclairage public, nous avons décidé l'installation de ces lampes DEL (LED en anglais) qui, par ailleurs ont une durée de vie bien supérieure à celle des lampes traditionnelles. Ce qui permet également des économies substantielles sur l'entretien des lampadaires. Pour l'ensemble des rues, il nous a paru souhaitable de faire le point en établissant un diagnostic (comportant un état des lieux et des préconisations, subventionné à 70 % par l'Ademe et la Région) qui nous donnera les informations nécessaires pour établir une politique d'investissement et d'entretien efficace, moins coûteuse et économe en énergie ».
Dans la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, le sentier de la croix blanche (pour moitié avec Sahurs) d’une longueur de 250 mètres est le chemin communal n°9. Au cadastre de Sahurs, il s’agit du chemin rural n°12.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
N°9 : Sentier de la croix blanche partant du chemin n°1 au point de séparation des deux communes de Sahurs et de Hautot, descend et aboutit à la ferme de Gruchet. Sa longueur est de 250 mètres, sa largeur est de 4 mètres.
Au cadastre de 1970, il apparaît sur celui de Sahurs mais pas sur celui d’Hautot-sur-Seine.
Le Conseil Municipal du 28 mars 1986 vote des travaux de réfections de la rue de l’école accédant au parking (pour moitié dépendant de Sahurs). Le Conseil Municipal du 10 février 2003, délibérant sur les voiries communales, intègre le chemin de la Croix Blanche commençant à la RD 51 et se terminant à l’entrée de la ferme, en tant que voie communale n°7 d’une longueur de 70 mètres.
La plaque de rue de couleur blanche installée en 2002, a été remplacée, par inadvertance, par les services de la Commune de Sahurs, par une plaque de rue de couleur bleue vers 2006.La plaque de rue de couleur blanche installée en 2002, a été remplacée, par inadvertance, par les services de la Commune de Sahurs, par une plaque de rue de couleur bleue vers 2006.
Le carrefour RD51/CR10 a été aménagé en rond-point traversant. Les travaux ont été réalisé au cours de l’été 2006. Le giratoire a été inauguré le 6 janvier 2007.
Le parvis devant la ferme du Gruchet a été réalisé en 2008 dans le cadre du lotissement des Traversins.
Lors du Conseil Municipal du 22 octobre 2010, un point est fait sur les travaux en cours réalisés au sein du syndicat d’électrification, en particulier les mats d’éclairage du chemin de la croix blanche.
Lors du Conseil Municipal du 30 mars 2012, en concertation avec la Commune de Sahurs, il est proposé de programmer les travaux de réfection du chemin de la Croix Blanche (voirie mitoyenne) en 2013 et de faire appel au service commun « voirie » de la CREA. Le Conseil Municipal du 25 juin 2013 approuve le projet de réfection du haut du Chemin de la Croix Blanche. Cette voirie mitoyenne avec la Commune de Sahurs, est particulièrement délabrée. La CREA, la Commune de Sahurs et le SIVU gérant la crèche intercommunale cofinancent les travaux. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise COLAS au printemps 2014 pour un montant estimé à 25 200 Euros TTC.
Au cours de l’été 2021 le rond-point traversant de la sortie du chemin de la Croix Blanche a été supprimé.
La réfection de la voirie entre l’entrée de l’école et le parvis de la ferme du Gruchet, à cheval sur les communes de Sahurs et de Hautot-sur-Seine, a été réalisé en enrobé en août 2021.
Le Conseil municipal du 26 juin 2024 autorise la signature de l’acte authentique, intégrant le transfert définitif de la voirie du Chemin de la Croix Blanche, au profit de la Métropole Rouen Normandie, pour une longueur de 103 mètres.
Le parking de l’école est situé sur une parcelle du domaine privé de la commune, qui en assure l’entretien.
Le mobilier communal à l’entrée de l’école : poubelle, bac à sable et panneau d’affichage
Le sentier du Mont Miré figure sur le cadastre napoléonien de 1812. Il a été recensé comme le chemin n°11, lors de la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
N°11 : Sentier du mont miré. C’est par erreur sur les plans si l’on a donné à cette sente une longueur aussi courte, car il part depuis longtemps du chemin n°1 en face la barrière de Gruchet et va rejoindre en traversant la campagne le chemin n°4. Cette sente est très utile pour les personnes du pied du Rouage et du mont miré pour communiquer avec Sahurs.
Il ne figure pas dans les recensements ultérieurs, mais reste sur le cadastre avec cette identification de sente communale n°11.
Petit chemin de raccourci qu’on appelait « le raidillon ». dixit Fernande Obselin.
On le désignait également du sobriquet « le chemin des ânes » en référence au transport des marchandises vers le Mont-Miré, peu desservi en puits et site d’une épicerie, dixit Nadine Porée.
Le Conseil Municipal du 7 mai 1960 délibère à propose de la parcelle qui appartenait à Mr Zacharie Lemire ou à ses héritiers sans règlement de ses impôts fonciers qui doit être considérée comme faisant partie du patrimoine communal. Le Conseil Municipal du 25 septembre 1987, acte l’acquisition par la commune de la parcelle AC 114, sans héritiers, située en dessous de la Sente du Mont Miré.
Le Conseil Municipal du 19 décembre 2014 vote un projet d’effacement des réseaux de la sente du Mont Miré, juste avant le transfert de compétence voirie à la Métropole. Au final l’opération ne s’est pas faite.
Le Conseil municipal du 26 juin 2024 autorise la signature de l’acte authentique, intégrant le transfert définitif de la sente du Mont Miré, au profit de la Métropole Rouen Normandie, pour une longueur de 101 mètres.
Le chemin de la Voie Robert est cité en 1576 dans l’adjudication du bois communal. C’est une ligne droite allant de l’entrée de la propriété de Charles de GROUCHET, Ecuyer, Sieur du Mesnil-Soquence, Conseiller au Parlement de Rouen, jusqu’à la forêt de Roumare.
Avant la révocation de l’édit de Nantes en 1685, le cimetière protestant de Sahurs et Hautot-sur-Seine est placé, au lieu-dit Le Carrefour entre les deux paroisses, situé soit au croisement de la rue de Sahurs, soit au croisement du chemin moulin du Temple. Il avait été attribué en 1611-1612 par les commissaires du Roi.
Vers 1750, la Voie Robert, bordé désormais de rangées d’arbres formant l’Avenue de Soquence, est dessinée sur la carte de Cassini. Sur le cadastre Napoléonien de 1812, l’Avenue de Soquence sépare les communes de Sahurs et de Hautot-sur-Seine.
Lors de la classification des chemins communaux, adopté par le Conseil Municipal du 9 février 1833, la Voie Robert ou Avenue de Soquence, pour moitié sur Sahurs, d’une longueur de 1 692 mètres devient le chemin communal n°8.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
N°8 : Chemin dit voie Robert. Ce chemin est plus habituellement désigné sous le nom d’avenue de Soquence, mais s’appelait autrefois La voie Robert, il fait limite par moitié avec la commune de Sahurs, il part du château de Soquence et aboutit aux Communaux dit Les Bruyères. Ce chemin est coupé par la route partant de Sahurs, traversant la plaine de ladite commune et aboutissant au chemin du Rouage n°3. Sa longueur est de 1592 m, sa largeur est de 6 mètres.
Au cadastre de Sahurs, l’avenue de Soquence est répertoriée comme le chemin rural n°10.
En 1890 Louis Müller donne cette description de l’avenue : « Après avoir franchi deux tourniquets et passé devant le cimetière, on gagne la route de Sahurs où débouche, sur un rond-point, le parc du magnifique château de Soquence. Du rond-point part une vaste avenue de plus d'un kilomètre et demi de longueur, plantée à droite et à gauche d'une triple rangée d'arbres et aboutissant à la forêt de Roumare ».
La photographie de novembre 1941 a été prise près du moulin peu avant l’abattage des arbres.
Le chemin qui fait partie du domaine privé des deux communes de Sahurs et de Hautot-sur-Seine, sert occasionnellement de déviation lorsque la traversée d’Hautot-sur-Seine est fermée pour travaux ou pour une manifestation.
La limite entre les deux communes se situe au milieu de l’emprise de l’ancienne triple rangée d’arbres, le chemin actuel se trouve sur Sahurs. L’actuel boisement, à cheval sur les deux communes, fait partie du domaine privé des deux communes. Son exploitation et son usage ne sont pas clairement définis.
Dans la classification des chemins communaux adoptée par le Conseil Municipal du 9 février 1833, la sente du fossé ou traversaine d’une longueur de 580 mètres est le chemin communal n°10.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 9 février 1833 : classification des chemins communaux
N°10 : Sente des fossés ou traversaine, partant du n°9, aboutissant à la chaussée n°7, servant au vide des prairies. Sa longueur est de 580 m, sa largeur est de 3 mètres.
Le Conseil Municipal du 17 juin 1866 valide l’échange de terrain entre la commune (60 centiares) et Mr Bataille (27 centiares) pour pouvoir construire un mur le long du chemin rural n°10 (fossés des Traversins).
Le principal trou dans le mur, aggravé par l’inondation de mars 2020, a été comblé fin 2020.