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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 04:31

Lorsque ma carrière d’élu démarre en mars 2008, comme adjoint aux Finances à Hautot-sur-Seine, Laurent Fabius est élu et réélu député de la circonscription depuis 30 ans. Ancien Premier Ministre, ancien Président de l’Assemblée Nationale, ancien Maire de Grand-Quevilly, il devient également Président de la Communauté de l'Agglomération Rouennaise (CAR) le 3 avril 2008.

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

Cérémonies des vœux du 10 janvier 2009 à Hautot-sur-Seine.

Laurent Fabius s’implique dans mon élection de Maire en organisant une réunion avec des élus locaux et en m’apportant l’aide de son cabinet pour me conseiller. Il me félicite ensuite pour mon élection par un appel téléphonique.

Laurent Fabius consulte régulièrement les élus locaux. Chaque année au mois de janvier il réunit la plupart des maires du canton de Grand Couronne. Un tour de table permet à chacun d’exposer ses projets et ses préoccupations. C’est une aubaine, de pouvoir côtoyer une telle personnalité.

En vrai Laurent Fabius n’a rien à voir avec son image médiatique, le décalage entre la réalité et l’image est d’ailleurs instructive sur l’état de notre vie démocratique. Laurent Fabius est très impressionnant par sa maîtrise du sujet politique et aux vœux de janvier 2011 pour mon premier discours, c’est pour moi tremblements dans la voie et flageolement des jambes.

La première fois que j’ai vu Laurent Fabius c’était en 1970 à la télévision à l’émission la tête et les jambes, il était déjà impressionnant. Par la suite je l’ai croisé lors de l’inauguration du groupe scolaire Louise Michel en 1989 à Petit-Couronne à qui j’ai donné un souvenir philatélique, lors d’une audience à Grand Quevilly dans le cadre d’une campagne d’Amnesty International, à la cérémonie des vœux d’Hautot-sur-Seine en janvier 1996 il avait caressé la tête de mon premier né.

Laurent Fabius devient Ministre des Affaires étrangères et du Développement international du 16 mai 2012 au 11 février 2016. Le 21 septembre 2012, mon meilleur souvenir est l’invitation des Maires de la circonscription et de leurs conjoints à visiter le Quai d’Orsay.

 

Dîner au Quai d’Orsay du vendredi 21 septembre 2012

Coffret de brioche à l’œuf mollet

Ballotine de volaille au foie gras

Gratin de pennes aux jeunes poireaux

Cœurs de laitue mimosa

Ananas givré en surprises

Giboulée de fruits rouges

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Château Ferrière 2004

 

Voisin de table de Frédéric Sanchez diplomate de formation, avec ma cuiller à soupe et l’œuf mollet dans sa coquille plantée au milieu de la brioche, je m’imagine la scène du repas du film « Indiana Jones et le Temple Maudit ».

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

Au Quai d’Orsay, bâtiment conçu sous Napoléon III comme un lieu d’apparat, plusieurs tableaux impressionnistes sont exposés. Laurent Fabius nous explique que cela n’a pas facile à obtenir. Cela lui vaut d’ailleurs d’être épinglé dans le Canard Enchainé n° n°4795 du 19 septembre dans l’article "Fabius se prend pour le garde des pinceaux".

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

"Portrait de Madame Joseph Le Cœur" de Renoir  

Son cabinet de Grand Quevilly, toujours en activité, continue à gérer la Réserve parlementaire. Laurent Fabius est alors le Taishang Huangdi (Empereur retiré) de l’agglomération rouennaise.

Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)
Mes souvenirs de Laurent Fabius, l’homme d’Etat (2008-2016)

Vœux de la Métropole Rouen Normandie du 10 janvier 2014 au 106

Il devient Président du Conseil constitutionnel français le 8 mars 2016, astreint à un devoir de réserve, son cabinet local est alors dissous. C’est la fin d’une époque.

Cérémonie des vœux à Sahurs le 9 janvier 2016

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21 novembre 2020 6 21 /11 /novembre /2020 04:40

Le constitutionnel du 3 décembre 1853 rapporte qu’un jeune homme, né à Valenciennes, d’une ancienne famille, qui a quitté la ville depuis un certain nombre d’années, vient, dit l’Echo de la Frontière, de former une riche union à quelques milles lieurs d’ici. Nous apprenons que M. Sainte-Marie Fizeaux de la Martel, chancelier du consulat de France à Calcutta, s’est marié avec Mlle Izoline Courjon, fille de M. Courjon, grand propriétaire à Chandernagor. Le mariage a été célébré le 3 octobre 1853 ; la nouvelle en était connue en France le 15 novembre.

Etienne Sainte-Marie Fizeaux de la Martel est un des petits-fils de Louis Lézurier de la Martel ancien maire de Rouen et maire de Hautot-sur-Seine de 1821 à 1840.

Chandernagor au milieu du XIXème siècle

Acte de naissance de Marie Azélia Isoline COURJON à Chandernagor le 19/01/1835 :

L’an mil huit cent trente cinq le dix neuvième jour du mois de janvier à six heures du matin par devant nous Bernard BOURRILHON, juge de paix, lieutenant de police, chargé de l’Etat Civil à Chandernagor, est comparu le Sieur (…) Marie Adrien BERMONT, docteur médecin chargé du service de santé de cette ville, âgé de trente neuf ans, demeurant rue de Paris, lequel nous a présenté un enfant de sexe féminin, née le dix sept du courant à huit heures et demie précise du soir, dans une maison sise bord du Gath, du légitime mariage du Sieur Pierre Charles Farge COURJON, propriétaire, absent, et de la Dame Marie Antoinette LECLEARCK (*), son épouse, et auquel enfant il a déclaré au nom de la dite dame, vouloir donner le prénom de Marie Azélia Isoline. Lesquelles déclaration et présentation faites en présence des Sieurs Philibert PERROT, greffier notaire au près le tribunal de première instance de cette ville, âgé de quarante un ans, demeurant rue de la Corderie et Jean Mortimer LECOLIER (*), commerçant, âgé de trente quatre ans, demeurant avec la dite dame sa sœur en la dite maison sise sur le Gath, oncle maternel de l’enfant et a le dit Sieur déclarant (qui a assisté à l’accouchement) signé avec nous le présent acte de naissance après qu’il lui en a été fait lecture, ainsi que les deux témoins.

 

 

Marie Antoinette LECLEARCK née à l’île Bourbon est décédée à Paris le 18 juin Marie Antoinette LECLEARCK née à l’île Bourbon est décédée à Paris le 18 juin 1849 à l’âge de 43 ans, et inhumée dans l’ancienne église de Chandernagor. En 1884, son corps sera exhumé et transporté dans la galerie Sud de la nouvelle église du Sacré Cœur (Le Petit Bengali, 7 octobre 1884).

Mortimer LECOLIER né à l’Ile Bourbon (Réunion) est décédé à Chandernagor le 5 avril 1869 à 71 ans

Pierre Charles Farge COURJON né à l’Ile Bourbon est décédé à Calcutta le 6 septembre 1859 à 62 ans

Mortimer LECOLIER et son neveu Alfred COURJON ont financé l’hospice-hôpital de Chandernagor

La tombe de la sœur du Maharadja de Chandernagor à Hautot-sur-Seine
La tombe de la sœur du Maharadja de Chandernagor à Hautot-sur-Seine

Acte de décès d’Etienne Sainte Marie FIZEAUX DE LA MARTEL au Val de la Haye le 13/11/1864 :

Du treizième jour du mois de novembre, l’an mil huit cent soixante quatre, à sept heures du soir, Acte de décès de Etienne Sainte Marie FIZEAUX DE LA MARTEL, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant en cette commune, âgé de trente neuf ans, né au dit lieu, le dix août mil huit cent vingt cinq, et décédé ce jour à deux heures du matin, à son domicile, fils de feu André Charles FIZEAUX, et de feue Louise Lucienne LEZURIER DE LA MARTEL, et époux de Dame Marie Izoline COURJON, vivant de son revenu. Sur la déclaration à nous faite par les sieurs Iréné Onésime BARRE, instituteur, âgé de cinquante trois ans, Amand Xavier BERTHE, vivant de son revenu, âgé de quarante huit ans, tous deux voisins et demeurant en cette commune. Lesquels ont signé, après lecture faire le présent acte qui a été fait double en leur présence et constaté suivant la loi, par nous Maire de la commune sus dite remplissant les fonctions d’officier public de l’Etat Civil. Raoul FIZEAUX DE LA MARTEL. 

CI GIT

Etienne Sainte-Marie FIZEAUX DE LA MARTEL

Chevalier de la Légion d’Honneur

Né à Sainte Vaubourg le 10 août 1825

Décédé à Sainte Vaubourg le 13 novembre 1864

Muni des sacrements de l’Eglise

Requiescat in Pace

Le frère de Marie Azélia Isoline, Eugène-Joseph COURJON (1843-1896), richissime créole de Chandernagor, est bombardé « Maharadjah et Prince de Chandernagor », le 25 septembre 1884, par un décret de Félix Faure, sous-secrétaire d’État aux colonies. Ce titre n‘est pas seulement honorifique, mais comporte aussi une liste civile et le droit de nommer, moyennant finances, des dignitaires, nababs et autres vizirs.

Dans le cadre de sa campagne contre Félix Faure, Le journaliste Octave Mirbeau (1848 -1917) dénonce cette aberration grotesque, qu’aucun service rendu ne pourrait justifier, dans quatre articles successifs du Gaulois :  « S. A. le Maharajah Courjon, prince de Chandernagor » (12 janvier 1885), où il rend l’affaire publique; « Son Altesse Courjon » (15 janvier 1885), où il réaffirme la véracité de son récit ; « L’Altesse Courjon » (16 janvier 1885), où, en réponse à Félix Faure, visiblement gêné, il réaffirme que Courjon n’a rendu aucun type de service, hors d’avoir hébergé un ami du sous-ministre, qu’il s’agit là d’une première qui est une source de risée et que Félix Faure ferait mieux d’arrêter les frais en faisant annuler la nomination de Courjon ; et « Polka pour piano » (29 janvier 1885), où il ironise sur Le Figaro, payé pour louanger le talent de compositeur de Courjon.

Extraits des articles de presse :

Qu'était-ce donc que ce M. Courjon ? Son père, un créole de Bourbon, avait débarqué un beau matin avec sa femme et ses deux fils à Chandernagor, où il ne connaissait personne. Il semblait ne posséder aucune fortune. Intelligent, insinuant, remuant, il se mit vite en relations avec les plus puissants rajahs de la contrée, et, quand il mourut, ses deux fils, dont l'un passait pour le meilleur et le plus intrépide chasseur de tigres de l'Inde, furent très étonnés de trouver une assez grosse fortune, sans qu’aucun n’eût pu savoir comment elle avait été gagnée.

M. Courjon a pris sa nouvelle élévation au sérieux. Il se fait donner de l'Altesse Royale par ses domestiques et les garçons de restaurant. On le rencontre, dans les rues, coiffé d'un turban jaune et brun, piqué d'épingles d'or, qui est l'insigne des maharajahs, vêtu d'une sorte de stambouli soutaché de soie noire, et portant sous son bras l'ombrelle blanche.

Acte de décès de Marie Azélia Isoline COURJON à Paris XVIème le 18 janvier 1890 :

L’an mil huit cent quatre vingt dix, le dix neuf janvier, à une heure trois quart du soir, Acte de décès de Marie Azélia Izoline COURJON âgée de cinquante quatre ans, sans profession, née à Calcutta (Indes anglaises) décédée à paris, en son domicile, rue Bertin n°17, hier à quatre heures du soir, fille de père et mère dont les noms et prénoms ne nous sont pas connus, veuve de Etienne Sainte Marie FIZEAUX DE LA MARTEL Dressé par nous Victor Bidault, adjoint au Maire, Officier de l’Etat civil du seizième arrondissement de Paris sur la déclaration d’Edouard HENRY, âgé de trente sept ans, employé, demeurant à Paris, rue de la Pompe n°78, et de Georges SIMON âgé de trente cinq ans, employé demeurant à Neuilly (Seine) qui ont signé avec nous après lecture.

CI GIT

Madame Marie Azelia Isoline COURJON

Veuve de Etienne Sainte Marie

FIZEAUX DE LA MARTEL

Née à Chandernagor Indes Anglaises

Le 17 janvier 1835

Décédée à Paris le 18 janvier 1890

Muni des sacrements de l’Eglise

Requiescat in Pace

Avec l’aide d’Yves BERTRAND

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14 novembre 2020 6 14 /11 /novembre /2020 07:24

Etienne Hébert est maire du Val-de-la-Haye de mars 2008 à juillet 2020. Les deux communes ont historiquement peu d’activités communes. Val de la Haye a rejoint l’intercommunalité bien avant Hautot, la vision de la gouvernance de la Métropole en est bien différente. Val-de-la-Haye n’a pas intégré la crèche intercommunale, ne fait pas partie du parc naturel régional et n’a pas de document d’urbanisme. La méfiance est de règle concernant la carte scolaire.

Inauguration de la nouvelle mairie du Val-de-la-Haye en octobre 2014

J’en ai conclu que la mentalité des vaudésiens est bien différente de celle des hautotais et des salhuciens, en raison du contexte géographique et de l’histoire. Cela pèse sur nos choix politiques indépendamment de notre bonne volonté.

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

3ème Festival Voix sur Seine le 22 mai 2011 à Saint Pierre de Manneville

Intervillages des 11 et 12 septembre 2010 au Val de la Haye

Intervillages de septembre 2011 à Sahurs

Dernière édition des Intervillages du 14 juin 2015

Après la dernière édition de l’intervillage de 2015 et la victoire de l’équipe commune, il ne reste finalement que les visites de courtoisies aux vœux en janvier et la remise des coupes avec mon honorable collègue Etienne Hébert au Tennis Club Vaudésien en juin. Le club vaudésien de tennis bénéficie à nombre d’hautotais, malgré l’absence de participation de la commune d’Hautot à l’entretien des infrastructures.

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

Cérémonies des vœux du 13 janvier 2018 au Val-de-la-Haye, à Hautot-sur-Seine, à Sahurs et à Saint Pierre de Manneville

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

Festivités napoléoniennes des 9 et 10 juin 2018

Mon meilleur souvenir est la participation aux festivités des 9 et 10 juin 2018 à l’occasion de l’inauguration de la colonne Napoléon rénovée. Cela m’a permis de me rapprocher des nombreux amateurs d’histoire locale du Val-de-la-Haye.

Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)
Mes souvenirs d’Etienne Hébert Maire du Val de la Haye (2008-2020)

Inauguration de l’école rénovée d’Hautot sur Seine du 17 mai 2019

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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 04:53
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
Le chantier du Clos des Buissons à Hautot-sur-Seine
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5 novembre 2020 4 05 /11 /novembre /2020 06:05

Le Conseil Municipal du 1er avril 2011 est informé de la prochaine mise en place de la plaque de rue de l’allée de l’Ancien Vignoble. Il s’agit de la voirie privée d’un lotissement datant de 2006 d’une longueur de 54 mètres, il existe également un second accès d’une longueur de 31 mètres.

L’allée de l’Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
L’allée de l’Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
L’allée de l’Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
L’allée de l’Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine

L’allée est prolongée par le lotissement du Clos des Buisson. Les travaux durent d’octobre 2019 à octobre 2020. Le Conseil Municipal du 25 juin 2020 choisit de nommer rue Louis Lézurier de la Martel la nouvelle voirie incluant l’allée de l’Ancien Vignoble.

L’allée de l’Ancien Vignoble à Hautot-sur-Seine
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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 11:07
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
La Salle Maurice Brunel à Hautot-sur-Seine
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17 octobre 2020 6 17 /10 /octobre /2020 06:40

Le traité de concordat est signé à Paris le 26 messidor an IX (15 juillet 1801) avec le Saint-Siège.

Louis Picard (1738-1823)

 

Baptême de Louis Picard paroisse Saint-Antonin d’Hautot-sur-Seine le 23/09/1738 :

Le mardi vingt trois septembre 1738 un fils né en et du légitime mariage de Louis Picard et de Jeanne Guérin ne le jour précédent a été baptisé et nommé Louis (écrit sur Jean), le parrain Jean Picard la marraine Geneviève Picard.

 

Le 11 janvier 1774, son prédécesseur Pierre LE CARPENTIER, âgé d’environ 76 ans, est inhumé à Sahurs en présence des curés de Hautot sur Seine, Saint-Pierre de Manneville, Gourel et Moulineaux.

Le 28 novembre 1778 son père est inhumé à Sahurs à l’âge de 83 ans, en présence des curés de Hautot, Saint Pierre de Manneville et de Moulineaux.

 

Louis PICARD curé de Sahurs de 1765 à 1791, ne prête pas serment à la constitution civil du clergé et s'exile en Angleterre. Il reprend après le concordat, possession de sa cure de Sahurs où il meurt en 1823 à l'âge de 85 ans.

 

Chapelle d’Hautot-sur-Seine : permission du 18 avril 1809

Permission accordée à Monsieur Delapierre administrateur des douanes impériales d’avoir  une chapelle et d’y faire dire la messe accordée par le Cardinal, Archevêque de Rouen (1802-1818), Etienne Hubert Cambacérès le 18 avril 1809. Mention inscrite dans le registre des délibérations par Delapierre Maire. Son Eminence autorise Mr Déhaye prêtre de dire la messe dans la chapelle.

 

Décès d’Antoine Nicolas Dominique DESHAYES Prêtre à Hautot-sur-Seine le 13/10/1815 :

L’an mil huit cent quinze le quatorze octobre par devant nous Jean Antoine PAQUET adjoint faisant les fonctions d’officier de l’état civile de la commune de Hautot sur Seine, canton du Grand Couronne, département de la Seine Inférieure, arrondissement de Rouen, est comparue Louis Pierre Félix POULLARD âgé de quarante huit ans accompagné de François HUBLE âgé de cinquante et un ou voisin et de Jean Charles LE CLERC âgé de quarante deux ans cultivateur, tous trois domiciliés en cette commune. Lesquels nous ont déclaré que Antoine Nicolas Dominique DESHAYES Prêtre âgé de quatre vingt deux ans né à Saint-Sever près Rouen, est décédé en ce jour le treize à minuit en son domicile d’après laquelle déclaration j’ai rédigé le présent acte que les témoins et déclarants ont signé avec nous après qu’il leur en a été fait lecture.

 

Acte de Décès de Louis PICARD à Sahurs le 30/10/1823 :

L’an mil huit cent vingt trois, le trente octobre, par devant nous HUE adjoint, faisant les fonctions d’officier public l’état civil de la commune de Sahurs canton de Grand Couronne, département de la Seine Inférieure, sont comparus Louis Félix POULLARD âgé de cinquante six ans adjoint de la commune de Hautot et Antoine BUOT âgé de soixante six ans instituteur demeurant sur cette commune tous deux cousins du défunt. Ci après lesquels m’ont déclaré que Louis Picard âgé de quatre vingt cinq ans né à Hautot le vingt trois septembre mil sept cent trente huit ancien curé de Sahurs demeurant chez Louis et Jeanne Guérin est mort aujourd’hui à cinq heure du matin après m’être assuré du décès du dit Louis Picard en m’étant porté auprès de sa personne, j’ai rédigé le présent acte que mes comparus ont signé double avec moi après lecture faite à Sahurs les jours mois et ans sus-datés

Adrien PIEDEFER (1769-1839)

 

Le Conseil Municipal d’Hautot-sur-Seine du 1er octobre 1826 vote une participation à l’indemnité de logement de Sahurs de son desservant pour le culte.

 

Acte de décès de Pierre Charles Adrien PIEDEFER à Sahurs le 24/08/1839 :

Du vingt quatrième jour du mois d’août l’an mil huit cent trente neuf à quatre heures de l’après midi, Acte de décès de PIEDEFER Pierre Charles Adrien décédé en cette commune ce jour d’hier à dix heures du soir, prêtre desservant cette commune, âgé de soixante neuf ans onze mois, né en la commune de Clères, arrondissement de Rouen, département de la Seine Inférieure, demeurant en cette commune, fils d’Adrien et de Marie MUTEL. Sur la déclaration à nous faite par le sieur GIBERT Pierre demeurant en cette commune, maître de pension, âgé de cinquante sept ans, qui a dit être ami du défunt et par HUE Lucien, demeurant aussi en cette commune, cultivateur, âgé de vingt cinq ans qui a dit être amis du défunt, lesquels ont signé après lecture faite ce présent acte qui a été fait double en leur présence et constaté suivant la loi par nous adjoint de la commune susdite remplissant par délégation les fonctions d’officier public de l’Etat civil. BERNEVAL Adjoint.

Adrien PIEDEFER est enterré devant la porte de l’église de Sahurs.

 

ICI REPOSE

LE CORPS DE Mr PIERRE

CHARLES ADRIEN

PIEDEFER

CURE DE SAHURS

DECEDE LE 23 AOUT 1839

AGE DE 69 ANS

Les curés de Sahurs et Hautot-sur-Seine depuis 1801

L’abbé FORTIN curé de 1839 à 1875

Journal de Rouen du 14 février 1843 :

COUR D'ASSISES DE LA SEINE-INFERIEURE. Présidence de Al. BOIVIN-CRAMPEAUX. - Audience du 13 février 1843. Dans le mois de novembre dernier, M. le curé de Sahurs passait dans le cimetière de sa paroisse quand il entendit quelque bruit dans l'église. Il s'approche de la Porte, regarde par le trou de la serrure, et voit un homme qui travaillait au forcement du tronc des trésoriers. Le prêtre entre immédiatement ; mais le malfaiteur l'avait entendu, il se mit à genoux et fit dévotement sa prière. Cependant, une explication était devenue nécessaire, et le voleur jugea qu'il était prudent de faire retraite. Aussi s'enfuit-il à toutes jambes ; mais M. le curé lutta de vitesse avec lui, le rejoignit, l'arrêta et le conduisit devant le maire. Là, cet homme fut reconnu pour être un habitant de Sahurs nommé CAZIN ; il confessa qu'il avait tenté de briser le tronc du trésor, celui de la Vierge et aussi celui de la fabrique. Bien lui en a pris, car le jury a concédé des circonstances atténuantes, et la cour n'a prononcé contre CAZIN qu'une condamnation a deux ans d'emprisonnement.

Le Conseil Municipal d’Hautot-sur-Seine du 22 février 1849 évoque la participation communale à l’entretien de l’Eglise de Sahurs.

Le Conseil Municipal d’Hautot-sur-Seine du 7 novembre 1852 délibère pour entamer une démarche auprès du curé de Sahurs pour que le cinquième de la quête pour les pauvres revienne aux pauvres d’Hautot.

La semaine religieuse du diocèse de Rouen du 19 juin 1869 :

SAHURS. Mardi dernier 15 du courant, une cérémonie aussi rare qu'édifiante réunissait dans l'église de Sahurs presque tous les prêtres du canton. M. l'abbé Fortin, curé de cette paroisse depuis trente ans, célébrait le cinquantième anniversaire de sa première Messe. Les paroissiens avaient répondu en très-grand nombre à l'appel de leur vénéré pasteur ; ils ont écouté avec une religieuse attention un discours remarquable sur le caractère et la mission du prêtre catholique, prononcé par M. l'abbé Lhomme, curé de Goupillières, qui a su communiquer à son auditoire la douce émotion dont il était pénétré. Après la Messe, les enfants des écoles ont offert à M. le curé, dans son presbytère, un magnifique bouquet de fleurs naturelles et lui ont adressé un compliment où se traduisaient les sentiments de profond respect et de sincère attachement de ses paroissiens. Il n'est pas besoin de dire que les pauvres n'ont pas été oubliés dans cette fête toute de famille.

En 1875 l’abbé FORTIN curé de Sahurs est nommé curé de Gouy (doyenneté de Boos)

L’abbé LATELAIS (1841 - 1923) curé de 1875 à 1919 

 

Le Conseil Municipal d’Hautot-sur-Seine  du 30 août 1875 est informé du changement du curé de Sahurs, l’abbé FORTIN est remplacé à cause de son âge par Anatole Mathias LATELAIS

Le 24 août 1882 le Conseil municipal d’Hautot-sur-Seine donne un avis unanime pour que la Chapelle de Hautot soit maintenue dans la situation actuelle, c'est-à-dire que les services du culte y soient continué comme précédemment. La demande du Conseil de Fabrique de Sahurs est rejetée.

Le concordat de 1801 est abrogé unilatéralement en décembre 1905 par la loi de séparation des Églises et de l'État.

Journal de Rouen du 9 mars 1912 : Attribution de Biens ecclésiastiques

Les biens ayant appartenu à la fabrique de l’église de Sahurs sont attribués au bureau de bienfaisance de la commune, à l’exception d’une rente de 267 francs, qui est attribuée au bureau de bienfaisance d’Hautot-sur-Seine.

Bulletin religieux de l’Archidiocèse de Rouen du 9 octobre 1915 :

Dimanche dernier, la jolie église de Sahurs était trop petite pour contenir la foule empressée des paroissiens de Sahurs, et Hautot-sur-Seine, venus pour célébrer le quarantième anniversaire de l'installation de leur curé, le vénérable M. l'abbé LATELAIS. Aussitôt après la clôture de l'Adoration Perpétuelle, M. l'abbé Morin, curé-doyen de Grand-Couronne, monte en chaire et retrace en termes émus la carrière de M. LATELAIS, parlant de son dévouement pour ses paroissiens, du respect, de l'affection qu'il a toujours su leur inspirer. Ensuite le conseil paroissial lui offre un bel ornement, produit de la souscription ouverte entre les habitants. Tour à tour la première baptisée, les premiers mariés, les enfants des catéchismes viennent lui exprimer leur reconnaissance, lui dire que son souvenir est mêlé à toutes leurs joies comme à toutes leurs peines. M. le curé répond avec émotion, disant son attachement pour tous les membres de la grande famille paroissiale, il a un mot pour chacun: pour les enfants qu'il chérit particulièrement, pour les absents retenus au loin par la défense de la patrie, pour ceux qu'il a vu disparaître pendant les 40 ans de son ministère. Une distribution d'images commémoratives clôtura cette touchante cérémonie.

 

Annonce de l’inhumation de l’Abbé LATELAIS parue dans le Journal de Rouen

 

Bulletin religieux de l’Archidiocèse de Rouen du 31 mars 1923 :

Sa Grandeur Monseigneur l'Archevêque recommande aux prières : M. l'Abbé LATELAIS (Anatole-Mathias). Né à Criquetot-sur-Ouville, le 15 août 1841, ordonné le 23 décembre 1865, il fut nommé vicaire à Forges-les-Eaux en 1866, vicaire à Sotteville-lès-Rouen en 1867, curé de Sahurs en 1875. Démissionnaire en 1919 pour raison de santé il s'était retiré à Bonsecours. Il y est décédé le 25 mars dernier. Pie Jesu, Domine, dona ei requiem.

Cimetière de Criquetot-sur-Ouville

L’abbé Albert DUFOUR curé de 1919 à 1948

Journal de Rouen du 4 avril 1922 : Cambriolage à l’Eglise

SAHURS - Le 30 mars, l’église de Sahurs a été cambriolée par des malfaiteurs jusqu’alors inconnus. Pour ouvrir les portes de la sacristie et des troncs, ils ont brûlé avec des bougies les montants de support des serrures et des gâches. Seul un tronc contenant 0fr 50 a été emporté. Avant leur départ, les malfaiteurs ont dégusté quelques bouteilles de vin réservées pour les offices. Les dégâts s’élèvent à 300 Fr. environ. La gendarmerie de Grand-Couronne enquête.

 

Journal de Rouen du 20 décembre 1927 : réunion à Sahurs de l’UPR et de la LPF

Dimanche dernier a eu lieu à Sahurs, une réunion de propagande catholique de l’Union pour la Paix Religieuse et la Ligue Patriotiques des Françaises du sous-secteur de la Rive-Droite du secteur cantonal de Grand-Couronne. Malgré un froid rigoureux, 130 personnes étaient réunies à 15 h. 30, salle Lyris ; plusieurs étaient venues du Val-de-la-Haye, d’Hautot et de Saint-Pierre-de-Manneville. M. Emile Cantais, l’actif et dévoué président du secteur de Grand-Couronne présidait, assisté de M. Pierre Rose, président du sous-secteur de la Rive-Droite et des membres du comité : MM Guy de Bonneval, Merry de Bellegarde et Bertin. On remarquait également sur la scène M. l’abbé Lemoinne, curé du Val et M. l’abbé Dufour, curé de Sahurs. (…)

Par ordonnance de Mgr de la Villerabel du 7 décembre 1935 les paroisses de Sahurs, Saint-Pierre-de- Manneville et Val-de-la-Haye ont été retirées de la doyenneté de Grand Couronne. Saint-Pierre-de- Manneville rejoint celle de Duclair, Sahurs, son annexe d’Hautot-sur-Seine et Val-de-la-Haye rejoignent celle de Maromme.

C’est l’abbé Dufour qui décèle dès l’enfance la force de la vocation de sœur Marie Louise (Janine WOZNIAK née le 25/08/1928 à Mont-Saint-Aignan et décédée le 07/02/2015 à Mazamet) de la congrégation religieuse des sœurs du Christ à Gethsémani en mission en France et au Niger.

 

Le Conseil Municipal de Hautot-sur-Seine du 10 février 1948 évoque le décès du prêtre de Sahurs desservant la commune.

Albert DUFOUR est enterré devant la porte de l’église de Sahurs

ALBERT

DUFOUR

1875 - 1948

CURE DE SAHURS

1919 - 1948

Albert Marcel DUFOUR est né le 25 février 1875 à Romilly-sur-Lozon (Manche). Il est décédé le 8 février 1948 à Sahurs. Aux recensements de 1926 et 1936, il vit avec sa servante puis gouvernante Rachel DELASTRE. Rachel DARRÉ est née le 5 avril 1886 à Petit-Quevilly. Elle épouse à Petit-Quevilly Eugène Lucien DELASTRE le 7 août 1912. Son époux est né à Blosseville Bonsecours le 5 août 1887. C’est un ancien militaire qui a servi au Tonkin en 1908 puis en Cochinchine de 1908 à 1911. Il est mobilisé le 3 août 1914. Il décède le 11 octobre 1915 à Hersin-Coupigny (Pas de Calais) suite de blessures de guerre.

Sa tombe se trouve à Ablain-Saint-Nazaire au mémorial de Notre-Dame-de Lorette, carré 62, rang 6.

Il est décoré de la croix de guerre en 1920. Rachel (DARRÉ) DELASTRE est décédée à Petit-Quevilly le 21 juillet 1966.

L’abbé CARRIERE  (années 50)

Le Conseil Municipal du 15 janvier 1950 fait état de l’électrification de l’église, évoquant l’Abbé Carrière. Pierre Louis Désiré Michel CARRIERE, né le 15 octobre 1914 à Clamart, est décédé de 27 juillet 2003 à Bonsecours.

L’abbé R. LEMARCHAND (années 60)

Après avoir exercé à Sahurs et Hautot, l’abbé LEMARCHAND devient curé de Sainte-Marguerite-sur- Duclair.

L’abbé Roger PERIOU (années 70)

Curé de Hautot sur Seine, Sahurs et de Saint-Pierre-de-Manneville

Le Conseil Municipal du 14 juin 1973 décide d’organiser un vin d’honneur à l’occasion du jubilé de l’abbé Périou le 30 juin 1973.

Paris Normandie du 2 novembre 1973 : La chapelle Saint-Antonin redevient une paroisse

Nimbée dans un brouillard d’automne qui lui donnait un air de mystère, enserrée dans son enclos bordé de vieilles tombes moussues, la chapelle Saint-Antonin d’Hautot-sur-Seine est redevenue officiellement une paroisse dimanche au cours de la messe que célébrait comme tous les dimanches l’abbé Périou. La Chapelle, classée monument historique existait en 1471 date à laquelle une enquête permit de déterminer qui était le « vrai seigneur » de cette chapelle, le roi Louis XI. C’était déjà une paroisse : elle comptait 12 feux. La Chapelle devint propriété communale en 1866 à la vente du château des Fizeaux de la Martel en raison d’un testament qui l’accordait à la commune le jour où le château serait vendu. Ce jour ce fut le 17 mai 1866. Mais la chapelle avait perdu le rang de paroisse et si on y disait encore la messe chaque dimanche, on n’y pouvait, faute de fonds baptismaux, faute de registres, y célébrer mariages et baptêmes. L’archevêché a rendu à Hautot sa paroisse et la messe de dimanche marquait cette transformation. L’abbé Périou bénit dons les fonds baptismaux offerts par M. Baussant, l’antiquaire d’Hautot et installés par M. Jules Pringault. Les paroissiens redécouvraient ainsi leur « église » humble et accueillante et cette messe prenait une importance plus nette. On avait l’impression qu’on reconstituait là un foyer – car une paroisse est un foyer non ? – vivant et accueillant. Le maire, Maurice Brunel assistait à cette cérémonie, à cette fête. Dehors, le brouillard doré ouatait la chapelle comme s’il s’agissait de la protéger, de lui offrir un décor comme un écrin, de la rendre plus discrète ; d’amener les hommes à la chercher, comme ils doivent chercher la lumière pour conduire leur vie. L’instant était beau … Qu’on aurait de plaisir à écouter un concert dans cette nef discrète … Y pensera-t-on ?

Le Conseil Municipal du 30 juin 1978 évoque le départ de l’Abbé PERIOU. Roger Pierre Eugène PERIOU, né à Saint Nicolas d’Aliermont le 5 mai 1923, est décédé à Bonsecours le 10 novembre 2001.

Il repose au carré des prêtres du cimetière de Bonsecours.

L’abbé VANDERHAGEN (années 80) 

Après avoir exercé à Val-de-la-Haye, Hautot, Sahurs et Saint-Pierre-de-Manneville, l’abbé VANDERHAGEN (prononcé vandrague) devient en octobre 1987 curé de La Neuville-Champ-d’Oisel, Fresne-le-Plan, Mesnil-Raoul, Quévreville-la-Poterie, Ymare, Boos et Montmain.

 

assiettes du Val-de-la-Haye et de Hautot-sur-Seine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendues pour le compte de la paroisse (1988-1990)

assiettes de Sahurs et de Saint-Pierre-de-Manneville

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendues pour le compte de la paroisse (1988-1990)

L’abbé Pierre GRICOURT (autour de 1990)

En mars 1994 Mgr Duval, archevêque de Rouen, a béni « Constance » la nouvelle cloche de l’église d’Hautot-sur-Seine en présence de L’abbé Gricourt, curé de la paroisse.

L’abbé Pierre Emile GRICOURT, né au Havre le 6 avril 1925, est décédé à Rouen le 20 février 2011.

L’abbé Olivier MABILLE (années 90)

 

En 1995, Mgr Joseph Duval, archevêque de Rouen, lance « Horizon 2005 », soit la fondation de nouvelles paroisses, regroupant les deux-cent-cinquante anciennes existantes.

La Paroisse Saint Georges de Boscherville en Roumare :

La paroisse comprend 11 communes et 11 églises : Hautot-sur-Seine (église saint-Antonin), Hénouville (église Saint-Michel), Montigny (église Saint-Ouen), Quevillon (église Saint-Martin), Roumare (église Notre-Dame), Sahurs (église de la Transfiguration), Saint-Martin-de-Boscherville (abbatiale Saint-Georges), Saint-Pierre-de-Manneville (église Saint-Pierre-et-Saint-Paul), Saint-Pierre-de-Varengeville (église Saint-Pierre), Val-de-la-Haye (église Saint-Jean-Baptiste), La Vaupalière (église Saint-Léonard).

La nouvelle paroisse fusionne les deux anciens regroupements paroissiaux de Saint-Pierre-de-Manneville et de Saint-Martin-de-Boscherville. Le curé est l’abbé Olivier MABILLE (ordonné en 1979) secondé à partir du 01/09/1996 par le père Michel BOURDON (ordonné en 1978) prêtre auxiliaire résident au presbytère de Saint-Pierre-de-Manneville.

Echo d’Hautot n°6 de mars 1999 : Semaine Pastorale d’Hautot-sur-Seine du 3 au 7 février 1998

Organisé par le groupement paroissial de Saint Pierre de Manneville, les pères Michel Bourdon et Olivier Mabille se sont mis à la disposition des hautotais en toute amitié et liberté. Des temps de prière, confessions, vêpres et messes bien entendu, mais le soir ils partagèrent le dîner dans une famille avec parfois des voisins de quartier. Pour clôturer cette initiative, une soirée raclette fut organisée à la salle Maurice Brunel le samedi en fin de soirée et a réuni 11 familles hautotaises en compagnie de 3 prêtres (parmi lesquels le Père Patrice du Boullay, frère de Monsieur le Maire). Les petites histoires fusèrent dans une très bonne ambiance décontractée. Depuis, le Père Mabille nous a quitté, étant nommé curé de la cathédrale de Rouen …

L’abbé Pierre GIRARD curé de 1998 à 2018

Le 8 Novembre 1998 le Maire de Hautot-sur-Seine Louis Thillaye du Boullay remet les clés de l’église de Hautot-sur-Seine au Père Pierre GIRARD qui succède au Père Olivier MABILLE.

Le 22 juin 2010 visite de l’église d’Hautot-sur-Seine par Jean-Charles DESCUBES Archevêque de Rouen.

 

 

L’Abbé Pierre Girard, prêtre de la communauté de l’Emmanuel, est né en 1931 à Bois-Colombes. Le 29 juin 2006, il fête son jubilé d’or (50 ans de sacerdoce) en la cathédrale de Rouen. Il devient en 2018 prêtre auxiliaire de la paroisse Sainte-Marie-des-Nations de Bihorel.

L’abbé Henri DELAVENNE curé depuis 2018

Abbé Alexandre GERAULT Vicaire Episcopal pour la Métropole Rouen Normandie le 21 ami 2018.

Monsieur le Maire, Monseigneur Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, primat de Normandie, a nommé un nouveau curé en remplacement de l’abbé Pierre Girard qui l’était depuis 19 ans. Ce dernier est appelé à vivre une nouvelle mission au sein de la paroisse Sainte-Marie-des-Nations de Bihorel - Hauts de Rouen. Votre nouveau curé sera l’abbé Henri Delavenne, précédemment curé de la paroisse Notre Dame du Petit Caux – Envermeu. La communauté paroissiale vous communiquera dans quelques temps les modalités de départ de l’abbé Girard et de l’entrée en fonction de l’abbé Henri Delavenne. Je vous assure, monsieur le maire, de ma prière fraternelle et de mon profond dévouement.

L’abbé Henri Delavenne a été ordonné prêtre pour le diocèse de Rouen par Mgr Jean-Charles Descubes le 26 juin 2005.

Le 16 septembre 2018 le Maire de Hautot-sur-Seine Jean-Bernard Seille remet les clés de l’église de Hautot-sur-Seine au Père Henri DELAVENNE qui succède au Père Pierre GIRARD.

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 07:04

En 1982, les communes du Grand-Quevilly et du Petit-Quevilly ont été retirées du canton de Grand-Couronne pour former respectivement le canton de Grand-Quevilly et le canton de Petit-Quevilly. Les conseillers généraux successifs de ce canton de Grand-Couronne sont Catherine DUCHEMIN (1982 - 1985), Marc MASSION (1985 - 2000), Laurent FABIUS (2000 - 2002) et Dominique RANDON (2002 - 2015).

En 2004 je suis recruté par le Mairie de Petit-Couronne à un poste nouvellement créé de contrôleur de gestion. Dominique Randon est alors depuis 1994 le directeur de cabinet. Il a été élu conseiller général du canton de Grand-Couronne, succédant à Laurent Fabius. Il est réélu en 2004, le département passe pour la première fois à gauche depuis sa création. Dominique Randon est chargé des bacs, sujet qui a occasionné une levée de boucliers en 2013. En octobre 2006, lors de l’assemblée générale de l’association des usagers des bacs de seine de Berville-sur-Seine, je deviens secrétaire de l’association.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Article de Paris Normandie du 9 octobre 2006

En mars 2008, Dominique Randon est élu maire de Petit Couronne, tandis que je deviens adjoint au maire d’Hautot sur Seine chargé des finances. En juillet 2008 je deviens directeur financier de la ville de Petit Couronne. En juin 2010 je deviens Maire de Hautot sur Seine et conseiller communautaire. Dominique Randon est à la fois mon supérieur hiérarchique et mon collègue.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)
Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Repas des cheveux d’argents d’Hautot-sur-Seine du 24 octobre 2010

Lors de la campagne des élections départementales de 2011, je fais un boitage avec Dominique Randon dans Hautot-sur-Seine. C’est un exercice difficile dans une petite commune géré par une liste d’intérêt communal apolitique. Je suis également trésorier de la section locale du Parti Socialiste, et je suis présent à la fête de la rose de Petit Couronne.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)
Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Fête de la rose à Petit Couronne du 9 septembre 2012

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Repas des cheveux d’argents d’Hautot-sur-Seine du 20 octobre 2013

En mars 2014, nous sommes réélus maire de nos communes respectives. A cette époque mon bureau à la maire de Petit-Couronne est en face de celui de Dominique Randon. Quand il rentre dans mon bureau je ne sais pas qui rentre, mon patron le maire de Petit Couronne, mon collègue vice-président de la Métropole Rouen Normandie, le conseiller général du canton de Grand-Couronne, mon camarade socialiste où un pote venu raconter une bonne blague. Cette source de confusion me tétanisait.

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Cérémonie des vœux à Hautot-sur-Seine du 10 janvier 2015

Mes souvenirs de Dominique Randon Conseiller Général (2002-2015)

Derniers vœux de Conseiller Général du canton de Grand Couronne de janvier 2015

En 2015 les conseillers départementaux sont élus pour la première fois au scrutin binominal majoritaire. À compter de ce scrutin, les « élections départementales » et les « conseils départementaux » remplacent les « élections cantonales » et les « conseils généraux ». Hautot-sur-Seine fait partie depuis 2015 du nouveau canton de Canteleu.

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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 04:37

En 2010, le lieutenant Patrick Gavériaux prend la tête des 20 militaires de la communauté de brigades de Déville.

Paris Normandie du 12 août 2010 : 15 000 habitants à protéger

A 47 ans, Patrick Gavériaux prend à la communauté de brigades de Déville-lès-Rouen, son premier poste d'officier en tant que commandant de la communauté de brigades.

Sa mission : protéger les quelque 15 000 habitants de son secteur. « La particularité de notre secteur, explique l'officier, c'est qu'avec la brigade de Canteleu nous sommes installés dans la zone de la police nationale. Nous avons sur notre ressort vingt communes, dont treize sont en zone de gendarmerie ». Soit 15 000 habitants de la zone périurbaine de Rouen répartis dans les communes de Pissy-Pôville, Roumare, Houppeville, Saint-Jean-du-Cardonnay, La Vaupalière, Hénouville, Montigny, Saint-Martin-de-Boscherville, Val-de-la-Haye, Quevillon, Sahurs, Hautot-sur-Seine, et Saint-Pierre-de-Manneville. Du pays des Ch'tis « J'entends que les gens honnêtes dorment tranquille tandis que les délinquants ne dorment pas », explique Patrick Gavériaux en précisant que parmi ses priorités, il portera l'accent sur la délinquance de voie publique (cambriolages et délits liés à l'automobile), la lutte contre l'insécurité routière et les atteintes aux personnes. « Dimanche, nous avons intercepté un conducteur roulant à 145 km/h au lieu de 90. C'est irresponsable », tempête le lieutenant qui se fixe aussi pour objectif de « lutter contre les maris violents et ceux qui portent atteinte aux enfants ». Patrick Gavériaux est originaire de Lens, marié et heureux père d'un enfant, il est entré dans la gendarmerie en 1981. Pendant 7 ans il a été en gendarmerie mobile avant d'aller en Picardie, dans diverses affectations, pendant une vingtaine d'années. Il a notamment été en poste à Formerie et Beauvais. C'est avec succès qu'il a passé le concours des officiers issus du rang en 2009 et, après une formation initiale à l'école des officiers de Melun, il vient de prendre son commandement.

Conseil Municipal du 8 juin 2012 : le dispositif TRANQUILITE SENIORS sera présenté aux personnes de plus de 60 ans par le lieutenant Patrick Gavériaux, commandant de la communauté de brigades de Déville-les-Rouen (film suivi d'un exposé – durée 1 heure 30) le 26 juin, de 14h30 à 16h30, à Sahurs, Salle des fêtes.

Le lieutenant Gavériaux, participait entre autres au repas des anciens combattants à Sahurs, c’était un bon compagnon de table. Début 2014, j’ai dû fait appel à lui pour une affaire douloureuse, il a été d’une grande humanité.

L’Aisne Nouvelle du 26 août 2014 : Ham - un nouveau capitaine de gendarmerie

Patrick Gavériaux vient de poser ses valises à la brigade de gendarmerie de Ham. Il en est même le capitaine depuis le 1er août 2014 et s’est rapidement mis au travail. Le capitaine Gavériaux nous a précisé : « Je suis entré en gendarmerie en 1981 après mon service militaire.

J’ai fait l’école de Montluçon, puis je suis resté pendant sept ans dans la gendarmerie mobile. J’ai été affecté au fort d’Aubervillers en 1990 puis dans l’Oise jusqu’en 2010. Après une carrière de sous-officier jusqu’en 2009, j’ai passé le concours des officiers issus du rang en 2009 et j’ai fait 3 mois à l’école des officiers de gendarmerie de Melun. J’ai été affecté en Haute Normandie jusqu’en 2014 avant de venir à Ham. » Nous lui avons demandé ensuite quelles étaient ses priorités en tant que commandant de compagnie : « ma priorité n°1 sera la lutte contre l’alcoolisme et les comportements liés à l’alcoolisme, qui sont un véritable fléau et à l’origine de bien des problèmes, tels que les violences intra familiales, les délits routiers, les comportements agressifs…. Et mon autre priorité est la lutte contre les cambriolages.»

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25 septembre 2020 5 25 /09 /septembre /2020 06:27

En Normandie, on trouve une église Saint-Antonin à Saint-Antonin de Sommaire (27250), la chapelle Saint-Antonin de Cernay à Bois-Anzeray (27330), l’église Saint-Antonin d’Epaignes (27260) et l’église Saint-Antonin d’Hautot sur Seine (76113).

Antonin, saint patron d’Hautot-sur-Seine

Antonimos d’Apamia, le dernier « roi saint » des Gaulois Ibères » Jean-Jacques SOULET :

Saint-Antonin d’Apamia reste une énigme, mais on l’identifie vis à vis des autres Saint-Antonin par l’anniversaire de son martyre le 2 septembre. Antoninos d’Apamia, désigné Saint Antonin d’Apamia en France, Sant Antolin en Espagne, Santo Antonino en Italie, et Saint Anthony dans le Kent.

Il naît en 446, sous l’occupation des Visigoths de Toulouse et de leur roi Théodoric I. Il se retrouva orphelin de bonne heure de père, puis de mère. Menacé par Théodoric II roi de Toulouse, il fuit sa patrie à 17 ans, et s’éloigna en Syrie. A la mort de ce roi en 466, il se rendit à Salerne (Italie) qu’il quitta au moment de la chute de l’empire Romain vers 476. Mais pour sa sécurité, il entreprit un périple de 43 ans, en Italie, en Gaule, dans le Kent, en Espagne. Les villages et les villes où il séjourna l’honorent, et se nomment Saint-Antonin, ou lui dédièrent leur église. Ce roi chrétien regagna Apamia, toujours sous occupation Visigoth, là il subit le martyre le 2 septembre 506, sur la rive de l’Ariège. Au printemps 507, Clovis conquit l’Aquitaine, sauf la Septimanie (Languedoc) ; la Gaule devint le royaume des Francs avec Paris, capitale.

Dans ce livre de 459 pages édité en 2012, Jean-Jacques Soulet, qui a visité la chapelle, n’a pas eu accès pour Hautot-sur-Seine, à d’autres informations que celles des paroissiens.

Au sujet du patronyme de la cité de Pamiers, l'explication la plus répandue fait intervenir Roger II de Foix (d. 1124), revenant de la première croisade, plus précisément de la région d'Apamée en Syrie. Comme il est parfois coutume à l'époque pour un chevalier rentrant de croisade, il nomme le château et ses dépendances du nom de ses faits d'armes : Castrum Appamiae. Progressivement, ce nom aurait été donné à la ville. Cette hypothèse paraît appuyée par le gentilé des habitants de la ville (Appaméens).

Antonin, saint patron d’Hautot-sur-Seine

Infos d’Hautot-sur-Seine n°3 de l’hiver 2001/2002 : SAINT ANTONIN
Par tradition, la fête de la paroisse et plus anciennement, la fête du village qui était celle de la paroisse est célébrée le 2 septembre ; par extension le premier dimanche de septembre.
Dans la vie des Saints en 12 volumes, édition des Bénédictins, le 2 septembre est la date de la fête de Saint Antonin d’Apamée, martyr du IVème siècle. Cette date nous fait penser que le Saint patron de la Paroisse est bien Saint Antonin, martyr à Apamée en Syrie, à l’âge de 20 ans seulement. Son culte s’est répandu : on parle des moines d’Apamée au concile de Constantinople, deux cents ans plus tard, en 536. Des reliques du Saint furent apportées en Gaule à cette époque.
Au Xème siècle, des reliques sont vénérées à l’abbaye de Pamiers, mais sont attribuées à Antonin, prêtre, évangélisateur dans la région de Toulouse puis martyrisé à son retour à Pamiers. Pamiers s’appelait à cette époque Apamea et l’on ne peut écarter la pensée d’une appropriation du culte de celui-là au bénéfice de celui-ci.
On cite encore un autre Saint Antonin, (1389-1459), Dominicain, devenu archevêque de Florence fêté en mai. Plusieurs autres Saints du nom d’Antonin existent.
Regardons maintenant la statue du XVIIème siècle, placée à gauche de l’autel. C’est aussi par tradition, et les archives départementales l’attestent, que cette statue représente Saint Antonin. Il est habillé avec soutane et rabat comme un prêtre ; il tient dans sa main gauche le palme de Martyr ; et dans sa main droite, un livre ouvert présentant la face de lecture appuyée sur sa hanche droite comme s’il en faisait sienne l’enseignement, car il l’aurait présentée ouverte aux yeux des fidèles ; on peut penser par contre qu’il s’agit là de la règle des Antonins, des moines érémitiques, solitaires, à laquelle il voulait montrer qu’il se conformait personnellement. Il est jeune avec une chevelure fournie. Ces différents attributs, lui donnent les qualités de Prêtre, Moine et Martyr ; mais aucun de ces trois ne se trouvent réunis en un seul des personnages connus. L’auteur de cette statue nous est lui-même inconnu, mais n’a-t-il pas voulu réunir en un seul personnage les traits principaux d’un moine, prêtre et martyr comme témoignage de la foi dans une église dédiée par tradition à Saint Antonin d’Apamée, célébré le 2 septembre.
C’est la signification que j’aime méditer dans notre église et particulièrement le 2 septembre. Louis du Boullay

 

Antonin, saint patron d’Hautot-sur-Seine
Antonin, saint patron d’Hautot-sur-Seine

Journal de Rouen du 30 août 1939 : Fête patronale Saint-Antonin

En raison des événements actuels, la fête foraine est reportée à une date ultérieure ; mais la fête religieuse reste fixée à dimanche prochain 3 septembre. Première messe à Sahurs, à 7 h. 30 ; grand’messe à la chapelle d’Hautot, à 10 heures

 

Paris Normandie du 31 août 1946 : Fête patronale Saint-Antonin

Dimanche 1er septembre, à 10 H., grand’messe. A 14 H., fête foraine. Concert par l’Harmonie de Gd-Couronne. A 21 H., bal avec les Rojan’s. Embrasement de la place de la mairie. Feu d’artifice. Lundi 2 septembre, continuation de la fête.

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