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13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 04:42

Charles LE COMTE (17/09/1745 - 31/01/1827)

1er Maire de Hautot sur Seine du 7 février 1790 au 27 janvier 1793.

Syndic de la paroisse d’Hautot sur Seine. Il est à ce titre le rédacteur des cahiers de doléances.

Lors de la fête de la fédération le 14 juillet 1790 une prestation du serment décidé le quatre de ce mois par l’Assemblée Nationale est signée par l’ensemble des citoyens et de leurs conjointes. A cette occasion les hautotais organisent une cérémonie :

Il est réélu Maire lors du renouvellement de la Municipalité le 13 novembre 1791. Le 29 février 1792 comparution de Pierre Godfroy, boulanger de la paroisse, accusé d’avoir vendu le pain plus cher, il est condamné à verser trois livres aux pauvres. Par le décret de l'Assemblée Nationale du 20 septembre 1792, la tenue officielle des registres est retirée aux curés et remise aux maires dans le cadre de l'état civil.

21 frimaire an VI (11/12/1797) il est témoin au mariage de sa fille à l’àge de 52 ans. Il décède à l’âge de 82 ans au Val de la Haye, son lieu de naissance.

Jean-Antoine PAQUET (20/06/1752 - 11/04/1820)

2ème Maire de Hautot sur Seine du 27 janvier 1793 au 12 novembre 1795. C’est un cultivateur né et décédé à Hautot sur Seine. Son élection est organisée par le juge de paix du canton de Canteleu Gabriel Dornay (1729-1834), pour mettre fin aux troubles, l’élection d’Adrien Duménil du 2 décembre 1792 ayant été contestée.

Le 24 novembre 1793 la Convention publie le calendrier républicain, qui remplace le calendrier grégorien. Avec la Terreur, une société populaire assure de concert avec les municipalités et les comités de surveillance la bonne application des lois et dénonce les contre-révolutionnaires. Le 28 ventôse an II (18/03/1794) formation du Comité de Surveillance de la Commune de Hautot. Le 24 floréal an II (13/05/1794) formation de la Société Populaire de la Commune de Hautot. Le 26 messidor an II (14/07/1794) prestation de serment de l’ensemble des citoyens tous signataires. Le  27 juillet 1794 (9 thermidor an II) fin de la terreur avec la chute et l'arrestation de Maximilien de Robespierre. Le 23 germinal an III (12/04/1795) plantation d’un nouvel arbre de la liberté, le précédent ayant été coupé la nuit du 14 au 15 germinal sans savoir qui a commis le délit.

Il est réélu Maire le 28 prairial an III (16/06/1795) lors de la désignation de la nouvelle municipalité. La Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) crée une municipalité de canton avec des représentants des communes (l’agent communal). Hautot sur Seine fait partie du Canton de Canteleu. Le 3ème canton de Canteleu regroupe les communes d’Ambourville, Anneville, Berville, Canteleu, Hautot, Hénouville, Mauny, Montigny, Quevillon, Sahurs, Saint-Martin-de-Boscherville, Saint-Pierre-de-Manneville, Le Val-de-la-Haye et Yville. Il devient l’Adjoint du Maire du 1er octobre 1815 au 1er décembre1817.

Nicolas Dominique DEHAYE (14/10/1733 - 13/10/1815)

3ème Maire de Hautot sur Seine du 17 février 1800 au 6 août 1806

Nicolas Antoine Dominique Deshayes est né en 1733 à Rouen (Paroisse de Saint Sever).

Il est curé de la paroisse Saint Antonin d’Hautot sur Seine du 7 mai 1775 au 11 ventôse an II (01/03/1794) date où il met fin à sa fonction curiale et remet les clés de l’église à la municipalité. Le 11 messidor an III (29/06/1795) le citoyen Nicolas Antoine Dominique Déhaye ministre du culte catholique déclare qu’il désire exercer le culte, ce qui lui est accordé.

La Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) crée une municipalité de canton, avec pour représentants des communes, des agents municipaux. Hautot sur Seine fait partie du Canton de Canteleu.

Le 21 brumaire an IV (12/11/1795) Nicolas Antoine Dominique Déhaye est élu agent municipal d’Hautot, sa fonction principale est la tenue de l’Etat civil. Sous le Consulat, la loi municipale du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), rétablit les communes, le Canton de Canteleu est supprimé, chaque agent municipal en poste devient Maire de sa commune.

 

Nicolas Dominique Déhaye devient maire avec pour adjoint Adrien Duménil (1768-1822). Pendant les séances du mois de Pluviôse de l’an IX (février 1801) le conseil municipal récupère la propriété des communes bruyères de Sahurs et de Hautot qui n’ont pas été vendues dans les biens nationaux et délibère pour réclamer la construction d’une chaussée de la commune à la rivière Seine. Suite au décret impérial du 23 prairial de l’an XII (12 juin 1804) sur les sépultures, la commune donne lors de la séance du 29 Messidor an XIII An I de l’Empire (18/07/1805) son accord pour échanger le cimetière attenant à l’ancienne église achetée par Mr Delapierre contre le terrain de la sapinette pour cause de plénitude et pour une une plus grande salubrité de l’air.

 

 

Le 6 août 1806 l’Adjoint Adrien Duménil se rend au domicile du Maire Nicolas Déhaye pour inventorier et récupérer les archives communales suite au courrier reçu de la Préfecture.

Le 18 avril 1809 le Cardinal Etienne Hubert Cambacérès, Archevêque de Rouen donne permission à Mr Delapierre d’avoir une chapelle et d’y faire dire la messe. Son Eminence autorise Mr Déhaye prêtre de dire la messe dans la chapelle.

 

Le 13 octobre 1815 Nicolas Dominique Deshayes décède à Hautot-sur Seine à l’âge de 82 ans.

 

Adrien DUMENIL (10/03/1768 - 11/06/1822)

4ème Maire de Hautot sur Seine du 29 novembre 1806 au 19 juin 1808

Fils de Pierre Duménil et de Genevièvre Chouard, il est né le 10 mars 1768 au Val de la Haye

Il est l’Adjoint de Nicolas Dominique Dehaye de 1800 à 1806

Il a pour Adjoint Jean-Antoine Paquet qui avait été Maire de 1793 à 1795

L’acte notarié du 21/22 avril 1808 chez Monsieur Lefebvre confirme l’échange du cimetière contre le terrain de la Sapinette et le chemin y aboutissant entre la Commune et Monsieur Delapierre.

Il est l’Adjoint de Jean Véry Delapierre du 19 juin 1808 au 1er octobre 1815

Il est mort foudroyé dans son champs le 11 juin 1822 à l’âge de 55 ans.

Journal de Rouen n° 165 du 14 juin 1822 :

Ce n’est point à Sahurs, mais à Hautot que le tonnerre a tombé dans l’affreuse soirée du 1er ; il a frappé un respectable père de famille à l'instant où il rentrait avec son fils des travaux des champs ; il a été enveloppé par la flamme électrique, et il est tombé mort à la vue de sa famille, composée de dix enfants. II est impossible de décrire un spectacle aussi déchirant,

leurs cris et leurs gémissements au milieu du bruit du tonnerre et de celui de la pluie qui tombait par torrents. Le sieur Dumesnil avait rempli, dans les temps les plus difficiles, les fonctions municipales avec une sagesse et une mesure qui lui avaient mérité l'estime générale. Chargé de la perception des impôts, il y avait apporté le même esprit d'ordre et de modération ; il tempérait ce que les lois fiscales ont quelquefois de sévère, et avançait souvent de ses propres deniers les impositions dues par l'indigent. Sa mort a été considérée dans le pays comme une calamité publique, et une population nombreuse est venue jeter l'eau sacrée sur sa tombe. Les administrations supérieures, qui savent toujours apprécier le vrai mérite, ont rendu un hommage honorable à sa mémoire, en confiant provisoirement à son fils la perception dont il avait été chargé. Le Baron Lézurier de la Martel, maire de Hautot.

Jean Véry DELAPIERRE (05/11/1746 - 04/09/1821)

5ème Maire de Hautot sur Seine du 19 juin 1808 au 4 septembre 1821

Il a pour adjoints successifs Adrien Duménil (1808-1815), Jean-Antoine Paquet (1815-1817) & Pierre Félix Poullard (1817-1821)

Il est né à Paris du mariage de Wiry Henry Delapierre lieutenant des eaux et forêt et de Lucie Antoinette Florin. 

Il épouse à Rouen le 23/12/1774 Marie Archange Palyart (1755-1850). Le 26/05/1780 Jacques-Jean Le Couteulx du Molay (1740-1823) le désigne par procuration pour le représenter aux assemblées des propriétaires de la paroisse de Hautot-sur-Seine. Il est à cette époque receveur général des fermes à Rouen.  Il achète le 23 mai 1791 le Château de Hautot sur Seine à Jacques-Jean Le Couteulx du Molay. En 1794 il devient receveur principal des douanes à Rouen. Sous le directoire il achète l’église et le presbytère d’Hautot sur Seine, biens nationaux restés invendus. L’arrêté du 29 fructidor an IX (16/09/1801) crée une direction générale des Douanes confiée à Jean-Baptiste Collin (1750-1826), il est assisté de quatre administrateurs, celles de la Manche et de la mer du Nord (de Brest à Dunkerque) relèvent de Jean Véry Delapierre. Il est installé Maire de Hautot-sur-Seine le 19 juin 1808 suite à l’arrêté du Préfet du 22 mai 1808.

 

Hautot-sur-Seine en 1808, dessin de Constance Delapierre

 

La naissance du Roi de Rome donne lieue à une cérémonie avec le curé de la paroisse le 2 juin 1811 pour un Té Deum avec la garde nationale. Le 22 février 1813 l’Adjoint Duménil établit un rapport sur l’incendie du bâtiment du meunier du moulin du Temple. Il est à nouveau installé Maire de Hautot-sur-Seine le 30 mai 1813 suite à l’arrêté du Préfet du 25 mars 1813.

extrait du cadastre napoléonien de 1812

 

En 1812-1813, le triège du Moulin du Temple, jusque-là enclave du Val-de-la-Haye assise à Sahurs, est intégré au territoire de la commune d’Hautot-sur-Seine lors de la publication du cadastre réalisé par Mr de Jolimont en 1812.

En mai 1814 le Roi de France Louis XVIII succède à l’Empereur des Français Napoléon I. Le 9 août 1814 Jean Marie Anne DELAPIERRE est fait chevalier de la Légion d’Honneur. Le 25 septembre 1814 le conseil municipal prête serment d’obéissance et de fidélité à sa majesté Louis XVIII.

Du 20 mars au 22 juin 1815, Napoléon I redevient Empereur des Français. Le 16 avril 1815 le conseil municipal d’Hautot sur Seine prête serment d’obéissance aux constitutions de l’Empire et de fidélité à l’Empereur. Le 14 mai 1815 les 24 électeurs de la commune élisent le Maire et son Adjoint en vertu du décret Impérial du 20 avril 1815. Le 4 juin 1815 le Maire Mr Delapierre Chevalier de la Légion d’Honneur et son adjoint prêtent serment à l’Empereur.

Le 1er octobre 1815 Jean-Antoine Paquet (Maire de 1793 à 1795), cultivateur, nommé au poste d’adjoint en remplacement de Mr Duménil  (Maire de 1806 à 1808) appelé à d’autres fonctions, prête serment. Le 22 septembre 1816, le Maire Mr Delapierre Chevalier de la Légion d’Honneur et l’Adjoint Mr Paquet prêtent serment au Roi Louis XVIII.

Journal de Rouen du 26 janvier 1817 :

Par ordonnance de S. M. en date du 15 de ce mois M. Huguet de la Vigerie, secrétaire-général des douanes est nommé administrateur des douanes, en remplacement de M. Delapierre, qui est admis à la retraite, et conserve le titre d’administrateur honoraire.

Le 1er décembre 1817 Pierre-Félix Poullard (1766-1848), ancien capitaine de navire, nommé par le Préfet Adjoint au Maire prête serment.

Le 4 septembre1821 Jean Véry de La Pierre décède à Paris.

Il est enterré dans le cœur de l’église d’Hautot sur Seine.

Les Maires d'Hautot-sur-Seine de 1790 à 1821
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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 07:16

Louis LEZURIER de la MARTEL (25/05/1765 - 23/01/1852)

6ème Maire de Hautot sur Seine du 16 décembre 1821 au 15 novembre 1840. Il a pour adjoint Pierre Félix Poullard (30/05/1766 - 14/03/1848) pendant tous ses mandats. Il est né à Rouen (paroisse St-Vincent) le 25 mai 1765. Son père Pierre-Louis Lézurier est officier des milices bourgeoises de Rouen et consul de suède de 1775 à 1794. Il épouse à Rouen le 21 Brumaire an III, Lucienne-Constance Delapierre (1776-1848). Il est le gendre de son prédécesseur. Nommé officier de la Légion d'honneur et trésorier de la 14ème cohorte de la légion d'honneur le 17 Messidor an XII (6 juillet 1804) alors qu'il est président du tribunal de commerce de Rouen. Créé chevalier de la Martel par lettres patentes du 10 septembre 1808, et Baron de l'Empire par lettres patentes du 14 avril 1810. Il est député de la Seine-Inférieure du 10 août 1810 au 20 mars 1815. Il est Maire de Rouen du 28 mars 1813 au 1er mai 1815 et du 19 juillet 1815 au 29 novembre 1815.

 

Règlement d'armoiries du Chevalier de la Martel :

Parti d'azur et de sable : le premier, chargé d'un chevron d'or accompagné en chef à dextre d'une pomme de pin renversée figée et feuillée de même et à senestre d'un trèfle d'or et en pointe d'un lion de même ; le second, chargé d'une clé d'or posée en fasce surmontée d'une étoile de même ; le tout soutenu d'une champagne de gueules au signe des chevaliers. Livrées : les couleurs de l'écu.

Règlement d'armoiries du Baron de la Martel :

Parti d'azur et de sable : le premier, chargé d'un chevron d'or, accompagné en chef à dextre d'une pomme de pin renversée, à sénestre d'un trèfle et en pointe d'une épée, le tout d'or; le second, chargé d'une clé d'or en fasce, surmonté d'une étoile du même ; franc-quartier des barons propriétaires brochant sur l'étoile. Livrées : les couleurs de l'écu. (avec l'aide de Pierre Lemarchand)

Le 28 août 1821 le Préfet de la Seine-Inférieure nomme Louis LEZURIER de la MARTEL Maire de Hautot-sur-Seine, celui-ci prête serment le 16 décembre 1821.

Réunion du Hameau du Rouage à la commune :

Le 13 décembre 1821 les habitants du hameau du Rouage de la commune du Val de la Haye demandent à être réuni à la commune d’Hautot sur Seine. La commune du Val de la Haye s’y oppose. Le 28 avril 1822 le conseil municipal délibère en faveur de la réunion du Hameau du Rouage à Hautot. Le 2 avril 1823 le Roi Louis XVIII signe une ordonnance pour la réunion du hameau du Rouage à la commune de Hautot sur Seine en son Château des Tuileries.

 

Partage du communal entre Hautot et Sahurs :

En 1823 le partage de l’indivis entre Sahurs et Hautot est soumis à l’arbitrage de trois jurisconsultes. Ce terrain avait été acheté en commun au Roi par les deux paroisses en 1576.

L’arpentage donne une surface du communal de 465 017 m². Le partage se fait au prorata du nombre de feux (Sahurs : 206, Hautot : 61), soit pour Sahurs 399 076 m² et pour Hautot 106 357 m² avec interdiction de creuser à moins de 20 m de la mare laquelle reste en indivis, la mare devant être curée que d’un commun accord. Le partage est définitivement validé au conseil municipal du 1er mai 1825. Le communal de 10,6 ha correspond à l’actuel bois communal.

En 1824, la commune d’Hautot sur Seine échappe de peu à la fusion avec Sahurs :

Dont les protections, cf. une lettre du sous-préfet de Rouen au préfet, le 26 juin 1824 : « Parmi les réunions que l’on propose il en est deux que l’administration doit arrêter in petto, parce qu’elles sont commandées par l’exiguïté de la population des communes et les convenances locales, mais que des considérations particulières paraissent devoir retarder. Ce sont les communes de Mauny et d’Yvillle et celles de Hautot et de Sahurs car les personnes qui y remplissent les fonctions de maire et qui, par leur rang et leur fortune et le bien qu’ils font dans les communes qu’ils administrent, méritent tous les égards de l’administration et verraient avec un mécontentement tout particulier la suppression actuelle de leurs communes. Monsieur le préfet jugera peut-être que c’est un motif suffisant pour les suspendre momentanément. », Arch. dép. Seine-Maritime, 1 M 76

Le Conseil municipal du 20 juin 1830 accepte le legs de Mme Saint Gervais de Rouen de 1000 Francs en faveur des pauvres des paroisses dans lesquelles elle possédait des biens. L’Ordonnance du Roi du 26 avril 1831, autorise l’acceptation du Legs de 1000 francs fait aux pauvres de Mesnil-Verclive, Noyon le Sec, Boisemont et Puchay (Eure), et de Grand Couronne, le Nouvelle et Hautot sur Seine (Seine Inférieure), par Mme veuve Carrey de Saint Gervais.

Discours du Baron Louis Lézurier de la Martel du 18 septembre 1831 :

M.M. les Electeurs Communaux, nous sommes réunis pour l’exercice d’un droit fort important.

Pour ceux à qui doit à l’avenir être confié le soin des intérêts de la commune, les fonctions de l’administration dont j’ai été le chef plusieurs années expirent, et nous rentrons tous dans la classe commune, en recevant nos adieux. Recevez aussi l’assurance de la sollicitude, qui nous a toujours animés pour le bien être de tous, et nous allons en partant appeler votre attention sur la situation dans laquelle nous laissons la commune.

Il y a peu d’années encore, dans la classe de celles dont l’étendue et la population étaient au dernier degré, elle était menacée d’être réunie aux communes voisines et de perdre entièrement son existence ; un hameau qui semblait placé exprès par la nature pour faire partie de la commune de Hautot en était distrait, il a demandé à nous être réuni, toutes les enquêtes légales et administratives ont été faites, son vœu a été constaté dans toutes les formes et nous avons reçu les habitants du Rouage à bras ouverts, nous les voyons avec plaisir faire partie de cette réunion, nous les voyons avec plaisir représentés dans le conseil municipal et nos avons ensemble consolidé une existence qui maintenant devient inébranlable ; notre population qui ne s’élevait pas à plus de 168 habitants s’élève à présent à plus de 300.

Nous sommes constitués en miniature comme les plus grandes communes, nous avons notre Etat-civil dont les registres sont depuis nombre d’années tenus avec une régularité et une exactitude qui jamais n’ont permis la moindre contestation, point très important, M.M., pour le repos et la tranquillité des familles, car, quoi de plus essentiel que de constater l’entrée et la sortie de la vie, et les alliances qui auront été formées pendant sa durée.

Nous avons conservé ce triste champ dans lequel reposent les restes de ce qui nous fut cher, la terre bénite s’est ouverte pour les recevoir, ma chapelle vous est offerte à toute heure pour que vous puissiez y offrir au Seigneur, vos prières et vos douleurs, et le clergé de l’église de Sahurs à laquelle nous avons été réunie, ne nous a jamais refusé son assistance.

Une école primaire a été fondée et les enfants ne sont plus obligés d’aller au loin, bravant l’intempérie des saisons et des frimas chercher une instruction indispensable pour obtenir du succès dans la carrière qu’ils seront appelés à parcourir un jour.

Notre propre force armée est toujours prête à protéger nos personnes et nos propriétés, et un garde champêtre est chargé de constater, d’arrêter les délits, fruits bien souvent d’une simple imprévoyance.

Un communal était resté indivis entre nous et la commune de Sahurs, elle a demandé qu’il fut partagé, l’arpentage en a été fait en présence du Maire et d’une commission du conseil municipal, le nombre des feux y ayant droit a été constaté et la commune n’a pas lieu de se plaindre du lot qui lui a été concédé.

Telle est la situation de la commune de Hautot et sa prospérité semble s’être accrue en même temps que sa consistance, bien loin de voir dans d’autres pays moins heureux, des maisons abandonnées et sans habitants, nous voyons chaque jour de nouvelles demeures s’élever, saines, commodes et d’un aspect agréable, indice incontestable du bon ordre, de l’intelligence, de l’industrie des habitants.  

C’est dans cet état que nous vous rendons la commune dont l’administration nous a été confiée ; aucune discussion fâcheuse ne s’est élevée entre nous et des voisins, qui comme nous désirent la paix et la bonne intelligence, elle n’est engagée dans aucune contestation dont l’issue pourrait être incertaine.

Vous tous chers habitants vivez ensemble dans une paix profonde, et si quelque nuage s’élevait entre vous, il serait bientôt dissipé s’il en restait quelques vestiges, c’est aujourd’hui, c’est dans ce lieu même qu’il disparaîtrait entièrement, c’est ici que nous devons oublier tout ressentiment, ne chercher autour de nous que l’homme qui mérite notre confiance, qui joint à un cœur droit, un esprit conciliant, qui joint à la connaissance des affaires la confiance sans laquelle la vie est un supplice, et l’administration une chose impossible, tels sont les hommes que vous allez choisir, tels sont ceux qui vous nous succéder, et le succès de vos choix est le dernier vœu que nous formions à la fin de notre carrière administrative.

Classification des chemins communaux lors du conseil municipal du 9 février 1833 :

Chemin n°1 de grand communication entre Val de la Haye et Sahurs passant par la côte du Puits (1692m), Chemin n°2 Route Quemine ou chemin neuf du château aux pâtures communales (1258m), Chemin n°3 du Rouage (1172m), Chemin n°4 Route du Mont Miré (910m), Chemin n°5 du Temple (700m), Chemin n°6 rural (516m), Chemin n°7 de la chaussée de la rivière, Chemin n°8 de la Voie Robert (pour moitié avec Sahurs) (1692m), Chemin n°9 sentier de la croix blanche (pour moitié avec Sahurs) (250m), Chemin n°10 sente du fossé ou traversaine (580m), Chemin n°11 sentier du Mont Miré, Chemin n°12 chemin d’exploitation partant du bois Sainte Vaubourg (160m) jusqu’au chemin n°4.

Il est membre résidant de l’Académie de Rouen depuis le 21 décembre 1808. Il est l’auteur de mémoires relatifs à l’histoire ancienne et moderne, à la géographie, à l’astronomie ainsi que des morceaux de littérature proprement dire, on lui doit des traductions d’auteurs allemands, anglais et italiens.

Rattachement de l’Ecole Primaire d’Hautot à celle de Sahurs :

Suite à la réunion de l’école primaire d’Hautot sur Seine à celle de Sahurs, le Conseil municipal fixe lors de la séance du 9 mai 1834 sa participation aux frais scolaires de Sahurs pour 40 Francs l’année.

Château d’Hautot-sur-Seine en 1834 dessiné par Polyclès Langlois.

Collection de la famille Michon.

L’obtention d’un accès à la Seine (1836-1839) :

Le 10 juillet 1836 le Conseil municipal délibère sur la nécessité d’une chaussée vers la Seine, réclamation fondée sur une usurpation qui aurait eu lieu en 1772. Le 11 septembre 1836 le Conseil adopte les conclusions du rapport pour l’établissement d’une chaussée à la rivière traversant la prairie de Monsieur de Bonneval en prolongement du chemin vicinal avec le plan de financement détaillé des travaux. Le 10 mai 1838 délibère à nouveau pour obtenir un accès au chemin du hallage et à la Seine à travers la prairie qui empêche l’accès. Le 4 septembre 1838 le Conseil municipal donne son accord pour traiter avec le Comte Oscar de Bonneval du terrain nécessaire à la prolongation de la Chaussée vers la Seine. Le Conseil municipal du 23 septembre 1839 fait état de la fin des travaux de la Chaussée qui mène à la Seine, que la Commune désirait depuis longtemps.

Lors du Conseil Municipal du 6 mai 1838, il est évoqué le décès à l’âge de 88 ans du doyen du conseil Jacques FORTEL, né à Rouen, domicilié à Hautot depuis 40 ans, commandant de la garde nationale en 1810. Le 8 juin 1840 Noël Denis LESOURD est élu en remplacement de Jacques FORTEL.

Sa mémoire est perpétuée à Rouen par une rue, ouverte en 1844, au faubourg Cauchoise, et en forêt de Roumare par un carrefour.

Son nom, son titre et sa fortune ont été relevés sous le second Empire par les Fizeaux, dont les Michon deviendront légataires universels. Sa santé n’avait encore souffert aucune altération lorsque Lézurier se sentit atteint, à son réveil, le mercredi 21 janvier 1852, d’une paralysie de la vessie qui l’enleva le troisième jour, en pleine connaissance. Il fut enterré à Hautot.

Acte de décès de Louis-Geneviève Lézurier du Val de la Haye :

Du vingt quatrième jour du mois de janvier, l’an mil huit cent cinquante deux, à dix heures du matin, Acte de Décès de Louis-Geneviève Lézurier, Baron de la Martel, propriétaire vivant de son revenu, âgé de quatre vingt six ans et demi, né en la ville de Rouen, Département de la Seine Inférieure, le vingt cinq mai mil sept cent soixante cinq, est décédé d‘hier, â sept heures du soir, au domicile de Mme veuve Fizeaux de la Martel, sa fille, avec laquelle il habitait en cette commune, fils de feu Pierre Louis Lézurier et de Anne Françoise Lebouvier, aussi décédée, et veuf de Constance Delapierre. Sur la déclaration à nous faite par Messieurs, Prosper-Raoul Fizeaux, licencié en droit, âgé de vingt six ans, petit fils du défunt, et de Louis-Antoine Bleuze, jardinier, âgé de quarante huit ans, ami, tous deux demeurant en cette commune. Lesquels ont signé, après lecture faite, le présent acte, qui a été fait double et constaté suivant la loi, par nous Maire de la Commune susdite, remplissant les fonctions d’officier public de l’état-civil. Bleuze, Raoul Fizeaux, Le Maire P. Guérin.

 

Journal de Rouen du 25 janvier 1852 :

Dans la nuit du 23 au 24 courant, est décédé M. Lézurier de la Martel, à l'âge de 88 ans ancien maire de Rouen. L'inhumation aura lieu demain à Hautot sur Seine.

 

Extrait de la notice nécrologique de l’Académie de Rouen :

Ce fut un deuil général dans les deux communes d’Hautot et du Val-de-la-Haye et même aux environs ; dès le matin du 26 janvier, un long cortège d’habitants éplorés, précédés du clergé des deux communes, auquel était venu se joindre celui du Grand-Couronne, suivaient un cercueil porté par les frères de charité de cette dernière commune ; chacun exprimait ses regrets d’une voie émue et rappelait les vertus, les bienfaits du vieillard enlevé trop tôt à l’amour, la vénération d’une population reconnaissante. Le convoi s’arrêta à sa maison, et se grossit bientôt d’habitants de Rouen, amenés par un bateau à vapeur frété exprès : c’étaient des amis, des confrères du défunt, des membres du Conseil municipal, de la Chambre de commerce, de la Commission des hospices, de la Société libre de l’industrie et du commerce, auxquels s’était joint M. Ernest Le Roy, Préfet du département, pour donner un témoignage d’estime à la mémoire d’un homme qui avait si bien mérité de son pays.

Après une grand’messe chantée solennellement dans la chapelle du château d’Hautot par le clergé d’Hautot sur Seine, Val de la Haye et Grand-Couronne, le corps fut déposé à peu de distance de l’église dans le tombeau de famille, où reposait déjà Mme de La Martel, Mr Lefort maire du Grand-Couronne a retracé les principaux traits de la vie du grand-père de sa femme ; Mr Alphonse Cordier vice-président de la Société libre du commerce, a été l’organe de sa Compagnie et Mr Nepveur, au nom de la Commission des Hospices et du Conseil municipal de Rouen, a rendu hommage au défunt dans un discours chaleureux qui commençait ainsi : « On l’a dit avec raison, la mort d’un homme de bien est une calamité publique ; jamais peut être cette vérité n’a été mieux sentie que dans ce jour de douleur qui nous réunit autour de la tombe de Mr Lézurier baron de la Martel ». Les derniers mots qu’a prononcés Mr Nepveur sont : « Adieu, homme vertueux, vous êtes maintenant en possession d’une gloire impérissable, car vous êtes dans le Ciel ! ».

Louis Lézurier de la Martel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1821 à 1840
Louis Lézurier de la Martel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1821 à 1840
Louis Lézurier de la Martel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1821 à 1840
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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 06:38

Charles Dominique MAZIER (28/07/1781 - 02/01/1867)

7ème Maire de Hautot sur Seine du 6 septembre 1841 au 15 février 1844. Il n’a pas d’adjoint pendant son mandat.

Lors  du Conseil municipal du 15 novembre 1840 Charles Dominique MAZIER nommé Maire par le Préfet le 28 octobre 1840 refuse de prêter serment. Le nouveau conseil est installé avec pour adjoint Pierre Félix POULLARD. Lors du Conseil Municipal du 6 septembre 1841, Charles Dominique MAZIER est installé comme Maire suite à sa nomination par le Préfet le 29 août 1841, il n’y a pas de nouvel nomination d’Adjoint. A partir du Conseil Municipal du 26 décembre 1841 les comptes rendus font part d’un désaccord entre les conseillers et le Maire sur la confection du budget et sur ce qui est reproché à l’ancien Maire LEZURIER DE LA MARTEL à propos de la vente du bois de la nouvelle chaussée et à propos du cimetière.

Lors du Conseil Municipal du 12 septembre 1843 le Maire Charles Dominique MAZIER installe le nouveau conseil, suite à la lettre du Préfet du 29 août 1843, alors qu’il n’est pas réélu comme conseiller.

Pendant l’intermède de 1843-1844, Pierre-Félix POULLARD (1766-1848), conseiller municipal, fait fonction d’officier d’Etat civil.

Journal de Rouen du 11 décembre 1843 :

En 1841, le sieur Mazier fut nommé maire de la commune de Hautot-sur-Seine, canton de Grand-Couronne, mais le préfet ne jugea pas convenable de lui donner un adjoint. Son administration fut tellement déplorable et si contraire aux intérêts de la commune, que le conseil municipal, à l'unanimité, lui refusa bientôt son concours, et pria plusieurs fois M. le préfet de dissoudre le conseil, afin que les électeurs de la commune pussent se prononcer entre le maire et les conseillers municipaux. Le préfet ne répondit pas à cette demande.

Mais ce que l'administration n'avait pas voulu accorder de bonne grâce fut enfin amené par la force des choses et le cours naturel des institutions. Le 23 juillet dernier, les électeurs furent convoqués, en vertu de la loi municipale, pour renouveler la moitié du conseil. Le maire était du nombre des conseillers sortants ; il ne fut pas réélu.

La commune s'en croyait donc bien et dûment débarrassée ; mais elle avait compté sans M. le préfet, sans l'esprit gouvernemental de l'époque, qui semble avoir fait la gageure de mettre aux abois la puissance municipale. Quel ne fut donc pas l'étonnement des habitants de la commune, lorsque, le 3 septembre, ils virent l'ancien maire, muni de pouvoirs spéciaux du préfet, procéder a l'installation du nouveau conseil municipal ?

Le fait, ne dût-il être que temporaire et accidentel, aurait été assez difficile déjà à justifier au point de vue de la légalité. Mais ce qu'il y a de plus fort, c'est que, depuis l'époque d'installation, l'ancien maire, qui n’est plus conseiller municipal, n'a cessé d'administrer la commune.

Ainsi, tandis qu'un intrus, sous le bon plaisir de M. le préfet administre la commune et dispose de ses archives, le conseil municipal, légalement nommé et dans lequel réside, par la vacance réelle d'une première magistrature, le pouvoir exécutif et administratif de la commune; le conseil, disons-nous, n’est consulté en rien, et les sessions d'août et de septembre se passent sans qu'il soit convoqué; le tout en violation des clauses les plus positives de la loi.

Parce que cette commune est une des plus petites du département, que son conseil municipal, composé de cultivateurs et d'artisans, est hors d'état de lutter d'adresse avec les bureaux de la préfecture, s'en suit-il que M. le préfet puisse violer à son égard la loi qui est égale pour tous, et qu'il est chargé de faire respecter par les citoyens en la respectant lui-même ?

 

Il est né à Hautot sur Seine le 28 juillet 1781, il est le fils de Jacques MAZIER (1744-1825) et de Clotilde PICARD (1743-1814). C’est le boulanger du village. 

 

 

Il épouse successivement le 5 mai 1807 à Hautot-sur- Seine, Catherine Suzanne LECOMTE (1776-1808), fille de Charles Lecomte (Maire de 1790 à 1793), le 5 juin 1810 au Val de la Haye, Honorine Sophie LEFRANCOIS (1786-1816), le 9 septembre 1823 à Sahurs, Marie Louise Victoire LEBOUCHER (1788-1830), le 11 février 1834 au Val de la Haye, Prudence Euphrosine LELOUP (1789-1857), il est alors cultivateur. Il se remarie le 10 février 1859 à Hautot-sur-Seine avec Henriette Elisabeth LIESSE (1830-1881). Il est père une dernière fois à l’âge de 78 ans le 10 mars 1859 de Dominique Désiré MAZIER (adjoint au Maire de 1891 à 1896).

Il décède à Hautot-sur-Seine le 2 janvier 1867. Il a été enterré à droite de la porte d’entrée de la chapelle d’Hautot-sur-Seine.

Photographies de la tombe de Charles Dominique MAZIER de 2021

Les tombes de la Veuve MAZIER et de Désiré HERLIN au cimetière d'Hautot sur Seine

Les tombes de la Veuve MAZIER et de Désiré HERLIN au cimetière d'Hautot sur Seine

La veuve MAZIER et son concubin Désiré HERLIN périrent brulés dans leur maison voisine de l’ancien presbytère le 8 juillet 1881, la cause du décès n’est pas mentionnée dans le registre d’état civil, et un autre acte d'état civil a été inséré entre les deux actes de décès.

Pierre LEMOINE (02/03/1784 - 20/08/1862)

8ème Maire de Hautot sur Seine du 15 février 1844 au 22 novembre 1846. Il a pour Adjoint Théodore LEMARCHAND (1794-1866). Pierre-Augustin LEMOINE est né à Trois Pierre. En 1833 il fait l’acquisition d’une ferme à Hautot sur Seine (Journal de Rouen du 19/07/1833).

Lors du Conseil Municipal du 15 février 1844 Pierre LEMOINE est installé comme Maire suite à sa nomination du 2 février par le Préfet. Un inventaire des objets communaux en possession de l’ancien Maire Charles Dominique MAZIER est fait, il manque l’acte d’acquisition du terrain de la Chaussée.

Création du nouveau cimetière sur le terrain de la sapinette :

Le Conseil municipal du 10 novembre 1844 décide d’établir un cimetière communal sur le terrain de la Sapinette. Une portion de 2056 m² est vendue et un emprunt de 1000 Francs est contracté pour financer le mur d’enceinte. Le Conseil municipal du 9 novembre 1845 décide l’érection d’une croix avant de le consacrer à la sépulture des habitants.

Création d’un débarcadère pour bénéficier de l’arrêt des bateaux à vapeur :

Lors de Conseil municipal du 9 novembre 1845 le Maire annonce que l’établissement d’un débarcadère au bout de la chaussée de Hautot sur Seine demandée par le Conseil municipal dans sa séance du mois de mai dernier est autorisée, le Maire propose au conseil de voter une somme de cinquante francs pour être employée à l’établissement dudit débarcadère et le lancement d’une souscription de plusieurs habitants.

Pierre Augustin LEMOINE décède le 20 août 1862, il est enterré dans le nouveau cimetière. 

Texte de la concession perpétuelle du 20 janvier 1863 : 

L’an mil huit cent soixante trois, le vingt janvier, nous Louis Adrien DUMENIL, Maire de la commune de Hautot sur Seine, agissant en vertu de la délibération du Conseil municipal en date du 21 septembre 1862, sur les concessions de terrain dans le cimetière communal, approuvée par arrêté de M. le Sénateur-Préfet le 25 octobre suivant, avons concédé à M. Eugène Pierre LEMOINE, négociant demeurant à Rouen, rue Percière n°15 et 17 une portion de terrain dans le cimetière de la dite commune de six mètres carrés à droite de la croix pour y placer la sépulture de M. Pierre Augustin LEMOINE, son père, décédé en cette commune le vingt août dernier. Cette concession est faite à perpétuité à partir de ce jour et à la charge par M. LEMOINE de verser aussitôt après l’approbation de M. le Sénateur-Préfet, 1° la somme de quatre cents francs à la caisse du receveur municipal, 2° celle de deux cent francs à la même caisse pour les pauvres, de payer en outre tous les frais relatifs à la dite concession et de se conformer à toutes les dispositions générales du règlement municipal susvisé ce que M. LEMOINE accepte. Fait double à Hautot sur Seine les jours mois et an que dessus. Le Maire DUMENIL.

Les Maires d'Hautot-sur-Seine de 1840 à 1902
Les Maires d'Hautot-sur-Seine de 1840 à 1902

Louis Adrien DUMENIL (07/05/1796 - 07/02/1881)

9ème Maire de Hautot sur Seine du 22 novembre 1846 au 11 mai 1866. Il a pour Adjoint Théodore LEMARCHAND (1794-1866) de 1846 à 1853 et Jean Baptiste Lubin BEAUSSIER (1801-1873) de 1855 à 1866. Il est né le 18 floréal an IV (7 mai 1796) à Hautot sur Seine. Son père Adrien DUMENIL a été Maire de Hautot sur Seine de 1806 à 1808. Sous ses mandats la population de Hautot sur Seine passe de 253 habitants en 1846 à 187 habitants en 1866.

Proclamation de la République :

Le 16 mars 1848 le Conseil municipal pénétré des grands sentiments qui animent le gouvernement provisoire, qui a proclamé la République, à l’unanimité adhère franchement et loyalement à ce gouvernement comme étant le seul qui convienne à la France. Le 13 août 1848 le Maire et l’Adjoint sont réélus par le nouveau Conseil municipal. Le 31 décembre 1848 le Conseil municipal accepte le don des drapeaux offerts par l’Assemblée Nationale.

Le Conseil Municipal du 20 juillet 1851 donne son avis sur une pétition demandant aux communes de Sahurs et d’Hautot la création d’une école de fille.

La crise municipale de 1853 :

Lors du Conseil Municipal du 21 août 1853 l’Adjoint Théodore LEMARCHAND et 4 autres conseillers municipaux, sortent de la Mairie et refusent de délibérer. Ces démissions font suite à des désaccords sur le traitement du litige concernant un terrain situé devant le portail de la propriété MAULERY chemin du Mont Miré et du vote d’une rétribution à la religieuse de Sahurs pour l’instruction qu’elle donne aux enfants de sexe féminin de la commune d’Hautot. Les élections qui ont lieu en novembre permettent l’arrivée de cinq nouveaux conseillers remplaçant les démissionnaires.

Retranscription le 08/06/1855 du décès de Henri Romain LEQUESNE soldat de 1ère classe (Armée d’Orient) décédé à l’hôpital temporaire de Francka n°2 (Turquie d’Europe) en août 1854 :

Armée d’Orient - Hôpital temporaire de Francka n°2 (Turquie d’Europe)

Du registre des décès dudit hôpital a été extrait ce qui suit : Le sieur LEQUESNE Henri Romain, soldat de première classe à la cinquante et unième compagnie du troisième régiment d’infanterie de marine immatriculé sous le n°20736, né le vingt deux octobre mil huit cent trente et un à Sahurs, canton de Grand Couronne, département de la Seine Inférieure, fils de Jean et de Clotilde Françoise QUESTEL, est entré au dit hôpital le quatre du mois d’août de l’an mil huit cent trente quatre et y est décédé le douze du même mois à cinq heures du soir, par suite de diarrhée. Je soussigné officier d’administration comptable dudit hôpital, certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès dudit hôpital, fait à Francka n°2 le douze août mil huit cent cinquante quatre. Signé BUFFETEAU. Nous sous-intendant militaire chargé de la police de l’hôpital de Francka n°2 certifions que la signature ci-dessus est celle de Mr BUFFETEAU, adjt.  en V., comptable et que foi doit y être ajoutée. Fait à Varna le 12 du mois d’août 1854. Signature illisible. Le présent extrait transcrit conformément à l’article 98 du Code Napoléon, par nous Maire, officier public de l’état civil de la commune de Hautot sur Seine, le huit juin mil huit cent cinquante cinq. DUMENIL.

Chemin de grande circulation n°51:

En 1859 le Conseil municipal valide le tracé du chemin de grande circulation n°51 de la colonne commémorative de la translation des cendres de l’Empereur Napoléon à Val de la Haye, via le chemin de halage jusqu’au mur du Clos de la Vigne et les bâtiments de Mme Fizeaux de la Martel.

La campagne d’Italie de 1859 et l’armistice de Villafranca :

Lors de sa séance du 12 août 1859 le Conseil municipal vote à l’unanimité une adresse à Sa Majesté l’Empereur à l’occasion des victoires qu’il a remporté en Italie, il prie M. le Maire de bien vouloir la transmettre à M. le Préfet : « Sire, à votre départ pour l’Italie, nous avons adressé à la Providence des prières pour le succès de vos armes, pendant le combat, nous avons admiré le Commandant en chef sur les champs de bataille de Magenta et de Solférino, vos vaillants soldats vous ont rappelé ces braves guerriers qui ont combattu avec tant de courage, guidés par Napoléon Ier. Après plusieurs victoires remportées dans l’espace de deux mois, nous avons appris avec la plus grande joie que vous avez fait la paix avec l’Empereur d’Autriche. Cette paix portera ses fruits. Les habitants de nos campagnes sont heureux aujourd’hui d’adresser à Dieu des prières d’actions de grâces pour le remercier d’avoir mis fin à une guerre qui, sans votre générosité, aurait pu se prolonger plus longtemps. Le Conseil municipal de Hautot sur Seine vous prie, Sire, de bien vouloir transmettre à Sa Majesté l’Impératrice et au prince Impérial, les vœux qu’il forme pour que la Providence leur accorde des jours longs et heureux. »

 

 

 

 

 

Mort de Louis Duménil (1819-1860) :

Le 12 octobre 1860 Louis Duménil, né en la commune de Hautot sur Seine le 4 septembre 1819 à Hautot sur Seine,  médecin à Croisset section de la commune Canteleu et célibataire, décède en son domicile à l’âge 41 ans. Son frère Louis-Adrien Maire d’Hautot le fait enterrer dans l’ancien cimetière de la paroisse.

 

Mort du Comte d’Auffay à Hautot-sur-Seine le 13 novembre 1861 :

Le 13/11/1861 décès à Hautot sur Seine de Alfred Laurent Joseph Le Poulletier Comte d’Auffay âgé de 53 ans né à Rouen le 06/07/1808 propriétaire demeurant à Paris rue de Beaune 14, fils de Marie Laurent Le Poulletier comte d’Auffay décédé et Claudine Marthe Arnois de Captot demeurant à Rouen rue de l’Ecole n°4, époux de Marie Constance de la Motte Ango de Flers âgée de 41 ans demeurant à Paris, où ils se sont mariés le 23/04/1839, les témoins sont ses deux beau-frère.

Alfred-Laurent-Joseph Le Poultier, comte d'Auffay (1808-1861) a été page de la duchesse de Berry jusqu'à la Révolution de juillet. Alors il se consacre tout entier aux lettres et à la bibliophilie. Le comte Alfred d’Auffay, bibliophile distingué, possède l’une des plus rares et des plus curieuses collections normandes. Le catalogue de sa bibliothèque est paru en 1863 à Paris chez L. Potier. Le Comte d’Auffay habitait le manoir des Farceaux.

 

http://histoire-bibliophilie.blogspot.com/2019/08/le-comte-alfred-dauffay-1808-1861.html

 

Construction de la Mairie d’Hautot sur Seine :

Le Conseil municipal du 19 juillet 1862 donne son accord  pour la construction d’une Mairie sur un terrain cédé par Mme Fizeaux de la Martel situé sur la parcelle A 157 de 220 m² (jusque là les archives sont chez le Maire, élections et réunions se déroulent à son domicile). La conception est de l'architecte Barthélémy fils. Le bâtiment a été édifié par l'entrepreneur Mouchard de Sahurs pour 1886,65 Francs. La municipalité pensait pouvoir y adjoindre deux ailes pour y accueillir les écoles de filles et de garçons. La prise de possession s’est faite lors du Conseil municipal du 27 mai 1863.

 

Le legs de Mme Fizeaux de la Martel :

Le 30 octobre 1862 Madame Fizeaux de La Martel décède le 30 octobre 1862 au Val de la Haye. Le 20 décembre 1862 le Conseil municipal d’Hautot sur Seine accepte le legs de Mme Fizeaux de la Martel constitué de la chapelle privée avec ses ornements, du cimetière, le clos sous la vigne centenaire (96 ares, 65 centiares) en réservant la jouissance aux descendants en ligne directe, ainsi qu’une rente pour célébrer une messe.

Le Conseil Municipal du 29 mars 1865 décide de l’aliénation du chemin rural n°12, partant du bois Sainte-Vaubourg jusqu’au chemin n°4, de 130 mètres de long et 4 mètres large sans issue aux propriétaires des deux côtés.

Lors du Conseil municipal du 16 mai 1866, le Maire Louis DUMENIL annonce sa démission suite à l’infirmité qui lui est survenue et informe le Conseil que par arrêté du 11 mai 1866 le Préfet a nommé Germain PIERRE-SEREVILLE en son remplacement. Il décède à Hautot sur Seine le 7 février 1881.

Germain PIERRE-SEREVILLE (04/03/1796 - 29/06/1880)

10ème Maire de Hautot sur Seine du 11 mai 1866 au 29 juin 1880. Il a pour Adjoint Jean Baptiste Lubin BEAUSSIER (1801-1873) de 1866 à 1873 et Pierre BOIMARE (1804-1890) de 1874 à 1880. Il est né le 14 ventôse an IV à Chartres. Il épouse le 6 juin 1825 à Rouen Céleste Honorine BROHY (1804-1869). Il est juge au tribunal civil de première instance de Rouen.

 

Entrée en jouissance du legs Fizeaux de la Martel :

Le Conseil municipal délibère le 12 mai 1867 au sujet du legs Fizeaux de la Martel suite à la vente du château d’Hautot le 17 mai 1866 au Conseiller Bataille,  pour rentrer en possession et jouissance du legs (chapelle avec les ornements, cimetière, le clos (dit Filasse de 90 ares) et une rente, et mettre fin à l’usufruit de la chapelle, des clés d’accès sont donnés à la famille.

 

Chemin de grande circulation n°51 :

Le Conseil municipal du 14 avril 1868 valide le projet l’établissement du chemin de grande communication n°51, de la Mairie au chemin de Hallage allant au Val de la Haye.

Lettre de Gustave Flaubert à Caroline Commanville de juin 1869 : Hautot

La mère Séréville dévisse son billard et les Censier se sont établis dans sa maison de campagne à Hautot. Il y a eu, l’été dernier, querelle de voisins entre le père Séréville et mon ami Bataille. De là, calomnies dudit Séréville à l’endroit de Bataille, qu’il a taché de faire passer pour ruiné, pour vouloir vendre son castel, etc

 

Le Maire, veuf le 25 juin 1869, a son patronyme corrigé par jugement :

Le jugement du 8 septembre 1869 du tribunal de première instance de Chartres a ordonné que son acte de naissance soit rectifié en ce sens que les mots ‘de Borville' seront ajoutés et prendront place après le nom Pierre et avant le surnom Séréville, lequel surnom a été pris par son père antérieurement aux lois du 6 fructidor an II et du 11 germinal an XI : Germain Théodore PIERRE DE BORVILLE DE SÉRÉVILLE

 

La guerre de 1870-1871 :

Le 19 juillet 1870, l’Empire français déclare la guerre au royaume de Prusse. Le 2 septembre 1870, à Sedan, l'Empereur des Français Napoléon III capitule. La capitulation provoque la proclamation de la République, le 4 septembre 1870. Un gouvernement provisoire est aussitôt créé. Les prussiens entrent dans Rouen le 5 décembre 1870. Les hostilités prennent fin le 28 janvier 1871 avec la signature d’un armistice. En février 1871, la commune qui est en territoire occupé reçoit une notification pour le versement aux mains du colonel prussien, de la somme de 4 675 Francs, soit 25 Francs par habitant, le Conseil municipal décide de voter un emprunt du même montant, les habitants étant dans l’impossibilité de contribuer.

 

Réaction du Conseil Municipal à la Commune de Paris :

Le 16 avril 1871 le Conseil municipal d’Hautot sur Seine, profondément attristé et indigné de l’anarchie qui règne à Paris et des attaques contre le gouvernement de la France issu du suffrage universel, proteste de toute son énergie contre les tentatives abominables qui empêchent le retour de la tranquillité publique et du travail qui seul peut sauver la France. Il affirme son dévouement à l’assemblée nationale et au chef du pouvoir exécutif.

La souscription pour obtenir la libération des armées allemandes :

Le Conseil municipal du 18 mars1872 décide de participer à la souscription pour obtenir la libération des armées allemandes. Les principaux imposables sont MM le Marquis de Bonneval, Fizeaux de la Martel, Bataille et Barré. En novembre 1873, l’Etat la contribution de guerre, d’un montant de 1792,08 Francs, payée aux allemands.

L’Adjoint Jean Baptiste Lubin BEAUSSIER décède le 1er mai 1873 à l’âge de 71 ans. Les élections municipales fixées au mois d’avril 1874 sont reportées à l’automne. Pierre BOIMARE devient le nouvel Adjoint le 30 décembre 1874 lors de l’installation de la nouvelle municipalité.

Lettre de Gustave Flaubert à Caroline Commanville du 7 août 1876 : potins de la rive

Mon ami Bataille, ennuyé des calomnies de Mossieu Séréville, l'a menacé (sur le bateau de la Bouille, & devant l'élite) de lui flanquer une gifle de Marengo en plein groin et le « vénérable vieillard », qui est une canaille, s'est tenu coi.

Signature du Maire et cachet de la Mairie lors du recensement de 1876

Création du bureau de bienfaisance d’Hautot sur Seine :

Lors de sa séance du 21 février 1878 le Conseil émet le vœu qu’un bureau de bienfaisance soit constitué dans la commune. Ce bureau de bienfaisance deviendra en 1953 bureau d’aide sociale (BAS) puis centre communal d'action sociale (CCAS) en 1986.

Legs de Prosper-Raoul Fizeaux de la Martel (1823-1879) :

Prosper-Raoul Fizeaux de la Martel, maire du Val de la Haye depuis 1860, décède le 26 janvier 1879 à Paris. Le Conseil municipal se réunit le 7 août 1879 pour lire le testament de Mr Fizeaux de la Martel en date du 12 décembre 1878 léguant la maison occupée par Mr LEQUESNE avec usufruit à son épouse. Le Conseil approuve le legs, il s’agit de l’ancien presbytère.

Le Conseil Municipal rend hommage au Maire lors de sa séance du 16 octobre 1879 :

Mr Pierre SEREVILLE informe le conseil municipal qu’à cause de son âge, il vient de vendre sa propriété de Hautot pour se retirer désormais à Rouen (il se retire momentanément de la séance). Le Conseil lui offre à l’unanimité ses profonds regrets pour cette fâcheuse détermination et le prie de conserver néanmoins ses fonctions de Maire de Hautot qu’il a remplies jusqu’ici à la satisfaction générale et d’une manière si avantageuse pour tous les indigents auxquels ses secours n’ont jamais fait défaut. Il a marché en cela sur les traces de sa digne épouse, Mme Séréville, qui aussi ne trouvait aucun bonheur qu’à soulager les infortunes. Elle laissa même après elle un souvenir de sa générosité à leur égard.

Le 29 juin 1880 Germain PIERRE-SEREVILLE décède à Rouen. Le Conseil municipal se réuni spontanément le 19 juillet 1880 et décide à l’unanimité de faire célébrer un service pour le repos de son âme. L’Adjoint Pierre BOIMARE va faire fonction de Maire jusqu’en janvier 1881.

Acte de décès de Germain PIERRE-SEREVILLE à Rouen le 30/06/1880 :

Du trente juin mil huit cent quatre vingt, à une après midi, Acte de décès de Germain Théodore Pierre de Borville Séréville, juge honoraire au Tribunal Civil de première instance de Rouen et Maire de la commune de Hautot-sur-Seine, de cet arrondissement, décédé hier à six heures et demie du soir, en son domicile rue d’Harcourt, n°1, âgé de quatre vingt quatre ans, né à Chartres Eure et Loir le quatre mars mil sept cent quatre vingt seize, fils de feu Germain Charles Augustin Pierre de Borville-Séréville et de feue Marie Madeleine Julie Bouchard, veuf de Céleste Honorine Brohy, décédée à Rouen le vingt cinq juin mil huit cent soixante neuf. Constaté par nous adjoint au Maire de Rouen, officier de l’Etat Civil délégué sur la déclaration des sieurs Gustave Albert Heuzey, âgé de quarante six ans, négociant rue Jeanne d’Arc n°31 et Louis Henry Deshayes, âgé de trente trois ans, courtier maritime, même rue n°43, neveux du défunt auquel acte fait double, ils ont signé avec nous lecture faite.

Hippolyte POULLARD (17/12/1833 - 26/05/1902)

11ème Maire de Hautot sur Seine du 24 janvier 1881 au 26 mai 1902. Il a pour Adjoints successifs Noël Joseph CAPRON (1817-1891) de 1881 à 1891, Désiré MAZIER (1859-1937) de 1891 à 1896 et Charles CAPRON (1824-1902) de 1896 à 1902. Il est né le 17 décembre 1833 à Sahurs. Sous ses mandats la population de Hautot sur Seine passe de 197 habitants en 1881 à 169 habitants en 1901.

 

Signature du Maire et cachet de la Mairie lors du recensement de 1881

 

Agrandissement du cimetière :

Le Conseil municipal, lors de sa séance du 22 juin 1882 décide de l’agrandissement du cimetière sur 650 m² portant sa surface à 1200 m² et de la reconstruction des murs.

Différent avec le Conseil de la Fabrique de Sahurs qui gère la paroisse :

Le 24 août 1882 le Conseil municipal donne un avis unanime pour que la Chapelle de Hautot soit maintenue dans la situation actuelle, c'est-à-dire que les services du culte y soient continués comme précédemment. La demande du Conseil de Fabrique de Sahurs est rejetée. Lors de la séance du 8 février 1883, à propos de l’affaire de la demande du Conseil de la Fabrique de Sahurs, le Maire Hippolyte POULLARD déclare « DE TOUS TEMPS LA COMMUNE DE HAUTOT A ETE JALOUSE DE SON AUTONOMIE QU’ELLE DESIRE CONSERVER ».

La loi municipale du 5 avril 1884 :

5 avril 1884 une loi sur l’organisation municipale, toujours en vigueur, est promulguée 

  • confirmation de l’élection des Maires par les Conseils municipaux
  • inéligibilité des ministres du culte aux fonctions municipales
  • l’attribution d’une clause générale de compétence aux communes
  • la tutelle du préfet, à la fois sur le maire et sur les actes de la commune
  • obligation pour toute commune d'acquérir ou de louer un hôtel-de-ville, mettant fin à la pratique fort répandue de confondre "Mairie" et domicile privé du Maire.

" Le conseil municipal règle, par ses délibérations, les affaires de la commune. "

Le Conseil Municipal du 24 février 1889 accepte la proposition d’installation d’un escalier rive gauche de la Seine au droit du passage d’eau d’Hautot par les Ponts et Chaussées.

Conseil Municipal du 5 mai 1889 pour le centenaire de l’ouverture des Etats Généraux :

Edmond Barré conseiller municipal, déclare qu’en sa qualité de volontaire de 1830 ayant pris part à la journée de Rambouillet offre à la commune, pour être placé dans la salle de séances de la municipalité, un buste de la République. Il est fait une lecture du Cahier des doléances de 1789 qui est recopié dans le registre des délibérations.

Edmond Barré est né le 27/07/1809 à Rouen. C’est un médecin réputé. C’est un franc-maçon faisant partie des Frères de la Persévérance Couronnée (Grand Orient) de 1839 à 1876.

 

Biographie du Docteur Barré parue dans le Journal de Rouen du 13/12/1893 :

Le doyen du corps médical rouennais, le docteur Barré, vient de mourir à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Depuis une quinzaine d’années environ il avait cessé d’exercer la médecine, après une existence des plus actives, des mieux remplies et des plus utiles. Avant même d’avoir obtenu le diplôme de docteur, M. Barré avait donné la mesure du zèle et de l’ardeur infatigable qu’il ne devait cesser de déployer ensuite pendant le cours de sa longue carrière médicale. En 1832, lors de la première et terrible invasion du choléra, interne à Saint Yon, il se fit remarquer par l’intrépidité avec laquelle il se dévoua au traitement des malades entassés dans asile. Reçu docteur en 1833, après avoir, pendant quelque temps, exercé sa profession aux Andelys, il vint se fixer à Rouen, où il ne tarda pas à être apprécié et à acquérir une excellente clientèle. Pendant longtemps il fut attaché aux hôpitaux où il était, à l’Hôtel-Dieu, l’adjoint de son ami le docteur Achille Flaubert. Il fut aussi médecin à l’hôpital Lamauve, de la crèche St-Jean, etc., et, pendant plusieurs années conseiller municipal. Dans toutes ses fonctions, comme dans sa clientèle privée, le docteur Barré se faisait remarquer particulièrement par son ardeur et son dévouement sans bornes ; il laissera, à tous ceux qui le connaissaient bien, le souvenir d’un homme excellent, qui sous des dehors parfois un peu brusques, cachait une grande sensibilité et une inaltérable bonté. Nous ajouterons que le docteur Barré fut, de tout temps au premier rang parmi les républicains, et un des amis intimes de M. Desseaux.

 

Journal de Rouen de 1er juin 1889 : tremblement de terre du 30 mai

Dans la soirée de jeudi, vers huit heures et demi, plusieurs secousses de tremblement de terre se sont fait sentir à Rouen et dans la région. La commotion a duré de cinq à six secondes et le mouvement d'oscillation a été de l'ouest à l'est, on a constaté, en effet, que la secousse a été d'autant plus forte que l'on s'avance davantage vers l'ouest. Etc. etc.

Dessin de Fraipont extrait de « Les environs de Rouen » édité par E. Auge en 1890

Fin de l’usufruit de Mme Fizeaux de la Martel :

Suite au décès de Mme Laure Dupin, veuve Fizeaux de la Martel le 16 février 1891 la commune entre en possession de la maison léguée en 1879 où habite Mr Lequesne. Il s’agit de l’ancien presbytère. Lors de sa séance du 18 juillet 1897 le Conseil municipal délibère sur le legs de Mme Fizeaux de la Martel au profit du Grand Séminaire de Rouen à charge notamment de servir à la commune la rente annuelle et perpétuelle de 100 F acquittée jusqu’en 1891 au décès de l’héritière de la donatrice le 16 février 1891.

 

Journal de Rouen du 30 août 1892 : situation sanitaire

En aval de Rouen, il y a toujours quelques cas cholériformes. C’est ainsi que, du 19 au 26 août, neuf cas ont été constatés dans les communes de Saint-Pierre-de-Manneville, la Bouille, Hautot-sur-Seine, Quevillon, Moulineaux. Il y a eu deux décès d’enfants, qui peuvent n’être que dus à la diarrhée infantile.

 

Un arrêté est pris le 5 février 1895 concernant la carrière communale d’Hautot-sur-Seine exploitée par la suite jusqu’en 1924 pour de l’extraction de cailloux et de sable.

 

L’école communale des filles à Sahurs :

A l’occasion de la construction de l’école communale des filles à Sahurs le Conseil municipal accepte le 6 avril 1901, de verser la participation demandée par Sahurs soit 59 Francs pendant 25 années.

Le 26 mai 1902 Hippolyte Poullard, Maire d’Hautot-sur-Seine en exercice, décède à l’âge de 69 ans.

Journal de Rouen du 28 mai 1902 : inhumation

Mme Hippolyte Poullard, M. et Mme Louis Poullard, M. Georges Poullard et la  famille prient les personnes de leur connaissance qui, par erreur ou par omission, n’auraient pas reçu de lettre de faire part du décès de M. Hippolyte-Louis Poullard, maire de Hautot-sur-Seine, de bien vouloir se considérer comme invitées à assister à son inhumation, qui aura lieu demain jeudi, à l’église de Sahurs. On se réunira au domicile mortuaire, à Hautot-sur-Seine, à 9 heures ½.

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10 août 2019 6 10 /08 /août /2019 11:00

Georges POULLARD (24/12/1874 - 06/01/1964)

12ème Maire de Hautot sur Seine du 6 juillet 1902 au 21 mai 1945. Il a pour Adjoints successifs Charles Capron (1824-1902) en 1902, Adolphe Corbran (1853-1928) de 1903 à 1919 et de 1925 à 1928, Moïse Obselin (1883-1966) de 1919 à 1925 et de 1928 à 1929 et Auguste Naudin (1884-1956) de 1929 à 1945. Il est né le 17 décembre 1874 à Hautot sur Seine. Sous ses mandats la population de Hautot sur Seine passe de 169 habitants en 1901 à 136 habitants en 1936.

Georges Poullard devient Maire de Hautot sur Seine à l’âge de 27 ans :

Après la mort de son père Hippolyte Poullard Maire en exercice le 26 mai 1902, des élections municipales complémentaires ont lieu et le 6 juillet 1902 le Conseil municipal au complet élit Georges Poullard Maire à l’âge de 27 ans. Le 14 décembre 1902, l’Adjoint Charles Capron décède, de nouvelles élections municipales complémentaires ont lieu et le 24 janvier 1903 Adolphe Corbran est élu Adjoint. Georges Poullard, Maire de Hautot-sur Seine se marie à Sahurs le 24 mars 1903 avec Delphine Lesourd (1878-1963), ils sont le 4 mai 1903 les parents de Georges Poullard (fils).

Signature du Maire et cachet de la Mairie lors du recensement de 1906

Par un arrêté du 30 mars 1907, le Maire réglemente les sonneries de la cloche. Le 27 octobre 1907 le Conseil municipal d’Hautot sur Seine délibère au sujet de l’établissement d’un bureau de poste à Sahurs.  

 

Le Travailleur normand havrais du 25 octobre 1908 : Nouveau Bureau de poste

Un établissement de facteur-receveur des Postes sera mis en activité le 1er novembre prochain à Sahurs. La circonscription postale de ce bureau comprendra les communes de Sahurs, Saint-Pierre-de-Manneville et Hautot-sur-Seine. Les correspondances adressées à des destinataires habitant ces trois communes ne devront plus faire mention des bureaux de postes par lesquels elles étaient précédemment desservies (La Bouille pour Sahurs et Saint-Pierre-de-Manneville, Dieppedalle-Croisset pour Hautot-sur-Seine). Elles devront porter l’indication : par Sahurs.

 

Le 2 mars 1910 le Conseil municipal d’Hautot sur Seine délibère pour l’installation du service téléphonique à Hautot sur Seine.

Conseil Municipal du 29 mai 1910 : Passage d’eau de Hautot à Grand Couronne.

Le Conseil considérant qu’à la date de ce jour le passeur d’Hautot à Grand-Couronne, lequel est tenu aux termes de son cahier des charges de faire le service régulièrement, a refusé de passer une personne aux heures réglementaires, et que ce fait se répète souvent, émet le vœu que l’Administration prenne les mesures pour assurer ce passage et pour obliger le fermier à faire son service.

 

Journal de Rouen du 11 février 1913 : Hautot-sur Seine - La médaille de 1870 

Deux habitants de cette commune viennent de recevoir la médaille commémorative de la campagne de 1870-1871. Ce sont MM Gustave DUVAL et Emmanuel CALLOUET.

 

Le Conseil municipal du 20 avril 1913 décide de l’achat d’une pompe à incendie fabriquée par Mandelert, rue de la Fayette à Rouen.

On peut de nos jours voir cette pompe à bras au Musée des sapeurs pompiers de Montville.

Le tribut d’Hautot sur Seine pendant la grande guerre de 1914-1918 :

Lors de la séance du Conseil municipal du 22 novembre 1914, le Maire annonce les deux premiers mort au champ d’honneur : Georges Gauquelin, marié et père de famille, tué le 6 septembre 1914 et le Lieutenant Lucien Fauquet tué le 27 octobre 1914, fils de Fernand Fauquet conseiller municipal depuis 1888, manufacturier à Déville et propriétaire à Hautot du manoir du Verdier. Lucien Lemonnier meurt à 20 ans le 1er juin 1916 pendant la bataille de Verdun. Louis Turgis meurt à Douaumont le 30 décembre 1916, un an après la mort de son frère le Sergent Turgis de Sahurs. Deux hautotais meurent dans la campagne d’Orient en 1917. Le fils du garde champêtre André Allais est tué le 17 juillet 1918.

 

Le Journal de Rouen du 29 mai 1915 fait état d’une quête faite par Mmes Capron et Poullain qui a produit 80 Fr. Le Journal de Rouen du 5 octobre 1915 fait état d’une  quête faite par Mme Corbran Alexandre et Melle Duclis qui a produit 66 Fr. 55 à l’occasion de la Journée des éprouvés de la guerre. Le Journal de Rouen du 28 juin 1916 fait état d’une quête faite par Melle Renée Lefebvre et Mme Fernande Houisse qui a produit 53 Fr. 65 à l’occasion de la Journée Serbe.

Édification en 1921 du monument aux morts pour la patrie :

Après avoir accordé le 9 janvier 1921 deux concessions à perpétuité au deux soldats enterrés dans le cimetière de la chapelle, le 24 février 1921 le Conseil municipal approuve les plans et le devis du monument aux morts pour la patrie de MM Lesueur avec un délai d’achèvement fixé au 30 avril. Le coût du monument est de 2357,66 Francs.

Journal de Rouen du 9 juin 1921 : Le Monument

L’inauguration du monument élevé à la mémoire des huit enfants de la commune morts pour la France aura lieu le dimanche 19 juin, à 15 heures, avec le concours de la musique de Canteleu.

Les conseillers municipaux de l’entre deux guerres élus en 1919, 1923, 1925, 1929 et 1935 :

 

Annonce du décès de Charles Capron parue dans le Journal de Rouen du 24 novembre 1922

 

La population diminue jusqu’à 132 habitants au recensement de 1926. La commune a des difficultés pour entretenir la Mairie et l’Eglise. Les conseillers municipaux les plus fortunés payent de leur poche les réparations, les prix de fin d’année scolaire et financent le bureau de bienfaisance avec des dons.

 

 

Le Conseil municipal modifie les tarifs du cimetière adoptés le 28 septembre 1862 lors de sa séance du 9 juillet 1924.

 

Journal de Rouen du 22 mai 1925 : Election du maire et de l’adjoint

Le conseil municipal composé de MM. Poullard Georges, Naudin Auguste, Fauquet Fernand, Simon Joseph, Gueroult Emile, Corbran Adolphe, de Bonneval Jacques, Richer Georges, Duval Gustave, Obselin Moïse, s’est réuni le 17 mai à 11 heures. M. Georges Poullard, maire, a été réélu par 9 voix sur 10 votants au premier tour de scrutin. M. Adolphe Corbran a été élu adjoint au deuxième tour de scrutin par 6 voix.

 

Le 5 février 1928, le Conseil décide de reprendre à son compte la messe anniversaire du legs Fizeaux de la Martel via l’association diocésaine.

 

Annonce du décès d’Adolphe Corbran parue dans le Journal de Rouen du 15 mars 1928

Annonce du décès de Fernand Fauquet parue dans le Journal de Rouen du 19 octobre 1928

 

Journal de Rouen du 7 novembre 1928 : Anniversaire de l’armistice

Le 11 novembre, réunion des membres de la section de l’U.N.C. A 8h.15, à la mairie, pour se rendre en cortège à l'église, où sera célébrée la messe. A l’issue de l’office, manifestation au monument. A 14 h. à la mairie, vin d’honneur. Le soir, bal dans la salle de M. Obselin.

 

Le 14 avril 1930 la Conseil décide de l’adhésion définitive au syndicat électrique intercommunal de la région de Grand Couronne.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1902 à 1945

Journal de Rouen du 27 avril 1930 : Concert des Anciens combattants

C’est le dimanche 4 mai, dans la salle de fêtes Obselin, que l’association amicale des Anciens combattants d’Hautot offrira son concert annuel au profit de la caisse de secours. Comme les années précédentes, elle a fait appel aux « Présentations artistiques » (direction Cornu-Lesage), dont les programmes variés et choisis savent toujours conquérir la faveur du public. Après le concert aura lieu le tirage de la loterie, précédemment fixé au 27 avril. Le soir, bal.

 

Journal de Rouen du 14 mai 1930 : U.N.C.

Dimanche dernier la section d’A.C. a donné son concert annuel sous la présidence d’honneur de M. Poullard, maire. Ce concert a obtenu un vif succès. Il a été suivi du tirage de la tombola organisée au profit de la caisse de secours. Les lots peuvent être réclamés chez M. Obselin, débitant. Tout lot non réclamé dans les trois mois, reste acquis à la société.

Journal de Rouen du 5 juillet 1931 : Fête des combattants

Dimanche prochain, les anciens combattants donneront dans la salle Obselin, leur fête annuelle organisée au profit de leur caisse de secours. L’après midi, matinée artistique avec le concours du Groupe Estudiantina qui interprètera « Les Cloches de Corneville » et, le soir,  bal. Ce sera pour les promeneurs l’occasion d’une excursion sur les rives fleuries de la Seine.

Journal de Rouen du 17 mars 1932 : M. Robert Facque reçoit l’accueil le plus cordial

Dimanche soir, M. Robert Facque rendait visite à la coquette commune d’Hautot-sur-Seine. Annoncée par voie d’affiches, la réunion qui se tenait dans la salle de M. Obselin obtint le succès le plus complet. Dans une causerie à la fois simple et documentée, le candidat d’Union républicaine exposa les grandes lignes de son programme ; il commenta, en particulier, la crise agricole ; il souligna à cet égard, l’œuvre importante réalisée par les gouvernements d’union nationale, qui ont assumé le pouvoir depuis 1928, et qui n’est comparable qu’à l’œuvre précédemment accomplie par Méline ; le conférencier précisé le programme agricole du parti démocrate populaire, auquel il appartient. Et après d’être expliqué sur la politique extérieure, qui ne doit pas séparer la défense nationale de l‘organisation internationale de la paix, M. Robert Facque conclut par un éloquent appel à l’union, telle que M. Poincaré avait su la réunir. De vifs applaudissements saluèrent la causerie de M. Robert Facque, et un échange de vues des plus cordiaux s’établit entre le candidat et les électeurs présents, ce qui permit à M. Robert Facque, de dire sa sympathie à l’égard des anciens combattants et des familles nombreuses, et d’affirmer son intention de se tenir en contact très étroit avec les électeurs et les divers groupements de sa circonscription. Toutes ses déclarations furent chaleureusement accueillies, et c’est dans une atmosphère de sympathie la plus confiante qu’électeurs et candidat se séparèrent.

Journal de Rouen du 6 juillet 1932 : Fête des Anciens combattants

Dimanche 10 juillet, salle Obselin, les anciens combattants donneront leur fête annuelle, au profit de leur caisse de secours. Matinée artistique par le Groupe Estudiantina.

Au programme : partie concertante par les principaux artistes. L’Asile de Nuit, la fine comédie de Max Maurey et la délicieuse opérette Les Noces de Jeannette.

La chapelle du cimetière d’Hautot-sur-Seine est classée parmi les monuments historiques le 4 mars 1935.

 

Journal de Rouen du 22 mars 1935 : Chapelle du cimetière Un arrêté préfectoral relatif aux monuments historiques interdit l’affichage, même en temps d’élections, sur la chapelle du cimetière d’Hautot-sur-Seine.

Le Conseil Municipal d’Hautot sur Seine du 19 mai 1935 :

De gauche à droite : Marie Paul DUVAL (1875), Auguste NAUDIN (Adjoint) (1884), Georges POULLARD (Maire) (1874), Adolphe CORBRAN (1876), Fernand MOREL, Joseph SIMON DU PERRON (1873), Georges POULLARD (fils) (1903), Georges RICHER (1893), Moïse OBSELIN (1883), pompier et Joseph LE FLOCH (1902).

De gauche à droite : Adolphe CORBRAN, Auguste NAUDIN, Georges RICHER, pompier, Georges POULLARD (père, Maire de 1902 à 1945), Moïse OBSELIN, Joseph SIMON DU PERRON et Georges POULLARD (fils, Maire de 1947 à 1971).

 

Photographies issues des archives familiales de Pierre LEMARCHAND

 

Lors de sa séance du 26 juillet 1936, le Conseil municipal adresse ses remerciements à Mr & Mme Simon du Perron qui ont fait repeindre la Mairie à leur frais.

 

Journal de Rouen du 26 novembre 1937 : Légion d’honneur :

M. Georges Poullard, maire d’Hautot-sur-Seine, est promu chevalier de la Légion d’honneur au titre de maire ayant plus de trente ans de fonctions. M. Georges Poullard, fut élu conseiller municipal le 20 mai 1900. Au décès de son père, M. Hippolyte Poullard qui était maire d’Hautot-sur-seine depuis le 23 janvier 1881, il fut élu pour lui succéder le 6 juillet 1902. Depuis cette date, il n’a cessé d’assumer la gestion municipale de cette coquette petite commune, qui est ainsi dirigée depuis cinquante-six ans par la même famille.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1902 à 1945
Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1902 à 1945
Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1902 à 1945

Conseil Municipal du 28 novembre 1937 : le Maire est félicité pour sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’Honneur au titre de Maire ayant plus de trente ans de service.

Ouverture d’une école publique à Hautot sur Seine le 1er octobre 1940 :

Le Conseil municipal lors de sa réunion du 1er août 1937 examine la demande de création d’une école à Hautot suite à la demande de la commune de Sahurs qui ne peut ouvrir une troisième classe. Le Conseil Municipal délibère le 15 juillet 1938 pour la construction d’une école neuve sur un terrain de 1000 m² de Mr du Val de Bonneval. Sahurs se retrouvait avec 120 élèves pour deux classes. L’école publique d’ Hautot sur Seine ouvre le 1er octobre 1940 dans le garage à bateau d'une maison particulière située à la sortie du village vers Sahurs. Le mobilier provient de l’ancienne école libre catholique pour les filles de Sahurs et les tableaux proviennent de l'Ecole Publique de Sahurs.  Le bail a été contracté par le Commune de Sahurs pour ouvrir cette classe provisoire. Lors de sa réunion du 4 octobre 1942 le Conseil municipal d’Hautot sur Seine décide de signer le bail de l’école avec Mr Matissard, transporteur rouennais. Les premiers instituteurs sont successivement Yves Pierre Boulongne (1940-1941) athlète de haut niveau et Pierre Lacroix (1941-1943) avec une classe unique de 36 élèves. 

 

Yves Pierre Boulongne est arrêté en 1941 sur dénonciation pour avoir fait chanter la Marseillaise aux enfants, révoqué et condamné à cinq ans de prison. Il est déporté au camp de Buchenwald en 1943 et rapatrié le 12 mai 1945.

Hautot sur Seine pendant la seconde guerre mondiale de mai 1940 à août 1944 :

L'Allemagne envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940. Le 13 mai 1940 le front français est enfoncé à Sedan par les troupes blindées allemandes du général Guderian. Le hautotais Robert Flamary est décédé « Mort pour la France » à Sainte-Menehould (Marne) le 17 mai 1940, sa mémoire est honorée dans sa commune de naissance le 30 mars 1918 à Blainville-Crevon (Seine-Inférieure).

Le 9 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Rouen. Le 17 juin 1940 le maréchal Pétain déclare qu’il faut cesser le combat: « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat ».

En novembre 1940, Alphonse Cantel (1886- 1961) est nommé par le Préfet conseiller municipal pour compléter le Conseil. Le Conseil municipal du 19 avril 1942 rend hommage à Joseph Simon du Perron, décédé, propriétaire du château d’Hautot, conseiller municipal depuis 1925, Président de la Société Général de 1932 à 1940, ayant financé la restauration de la Mairie et de la Chapelle, l’achat de la motopompe et les prix des écoliers.

Pendant les années 1943-1944, l’Organisation Todt occupe le château. L’O.T. est un groupe de génie civil et militaire du Troisième Reich, portant le nom son fondateur, rattaché au ministère de l'Armement et des Munitions. Les allemands commencent les travaux dans les grottes de Caumont. Les travaux dans les grottes de Caumont avaient pour objectifs le montage des missiles V1. La ligne de chemin de fer du port de Rouen est prolongée de Grand Couronne à Caumont. A Hautot, auprès du passage d’eau un appontement est construit qui permet le transport des ouvriers de l’Organisation Todt pour les allers et retours par voie maritime entre Hautot et Caumont.

Journal de Rouen du 15 juin 1944 : Hautot-sur-Seine modeste commune de 137 habitants a vu sa population doubler mais ici comme d’ailleurs à Sahurs, à Saint-Pierre-de-Manneville, à Quevillon, à Saint-Martin-de-Boscherville, les évacués ont, en général, réussi à se loger « par relations ». Les fermes sont importantes et nombreuses au point de vue ravitaillement peut trouver « sa croûte »

La ville de Rouen est libérée de l’occupation allemande le 30 août 1944 par les troupes anglo- canadiennes suite à la bataille de la forêt de la Londe du 26 au 28 août 1944. A Hautot sur Seine, Albert Aubert est tué le 27 août 1944 suite à un largage de bombe de l’aviation alliée.

Conseil Municipal du 23 mars 1945 : trois nouveaux conseillers nommés par le Préfet sont installés. Il s’agit de Maurice Gaudefroy-Demombynes (membre de l’institut), Julien Legras (mécanicien) et Henri Allais (agriculteur).

Les élections municipales se déroulent les 29 avril et 13 mai 1945. Ce sont les premières élections depuis la libération de la France et les premières où les femmes peuvent voter.

Georges Hippolyte POULLARD est décédé à Hautot sur Seine au lieu dit « Le Village » le 6 janvier 1964. Son épouse Delphine LESOURD au lieu dit « Le Village » le 20 octobre 1963. Ils reposent au cimetière de Sahurs face au porche de l’Eglise Saint Sauveur.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1902 à 1945
Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1902 à 1945
Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1902 à 1945
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10 août 2019 6 10 /08 /août /2019 07:00

Adolphe CORBRAN (13/03/1876 - 25/03/1960)

13ème Maire de Hautot-sur-Seine du 21 mai 1945 au 20 avril 1947. Il a pour Adjoint Georges POULLARD (fils) (1903-1976). Il est né le 13 mars 1876 à Hautot-sur-Seine. Au recensement de 1946 la population de Hautot-sur-Seine est de 185 habitants.

Déclaration à la préfecture de la Seine-Inférieure le 24 mai 1945 de l’association COMITE DES FETES D’HAUTOT SUR SEINE. Objet : Procurer à la jeunesse du pays des fêtes récréatives sportives, etc. ; Permette aux jeunes de développer leur talent ; Donner une aide financière.

Déclaration à la préfecture de la Seine-Inférieure le 24 mai 1945 de l’association COMITE DES FETES D’HAUTOT SUR SEINE. But : Organiser des fêtes au profit d’œuvres de bienfaisance reconnues d’utilité publique. Siège social : chez M. Cantel, Hautot-sur-Seine.

Adolphe Corbran Maire d'Hautot-sur-Seine de 1945 à 1947

Le 7 octobre 1945, le conseil municipal fait ses adieux à Monsieur Fréville, secrétaire de mairie de Sahurs et de Hautot de 1921 à 1945, nommé directeur d’école à Bihorel.

 

Le Conseil Municipal du 16 décembre 1945 valide un alignement sur la place de la Mairie grâce à un don de terrain de Mr Gaudefroy-Demombynes permettant un agrandissement de 4 mètres de largeur. Le 16 décembre 1945, le conseil municipal étudie la proposition d’échange d’une parcelle du bois communal contre un terrain au lieu dit du Buisson appartenant au marquis de Bonneval. Le 24 mars 1946 le conseil municipal réquisitionne le Château SIMON en vue de l’installation de l’Ecole.

 

Paris Normandie du 1er avril 1946 : Cabine téléphonique

Les habitants de la commune et des communes voisines sont avisés que la cabine téléphonique est remise en service à dater du 1er avril.

Le 12 octobre 1946, le conseil municipal demande de réouverture du passage d’eau.

En mars 1947 Adolphe Corbran démissionne.

Biographie et photographies (collection Pierre LEMARCHAND) d’Adolphe CORBRAN :

Adolphe Florentin CORBRAN est le fils d’Adolphe Noël Octave CORBRAN et de Joséphine Florence LABBÉ. Il épouse à Rouen le 9 août 1902 Adrienne Julia VOISIN, native de la Ferté-Saint-Samson. Ils sont les parents de Geneviève (1903), Jean (1906) et de Michel (1911).

Il est combattant de la guerre 1914-1918 dans l’artillerie. Il a le grade adjudant le 1er juin 1916. Fiche matricule d’Adolphe Florentin Corbran :

Adolphe Corbran Maire d'Hautot-sur-Seine de 1945 à 1947

Sur la photographie de famille prise vers 1923, il est en compagnie de son épouse Adrienne, de ses fils et de sa fille Geneviève. Sa fille, première épouse de Louis LEMARCHAND, décède le 13 avril 1928 de la grippe espagnole.

Avis de décès de Madame CORBRAN paru dans le Journal de Rouen

Veuf le 7 février 1934, Adolphe CORBAN épouse en secondes noces à Rouen le 6 novembre 1946 Marguerite Madeleine HEULIN.

Il tient la manufacture de chaussures à semelles bois CORBRAN & MAHIEU située rue de la Pie aux Anglais à Rouen.

Photographie prise dans la cour de la manufacture.

Lors de la "Semaine Rouge" du 30 mai au juin 1944, le quartier où était située l'entreprise a été rasé et l'entreprise a disparu.

Adolphe CORBRAN (crédit photo Pierre LEMARCHAND)

Adolphe CORBRAN (crédit photo Pierre LEMARCHAND)

Après la guerre, Adolphe Corbran s’est reconverti en représentant de commerce pour diverses grandes marques de chaussures cuir. Ses deux fils sont devenus représentants, l’un de "Patisfrance" (produits et matériels pour pâtissiers), l’autre pour les encres d’imprimerie "Falk-Roussel".

Il est décédé à Bois Guillaume le 25 mars 1960. Il repose au cimetière d’Hautot-sur-Seine.

Adolphe Corbran Maire d'Hautot-sur-Seine de 1945 à 1947
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10 août 2019 6 10 /08 /août /2019 03:00

Georges POULLARD (04/05/1903 - 17/10/1976)

14ème Maire de Hautot sur Seine du 20 avril 1947 au 20 mars 1971. Il a pour Adjoints successifs Auguste NAUDIN (1884-1956) du 20 avril 1947 au 9 mai 1953, Henri BOURDEAU (1900-1964) du 9 mai 1953 au 21 mars 1959 et Maurice BRUNEL (1914-1986) du 21 mars 1959 au 20 mars 1971. La populaion de Hautot sur Seine passe de 185 habitants en 1947 à 207 habitants en 1968.

Georges POULLARD (fils) est élu Maire le 20 avril 1947 suite à la démission d’Adolphe CORBAN après deux conseils infructueux. Il sera réélu après les élections de 1947, 1953, 1959 et 1965.

 

Lors du Conseil Municipal du 24 mai 1947, Henri ALLAIS fils ramène les affaires de son père Henri Joseph ALLAIS décédé le 1er mai 1947, garde champêtre de la commune depuis 1894.

Le Conseil Municipal du 2 juillet 1947 est informé de la fusion du Comité des fêtes du conseil principal avec le Comité des fêtes de Mr Cantel.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971

Conseillers municipaux installés les 26/10/1947, 09/05/1953, 21/03/1959 et 20/03/1965 :

Henri ALLAIS (1947, 1953) ; Robert BAUSSANT (1965) ; Marie BOIMARE née PASQUIER (1947, 1953, 1959) ; Henri BOURDEAU (1947, 1953) ; Omer BOURDEAU (1965) ; Maurice BRUNEL (1947, 1953, 1959,1965) ; Alphonse CANTEL (1953) ; Robert CANTEL (1953) ; Yvon COSQUERIC (1959, 1965) ; André DECORDE (1959, 1965) ; Louis GALLAIS (1953) ; Louis GAUQUELIN (1947, 1959, 1965) ; Maurice GAUDEFROY-DEMOMBYNES (1947) ; Marcel HAVARD (1947) ; Marius HIBERT (1959, 1965) ; Gilbert HUE (1953) ; Jean LAVOCAT (1959) ; Joseph LE BALCH (1959) ; Guy LEGRAS (1965) ; Julien LEGRAS (1947) ; Louis LEMARCHAND (1965) ; Gaston LHOMME (1959) ; Auguste NAUDIN (1947, 1953) ; Georges POULLARD (père) (1947, 1953) ; Georges POULLARD (fils) (1947, 1953, 1959, 1965) & Jacques PRINGAULT (1959, 1965).

Le Conseil Municipal du 13 mars 1949 valide la demande du Préfet de rattachement de la sépulture SIMON à l’ancien cimetière, les travaux de percée du mur d’enceinte et de nouvelle clôture étant à la charge du département.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971

 

Les déménagements successifs de l’école d’Hautot :

Le Conseil Municipal du 24 mai 1947 accepte la proposition de location par le Département des communs du château pour l’installation de l’école et du logement de l’instituteur acceptée à la place du local loué à Mr Matissard.  

De 1947 à 1952 Jacques TURQUER est l’instituteur d’Hautot et secrétaire de Mairie. Le Conseil Municipal du 25 septembre 1948 vote le principe de la construction d’une école, le projet n’aboutit pas. De 1952 à 1974 Hélène MONNIER est l’institutrice d’Hautot et secrétaire de Mairie.

Le Conseil Municipal du 15 mars 1953 est informé de la demande du transfert de l’école (effectif de 40 élèves) hors du local du château par le Monsieur le Préfet.

La comtesse de la Croix-Vaubois a réuni en 1954 au Mont Miré les mères des officiers prisonniers pendant la guerre d'Indochine.

 

Le Conseil Municipal du 20 juin 1959 vote un emprunt de 30 ans pour l’achat de la propriété départementale afin d’y installer une école (propriété Matissard de 13 970 m² n°267 à 272 ou se trouvait l’école & le logement de l’instituteur depuis 1953). Le 18 août 1961, le Maire signe l’acte d’acquisition du terrain Matissard de 13970 m² (A267 à 271 - 272 - 273 à 275 - 276 à 282) vendu par le Département de la Seine-Maritime qui comprend l’Ecole, la Salle des Fêtes (ex garage à bateau) et des logements.

Le Conseil Municipal, lors de sa séance du 4 novembre 1959, accepte la dissolution du corps des sapeurs-pompiers de la commune demandée par la Préfet.

Gaston LHOMME élu en 1959 démissionne du conseil en décembre 1961 et Joseph LE BALCH également élu en 1959, démissionne en août 1962.

Le Conseil Municipal du 4 novembre 1959 approuve le projet de réparation de la chapelle comprenant une participation financière de 25 % de la commune.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971

Le lieudit du Buisson à Hautot-sur-Seine vers 1960

Paris Normandie de 1961 : l’église aura bientôt une charpente neuve

La toiture de l’église d’Hautot-sur-Seine est actuellement en voie de réfection. On sait que cette jolie chapelle est classée comme monument historique à cause de ses vitraux datant du XIII° siècle et de son chœur du XVI° siècle. Il s’agit donc de réparer la toiture sans pour autant léser les trésors que contient la chapelle. Pour cela une technique originale est employée : la technique du « parapluie ». Comme on la voit sur le cliché, une toiture provisoire est aménagée au dessus de la toiture endommagée. Ainsi les ouvriers pourront enlever les vieilles tuiles pour mettre à jour la charpente sans que l’intérieur ait à souffrir des intempéries. A l’abri du « parapluie » de planches et de tôle, monté sur tubes métalliques on s’occupe à réparer la charpente et à replacer ensuite les petites tuiles brunes. Les travaux placés sous la direction de M. Grégaré architecte départemental des Monuments historiques, permettront à l’église d’Hautot-sur-Seine de braver longtemps encore les ans et les intempéries.

Paris Normandie du 5 février 1962 : Hautot-sur-Seine attend une chaussée hors d’eau pour la relier à Rouen

Hautot-sur-Seine est un charmant oasis de verdure et l’un des endroits de la boucle où la forêt vient de plus près se marier au fleuve. Mais si elle est fière d’être oasis, Hautot répugne à devenir îlot. Or, c’est ce qui arrive chaque hiver.

« Les Ponts et Chaussées ont le projet - déclare M. Poullard maire - d’élargir et de surélever la G.C. 51 jusqu’à l’endroit où elle commence à gravir la pente. L’arrêté de déclaration d’utilité publique a été pris en octobre dernier. Cela nous laisse espérer pour un avenir relativement proche la réalisation de ce travail appelé de tous nos vœux. »

Hors cette question d’amélioration des liaisons avec l’extérieur, Hautot a des ressources si modestes que l‘entretien les accapare toutes et qu’il faut à la Municipalité fait preuve de beaucoup de prudence dans les projets.

«  Notez, cependant, que sera achevée cette année la restauration de la chapelle entreprise l’été dernier. A ce propose, nous serions reconnaissants à qui retrouverait les vitraux ! Ils ont été démontés afin de les faire échapper aux risques de guerre. Et maintenant impossible de savoir où ils ont été mis à l’abri. »

M. Poullard achève l’entretien sur les questions posées par l’école. L’année passée, la commune a acquis la propriété qui l’abrite. Mais cette installation est loin d’être parfaitement adaptée. Il y a une classe établie dans un ancien garage à canot automobile.

«  Une classe démontable Filliod nous avait été promise pour la rentrée 61. Alors nous l’espérons pour la rentrée 62 ? »

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971
Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971

La construction d’une nouvelle chaussée surélevée entre Hautot-sur-Seine et Val-de-la-Haye est réalisée par les Ponts et Chaussées vers 1963-1965, le long de l’ancienne route.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971
Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971

Lors du Conseil Municipal du 30 mai 1970, les travaux d’aménagement du parking sont confiés à la société SOMACO.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971

Hommage du 20 mars 1971 du Conseil Municipal au Maire sortant :

Sur proposition de M. GAUDEFROY-DEMOMBYNES Jacques à l’issue de l’installation du Conseil Municipal, les Conseillers Municipaux, à l’unanimité approuve la motion de gratitude envers M. POULLARD Georges ancien maire.

« Le Conseil Municipal exprime à M. POULLARD ses biens vifs regrets de ne plus pouvoir compter, pour raisons de santé, sur une participation qu’il a honoré trente six années consécutives dont les vingt quatre dernières en qualité de Maire. Préalablement à l’élection de son successeur, le Conseil prie M. POULLARD d’accepter l’expression de profonde gratitude des habitants de la commune pour son dévouement et l’assurance de leur haute estime pour son exemple. » Cette motion sera adressée à M le Préfet de la Seine Maritime.

Georges POULLARD est décédé le 17 octobre 1976. Il repose au cimetière de Sahurs, a proximité de la tombe de son père face au portail de l’église.

Georges Poullard Maire d'Hautot-sur-Seine de 1947 à 1971
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9 août 2019 5 09 /08 /août /2019 05:28

La Maire d'Hautot sur Seine date de 1862. La conception est de l'architecte Barthélémy fils. Le bâtiment a été édifié par l'entrepreneur Mouchard de Sahurs pour 1886,65 Francs. La municipalité de l'époque pensait pouvoir y adjoindre deux ailes pour y accueillir les écoles de filles et de garçons.

Une première extension servait de garage pour la pompe incendie que l'on peut voir au Musée des pompiers de Montville.

La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
La Mairie d'Hautot-sur-Seine vers 1972
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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 14:00
L'employé communal d'Hautot-sur-Seine

Infos d’Hautot-sur-Seine n°3 de l’hiver 2001/2002 : Qui suis-je ?

Je vis au rythme des saisons et du climat. Au printemps, je suis jardinier et assure les tailles et plantations des végétaux de mon immense jardin. L’été, je me déplace très souvent avec ma réserve d’eau et le bruit de ma tondeuse rompt la tranquillité de votre environnement. L’automne, c’est l’éternelle corvée de ramassage des feuilles et les divers nettoyages. L’hiver, tel l’ours dans sa tanière, j’hiberne et vous me voyez très rarement.

Et pourtant, lorsque je disparais, je continue de travailler pour vous. Travaux de tous genres seront mon quotidien : plombier, maçon, électricien, peintre, homme de ménage, etc… Mon employeur, se faisant très discret, je suis son interlocuteur privilégié et même, dans certains cas son « public relation ». Vous sentant impatient de me découvrir, j’arrête là le suspens : EMPLOYÉ COMMUNAL est ma fonction.

Je vis à vos côtés sans m’imposer. Je sais vous écouter et tenir compte de vos remarques. Votre bonjour me fait toujours plaisir et votre accueil en fin d’année reste un bon souvenir. Voilà, j’avais envie de mettre un petit mot dans notre journal pour se rappeler que du personnel, parfois maladroit, toujours dévoué, travaille à notre bien être et au maintien de notre environnement.

L'employé communal d'Hautot-sur-Seine
L'employé communal d'Hautot-sur-Seine
L'employé communal d'Hautot-sur-Seine
L'employé communal d'Hautot-sur-Seine

Au printemps 1947, le prisonnier allemand Herbert SCHULZ, affecté comme cantonnier communal à Hautot-sur-Seine retourne au dépôt. Le Conseil municipal du 2 juillet 1947 valide l’embauche d’un agent polyvalent faisant fonction de garde champêtre, fossoyeur et cantonnier.

De 1947 à 1979, l’employé communal est à la fois garde champêtre, cantonnier, tambour, afficheur et gardien du cimetière. Ce sont successivement Henri MORIN (1888-1974) de 1947 à 1954, Désiré DEVARENNE (1917-2002) de 1955 à 1959, Louis PLICHON (1909-1992) de 1960 à 1974 et Joseph BERTIN (1918-1996) agent communal de 1974 à 1979.

Le Conseil municipal du 12 juillet 1979 dissocie la profession de garde champêtre et d’employé communal (voirie, fossoyeur & gardien du cimetière). Joseph BERTIN est remplacé par Roland CARDIN à compter du 1er janvier 1980 qui reprend aussi le contrat d’enlèvement des ordures ménagères.

Roland CARDIN (1934-1999) est agent communal de 1980 à 1994. Après l’achat du château en 1987 et la rénovation des logements communaux situés dans le parc en 1992 et le départ en retraite de Roland CARDIN, la commune recrute divers agents à temps complets et à temps partiels. Jean-François FURON (1958-2009), Joël GILLES et Guy VASSEUR seront successivement titularisés. Depuis le départ en retraite de Joël GILLES en 2017, Guy VASSEUR est l’EMPLOYÉ COMMUNAL.

L'employé communal d'Hautot-sur-Seine
L'employé communal d'Hautot-sur-Seine
L'employé communal d'Hautot-sur-Seine

Photographies de Fernande Obselin de l’agent communal Joseph BERTIN (à confirmer)

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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 06:41

Maurice BRUNEL  (01/01/1914 - 19/02/1986)

15ème Maire de Hautot sur Seine du 20 mars 1971 au 11 mars 1983. Il a pour 1er Adjoints successifs Emile GUILLOSOU (1907-1989) du 20 mars 1971 au 24 mars 1 977, et Jean-Claude MARTEL-BAUSSANT (1930-1997) du 24 mars 1977 au 11 mars 1983. Il a pour 2ème Adjoint Emile GUILLOSOU (1907-1989) du 24 mars 1977 au 11 mars 1983. Il a pour 3ème Adjoint André DECORDE du 24 mars 1977 au 24 octobre 1980.

La popu lation de Hautot sur Seine passe de 207 habitants en 1968 à 278 habitants en 1982

Le Conseil Municipal installé le 20 mars 1971 est composé de Robert BAUSSANT (1914-1990), Omer BOURDEAU (1929-2012), René BOUTIN, Maurice BRUNEL (Maire), Yvon COSQUERIC (1920-1998), André DECORDE (1915-1999), Jacques GAUDEFROY de MOMBYNES (1922-2006), Louis GAUQUELIN (1913-1976), Emile GUILLOSOU (1907-1989), Michel JONQUAIS (1938-2014) & Jules PRINGAULT (1935-2016).

Maurice Brunel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1971 à 1983

Lors du Conseil Municipal du 29 décembre 1972, la commune adhére au SIVOM de la Boucle de Roumare (Saint Martin de Boscherville, Quevillon, Saint Pierre de Manneville, Sahurs & Hautot sur Seine) avec pour objet la distribution d’électricité et l’eau potable.

 

Conseil Municipal du 17 février 1973 : la terre de labour louée à Mme Marie PONTY jusqu’au 31/12/1972 est affecté comme terrain de jeux pour les enfants de la commune.

Le Conseil Municipal du 14 juin 1973 autorise le lancement d’un lotissement communal aux Terres-Quemines suite à l’accord du propriétaire Monsieur le Marquis de Bonneval pour la vente d’environ 5 000 m² à 5 francs le m² et sollicite un emprunt de 55 000 Francs.

Le 01 juillet 1973 un vin d’honneur est organisé à l’occasion de la remise de la médaille d’honneur départementale et communale au Maire.

Le Conseil Municipal du 11 octobre 1973 décide de remplacer les lieux dits par des noms de rues (rues des Farceaux, du Rouage, du Mont-Miré, du Moulin du Temple et rue du Chemin Neuf).

Le Conseil Municipal du 26 novembre 1973 choisit comme nouvel employé municipal Joseph BERTIN de Darnétal pour remplacer Louis PLICHON admis à la retraite à compter du 01/03/1974. Le Conseil demande le transfert de la cabine téléphonique du logement de Mme PLICHON au café tabac tenue par Mme CAHOT rue du Rouage.

Le Conseil Municipal du 28 mars 1974 donne son accord pour demander l’établissement d’un Plan d’Occupation des Sols (POS).

Le Conseil Municipal du 23 août 1974 décide de la location d’un logement situé dans la cour de l’école à Monsieur Maurice BRUNEL (le Maire) avec une dispense de loyer de 17 ans en compensation des frais de remise en état. La maison du Bureau d’Aide Social est louée à Joseph BERTIN employé municipal (1918-1996). Madame Nina BERTIN née WIELAND (1920-1981) est retenue comme femme de service. Monsieur ALLIGIER est le nouveau secrétaire de mairie à partir du 01/09/1974.

Le Conseil Municipal du 10 octobre 1974 approuve un prêt du Crédit Agricole de 52 000 Fr finançant le lotissement du Chemin du Moulin. Suite à la cessation d’activité du commerce des époux CAHOT, la cabine téléphonique est attribuée à Mr BERTIN. Le ramassage des ordures ménagères est attribué à Monsieur BERTIN en remplacement de Mr PLICHON.

Le Conseil Municipal du 7 novembre 1974 décide de la réfection du logement de fonction de Madame la chargée d’école à l’aide d’un emprunt de 50 000 Fr auprès de la Caisse d’Epargne. Un prêt de 18 600 Fr est contracté auprès du Crédit Agricole pour financer l’élargissement du Chemin du Moulin.

Le Conseil Municipal du 16 octobre 1975 donne son accord pour que Monsieur de Bonneval puisse vendre trois parcelles du lotissement communal (Terres-Quemines) en direct.

Le Conseil Municipal du 16 octobre 1976 demande le maintien de la gratuité totale du passage sur les bacs pour les usagers habitant le département.

contribution Pierre Lemarchand

contribution Pierre Lemarchand

Le Conseil Municipal installé le 24 mars 1977 est composé de Robert BAUSSANT (1914-1990), Omer BOURDEAU (1929-2012), René BOUTIN, Maurice BRUNEL (Maire), Désiré DEVARENNE (1917-2002), André DECORDE (1915-1999) (3ème Adjoint), Emile GUILLOSOU (1907-1989) (2ème Adjoint), Michel JONQUAIS (1938-2014), Alain LANGLOIS, Jean-Claude MARTEL-BAUSSANT (1er Adjoint) & Jules PRINGAULT (1935- 2016).

 

Le Conseil Municipal du 8 avril 1977 demande aux frères Demombynes la location d’un terrain pour agrandir le terrain de football et décide de l’aménagement d’une piste de moto de trial dans le bois communal.

5 septembre 1977 : En souvenir de l’accueil amical du Maire et de plusieurs de ses collègues du Conseil Municipal d’Hautot sur Seine. En souvenir personnel de tant de promenades dans un site que je souhaite demeurer toujours aussi beau. Jean Lecanuet

Le Conseil Municipal du 23 septembre 1977 valide le projet d’un nouveau lotissement au Buisson sur un terrain d’environ 1 ha 50 de Monsieur Du Val de Bonneval.

 

Le 23 janvier 1978 l’Abbé Bernard DAUBEUF décède tragiquement à Hautot-sur-Seine en bordure du chemin départemental n°51 à proximité du passage d’eau. Né le 3 février 1917 à Rouen, l’Abbé DAUBEUF est le directeur de l’Entraide Sainte Marie depuis 1944. La Légion d’Honneur lui a été remise le 17 mai 1969. Il était également officier de l’Ordre du Mérite.

 

Le Conseil Municipal du 29 septembre 1978 accepte de recevoir Monsieur Laurent Fabius, nouveau député de la circonscription, les vendredi 20 ou 27 octobre 1978 vers 17H30.

Lors du Conseil Municipal du 23 mars 1979 Monsieur le Maire annonce sa nomination au grade de Chevalier des Palmes Académiques. Le Conseil Municipal du 23 mars 1979  donne son accord pour la signature des actes authentiques du Lotissement du Buisson.

Le Conseil Municipal du 6 avril 1979 approuve la location de la salle communale au « Club du Rouage ».

Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 décide de dissocier la profession de garde champêtre et celle d’employé communal (voirie, fossoyeur & gardien du cimetière). Monsieur Joseph Bertin reste garde champêtre après son départ en retraite le 31/12/1979. Joseph Bertin est remplacé par Roland Cardin à compter du 01/01/1980 qui reprend aussi le contrat d’enlèvement des ordures ménagères.

Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 décide de l’apposition des plaques de rues :

 

Voie communale n°1

Rue des Farceaux

Voie communale n°2 du Rouage

Rue du Rouage

Voie communale n°3

Rue de l’Ancien Vignoble

Voie communale n°4

Rue du Mont Miré

Chemin rural n°2 chemin neuf

Rue des Fendanges

Chemin rural n°5

Rue du Moulin du Temple

Voirie de lotissement

Résidence des Terres Quemines

Voirie de lotissement

Rue du Buisson

Chemin Départemental n°51

Rue des Templiers

Le Conseil Municipal du 12 juillet 1979 approuve des travaux de rénovation de la Mairie. L’entrée se fait désormais par l’ancien garage et un enduit recouvre le bâtiment. La Mairie rénovée accueille son premier conseil le 25 janvier 1980.

Le Conseil Municipal du 25 janvier 1980 choisit le nom de rue Saint Antonin pour le Chemin Départemental n°51, au lieu de rue des Templier et accepte la proposition des PTT d’une cabine téléphonique près de la Mairie.

Le Conseil Municipal du 7 mars 1980 acte l’acquisition à Monsieur de Bonneval de la parcelle AB154 de 23 437 m² pour 269 525,50 Fr pour réaliser le lotissement du Buisson avec une cession gratuite de 846 m² pour la réalisation des voiries communales d’accès.

Le Conseil Municipal du 24 octobre 1980 est informé de la démission d’André DECORDE, troisième adjoint, qui a quitté la commune, suite à son départ en retraite. Le Conseil Municipal du 6 février 1981 prend la décision de poser les plaques de rue, avec logo du moulin du temple, cofinancées par Mr Martel-Baussant.

Le Conseil Municipal du 5 juin 1981 attribue le marché du lotissement du Buisson à la société MATTRA, filiale de la société BRANCHU.

Le Conseil Municipal du 30 octobre 1981 est informé de la démission de Joseph BERTIN de son poste de garde champêtre au 1er janvier 1982 suite au décès de son épouse. Lors du Conseil Municipal du 11 décembre 1981 Daniel DEVERE est choisi comme nouveau garde champêtre.

Lors du Conseil Municipal du 5 mars 1982, trois projets d’élargissement du CD n°51 sont présentés.

Maurice Brunel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1971 à 1983

Panneau de la Mairie : un grand homme de notre commune

 

Maurice Brunel a partagé toute sa vie entre la municipalité et le comité des fêtes. Cet homme calme et tranquille, qui vivait chichement dans la cour de l’école, a vécu seul et a consacré son temps à organiser les loisirs et la vie de tous les jours de ses administrés.

Né le premier janvier 1914 à Hautot-sur-Seine, fils d’Eugénie et de René Désiré Brunel, il partagea sa jeunesse entre ses deux sœurs Yvonne et Jacqueline dans la maison familiale, rue des Farceaux face à la mairie d’Hautot. Suite à des problèmes de santé, c’es à l’âge de 9 ans qu’il commence à étudier à l’école de Sahurs. En 1928, il obtient le certificat d’études avec mention. En 1931, ils perdent leur père, Maurice a alors l’âge de 17 ans. Très tôt, il choisit sa voie : l’électricité. Il est apprenti à la Bouille chez M. Baltus qui l’amène au C.A.P. Il fait ensuite toute sa carrière dans l’entreprise Leherissey à Rouen avant de profiter d’une retraite bien méritée.

Le 31 octobre 1935 il est réformé du service militaire, le 28 novembre 1939 il sera affecté au dépôt de guerre 421, puis il servira dans la D.C.A. de Châteaudun et à La Rochelle. Il est démobilisé le 21 août 1940, et il crée aussitôt le Comité des Jeunes (JUNC). Il en est le Président. Il forme alors un orchestre, organise des soirées théâtrales, présente des pièces dont il est l’auteur, le décorateur, et l’acteur avec ses amis. Les recettes sont destinés aux prisonniers de guerre hautotais.

Maurice Brunel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1971 à 1983

Sa participation à la vie communale, le conduit au mandat de Conseiller Municipal. Alors qu’il ne s’était pas officiellement présenté aux scrutins des 29 avril et 13 mai 1945, les habitants le plébiscitèrent et sa nomination devint officielle le 21 mai 1945. Il succèdera le 20 mars 1971 à Monsieur le Maire Georges Poullard, après avoir été son adjoint dès l’élection du 21 mars 1959. Ayant accompli deux mandats, il mettra fin à sa carrière politique en mars 1983 pour des raisons de santé. Parallèlement, il aura été Président du Comité des fêtes de 1945 à 1981.

Parmi les décorations qui ont ponctué sa carrière, la distinction de l’honorariat, de l’Association des Comité des fêtes de France, lui a été remise par Monsieur Gasly, Maire de Sahurs, et au titre national, il a été nommé Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques en récompense à son dévouement, distinction remise par Monsieur Laurent Fabius en 1979. Afin d’honorer ce grand artisan des fêtes, la municipalité a donné son nom à l’ancienne salle de Veille dans le parc du Château où de nombreuses festivités sont organisées. La salle Maurice Brunel est officialisée le 6 septembre 1996.

La municipalité a une pensée pour ses deux sœurs, Madame Yvonne Lebalch et madame Jacqueline Fortier pour le soutien qu’elles lui ont porté. Le 5 septembre 2009, une plaque au nom de Maurice Brunel est posée en sa mémoire à l’initiative du Conseil Municipal d’Hautot-sur- Seine et de son maire Monsieur Alain Gaudefroy-Demombynes.

Maurice Brunel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1971 à 1983
Maurice Brunel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1971 à 1983
Maurice Brunel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1971 à 1983

Cérémonie d’inauguration de la salle Maurice Brunel

Maurice Brunel Maire d'Hautot-sur-Seine de 1971 à 1983

Maurice Brunel est décédé à Bois Guillaume le 19 février 1986.

Transcription du décès de Maurice Jacques Brunel à Hautot-sur-Seine le 03/03/1986 :

Ville de Bois-Guillaume (Seine-Maritime). Le dix neuf février mil neuf cent quatre vingt six, treize heures, est décédé, chemin de la Bretèque,  Hôpital de la Croix Rouge, Maurice Jacques BRUNEL, né à Hautot-sur-Seine (Seine-Maritime) le 1er janvier 1914, retraité, domicilié à Hautot-sur-Seine, rue Saint Antonin, fils de René Désiré Maurice BRUNEL et de Hélène Eugénie LOUVIGNY décédés, célibataire.

Dressé le jour susdit 16 heures 30 minutes sur la déclaration de Jacqueline BRUNEL épouse André FORTIER, 66 ans, sans profession, domiciliée à Le Petit Quevilly (Seine-Maritime) 15 rue Jules Favre, sœur du défunt, qui lecture faite et invitée à lire l’acte, a signé avec nous, Claude DEMOUILLIEZ, secrétaire général de la Maire de Bois-Guillaume, officier de l’Etat Civil par délégation du Maire. Transcrit conforméméent à l’article 80 du Code Civil, le 3 mars 1986, dix huit heures, par nous, J.C. MARTEL-BAUSSANT, Maire de Hautot-sur-Seine.

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7 août 2019 3 07 /08 /août /2019 09:12

Jean-Claude MARTEL-BAUSSANT (11/09/1930 - 19/11/1997)

16ème Maire de Hautot sur Seine du 11 mars 1983 au 25 juin 1997. Il a pour 1er Adjoints successifs Omer BOURDEAU (1929-2012) du 11 mars 1983 au 16 juin 19 95 et Jean-Marie LEGRAS du 16 juin 1995 au 25 juin 1997. Il a pour 2ème Adjoints successifs René BOUTIN du 11 mars 1983 au 16 juin 1995, Alain LANGLOIS du 16 juin 1995 au 13 février 1997 et Patrick OLLIVIER du 13 février 1997 au 25 juin 1997. Il a pour 3ème Adjoint Nicole MARTIN du 11 mars 1983 au 17 mars 1989.

Jean-Claude Marte l-Baussant est à l'initiative de l'achat du château en 1987 au Département de Seine-Maritime. La population de Hautot sur Seine passe de 278 habitants en 1982 à 352 habitants en 1999. 

Le Conseil Municipal installé le 11 mars 1983 est composé de Jean-Claude ADAM, Robert BAUSSANT (1914-1990), Omer BOURDEAU (1929-2012), René BOUTIN, Jean-Marie GILAUT (1939-2010), Jacques LAGNEL, Alain LANGLOIS, Jean-Marie LEGRAS, Jean-Claude MARTEL-BAUSSANT (Maire), Nicole (GAUDEFOY-DEMOMBYNES) MARTIN (1921-2023) & Louis THILLAYE DU BOULLAY (1925-2013).

Le Conseil Municipal du 14 avril 1983 décide de l’honorariat de Maurice BRUNEL et de la pose d’une plaque commémorative des anciens combattants d’Algérie sur le monument aux morts. Le Conseil Municipal du 29 juin 1983 décide de l’implantation de 3 panneaux d’affichage aux nouveaux lotissements et à école.

Le Conseil Municipal du 23 septembre 1983 décide de la construction d’un bâtiment scolaire de type préfabriqué se composant de deux classes dont une maternelle et ses annexes. Il est décidé de l’installation d’un restaurant scolaire dans la classe actuelle. Lors du Conseil Municipal du 14 octobre 1983 la construction de l’école maternelle est attribuée à l’entreprise DASSE pour un montant de 343 940 Euros. Le conseil Municipal sollicite la procédure d’urgence. Il est procédé au recrutement du personnel affecté à l’Ecole.

Le Conseil Municipal du 31 octobre 1983 accepte le projet de restauration des vitraux de l’église et du clocheton de l’église.

Le Conseil Municipal du 1er juin 1984 choisit l’écrivain Maurice Genevoix comme dénomination de l’école d’Hautot-sur-Seine. La société La Normande est choisie pour la restauration scolaire en remplacement de Bar de la Marine.

Le Conseil Municipal du 1er février 1985 donne son agrément pour négocier l’acquisition de la propriété départementale, estimée par l’administration du Domaine à environ 900 000 Fr, qui pourrait accueillir la nouvelle mairie, de nouveaux bâtiments …

Le Conseil Municipal du 1er février 1985 décide de nommer la place de la Mairie, place Georges Poullard, père et fils, maires, Sous réserve d’acceptation de la famille. 

Le 15 février 1985, les personnes âgées de Hautot-sur-Seine sont reçues par le Premier Ministre Laurent Fabius à Matignon.

Le Conseil Municipal du 5 juillet 1985 décide de la création d’une nouvelle décharge communale clôturée réservée aux seuls habitants d’Hautot à côté de l’ancienne décharge. Il est également décidé la restauration des registres d’état civil.

Lors du Conseil Municipal du 28 mars 1986, une minute de silence est observée afin d’honorer la mémoire de Monsieur Maurice Brunel, Maire honoraire, décédé le 19 février dernier. Le logement de Maurice Brunel, situé dans la cour de l’Ecole est attribué à Monsieur Cardin, employé municipal.

Le Conseil Municipal du 28 mars 1986 vote des travaux de réfections de la rue des Fendanges, de la rue de l’Ancien Vignoble et de la rue de l’école accédant au parking (pour moitié dépendant de Sahurs).

Jean-Claude Martel-Baussant Maire d'Hautot-sur-Seine de 1983 à 1997 (1/2)
Jean-Claude Martel-Baussant Maire d'Hautot-sur-Seine de 1983 à 1997 (1/2)
Jean-Claude Martel-Baussant Maire d'Hautot-sur-Seine de 1983 à 1997 (1/2)

Conseil Municipal du 28 mars 1986 : acquisition de la propriété départementale :

A la demande du Conseil, Monsieur le Maire a réalisée une étude approfondie pour l’acquisition de la propriété départementale, il présente un dossier chiffré et un avant projet d’aménagement :

  • Cession d’une trentaine de terrains constructibles aménagés dans le parc, avec espaces verts communaux
  • Cession ou location de l’actuelle mairie trop petite
  • Location de bureaux à l’étage du château
  • Location d’une dalle des fêtes en rez-de-chaussée
  • Aménagement d’une nouvelle mairie, en rez-de-chaussée avec ses annexes
  • Réalisation d’un court de tennis et d’un terrain de volley-ball
  • Fin de l’exonération d’impôts locaux dont bénéficie cette propriété qui représente un manque à gagner de 15 à 20 000 F par an
  • Location de quatre logements
  • Ce projet favorise l’élargissement du CD n°51 (rue Saint Antonin) et le recentrage de la commune.

Après en avoir, délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité retient ce projet, se prononce pour l’acquisition de la propriété départementale et confère à Monsieur le Maire toutes délégations utiles à cette réalisation.

Les Conseils suivants de l’année 1987 renouvellent l’accord pour l’achat du château et du parc, au fur à mesure de l’évolution du dossier. Il est prévu que les frais d’entretien et de personnel, soit un employé à temps complet, seront couverts par les locations. L’acquisition se fait en décembre 1987, via un acte administratif entre la commune et de département de la Seine Maritime, sans passer par un notaire. Le Département a conditionné la vente du château, à la non-réalisation d’un lotissement communal autour de celui-ci, au prix de 950 000 Fr payables en cinq annuités.

Lors du Conseil Municipal du 17 janvier 1987, il est annoncé la suppression du passage d’eau piéton d’Hautot-sur-Seine, qui va néanmoins se poursuivre grâce à l’intervention du Maire jusqu’à la fin du fermage.

Le Conseil Municipal du 19 juin 1987 décide de construire un nouveau bâtiment scolaire incluant un restaurant scolaire. La commune peut supporter un emprunt correspondant à un remboursement de 75 000 Fr par an pour financer l’acquisition de la propriété départementale à 950 000 Fr et la réalisation du nouveau bâtiment scolaire à 620 000 Fr. La construction est faite pendant les vacances scolaires.

Le Conseil Municipal du 19 juin 1987 donne également son accord pour la réalisation de l’assainissement de la commune par le Syndicat Intercommunal. Le Conseil Municipal du 25 septembre 1987, acte l’acquisition par la commune de la parcelle AC 114, sans héritiers, située en dessous de la Sente du Mont Miré.

Le Conseil Municipal du 11 décembre 1987 vote les prix de location des salles du château et donne son accord pour l’implantation du Musée des Pompiers dans les communs de la nouvelle propriété communale.

Lors du Conseil Municipal du 17 juin 1988 Monsieur le Maire donne un état détaillé des dépenses effectuées pour le château, dont 205 000 Fr de travaux neufs.

Hautot-sur-Seine est classée en état de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boue au Journal Officiel paru le 19 juin 1988 à la suite des intempéries survenues entre le 15 et le 21 février 1988. Hautot-sur-Seine est à nouveau classée en état de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boue au Journal Officiel paru le 23 octobre 1988 à la suite des intempéries survenues entre le 7 et le 9 mai 1988.

Le Conseil Municipal du 3 mars 1989 est informé du démarrage prochain de la station d’épuration d’Hautot-sur-Seine devrait commencer sous peu. Hautot-sur-Seine et Montville restent en lice pour l’installation d’un Musée des pompiers.

Jean-Claude Martel-Baussant Maire d'Hautot-sur-Seine de 1983 à 1997 (1/2)

BILAN DE LA GESTION COMMUNALE 1983 A 1989 :

 

Il m’a été demandé de rappeler le bilan du Conseil Municipal sortant. Je vous le présente non sans une certaine fierté mais aussi avec la conscience que l’œuvre entreprise est à poursuivre. Je ne pouvais pas commencer sans évoquer la mémoire de Monsieur Maurice BRUNEL, Maire Honoraire, a qui j’ai succédé et dont le travail a favorisé ces réalisations. J’espère avoir la possibilité de lui rendre l’hommage qu’il mérite. Je dirai peu de choses sur les travaux d’entretien des bâtiments communaux et de la voirie, quel maire actuel ne l’aurait pas fait ? Cependant, il faut noter la réfection de toute la rue du Rouage, de la rue de l’Ancien Vignoble, de la rue des Fendanges jusqu’au terrain de sport, l’aménagement d’une aire de stationnement pour le car place Poullard, la pose de panneaux améliorant la sécurité. Citons aussi l’installation de l’éclairage public rue du Moulin du Temple, la réalisation de l’espace vert du lotissement le Buisson, la plantation de bosquets arbustifs à la mairie et à l’église. Quant à la vie communale, disons que le Comité des Fêtes, subventionné par le Conseil Municipal organise avec succès les réjouissances communales, les tournois sportifs, les jeux de cartes etc. La coopérative scolaire anime les fêtes des enfants. Toutes occasions de rencontres amicales et souriantes. Disons aussi que les personnes âgées ont été reçues tant à Matignon qu’à l’hôtel de Lassay et que le C.C.A.S. que je préside a eu réputation de les gâter.

GRANDS TRAVAUX. Rappelons que j’ai vivement sollicité et obtenu la réalisation du perré en bord de Seine, sur crédits d’Etat, réalisation qui a considérablement amélioré notre environnement.

EGLISE. D’importants travaux de rénovation et de mise en valeur de ce monument historique ont été poursuivis grâce à la participation active de la commune. Les vitraux ont été restaurés et remis en place, le retable, les peintures murales, les sculptures ont retrouvé leurs splendeurs, qu’on peut admire sur demande.

ECOLE. Vous le savez, je le confesse sans honte et je l’assume devant mon conseil, j’aime les enfants. Dans leurs yeux je cherche notre avenir et leurs sourires me confortent dans mon action.

Aussi, après de longues et difficiles négociations, ai-je obtenu de l’Education Nationale, la création d’une classe maternelle. Restait alors à réaliser un bâtiment neuf comprenant deux salles classe, une salle de jeux et des toilettes et pourvoir à son équipement. Ce fut chose faite pour la rentrée de janvier 84 avec en plus un service de restauration scolaire aménagé dans l’ancienne classe et un service de garderie. Un nouvel agent communal fut embauché pour l’école. Le nombre croissant d’enfants nous amenait droit au projet de création d’une seconde classe primaire. Après de longues et difficiles négociations avec l’Education Nationale, je l’obtins. Restait alors à réaliser un second bâtiment neuf comprenant une grande salle de restaurant scolaire avec annexes à aménager, un bureau, des toilettes et une grande salle de classe à équiper de neuf. Ce fut chose faite pour la rentrée scolaire de septembre 1987. Entre temps, un parking, une nouvelle entrée, un chemin piétonnier étaient aménagés pour une meilleure sécurité, et des plantations effectuées. Depuis, une aire de jeux d’extérieurs avec structures à grimper pour la classe maternelle a été réalisée ainsi qu’un bac à sable. Le fleurissement n’a pas été oublié. Aujourd’hui, près de soixante enfants fréquentent l’école toute équipée de neuf. Plus de quarante y prennent leurs repas (plus de 5 000 par an sont servis par deux agents communaux et une stagiaire TUC. Les enfants du primaire peuvent aller à la piscine un semestre par an, grâce au dévouement de Madame la Directrice qui l’a organisé à la satisfaction de tous, un 2° séjour en classe de neige leur a profite cette année.

SUBVENTIONS. Acquisition de la Propriété Départementale et son aménagement en salle polyvalente et mairie annexe. J’ai réussi à convaincre le Conseil Municipal de cette acquisition. Je pense qu’aujourd’hui nul ne le regrette. D’importants travaux y ont déjà été réalisés, la plupart d’entre vous a pu le constater au hasard de cérémonies officielles, de locations ou de fêtes et d’expositions animées par les associations locales. Je vous renvoie au document que je vous ai adressé en fin d’année. Dois-je rappeler que ces réalisations ont été faites sans augmenter les taux d’impositions, sans contracter les emprunts votés (le Conseil Municipal a estimé à 50 000,00 F. annuels d’intérêts économisés par an), en gérant au mieux, au plus serré, l’autofinancement, la récupération de la T.V.A. et les multiples subventions sollicitées et obtenues. Ce type de gestion est rendu possible grâce à la compétence et la performance des services communaux. Je me devais de le dire.

BILAN FINANCIER. Pour l’exercice 1984, je vous annonçais la bonne nouvelle de la baisse des taux fixés par le Conseil Municipal : de 1,1 de la taxe d’habitation (taux ramené à 14,40 %), de 2,5 de la taxe foncière sur les propriétés bâties (taux ramené à 28,20 %), de 1,1 de la taxe professionnelle (taux ramené à 11,40 %). Lors de la réunion du Conseil Municipal du 3 mars 198 fixant le budget primitif de la commune pour l’exercice 89, j’ai convaincu mes collègues de baisser à nouveau les taux. Baisse rendue possible par une gestion rigoureuse et pointue mais aussi par les rapports du château. Ainsi vous aurez la bonne surprise de voir votre taux d’imposition de la taxe d’habitation ramené à 13,20 % (très proche de la moyenne départementale) et la taxe foncière sur les propriétés bâties ramenée au taux de 26,00 %. Ces baisses de taux devraient compenser largement les réévaluations du montant des bases fixées par le budget de l’Etat.

PROJETS. Si vous reconduisez notre mandat, nous poursuivrons l’aménagement du château pour une meilleure utilisation en équilibrant actions culturelles locales ou de détente et location ; l’aménagement de plusieurs petits lotissements privés ou communaux de qualité, l’aménagement d’un terrain omnisports ; en relation avec le Syndicat Intercommunal d’Electricité que je préside, l’achèvement de l’éclairage public ; en relation avec le Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable et d’Assainissement que je préside, l’installation en plusieurs étapes de l’assainissement (tout à l’égout) ; la venue du Musée des pompiers ou projet voisin en assurant la promotion de la vie culturelle et sportive tout en préservant le site en maintenant la paradoxale vocation de Hautot sur Seine, aire de repos en maintien rural et commune suburbaine.

Voilà le résumé succinct de l’action que j’ai menée avec mon Conseil Municipal.

Le Maire J.C. MARTEL BAUSSANT.

Jean-Claude Martel-Baussant Maire d'Hautot-sur-Seine de 1983 à 1997 (1/2)
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